Effectifs

Civilians : 8 (4 ♀ | 4 ♂)
Hyperion : 5 (3 ♀ | 2 ♂)
Rebels : 4 (1 ♀ | 3 ♂)
Vault Hunters : 8 (3 ♀ | 5 ♂)

Opinion des pandoriens

Hyperion Rebels
Welcome to Pandora

Le staff vous souhaite la bienvenue !

Pensez à faire un tour par
les recherches de RP

Votez et venez récupérer vos crédits !

Ils vous attendent


Et bien d'autres encore

Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

 :: RP TERMINES Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
It's a nun on the run
Aller à la page : Précédent  1, 2
avatar
Invité
Invité
Me mettant à rire de plus belle quand elle évoqua le fait qu'elle n'avait rien fait et que Jaxon le saurait alors même qu'elle serait obligé de lui avouer qu'elle était une menteuse. Depuis le début. Là où moi, je connaissais le brun depuis petit et que cet oeil bionique n'était venu qu'après ma disparition dans sa vie, le temps d'une dizaine d'années. Je l'avais subi de force. Je n'étais pas comme elle. 

- Tu crois ? Question rhétorique, bien sûr, même si la douleur était présente à chaque soubresaut dû à mes ricanements maléfiques. C'est ce qu'on verra pétasse !

Tant pis pour la politesse. Elle avait demandé de l'aide, Jax n'allait donc plus tarder, puisqu'il était évident que c'était à lui qu'elle avait textoté en pianotant sur l'appareil que j'aurais pu pulvériser avant qu'elle ne le fasse si je ne m'étais pas mutilée. Alors j'attendais comme elle l'avait dit, sondant l'extérieur grâce à ce que Jaxon détesterait... Mais j'avais toujours un coup de poker à jouer.

- TUE MOI ! FINIS LE TRAVAIL ! Me remis-je à hurler tout en tressaillant... Il fallait qu'elle le fasse. Qu'il la surprenne couteau à la main devant ce spectacle que j'avais cruellement orchestré... Sauf qu'il arrivait... En courant, probablement à cause de mon haussement de ton. Je lui ai peut-être menti mais je suis sa meilleure amie moi !

Avertissement chuchotée avant qu'il n'ouvre la porte et que je me prépare à continuer le spectacle. J'étais douée pour ça et je gagnais en expérience d'années en années grâce aux boulots que me confiait ma reine. Pour piéger mes cibles, j'avais appris à être une excellente comédienne. Aussi, lorsqu'il entra, baissais-je la tête vers le sol et transforma mon rire sardonique en faux sanglots, cherchant la force de faire perler des larmes sur mes joues.

- Un échec... Oui... Repris-je en trouvant la force fallacieuse de me mettre à pleurer comme une madeleine. Elle est complètement cinglée, elle m'a agressée... Je veux plus la voir, je veux plus vous voir ! M'approchez pas ! Elle fait parti des leurs et tu m'as laissé avec elle Jaxon ! T'avais dit que tu t'occuperais de moi.

Le visage du brun passait de l'une à l'autre de nous deux. Puis l'autre pimbêche repris la parole, lui avouant tout ce que je lui avais demandé d'avouer, son coeur artificiel. Un sourire mutin naissait sur mon visage que je cachais dans mes cheveux, me reculant vers l'autre pan de mur pour m'y adosser, sans oublier d'abuser sur mes sanglots étranglés, les laissant discuter entre eux jusqu'à ce que...

Jusqu'à ce que le sujet n'en vienne à moi. Pétasse ! Il fallait s'en douter. J'avais commis une petite erreur, comme à Opportunity. A croire que je perdais de plus en plus la main sur ma façon de contrôler les choses là où mon jeu d'actrice s'améliorait. 

- M'approche pas Jaxon ! T'es avec elle ! Tu veux me tuer, j'en suis sûre ! La fille meurtrie qu'il avait vu lors de mes confidences dans cette caverne refaisait surface. La fille paranoïaque en appelant à son instinct de protection pour que le mensonge qu'elle venait de lui avouer, la fasse passer pour une menteuse même concernant cette "agression". Mes yeux larmoyants relevés vers le couple, je reprenais, larmoyante. On est toutes les deux des cyborgs ! Voilà ! T'es au courant de ce qui m'est arrivé quand maman est morte Jaxon ! J'ai été un rat de laboratoire ! Mais je suis sûre que tu le sais déjà ! Vous faîtes partis de cette bande ! Avouez le !

Faux prétexte, cabotine peut-être ? En tout cas, je tentais le tout pour le tout. Ne restait qu'à attendre la réaction du brun qui semblait perdue face à ces confidences, mais enjouée en voyant cette mégère lui rendre sa bague. J'avais déjà gagné un point. Le premier pour l'instant...
Dim 16 Aoû - 16:52
Revenir en haut Aller en bas
Jaxon S. Miller
Age : 24 ans
Miscellaneous : Né dans les Canyons à l'est de Pandore, abandonné à la naissance, Jaxon a été recueilli, baptisé et élevé par un fermier, nommé Zed, établi dans les alentours - A perdu sa petite amie et élève seul sa petite fille Dawn. Enfin pas seul non, faut pas déconner, il est épaulé par celui qu'il surnomme bien souvent son "vieux" même s'il ne l'est pas génétiquement - Depuis la mort de Vy, le jeune homme a repris la mission du père de la jeune femme et recherche les Arches légendaires dont parle le carnet de bord de feu son beau père - En Aout X231, Jaxon a croisé la route de Maxine, les choses se faisant lentement, il en est tombé très amoureux. Ils sont fiancés depuis peu. Jaxon ferait tout pour elle, bien comme mal, pour éviter ce qu'il a déjà vécu par le passé.
Localisation : Ici et là
Date d'inscription : 15/08/2019
Vault Hunters | Administratrice
Jaxon S. Miller
Laquelle des deux avait hurlé ? Parce qu'il n'y avait qu'elles deux ici, du moins l'espérait-il là, le cœur en pleine lutte dans le poitrail, alors que ses pas semblaient aussi lourds que la main qui serrait encore la garde de son épée et que des scénarios, lugubrement familiers, reprenaient d'assaut son crâne au point de voiler son regard d'une certaine rancœur. Max n'était pas partie depuis si longtemps que ça, cet endroit personne ne le connaissait à part elle, Zed, Zarana et lui, personne n'avait pu leur faire de mal, personne sauf … D'un geste franc, sans nul doute trop brusque, le tatoué ouvrit la porte dont le battant s'encastra bruyamment dans les lattes branlantes de l'intérieur. A contrario de l'extérieur, où la fournaise paraissait lui brûler la gorge, les poumons, et lui enflammer les yeux, la pénombre pesante du cabanon l'obligea à s'arrêter net en capturant leurs deux silhouettes juste là, contre le sol où un couteau ensanglanté gisait.

A bout de souffle, Miller passa la langue sur ses lèvres avant de réaliser qu'elle était en vie, qu'elles respiraient l'une et l'autre mais que dans leurs souffles, aussi courts que le sien, s'amoncelaient de multiples sanglots. La première vers qui ses cils s'attardèrent fut Maxine, son cou où un collier écarlate sillonnait pour ensuite mourir au décolleté de sa chemise, sans même chercher à parler, ou à comprendre réellement ce qui s'était passé là, alors que nul autre qu'elles ne se trouvait sur place, Miller lâcha l'arme qui embrassa le sol sans aucune douceur.

- Max … j'suis là. A l'instant T il ne songeait qu'à elle, sans doute car la lame au sol était si proche de son corps prostré qu'il l'imaginait être seule à avoir subi dieu savait quoi. Déjà le tatoué se courbait pour l’agripper avec douceur mais l'absence de regard, l'accroche dont il avait l'habitude de se servir pour la comprendre, savoir ce qu'elle ressentait fut comme une interdiction de la toucher. Vous avez … ? A quelques pas de là, le sang gouttait au sol, le forçant à s'y attarder avant de fixer l'autre métisse qui retenait une main contre son abdomen. Les phalanges maculées de sang au point qu'il sentit son cœur rouler maladroitement dans le creux de sa poitrine. De quoi un échec ? QUOI ?!!! Il pigeait pas, il comprenait rien, elles étaient blessées, l'une comme l'autre et à l'instant tout ce qui lui venait dans le crâne c'était la même chose qui s'était produit lorsque Vy s'était éteinte. Sans trop l'écouter, préférant déjà s'attarder à leur état physique, Jaxon lui agrippa le menton, bien trop maladroitement qu'il ne l'aurait cru, et jeta le bras libre en avant pour dégager une caisse de dessous l'espèce d'établi présent. Un tas de bordel extirpé de la boite, il trouva enfin une vieille trousse de premier secours de laquelle il vira une gaze pour éponger l'hémoglobine qui couvrait la gorge de sa fiancée. Tiens ça …. Zarana t'es,

C'était comme si elle ne l'écoutait plus alors qu'il avisait l'autre métisse, plaie sérieuse au ventre, qui pétait un câble. Attaquée, par Maxine ? Cette même Maxine qui n'osait pas le regarder, se relevait et défaisait lentement les pressions de son top pour lui dévoiler cette cicatrice qu'il connaissait parfaitement ? Ce qui quitta ses lèvres le percuta de plein fouet, ce fut comme s'il entendait sans comprendre, comme si les mots étaient parfaitement clairs mais que leur écho ne l'atteignait pas réellement. Un instant silencieux, alors qu'elle lui avouait ce qu'il avait jamais imaginé être envisageable, ni même possible, alors que divers images lui revenaient en tête, Miller observa le vide puis se tourna vers son amie qui accusait celle dont le mensonge, le pire mensonge qu'elle ait pu lui cacher, après toutes les occasions de le lui dire, dès le début, avant même qu'il se laisse porter par ses sentiments pour elle, venait de lui scier les jambes et de lui poignarder le cœur qui, malgré tout, battait encore puisqu'il n'avait pas d'autre choix que de le faire s'il voulait venir en aide à Sendin.

Muré dans un mutisme étrange, Jaxon se redressa et observa longuement cette fille qu'il connaissait sans connaître, cette fille qu'il voulait faire sienne, cette fille qui lui avait promis tant de choses et qui, au bout du compte, n'était rien de plus qu'une étrangère, avant de s'approcher de son amie qui entrait dans une paranoïa semblable à celle constatée dans la caverne des Frozen Waste. Tout lui revenait subitement, de ce que lui avait quémandé Zarana là bas, au fait qu'elle voulait s'assurer qu'il était bien sûr de lui, c'était ça qu'elle voulait lui dire ? Qu'elle avait peur de Maxine, qu'elle était rien de plus qu'une putain de machine comme celles qu'avaient achevé la mère de sa fille ? Il nageait en plein délire là, son cœur battait si fort qu'il avait du mal à se sentir en vie, c'était ça ouais, il était comme endolorie, incapable du moindre geste, de la moindre parole parce qu'en définitive, s'il faisait rien, Sendin allait crever ici.

- Arrête Zara... Souffla-t-il en l'entendant paniquer, hurler que Maxine était l'origine même des maux dont elle était la victime pendant que Brown, à son tour, lui intimait qu'il saurait qu'elle n'avait rien fait s'il l'observait dans les yeux, s'il les contemplaient toutes deux droit dans les yeux. LA FERME ZARA !!!! J'vais pas t'tuer putain, et TOI, Cette fois la colère prenait le pas sur tout ce qu'il savait être, mais elle n'était pas seule, c'était la douleur, la tromperie, le mensonge qui l'enfonçait dans cette torpeur, dans cette rage qu'il peinait à contrôler après des minutes de silence bien trop longues. toi, S'étrangla-t-il parce que quelques sanglots lui dévoraient la gorge. Ses yeux glissèrent vers Maxine. t'ose m'demander d'te croire, d'te regarder en face alors qu'tu m'mens d'puis tout c'putain d'temps ? For god Sake Max, tu m'prends pour un con ?!!! Un rictus mauvais lui échappa, mauvais mais aussi blessé que l'était réellement la fille vers laquelle il s'attardait malgré ce qu'elle lui avouait à son tour. C'était un putain de cauchemar, il allait se réveiller non ? Blême, il passa les deux mains contre ses traits avant de dégager, sans trop de douceur, les doigts que Zarana gardait contre son ventre.  Shit !!, mais fuck qu'est qu'vous avez foutu ici, qu'est qu'vous voulez hein ?!! Sans cérémonie, et parce qu'il ne pouvait décemment pas faire quoi que ce soit de bien, pour elle, dans cette zone bardée de poussière et de saloperies en tout genre, Jaxon glissa un bras sous les jambes de son amie et la souleva de terre pour la déposer sur l'établi duquel il vira le bordel sans douceur, sans calme, de colère et de rage. T'peux au moins t'bouger, t'as sûrement un gros poids en moins sur les épaules, maintenant ? Intima-t-il à celle qu'il aimait malgré tout, il l'aimait et la haïssait à la fois, c'était difficile, trop difficile. Miller se sentait trahi, autant par l'une que l'autre mais néanmoins, dans son mensonge, visiblement Zarana avait voulu le prévenir. T'es sûr de toi ? Ça tournait en boucle dans son crâne tandis qu'il cherchait de quoi bander cette plaie. Okay, j'veux pas savoir c'que t'as foutu mais m'mens pas toi aussi, c'pas elle qu'a fait ça, m'prends pas pour un abruti, t'as un souci …. faut t'soigner et j'serai là parce que j'ai promis, mais m'dis pas qu'c'est elle qui l'a fait Zara ... Reprit-il en virant les fibres de son T.shir pour bander sommairement la plaie peu profonde. Les lâches c'pas foutu d'faire des trucs pareil … elle en serait pas capable, comme elle a pas été capable d'me dire la vérité.

Une larme perla contre sa joue, larme qu'il dégagea d'un revers de main avant de serrer le bandage et de tourner les talons pour aller prendre l'air à l'extérieur. C'était un cauchemar, il allait se réveiller, c'était pas la réalité ça, s'était pas elle... Après quelques pas, ce fut comme si ses jambes le soutenaient plus, il s'écroula sur place, le cul vissé dans la poussière pourpre, les genoux fléchis où il déposa les coudes avant de redresser le nez vers l'endroit où Vy était ensevelie. Elle savait putain, elle savait comme la petite blonde était morte et elle le lui avait caché, elle avait dissimulé la pire chose qui soit.
Dim 16 Aoû - 17:51
Revenir en haut Aller en bas
Maxine A. Brown
Age : 20 ans (née en X213)
Miscellaneous : Fille d'un couple de chasseurs de l'arche, elle parcourt Pandore pour rendre ses parents fiers. Elle a un cœur mécanique depuis l'âge de 5 ans pour palier à un grave problème qui a failli lui coûter la vie enfant. Maxine a deux petites sœurs, des jumelles qui s'appellent Ashanti et Candis. Elle est du genre futée, rusée, méfiante juste ce qu'il faut, un brin moqueuse mais le cœur sur la main.
Localisation : Partout où il y a une chance de trouver une arche
Date d'inscription : 15/08/2019
Vault Hunters | Fondatrice
Maxine A. Brown
Elle était folle à lier, et le pire dans tout cela, dans tout cet odieux stratagème, Zarana allait réussir son coup. En partie du moins, elle parviendrait à éloigner Maxine du tatoué mais la métisse avait au moins confiance en une chose ; jamais Jaxon ne serait à elle. Elle le perdrait aussi, à l’instant où il franchirait la porte ou plus tard, Maxine avait au moins confiance en cela. Il ne pourrait pas l’aimer, elle. Alors lorsqu’il passa la porte, l’inquiétude fondant sur ses traits où elle aurait préféré voir un de ces sourires dont il avait le secret, Brown ravala sa fierté, elle puisa dans ce qu’elle avait de courage et elle lui raconta cette vérité aussi terrible qu’elle était sincère.

Les hurlements de Solo n’y changèrent rien. En un sens, sans doute que Maxine ne les entendit pas. Sans doute qu’elle n’entendit et ne vit rien après avoir déposé au sol cette bague. Là, où son cœur s’éteignait pour redevenir cette pièce de métal qu’il détestait et détesterait toujours désormais. Ça aurait été si simple de lui avouer avant. Bien plus tôt. Mais il était trop tard pour faire marche-arrière. Ton père avait raison Max, et tu le savais déjà à l’époque. Mais il était trop tard pour faire marche-arrière. Il va te détester, pour le restant de ses jours. Mais il était trop tard pour faire marche-arrière.

Sa colère résonna dans la pauvre cabane, un écho douloureux contre les murs faiblards, un écho douloureux dans son cœur de métal. Immobile, Maxine l’observa qui faisait tout son possible pour la sauver elle, comme elle avait su qu’il le ferait. Un mince sourire se dessina sur ses lèvres, Jaxon n’aurait pas en plus à subir la mort de sa meilleure amie. Alors elle endura sa colère, elle entendit les mots, elle en ressentit la violence. Les larmes roulant, silencieuses, sur ses joues blafardes. T'peux au moins t'bouger, t'as sûrement un gros poids en moins sur les épaules, maintenant ? Maxine accusa le coup, mordillant sa lèvre pour retenir les sanglots.

Miller demanda à Zarana sa version des faits, et cela valait-il vraiment la peine ? Qu’est-ce que cela changerait après tout ? Mais pire que tout, ce furent les derniers mots de son fiancé qui firent rouler douloureusement son cœur dans sa poitrine. S’il avait pu battre de travers, ce cœur, il l’aurait fait. « Bien … » Il avait raison. Les lâches n’étaient pas capables de faire ça, les lâches n’étaient pas capables de la vérité. Les lâches n’étaient bons qu’à une chose ; fuir. Laissant là la bague, dans la poussière, Maxine récupéra sa pauvre besace qui contenait encore les quelques vêtements qu’elle avait prévu de laisser à Zarana. C’était idiot, mais au moins elle voulait se dire qu’elle avait fait la bonne chose en venant, et qu’elle ne lui laisserait pas cela.

Silencieuse, muette, Maxine gagna à son tour l’extérieur. Elle se figea près de lui. « Jax … » commença-t-elle. Tu vas lui dire quoi ? Que c’était ça ou mourir ? Que t’avais cinq ans et pas vraiment le choix ? Que t’as eu peur de lui dire au début parce que tu commençais déjà à t’attacher à lui et que tu voulais pas le perdre ? Regarde le résultat Maxine. Tu l’as perdu quand même. Rien de ce que tu pourras dire changera ça. Rien. « Adieu. » finit-elle enfin. Le cœur lourd, trop lourd, elle pressa le pas pour quitter cet endroit, sans se retourner. Pour aller où ? Elle n’en savait rien. Pas chez ses parents, même si tout ce qu’elle voulait était de mourir dans leurs bras, de se consoler après d’eux, dans les rires des jumelles, Maxine était trop fière pour rentrer. Alors elle se contenta de marcher, ne passant pas par la ferme. Elle ne passa même pas par Fyrestone. Quitte à être seule, autant être seule. Puisque tout était fini.
Lun 17 Aoû - 20:52
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
L'arrivée de Jaxon m'obligea à changer de ton, changer de comportement pour retrouver l'actrice en moi, celle qui piégeait ses cibles dans ses filets pour les amener où elle le voulait et les descendre en toute discrétion, bien que le but, dans ce cinéma que je jouais aujourd'hui, n'était pas de remplir un contrat mais de montrer à Jaxon le vrai visage de sa future femme, de cette saleté de pleureuse qui tentait de me décridibiliser à son tour. 

- Si c'est elle ! C'est vous ! Vous voulez m'assassiner ! VOUS VOULEZ ME TUER ! ON VOUS A PAYE POUR CA !

Fausse hystérie. Je savais bien qu'aucun des deux n'était de ceux qui étaient à mes trousses, mais faire semblant de paniquer, d'être marquée, troublée, perturbée par ce simulacre d'agression me donnerait plus de poids face à elle, qui peinait à lever les yeux vers lui, là où moi, j'embrassais son regard avec le mien, les cils emplis de fausses larmes et d'une frayeur surjouée.

Un regard que je rivais vers le sol au moment où la discussion entre les deux amoureux s'envenimait, couvrant mon sourire narquois grâce aux boucles qui masquait les traits étirés de mon visage. Je profitais pleinement de cet instant. La voyant rendre sa bague, le voyant s'emporter contre elle. Tout était comme je l'avais imaginé. 


Obéissante, le visage toujours camouflé derrière ma tignasse lorsqu'il me somma de me taire. Bien sûr, pour rien au monde je ne louperais cette scène que j'observais entre mes mèches, continuant de couvrir la joie qui m'habitait malgré le mal de chien que me faisait ces deux plaies à l'abdomen...

Ma joie était au summum, à l'intérieur, en la voyant quitter le cabanon, démunie, offrant un dernier au revoir à l'homme que j'allais enfin pouvoir avoir pour moi seule maintenant que j'avais éliminer cette concurrente...

- Me touche pas ! T'étais avec elle, j'en suis sûre.

Tentative vaine de poursuivre mon mensonge, mais le brun n'était pas niais et lorsque l'autre métisse disparut du paysage, j'oublia mon hystérie pour le laisser attraper un bandage sous l'établi, admirant son fessier, ce fessier qui m'appartenait et plongeant mes yeux gonflés par mes larmes fallacieuses. Jaxon n'était pas né de la dernière pluie et au vu du secret qu'il venait de découvrir, j'obtempérais sans réfléchir, répondant avec sincérité à sa question.

- C'était le seul moyen Jaxon... Entamais-je, alors que des perles salées, réelles cette fois, continuait de rouler sur mes joues. T'allais te marier à cette menteuse ! Il fallait que je fasse quelque chose ! Je t'aime et on s'est promis de pas s'abandonner ! J'ai pas trouvé d'autres solutions !

Je reconnaissais à demi-mot que cette croix qui ornait ma ceinture abdominale était de mon fait et non celui de l'autre. Mais je lui confiais également que c'était l'amour que je lui portais qui m'avait obligé à en arriver là pour qu'il ouvre enfin ses œillères. J'étais honnête pour la première fois depuis le début de cette journée, depuis qu'il était venu me sauver de cette caverne des Frozen Wastes.

- Jax ! Je suis désolée ! Tellement désolée !

Fallacieusement désolée... Uniquement désolée qu'il soit également au courant de ma véritable nature, à moi. Est-ce qu'il allait m'envoyer chier comme elle ? Après que ses doigts embrassèrent mes hanches pour offrir un bandage de fortune à mes plaies sanguinolentes. Un instant de douceur, rapidement expédié lorsqu'il fût posé.

- Jax ! Hélais-je en le voyant s'écrouler au sol à l'extérieur, m'appuyant sur l'établi à ma gauche pour me relever, ma main droite ceinturant ma taille, le rejoignant avec difficulté pour lui déposer mon autre main sur l'épaule. J'suis tellement désolée d'en être arrivé là, j'suis désolé d'être ce que je suis... Moi aussi je t'ai menti, mais grâce à cet oeil, je t'ai évité l'erreur de ta vie Jax....

Le voyait-il seulement ? Comprenait-il seulement que je n'avais jamais voulu avoir cette nature, mais qu'elle m'avait permise de mettre au jour la trahison de cette petite garce ? 

- J'ai jamais voulu de cet oeil moi. J'étais la seule survivante, je me suis réveillé sur... Sur cette table...

Inutile d'en dire davantage. Qu'il comprenne ou pas, cette histoire restait réellement douloureuse pour moi. Aussi douloureuse que ce qu'il devait ressentir à cet instant.
Jeu 20 Aoû - 11:59
Revenir en haut Aller en bas
Jaxon S. Miller
Age : 24 ans
Miscellaneous : Né dans les Canyons à l'est de Pandore, abandonné à la naissance, Jaxon a été recueilli, baptisé et élevé par un fermier, nommé Zed, établi dans les alentours - A perdu sa petite amie et élève seul sa petite fille Dawn. Enfin pas seul non, faut pas déconner, il est épaulé par celui qu'il surnomme bien souvent son "vieux" même s'il ne l'est pas génétiquement - Depuis la mort de Vy, le jeune homme a repris la mission du père de la jeune femme et recherche les Arches légendaires dont parle le carnet de bord de feu son beau père - En Aout X231, Jaxon a croisé la route de Maxine, les choses se faisant lentement, il en est tombé très amoureux. Ils sont fiancés depuis peu. Jaxon ferait tout pour elle, bien comme mal, pour éviter ce qu'il a déjà vécu par le passé.
Localisation : Ici et là
Date d'inscription : 15/08/2019
Vault Hunters | Administratrice
Jaxon S. Miller
C'était indescriptible, un véritable merdier, un merdier infâme qui sur le coup l'empêchait de peser le pour et le contre et qu'il regretterait plus tard. Après l'avoir aidée, avoir bandé cette plaie qu'avait rien à voir avec elle, et ça il en était sûr même si sur le fait, à l'instant, Maxine n'était plus qu'une menteuse, la pire trahison possible à son regard, il s'était échappé de là comme s'il manquait d'air, comme si le plancher foireux de ce cabanon était les fondations de sa vie, cette nouvelle vie qu'il désirait tant avec elle qui s'écroulait sous ses pieds.

En quelques pas à peine, et sans même répondre à ce qu'avait pu lui avancer Zarana, Jaxon se retrouvait là, vide, atrocement vide, assis dans la poussière rougeâtre des canyons. Les coudes ancrés à ses genoux fléchis, Miller observa l'endroit où Vy était ensevelie et mordit l'intérieur de sa joue. Finalement, tout était voué à l'échec depuis l'instant où elle s'était éteinte, depuis ce moment où son cœur avait éclaté, en mille morceaux, et où la vie avait décidé qu'il devait perdurer seul avec sa gamine. Finalement allait contre le destin, imaginer possible des choses qui ne l'étaient pas réellement, fantasmer l'existence comme on l'entendait et non comme elle devait être, tout ça n'avait aucun sens.

A l'instant, les yeux rivés sur la stèle, le tatoué songeait à tout ce qui l'avait empêché de vivre après son départ, la culpabilité, la sensation que refaire sa vie n'était que pure trahison, la vengeance amer qui lui tenait le bide à propos de ces …. Machines. Quand ce mot résonna dans son crâne, en même temps que le vent lui sifflait aux oreilles, un rictus lui échappa. Sa fille l'appelait comme ça …. Dawn s'y était attachée, bordel elle s'était attachée à une créature, une machine, un robot du genre de ceux qui lui avaient arraché sa mère. C'était pathétique, aussi triste et difficile de comprendre qu'au delà de ça, le mensonge avait gardé ces deux femmes auprès de lui.

Silencieux, n'ayant de colère sourde que dans le creux de son ventre, il ferma les yeux en voyant son ombre s'étendre au delà de la sienne. Tout ce qu'elle pourrait dire ne changerait rien au fait qu'elle ne méritait rien de sa part, plus rien au delà du battement de cœur monocorde, douloureux, mélancolique au possible, que lui arracha son surnom ainsi soufflé entre ses lèvres. Il l'aimait, mais finalement la fille qu'il aimait, cette fille si différente des autres, elle était simplement pas celle qu'il imaginait. Elle était pas même humaine, elle l'avait trompé, dupé alors que dés le début, des les prémices de leur relation, elle avait conscience de ce qui avait fait de son existence un enfer sur terre.

- Vas-t-en ... Lâcha-t-il d'une voix froide, impersonnelle, d'un timbre qu'elle ne lui connaissait pas. A peine fut elle à sa hauteur, à peine son « adieu » fila ses lèvres, ces lèvres qu'il avait envié, désiré, embrassé à en perdre la raison, à peine dévia-t-il les yeux comme pour l'effacer. C'était dur, difficile, tout autant que le fut la main qu'il sentit presser son épaule en de piètres excuses dont il ne voulait absolument pas. Un soupir lui souleva le thorax, un soupir rapidement suivit d'un rictus. P'tin ça m'change la vie ces excuses …. J't'en serai jamais assez reconnaissant, j'me sens tellement mieux subit'ment. Le sarcasme, bien la seule chose dont il pouvait faire preuve, juste avant de se redresser pour lui éviter de le toucher encore. J'm'en carre ….. Fais c'que tu veux now, c'plus mon problème. T'peux rester l'temps de …... enfin, fais c'que tu veux. D'un coup d'épaule dans la sienne, Jaxon regagna le cabanon pour débarrasser le bordel avant de voir la bague, réentendre sa demande, revivre ses doutes, sentir à nouveau ses larmes. D'un geste las, il la ramassa puis s'éloigna pour regagner la ferme. Quand t'iras mieux, moi j'irai pas mieux, ça ira jamais mieux Zarana j'ai b'soin de ….... qu'on m'foute la paix.... Lâcha-t-il à la métisse à son passage.

Il était vidé, spectrale et rien ne lui venait à l'instant T. Il n'anticipait plus, n'anticipait rien de ce qui allait se produire lorsqu'il aurait passé le seuil de la baraque à quelques pas de là. Comme s'il errait, le jeune homme ne tarda plus à fouler l'allée sans entendre la cadence rapide des pas qui venaient vers lui, il se figea simplement quand deux bras minuscules, chéris, loyaux et plein d'amour, s'enroulèrent autour de ses jambes. Ses yeux se fermèrent alors et une larme fila contre sa joue parce que dans tout ceci, au delà de sa propre douleur, ce serait celle de Dawn qui terminerait de l'achever.  
Jeu 20 Aoû - 19:41
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Cette attitude... C'est quelque chose que je n'avais encore jamais vu chez lui. Lui, habituellement si souriant, si charmeur, si joyeux... Il s'était montré sous un jour nouveau autant avec elle qu'avec moi, aussi cédais-je sans discuter lorsqu'il me somma de me taire, stoppant le cirque et lui avouant finalement ce qui s'était vraiment déroulé ici, le rejoignant à l'extérieur, pressant son épaule pour me confondre en excuse et lui expliquer les raisons qui m'avait poussé à en arriver là. 

J'avais encore cet espoir, minime, qu'en lui disant la vérité, rien que la vérité, il finisse par me remercier peut-être ? Par comprendre à quel point je l'aimais et me tombe dans les bras pour oublier la tristesse, l'enragement qui le gagnait par sa faute. Oui, c'était bien celle de Maxine, je n'étais responsable de rien d'autre que des blessures que je m'étais infligée, c'était elle qui venait de fiche la vie de Jaxon en l'air de par son mensonge.

- Mais... Jax... Essaye de me comprendre... Tentais-je, sans grande conviction puisque je ne savais que dire de plus face à cette hargne, ce mal qu'il expulsait maintenant contre moi, de manière un peu plus douce que celle avec laquelle il avait envoyé paître l'autre, non sans rester piquant dans sa façon de s'exprimerTu le penses vraiment ?

Pour seule réponse, son épaule s'écrasa contre la mienne, sans qu'il ne daigne me jeter un regard pour regagner le cabanon... Evidemment qu'il le pensait. Si je n'étais pas ouverte le bide, il m'aurait sans doute sommer de quitter l'endroit sur le champ moi aussi. Parce que je ne valais pas mieux qu'elle à ses yeux. Nous étions toutes les deux des menteuses, toutes les deux de cette espèce qu'il dédaignait.... Des cyborgs.

C'était maintenant évident, qu'il le pensait, en le voyant passer devant moi comme si je n'existais pas, me lançant ces derniers mots sans même un coup d'oeil, comme si je n'étais qu'un simple fantôme, invisible. Plus qu'évident encore en le voyant s'éloigner sans un de plus, à l'opposé de la direction qu'avait prise l'autre métisse. 

"Qu'on lui foute la paix"... Ca veut dire qu'il ne veut plus de toi non plus Zarana...

Interdite, immobile, plantée comme un piquet à l'endroit où il était agenouillé quelques instants plus tôt, mes jambes étaient comme ancré dans des sables mouvants, jusqu'à ce que son dos, disparaisse au loin. Qu'il disparaisse de mon champ de vision. Peut-être pour toujours ?

Tu es fière de toi ma fille ? Je t'ai pourtant appris à réfléchir ! Pauvre imbécile !

J'ai fait ce que tu m'as toujours appris maman, être prête à tout pour attraper ma proie. 

Et tu as tout raté ! Tu es une incapable ! Si j'étais encore là...

- TAIS TOI ! FERME LA ! T'ES PLUs LA ! T'ES MORTE ET CA SERAIT JAMAIS ARRIVE SI TU M'AVAIS LAISSE ICI ! T'ES QU'UNE EGOISTE MAMAN !! C'EST DE TA FAUTE SI JE SUIS UNE CYBORG ! C'EST DE TA FAUTE S'IL M'AIMERA JAMAIS !!!

Yeux levés au ciel, je ne m'étais même pas rendu compte que j'hurlais comme une dératée, dans le vide, les canyons faisant résonner l'echo de mon emportement illogique face à... Mon subconscient ? Bien sûr, jamais je n'aurais parlé comme ça à ma génitrice. Subconscient qui avait décidé d'utiliser la voix de ma mère pour continuer de me transpercer le coeur, davantage, à l'idée de n'avoir qu'une chose à faire...

Rejoindre ce cabanon, y fermer la porte, réunir les quelques affaires nécessaires à ma survie. Il ne me restait qu'à fuir, loin d'ici. Système Echo en main pour contacter le réseau que je m'étais constituée en six années de loyaux services pour Dame Petrova. Envoyant à plusieurs contacts le même message, avec les coordonnées GPS précise de ce coin perdu des canyons.

"Demande d'extraction."
Mar 25 Aoû - 13:21
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: