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Experiment Number One
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Hannah Gallagher
Age : 28 ans
Miscellaneous : Chercheuse chez Hyperion, elle applique son savoir et sa curiosité à l'étude des effets de l'éridium sur le cerveau • D'un naturel froid, hautain, elle n'accorde en réalité pas grand intérêt à ses semblables, elle ne les déteste pas, elle ne les adore pas • Toujours polie, ne vous étonnez pas de la voir avec un sourire discret, Hannah est un brin moqueuse
Localisation : Opportunity
Date d'inscription : 30/11/2019
Hyperion | Fondatrice
Hannah Gallagher
Une nouvelle journée de repos, une réunion de famille, un mensonge facile depuis que la santé de sa mère s’était dégradée. Hannah n’en éprouvait pas la moindre souffrance ni la moindre culpabilité, car impatiente, elle l’était. Impatiente de démarrer ces tests, impatiente de creuser dans le crâne de ces deux entités que la nature avait choisi de séparer. Impatiente de le contrôler, oui, celui qui pensait pouvoir lire en elle comme dans un livre ouvert. Celui qui n’avait pas compris qu’elle serait la seule autorisée à poser ces questions personnelles auxquelles il aurait tant aimé la voir répondre. Hannah aurait tout le loisir, toute l’autorité de poser les questions les plus fines, les plus perfides, simplement pour voir comment réagissait son esprit, son corps, comment son cerveau contrôlait tout cela. Et lui, Dorian, n’aurait aucunement l’opportunité d’en faire de même.

Etait-elle arrogante ? Bien sûr, mais Hannah ne voyait dans son arrogance que l’expression de sa réussite. Taylor lui avait donné l’opportunité de faire fleurir tout son potentiel, mais sa réussite elle ne la devait qu’à elle-même, qu’à sa curiosité, son intellect. Sa soif de savoir, de comprendre. L’arrogance aurait été à ses yeux injustifiée si elle n’avait dû cela qu’à ses sourires. Elle n’en ressentait dans son cas aucune forme de culpabilité là encore. Et face au monde dans lequel elle évoluait, face aux individus qu’elle s’apprêtait à décortiquer, Gallagher savait que son arrogance serait la seule façon de s’en sortir et de réussir, encore, toujours. Dorian espérait la faire chanceler, il espérait la faire chuter pour prouver un quelconque point dont lui seul voyait l’intérêt. Elle ne lui donnerait pas cette satisfaction.

Penny n’avait rien dit à propos de ses escapades des jours passés, trop occupée à parler de son prétendant. C’était l’aspect positif, et si Dorian lui avait confié quoique ce soit, Hannah savait parfaitement que la rouquine n’aurait pu tenir sa langue. Tout se déroulait donc pour le mieux lorsqu’elle débarqua ce matin-là, quelques jours après leur dernière entrevue, dans le laboratoire installé pour l’occasion à l’arrière de l’hôtel. Lara n’avait pas menti, la sécurité semblait au rendez-vous et l’endroit avait été parfaitement aménagé, selon ses souhaits.

En entrant dans la pièce, la brune inspira longuement, un sourire aux lèvres, ses doigts venant caresser le bois riche du bureau installé là. Tout était parfait. Tout était réglé à sa manière, sur la mélodie qu’elle avait dictée. D’un regard, elle inspecta le matériel avant de sortir de son sac sa blouse, en lissant les pans après l’avoir enfilée par-dessus sa robe crayon couleur lit de vin. Sac rangé dans le petit tiroir sous le bureau, Hannah n’y récupéra que son calepin et son stylo. S’il était aussi ponctuel qu’il était irritant, Dorian ne devrait plus tarder. La brune alla faire couler un café dans la cafetière installée dans un petit recoin, élément indispensable pour les longues heures de travail qu’elle passerait ici, puis elle s’installa à son bureau.

Récupérant un crayon dans le pot installé là, presque parfaitement disposé, elle noua ses cheveux et y glissa le crayon avant de feuilleter son carnet pour trouver l’entrée réservée à cette première approche. Sujet : Dorian Jenkins. Sexe : Masculin. Âge : 34 ans. Ne manquait plus que la star du jour.
Sam 13 Mar - 19:21
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Aaron D. Jenkins
Age : 34 ans
Miscellaneous : "Parrain" de la famille Jenkins, fratrie influente de Palm-Spring Revival qui contrôle les allées et venues de crédits dans la région. Aaron possède une grosse partie des hôtels, casinos et autre commerces de la station balnéaire. A subi des expériences visant à le rendre plus fort et résistant, n'a obtenu des "opérations" qu'un déboulement de la personnalité sur lequel il n'a aucun contrôle. A récemment acquis l'entreprise Deana'S Dust de Fyrestone dont il a laissé la gérance à Drake Anderson.

Réfléchis, posé, sensé de nature, il est tout l'inverse lorsque son "double" - Dorian - prend l'ascendant sur lui.
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Aaron D. Jenkins


► No-one knows what’s going on in someone else’s mind
EXPERIMENT NUMBER ONE
Hannah
Cinq petits jours, ce n'était pas si long néanmoins et au travers des yeux de son hôte, Dorian s'était quelque peu impatienté durant les « travaux » d'aménagement. Il n'était pas impatient de nature, bien plus impulsif, guidé par des intuitions, des désirs, et sans doute que cette impatience nouvelle, à l'idée de passer cette première journée avec Hannah Gallagher, l'avait poussée à passer un peu plus de temps avec la rouquine qui lui tenait lieu de meilleure amie. C'était ridicule ce genre de relation, totalement puérile et insignifiant quand on savait qu'il suffisait d'apprendre quelque chose à quelqu'un, en qui on estimait avoir confiance, en lui sommant de ne rien en répéter à quiconque évidemment, pour qu'il s'empresse d'aller souffler ces quelques mots secrets au premier venu. Penny Winterbottom ne dérogeait pas à cette règle, elle était bavarde, pipelette et agaçante, et s'il ne lui avait pas encore tordu le cou pour la faire taire, ce n'était simplement que pour éviter à Gallagher, prise d'un profond chagrin face à une telle perte, de repousser l'échéance.

Puis, en un sens, la rouquine bien qu'extrêmement irritante, agissant comme une adolescente écervelée en ce qui concernait les relations homme/femme, n'avait pas le profil qu'il appréciait pour ses petites expériences macabres. Se plier à la rayer de la carte aurait été comme salir le projet qu'il fomentait en silence depuis qu'il avait croisé la douce, froide mais sexy Hannah Gallagher. Vêtue d'un simple pantalon ample sur les jambes, Dorian vérifiait son système ECHO pour la xième fois tout en laissant la demoiselle bavasser.

- Tous les jours ? Ca m'étonne pas que tu sois si bien ... Il n'eut pas besoin de l'observer pour la voir mimer la silhouette masculine. Ça l'agaçait, de plus en plus, peut-être même qu'il pouvait s'en débarrasser maintenant que les choses étaient plus palpables avec l'autre scientifique. La voyant tenter de faire bouger le sac de frappe, ne s’octroyant qu'un « aïe » qui termina par le faire siffler entre ses dents, Dorian lui agrippa le poignet de cette même main qu'elle retenait suite au choc qu'elle n'imaginait sans doute pas aussi douloureux. Sans cérémonie, sans douceur, il la poussa à s’asseoir sur le banc avant de s'accroupir devant elle pour la pousser à rouvrir, là encore sans tendresse, les phalanges qu'elle gardait repliées sur elles mêmes. Merde Dorian, vas y doucement, même si je suis pas contre des trucs un peu plus « sport », j'ai pas envie d'aller trop loin non plus. Plaisanta-t-elle avant qu'il ne lui arrache une grimace de souffrance en appuyant là où le nerf s'était entortillé. Aïe !!

- C'est à peu près c'que m'font tes bavardages incessants Penny. Sourit-il avant de coller la main à sa nuque pour l'embrasser, sauvage, animal, quasiment bestial, puis de mieux la relâcher afin de renfiler son t.shirt sous les yeux ronds, surpris, et le demi sourire qui signifiait une certaine incompréhension, de Winterbottom. J'pense qu'on d'vrait ... Dos à elle, il l'imaginait se raidir, parfaitement sensée quant à ce qu'elle aurait apprécié faire avec lui et qu'il ne lui avait encore jamais offert en prétextant bien des choses. en rester là toi et moi. J'vais être très pris les prochains mois, et ça colle pas réellement entre nous, j'ai des envies et besoins qu'tu peux pas satisfaire Penny. Souriant, toujours dos à elle, Dorian baissa soigneusement les pans du t.shirt sur son torse avant de la voir débouler devant lui, presque blême, presque soufflée. Tu me dis ça comme ça ? Mais bon sang Dorian on a jamais, … Je sais même pas ce que tu veux ou …. Dis moi, on peut en parler, je peux peut-être te surprendre ? Lorsqu'elle déposa la main sur son torse, il l'agrippa, la comprima un peu et la repoussa en un rictus. Oh crois moi non, puis en un sens j'te rend vraiment service, un grand service. D'un pas, il récupéra la gourde, la serviette, puis rejoignit le reste de l'appartement avant de se tourner vers elle. J'aimerai qu'tu sois partie avant qu'je revienne. Bonne journée Penny.

S'il ne possédait pas encore de statue dans la salle de sport, il venait de s'en procurer une, et en un sens, c'était même dommage de devoir s'en séparer maintenant qu'elle avait appris à la boucler. […] Une douche plus tard, un jean sur les jambes et une chemise de lin ciel sur le dos, Dorian poussait la porte de ce laboratoire éphémère. Immédiatement son regard fila à la brune installée au bureau, à ce qu'elle portait, à cette blouse qu'il l'imaginait aisément enfiler, retirer, avec un soin particulier propre à sa profession minutieuse. Le trentenaire en esquissa un sourire, s'attardant uniquement à ses jambes, de biais, sous le bureau, ses mèches suffisamment courtes pour lui offrir une vue sublime sur sa carotide, mais  tout aussi savamment coiffées pour encadrer parfaitement son visage.

- Oh, moi qui pensait qu'on n'portait rien sous la blouse blanche, j'en serais presque déçu … Hannah. Sa manière à lui de la saluer, une entrée en matière qu'elle n'aurait qu'avec lui et à laquelle elle s'habituerait très certainement. Il ne s'installa pas, se contenta de retrousser ses manches et de poser les mains au rebord du bureau, bras tendus, avant d'observer nonchalamment la petite horloge présente. Pile à l'heure, j'en étais pas sûr pourtant avec Penny dans l'coin. C'était gratuit, simplement pour voir sa réaction, pouvoir lire en elle, savoir les raisons qui la poussaient à cacher tout ce cirque à la rouquine. Il n'avait pas franchi la ligne rédigée sur le contrat, après tout, elle n'avait jamais précisé ne pas devoir croiser son amie ici. Elle est déjà partie, pas d'inquiétude. Et sans doute que dans quelques minutes, ou heures, tout dépendait à quel point il avait pu faire mal au petit cœur de Winterbottom, elle recevrait un appel ou un message dont il se délecterait. J'suis tout à vous Hannah, alors, qu'est-ce que vous voulez m'faire pour cette première fois ?

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Sam 13 Mar - 20:16
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Hannah Gallagher
Age : 28 ans
Miscellaneous : Chercheuse chez Hyperion, elle applique son savoir et sa curiosité à l'étude des effets de l'éridium sur le cerveau • D'un naturel froid, hautain, elle n'accorde en réalité pas grand intérêt à ses semblables, elle ne les déteste pas, elle ne les adore pas • Toujours polie, ne vous étonnez pas de la voir avec un sourire discret, Hannah est un brin moqueuse
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Hyperion | Fondatrice
Hannah Gallagher
Un bruit de pas annonça la venue de quelqu’un, sans doute Dorian, ponctuel d’après le rapide regard qu’elle jeta à sa montre sans toutefois relever le nez de ses notes. Aux mots qu’ils filèrent les lèvres du brun, sans doute en guise de salutations, Hannah ne décocha qu’un discret soupir suivi d’un « Bonjour Dorian. » sans encore lâcher ses notes. Lorsqu’il vint s’appuyer contre le bureau, tentant sans doute d’asseoir une quelconque position de mâle dominant, de jouer de ses attributs, pour la déconcentrer ou s’attirer son attention, la brune reposa son stylo. Penny était ici ? Penny était déjà partie. « Bien. » souffla-t-elle dans un sourire en relevant le regard vers lui. « Du moins je suppose, je n’ai pour ma part pas besoin d’elle, donc à moins que vous n’ayez besoin qu’elle vous tienne la main, je suppose que son départ est une bonne chose. » Si elle devait un jour la croiser, Hannah n’aurait aucun mal à trouver une explication, elle satisferait sa curiosité et ses délires tenant du fantasme et lui avouerait une hypothétique liaison avec Aaron. Tant qu’elle n’avait pas besoin de le faire, Hannah ne lui dirait rien, mais si le besoin s’en faisait ressentir … ce serait l’excuse parfaite.

Gallagher repoussa le fauteuil et se leva, récupérant carnet et crayon pour faire signe à Dorian, sans un mot, de passer de l’autre côté de la cloison fraichement installée. Elle récupéra un petit enregistreur ECHO dans le tiroir du bureau et pressa le bouton d’enregistrement avant de le déposer sur la tablette côté salle d’examens. « Déclinez votre identité et votre date de naissance s’il vous plait. L’heure également. » Cela servirait de confirmation sur l’identité du jumeau étudié. D’un signe elle lui indiqua de s’asseoir sur la table d’examen, allant elle récupérer deux machines. « Electroencéphalogramme et électrocardiogramme. Le premier va me permettre de mesurer l’activité électrique dans votre cerveau, le second de contrôler votre rythme cardiaque. Aujourd’hui je vais commencer par vous poser des questions, vous exposer des situations, des choix, et voir comment réagissent votre cerveau et votre cœur à ces questions et situations. La prochaine séance que nous ferons ensemble fonctionnera peu ou prou de la même manière, à ceci près que j’utiliserai cet appareil ci pour visualiser plus précisément les zones de votre cerveau qui sont mises en œuvre, ou à l’épreuve. »

Le processus du jour était clair, même lui pourrait le comprendre. Hannah récupéra donc les électrodes et s’approcha du brun pour placer les premières sur ses tempes, puis sur son front. Sérieuse, obligée sans le réaliser de faire abstraction de la personne face à elle, Hannah était sa version la plus professionnelle. Vérifiant que les électrodes étaient bien en place, elle démarra l’encéphalogramme et vérifia sur le moniteur que tout fonctionnait. « Parfait. Déboutonnez votre chemise s’il vous plait. » lança-t-elle en approchant cette fois l’électrocardiogramme. Sans se soucier de Dorian, parce que son intérêt, là, n’était que scientifique, Hannah récupéra un coton et de l’alcool pour le passer dans le plus grand désintérêt sur sa peau. Voilà la raison pour laquelle Penny n’aurait été d’aucune utilité dans cette entreprise. La rousse n’aurait fait que jouer les midinettes, gloussant face à la plastique il fallait l’admettre parfaite de leur sujet.

Délicatement, Hannah plaça les électrodes et alluma le moniteur pour vérifier là aussi que tout fonctionnait. Un mince sourire étira ses lèvres. « Votre cœur s’emballe, êtes-vous stressé Dorian ? » Moquerie, il était normal dans le cadre de ce genre d’examen que les premières mesures apparaissent affolées. « Bien, nous allons donc passer aux questions. A quel âge datez-vous votre souvenir le plus ancien ? » En face du numéro de la question, la brune se tint prête à noter la réponse. « Si vous deviez caractériser votre éducation, comment la qualifieriez-vous ? » Son regard ne fit qu’aller du carnet aux moniteurs, observant les variations, les réponses cardiaques, cérébrales de son organisme, la façon dont cela pouvait détoner avec sa façon d’être.
Dim 14 Mar - 8:55
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Aaron D. Jenkins
Age : 34 ans
Miscellaneous : "Parrain" de la famille Jenkins, fratrie influente de Palm-Spring Revival qui contrôle les allées et venues de crédits dans la région. Aaron possède une grosse partie des hôtels, casinos et autre commerces de la station balnéaire. A subi des expériences visant à le rendre plus fort et résistant, n'a obtenu des "opérations" qu'un déboulement de la personnalité sur lequel il n'a aucun contrôle. A récemment acquis l'entreprise Deana'S Dust de Fyrestone dont il a laissé la gérance à Drake Anderson.

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Aaron D. Jenkins


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EXPERIMENT NUMBER ONE
Hannah
Évoquer Penny n'avait rien d'anodin, et peut-être qu'il regrettait déjà le simple fait d'avoir poussé celle-ci à se tirer vite et loin, loin de lui pour savourer le silence et penser librement sur un tout autre sujet juste ici, là, face à lui. La réponse d'Hannah concernant son amie lui arracha un bref sourire, peut-être car il se prit à imaginer ce qu'elle aurait pu inventer, fomenter, dire tout bonnement, à la rouquine qui, très certainement en le voyant auprès d'elle, aurait pensé comme toutes femmes blessées, bafouées, de ce monde : Elle couche avec lui.

- J'n'ai pas besoin d'elle, non. Souffla-t-il sous un sourire plus carnassier tout en se penchant légèrement plus vers elle. L'instant précis où elle se redressa pour contourner le bureau puis la cloison. Dorian ne bougea premièrement pas, glissant simplement les yeux vers elle. Ses cuisses à peine visibles sous l'ourlet de sa jupe, le creux de ses genoux, ses chevilles forcées à une certaine tension étant donné les talons qu'elle portait. Un rictus lui échappa alors qu'il se décidait enfin à plus de magnanimité avec elle. Ses yeux filèrent aux divers outils présents, à cette table toute particulière qui mis mal à l'aise son autre facette. L’appréhension de Aaron là où lui n'avait aucune incertitude, aucune angoisse, rien qui serait capable de faire ruisseler le sang plus vite dans ses veines. L'enregistreur en place là où elle l'avait déposé, Jenkins arqua un sourcil en y déviant les cils avant de s'étirer un peu. Dorian Jenkins …. 01 Février X199, 9h05. Indiqua-t-il avant de s'adosser, bras croisés, à la table d'examen qui avait dont d’émoustiller le cœur de son hôte.

Un sourire de coin migra à ses lèvres. C'était pathétique de le sentir si angoissé, si mal, si stressé à l'idée qu'il puisse subitement tout foutre en l'air, ou encore, d'imaginer ce qu'il n'avait pas pris le temps d'étudier, ce à quoi il n'avait pas réfléchis, là où une simple entité avait pris le soin d'aborder chaque contour de ces futures expériences. Vrai qu'il pouvait tout foutre en l'air, directement, mais non, mieux valait que ce soit Aaron qui s'y confronte, que la colère subite, d'une Hannah pourtant froide et professionnelle, soit dirigée uniquement sur l'auteur de la demande. Pour cela qu'il n'avait pas donné sa propre date de naissance. Après tout, dans les faits réels, lui était venu au monde dix sept ans plus tard, en juin. Il faisait d'ailleurs très chaud ce fameux jour. Statique, seul son regard évoluait sur elle, sur ses lèvres desquelles s'extirpaient maintes explications dont il imprima chaque détail sans gros effort.

Dorian glissa la langue au creux de ses pétales puis se hissa sur la table afin de s'y installer. Ce même sourire aux lèvres, ce même air particulier, ces mêmes pensées amusées à l'égard de son hôte qu'il n'entendait pas mais qu'il sentait réagir à l'approche des électrodes qu'elle déposa, en douceur, contre son front au point qu'il riva les yeux à ses traits. Elle était d'une beauté insolente, froide, presque frigide. L'imaginer prise dans le plaisir, la jouissance, la douleur, était un fantasme plus satisfaisant que les autres, des idées plutôt sensuelles mais pas moins sombres qu'il apprécierait vérifier le moment venu, à l'instant propice. Ses doigts étaient froids, tel qu'il en imaginait le contact, un frisson gagna sa gorge à peine eut-elle placé le dernier patch au point qu'il en sourit avant d'humecter sa lèvre inférieur qui termina captive entre ses dents l'espace de brèves secondes.

Déboutonnez votre chemise. Aaron s'attendait sûrement à une réplique, au lieu de ça, il garda les yeux fixes dans les siens, ramena les doigts aux pressions, et les fit sauter une à une. L'odeur de l'alcool lui fit froncer les sourcils, baisser les yeux sur l'endroit où elle passait la compresse, jusqu'à redresser le nez vers elle à ce qu'elle lui dit, en un sourire, tout en posant l'électrode qui rendit les battements vifs du cœur d'Aaron, ses émotions brouillons et affolées, dans l'appareil non loin de lui.

- Pas l'moins du monde, non. Répondit-il. Le rythme cardiaque était franc, emballé, et savoir qu'il ne s'agissait pas vraiment du sien mais de celui de son hôte l'invita à sourire. Ces expériences ci lui donneraient tout loisir d'en savoir davantage sur les émotions d'Aaron, c'était fascinant, une arme de plus à ajouter à toutes celles qu'il possédait déjà pour contraindre l'organisme de son vaisseau à être si facilement contrôlable. Mais vint le temps des questions, et s'il pensa un instant à mentir, comme le désirait Aaron, il ne s'y plia pas au point d'entendre le cœur buter plus fort dans la machine. Dix sept ans, Lâcha-t-il, le jour de sa naissance précisément, car si scientifiquement on pouvait estimer qu'à ce stade de son existence il n'avait pas même un jour, il avait simplement assimilé l'âge du corps qu'il avait tout loisir de posséder à peine y fut-il inséré. La réponse était clair, nette, précise et sans aucune fioriture, il en serait de même pour la seconde. Sans doute y aurait-il un fossé entre les résultats de son cerveau et celui du cœur qui ne faisait que pulser à l'idée qu'il puisse répondre des choses, pourtant vrais, mais qui ferait capoter le projet qu'Aaron avait en tête depuis qu'il avait eu l'occasion de partager ce verre avec elle. Il en sourit, ne reprenant que pour répondre à nouveau. Autodidacte. Annonça-t-il. Là encore il aurait pu lâcher un « inexistante », après tous les parents d'Aaron n'étaient déjà plus de ce monde lorsqu'il avait rejoint son corps, cependant il avait en mémoire tout ce que ces gens avaient pu lui inculquer à lui, mais pas le concernant. Il s'était fait seul, seul en piochant dans les documents à disposition dans le crâne de son hôte. La respiration calme, Dorian dévia les traits vers Hannah comme pour lire ses réactions, un certain étonnement ou quelque chose dans ce genre. Après tout, bien des gens se souvenaient de choses plus anciennes, n'importe qui, et Aaron le premier, aurait pu répondre six ou sept ans, peut-être même plus tôt. Est-ce que ça révèle déjà quelque chose ? Vous érigez un tableau, un genre de code, des impulsions présentes à ces réponses pour avoir une sorte de décodeur ?

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Dim 14 Mar - 10:06
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Hannah Gallagher
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Hannah Gallagher
Pas le moins du monde ? Hannah glissa à nouveau le regard sur le moniteur. Quelques irrégularités, quelques soubresauts. Quelques marqueurs de stress mais rien d’inquiétant, elle pouvait donc dérouler son plan d’action sans crainte. La première question était là pour lui permettre de jauger les capacités de chacun des jumeaux, non pas que celui qui aurait la mémoire la plus récente serait un simplet, c’était simplement un élément comme un autre. Tirant à elle un tabouret, Hannah s’installa face à lui, là où elle pouvait observer ses réactions tout autant que leur traduction sur les moniteurs. Dix-sept ans. Elle plissa les yeux, scrutant rapidement les écrans, toujours ce mince marqueur de stress mais s’il avait dû passer au détecteur de mensonge, Dorian n’aurait pas déclenché les voyants rouges. Il était donc sincère, peut-être avait-il mal compris la question. « Permettez-moi de reposer la question, vous datez donc votre plus ancien souvenir à vos dix-sept ans ? » Dix-sept ans, dix-sept ans en arrière. La moitié de sa vie, c’était donc plutôt étrange. Elle confirma donc la réponse sur ses notes, ajoutant dans la foulée la réponse à la deuxième question.

La brune marqua une pause dans les questions, rivant son pied droit sur la barre transversale du tabouret pour croiser sa jambe droite sur la gauche, carnet reposé contre les genoux, révélant un peu plus ses cuisses sans toutefois devenir inconvenante. Son regard glissa vers les moniteurs, suivant les évolutions des deux courbes, de minces réactions, toujours ce stress latent. « Vous pouvez vous détendre Dorian, il n’y a aucune mauvaise réponse aussi longtemps que vous répondez. » Dans un sourire, Hannah replaça une mèche derrière son oreille avant de reposer le regard sur ses notes. « Je ne vous ai pas proposé mais souhaitez-vous un café ? » Question lancée sans un regard pour lui, sans lâcher ses notes. S’il voulait un café, elle marquerait une pause pour lui apporter une tasse, sinon autant continuer.

« Laissez-moi maintenant vous présentez une situation. Un brillant chirurgien spécialiste des transplantations a cinq patients nécessitant chacun un organe différent sans lequel il mourra. Malheureusement, aucun organe n'est disponible pour ces transplantations. Un jeune voyageur en bonne santé, de passage dans la ville où travaille le médecin, arrive pour un contrôle médical de routine. Pendant l'examen, le chirurgien note que tous ses organes sont compatibles avec les cinq patients mourants. Supposons par ailleurs que, si le jeune homme venait à disparaître, personne ne suspecterait le médecin. Soutenez-vous la morale du médecin de sacrifier ce touriste et d'utiliser ses organes pour sauver la vie des cinq personnes ? Notez que je n’émettrai aucun jugement de valeur et que tout ce qui sera enregistré ici ne sera tenu à votre encontre. Je ne fais que monitorer vos réactions et vos réflexions. Vous avez le droit de prendre quelques instants de réflexion. »

Quelques instants durant lesquels chaque élément serait remarqué, analysé, mais jamais jugé. Hannah n’était pas là pour ça. Elles poseraient toutes ces questions à Aaron lors de leur séance à venir, tout cela n’aurait pour but que de mettre en lumière les différences et les similitudes entre eux. Carnet posé contre ses genoux, Hannah y croisa ses mains, entièrement dédiée à l’observation et l’écoute, son regard allant de Dorian aux deux moniteurs de part et d’autre de lui. Elle noterait le cas échéant les remarques utiles.
Dim 14 Mar - 10:34
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Aaron D. Jenkins
Age : 34 ans
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Réfléchis, posé, sensé de nature, il est tout l'inverse lorsque son "double" - Dorian - prend l'ascendant sur lui.
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Aaron D. Jenkins


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EXPERIMENT NUMBER ONE
Hannah
Oh, ça la surprenait donc cette première réponse, et lorsqu'elle la reposa, un sourire, accompagné d'un froncement de sourcils, pris possession de ses traits qu'il inclina vers elle. Dix sept ans oui. Du moins, s'il souhaitait qu'elle prenne les choses d'un air surpris, interrogatif et très perplexe, devait-il lui dire qu'en réalité, s'il se basait essentiellement sur quelque chose de réel, scientifique, « un jour », « quelques minutes », était la bonne réponse ? L'idée filant son crâne fit pulser le cœur d'Aaron avec bien plus de ferveur. Il l'entendit vaguement le supplier de ne pas s'y résoudre et puisqu'il en était à aborder une certaine magnanimité, qui pourtant ne faisait certainement pas partie de son caractère, alors Dorian insista une nouvelle fois sur ce dix sept ans avant de reprendre le cour de ses pensées et propres interrogations au sujet de ce test ci.

Elle n'y répondit pas, mais elle ne s'offusqua pas non plus, les yeux rivés sur les notes qu'elle prenait. Tantôt les notes, tantôt les deux machines, jamais lui en revanche alors que lui ne perdait pas une miette des quelques expressions, presque imperceptibles, qui traversaient ses traits.

- Mais je n'suis pas tendu, j'imagine qu'il vous suffit d'regarder ce moniteur ci, Sans bouger, il désigna l’encéphalogramme. pour vous assurer que je n'mens pas. Et qui sait ? … Au delà de fouiller dans mon cerveau, l'autre machine vous indiquera potentiellement une malformation cardiaque ou quelconque pathologie qui pousse ce cœur à battre de travers sans aucune raison liée au mensonge. Sourit-il avant d'arquer un sourcil au sujet du café. La caféine est-elle conseillée, uhm elle altère le bon fonctionnement de certain organe, non ?

Lui aussi pouvait ne pas répondre à quelques questions même si elles n'avaient strictement rien à voir avec le test en cour, puis non, il n'avait pas nécessairement envie ou besoin de café. Tout ce dont il avait envie, besoin, était là sous ses yeux. Ses cils glissèrent des pressions de sa blouse, qui révélaient le décolleté sage de sa tenue, à l'ourlet de sa robe, légèrement retroussé, qui l'invita à découvrir un peu plus de son épiderme chaud. Chaud oui, quiconque avait conscience que cet endroit précis du corps n'était pas érogène uniquement car quelqu'un l'avait décidé, mais simplement car le sang s'y faisait plus présent de part l'artère fémorale elle même entourée d'un panel de nerfs capables de retranscrire, avec d'avantage d'ampleur, les sensations.

Hannah reprit, il se focalisa sur le mouvement de sa poitrine lorsque les mots quittaient ses lèvres, mordillant la sienne face à une telle question. Sérieusement, les scientifiques exposaient de tels dilemmes à leur patient ? Perplexe mais amusé, il ré-ancra la nuque contre la table, lèvres entrouvertes, les yeux rivés au plafond pour mieux décortiquer la question, le dilemme. Il ne ferait aucun choix judicieux non, ce n'était pas son but de lui répondre ce que n'importe qui de bon, sensé même, désirait entendre.

- Sincèrement, est-ce qu'un médecin d'ce genre, avec des pensées d'ce type, est apte à exercé ? Dorian cherchait la logique derrière ce qui n'en avait pas réellement. Sept personnes dont cinq à l'agonie, une en pleine possession de ses moyens et un abruti qui croit détenir le « pouvoir... Uhm. Il glissa la langue au cœur de ses lèvres en plissant les yeux, cherchant cette même logique, s'imaginant aisément ce qu'il ferait. L'attrait d'ôter la vie à quelqu'un, la sensation qu'on en ressentait, et la déception d'avoir à sauver cinq autres personnes tout en ayant conscience d'avoir tué pour ça. Un véritable dilemme car lui, dans son œuvre, son projet, n'avait nullement l'intention de sauver qui que ce soit, sinon peut-être, débarrasser la planète des quelques parasites inutiles qui y grouillaient uniquement pour que les plus forts, intelligents, sensés, subsistent. J'élimine le médecin … Il ne mérite pas d'vivre …. D'avantage que dans tous les cas il serait rongé par son choix, quel qu'il soit, et ne sera plus qu'un rebut inutile tout juste bon à s'lamenter. En définitive il n'exercerait plus, mieux vaut prévenir que guérir comme on dit. Mieux vaut arracher la mauvaise herbe à la racine avant qu'elle ne s'étende, s'il tue ce type, il recommencera et recommencera encore, qui m'dit qu'il ne tuera pas ensuite ceux qu'il aura « sauvé » pour tenter d'venir en aide à dix autres personnes ? Alors non. Clairement mieux vaut que ces six là y restent, après tout la nature est sélective et c'est elle qui choisit. La mort restera malgré tout au bout du chemin, peu importe le temps qu'il faudra pour la r'joindre. Souffla-t-il avant d'émettre un rictus. Je n'imaginais pas qu'on m'poserait de telles questions, j'apprécie assez c'petit test Hannah. Soit dis en passant le type en pleine santé à vraiment intérêt à changer d'hosto à mon avis. Sourit-il en déviant les yeux vers elle.

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Dim 14 Mar - 11:49
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Hannah Gallagher
Age : 28 ans
Miscellaneous : Chercheuse chez Hyperion, elle applique son savoir et sa curiosité à l'étude des effets de l'éridium sur le cerveau • D'un naturel froid, hautain, elle n'accorde en réalité pas grand intérêt à ses semblables, elle ne les déteste pas, elle ne les adore pas • Toujours polie, ne vous étonnez pas de la voir avec un sourire discret, Hannah est un brin moqueuse
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Date d'inscription : 30/11/2019
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Hannah Gallagher
Un sourire étira ses lèvres, son regard se releva à peine vers Dorian. « Techniquement, c’est plutôt l’électrocardiogramme qui trahirait vos mensonges, lui et toute une batterie d’autres tests. Peu de personnes sont capables de les faire douter, mais considérant votre assurance je ne doute pas que vous y parviendriez Dorian. » D’un regard, Hannah jaugea les réactions de son cœur avant de reprendre. « Mais j’espère ne pas vous découvrir de problème cardiaque, ce n’est pas mon but et ce n’est pas non plus mon métier. » Quant au café, la brune nota simplement le refus, une potentielle influence de la caféine n’aurait que peu d’impact immédiat, et ne fausserait pas nécessairement les résultats. « Tout au plus, et en forte quantité, elle modifierait votre rythme cardiaque et pourrait … booster vos capacités de réflexion, mais il faudrait bien plus qu’une tasse. A moins que vous n’y soyez pas habitué. » Gallagher haussa les épaules, qu’il décide, elle se servit personnellement une tasse, la portant à ses lèvres, réfléchissant aux précédentes réponses.

Ce premier souvenir l’intriguait, elle devrait y prêter attention plus tard, lorsque l’heure de l’interprétation serait venue. Pour l’instant, Hannah lui présenta l’un des premiers dilemmes qu’elle poserait également à Aaron. Evidemment, une part d’elle était curieuse de la réponse, mais elle ne s’y attarderait pas vraiment, elle n’était pas là pour débattre. En lieu et place d’une réponse simple, rapide, Dorian lui fit le partage de son chemin de pensée. C’était un écueil récurent, beaucoup de sujets ne savaient pas répondre de façon simple, et c’était bien la réponse brute, sans réflexion qu’elle cherchait.

Hannah le laissa malgré tout parler, savourant son café, perchée sur son tabouret, ne reprenant la parole que lorsqu’il eut terminé. « Donc non, vous ne supportez pas la morale du médecin. » La brune griffonna son carnet avant de relever le nez vers Jenkins. « Je comprends le besoin d’exposer votre chemin de pensée, mais pour ces questions et pour de meilleures données, j’ai besoin de réponses … brutes, non traitées. La première réponse qui vous vient à l’esprit. Permettez-moi donc d’ajouter un critère à ce dilemme. Le touriste en bonne santé s’avère être un meurtrier dont la vie pourrait sauver cinq personnes innocentes. Soutenez-vous la morale du médecin ? » Sous la réponse précédente, Hannah rajouta un nouveau point, espérant que cette fois, Dorian lui livrerait la réponse non filtrée, spontanée.

Son regard quitta le carnet pour se poser sur les moniteurs près du sujet, observant son rythme cardiaque, les ondulations des ondes électriques dans son crâne. C’était magnifique, en tant que scientifique, avide de connaissances, Hannah savait réellement voir un spectacle dans ces mouvements. Une valse par ici, le rythme plus langoureux d’un jazz par-là. « Je vais maintenant vous donner une liste d’affirmations, pour chacune dites-moi simplement si elles vous paraissent vraies ou fausses, simplement cela. » D’un regard, elle chercha à s’assurer que Dorian avait bien compris qu’encore une fois, elle n’attendait qu’un mot en réponse.

« La glace brûle. Le vent tombe. La musique est un son. La lumière est sombre. Ce test est stupide. » A lui de donner pour chacune des affirmations sa vision des choses, en un mot. La brune se tint prête à cocher la case correspondante dans ses notes, le regard voguant d’un moniteur à l’autre s’arrêtant çà et là aux réactions du brun.
Dim 14 Mar - 18:42
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Aaron D. Jenkins
Age : 34 ans
Miscellaneous : "Parrain" de la famille Jenkins, fratrie influente de Palm-Spring Revival qui contrôle les allées et venues de crédits dans la région. Aaron possède une grosse partie des hôtels, casinos et autre commerces de la station balnéaire. A subi des expériences visant à le rendre plus fort et résistant, n'a obtenu des "opérations" qu'un déboulement de la personnalité sur lequel il n'a aucun contrôle. A récemment acquis l'entreprise Deana'S Dust de Fyrestone dont il a laissé la gérance à Drake Anderson.

Réfléchis, posé, sensé de nature, il est tout l'inverse lorsque son "double" - Dorian - prend l'ascendant sur lui.
Localisation : Palm Spring Revival
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Aaron D. Jenkins


► No-one knows what’s going on in someone else’s mind
EXPERIMENT NUMBER ONE
Hannah
Oh il savait qu'elle avait raison concernant le fait qu'on jaugeait plutôt le cœur pour savoir si une personne était sincère ou non, mais le concernant ce serait stupide étant donné que ce n'était pas réellement le sien et que ce qui s'y passait, étant donné que lui n'était qu'une entité, un esprit en réalité, n'était rien de plus que ce que ressentait Aaron, les impulsions que ce derniers y donnait en ayant peur, en angoissant ou toutes autres sensations directement reliées à l'organe. Quant au café, il arqua un sourcil, déviant simplement le visage pour croiser ses expressions. Il la croyait, pourquoi douter d'ailleurs, néanmoins il refusa l'offre pour se livrer pleinement aux questions qui se succédaient.

Concernant le médecin aucun des choix ne lui correspondaient, mais le « non » semblait davantage tirer vers ses propres choix, alors, par dépit sans doute, n'ayant pas la possibilité de choisir réellement que faire, il opta donc pour la négation. Amusé pourtant, il s'offrit à nouveau le regard de la brune, attentif à sa gestuelle, ses lèvres qui se mouvaient comme deux pétales sanglants, chauds, sensuels.

- Non. Appuya-t-il, lui prouvant, suite à la question qui n'était rien de plus que celle qu'il venait de décortiquer, qu'il avait bien compris les règles du « jeu ». Il ne soutenait pas la morale du médecin, pas le moins du monde même si la perspective d'avoir pouvoir de vie ou de mort sur quelqu'un était sans doute quelque chose de grisant, capable de faire grimper l'adrénaline comme rarement. La laissant griffonner sur son calepin, Jenkins esquissa un sourire puis replaça la nuque confortablement sur ce dosseret à peine incliné. Les yeux clos durant les quelques petits « plus » qu'elle ajouta donc à cette question de moralité, le trentenaire humecta ses lèvres, laissant se faire le silence, jusqu'à dévier les traits, à nouveau, pour ancrer le regard au sien afin qu'elle lise toute la sincérité, sans doute immorale, dans le creux de ses yeux nuit. Non. Lui mima-t-il en toute quiétude, du bout des lèvres, comme s'il étirait l'unique syllabe de ce mot afin de lui donnait davantage d'importance, de corps, de réalisme.  Ses yeux ne quittèrent pas les siens, avant qu'il n'arque un sourcil comme s'il se remémorait quelque chose de capital ici. Ooh, pardon, j'avais oublié qu'cet entretien était enregistré alors … N.O.N.

Et puisqu'elle ne désirait aucun argument, il ne lui en donna aucun gardant pour lui le cheminement qui le pousserait à une telle décision si le cas se présentait réellement. Après tout qui pouvait savoir qui était un tueur en série ? Personne, du moins si ce dernier était doué, pas même un docteur réputé ne pourrait se douter de ses activités dites répréhensibles, immorales, ignobles. Ce même sourire à la commissure des lèvres, Dorian la laissa poursuivre. Assimilant les questions, du moins ces affirmations qu'il devait approuver ou contredire puis rouvrit la bouche lorsqu'elle eut terminé.

- Vrai, faux, faux, faux et … Sans doute. Sourit-il avant de glisser lentement la langue entre ses lèvres. Ce test n'avait rien de stupide mais sans doute le serait-il aux yeux des plus crétins de ce monde. Quant à lui, il ne savait pas réellement se prononcer puisqu'il n'avait pas l'occasion de développer ses réponse, qu'on ne pouvait décemment pas se baser sur un simple oui ou non, un vrai ou faux. Néanmoins, au delà de lui décortiquer l'activité cérébrale, Hannah n'était pas une psy. Alors sans doute que ce petit test aurait été bien plus drôle face à une Aanor Downs. Y songeant, Dorian esquissa un large sourire puis pencha le visage dans sa direction. J'aimerai qu'vous y répondiez, vous aussi concernant le médecin. C'n'est pas personnel étant donné qu'il s'agit d'un fait fictif, simplement pour avoir d'quoi penser durant les tests puisque je n'ai pas l'occasion de développer, argumenter, doser mes choix. Faites moi plaisir Hannah.

Paupières plissées, il sentit une certaine excitation se muer en chair de poule, de quoi faire s'activer l'appareil relié à son crâne. En savoir davantage sur elle, sur ce qu'elle ferait, sur les choix qu'elle ferait, lui apparaissait plus enrichissant que simplement se suffire de l'image qu'elle lui renvoyait.

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Dim 14 Mar - 19:15
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Hannah Gallagher
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Hannah Gallagher
Dorian s’amusait des tests, cela se voyait comme le nez au milieu de la figure. Sans doute ne les prenait-il pas vraiment au sérieux même. Hannah constata malgré tout qu’il s’y pliait, répondant cette fois simplement, sans prendre trop de temps de réflexion, des réponses que la brune reporta dans ses notes, le regard valsant entre les réactions du brun et les oscillations des moniteurs près de lui. Sans doute. Gallagher esquissa un sourire. Ce test pouvait paraître stupide pour qui ne savait pas quoi chercher, comment en lire les résultats. « Je vous rassure, les réponses n’ont pas tant d’importance, plutôt la façon dont elles … dont elles sont créées par votre esprit. » Le test pouvait être stupide, sans doute l’était-il, mais les réponses ne l’intéressaient pas.

Et ce fut là un fait étonnant. Dorian semblait lui intéressé, intrigué par la réponse qu’elle aurait elle apporté à la précédente question. « Est-ce que cela changerait votre réponse si je vous donnais la mienne ? » demanda-t-elle en terminant sa tasse de café pour la déposer sur la tablette près de l’enregistreur ECHO. « Au risque de me répéter Dorian, les réponses n’importent guère. Est-ce que ma réponse vous aidera à vous détendre ? » Tout en parlant, Hannah observa la chair de poule sur sa peau, les oscillations sur le moniteur de l’encéphalogramme. Cela semblait vraiment être un point important pour lui.

Elle étendit le bras, coupant l’enregistrement pour afficher une mine pensive. « Je suivrai sa morale, qu’importe l’origine du patient en bonne santé, qu’importe ses actes. Parce que la perspective de pouvoir prolonger l’existence de cinq personnes, là encore sans considération aucune pour leur histoire passée ou leurs perspectives futures, représente un fait scientifique exceptionnel. Ce sont des opérations qui demandent une minutie, une précision hors du commun. » L’intérêt scientifique avant tout, cela ne surprendrait sans doute pas Dorian, il avait déjà dû cerner toute l’importance de son métier, la véritable passion que cela représentait pour elle.

Hannah réenclencha l’enregistrement de la séance et revint dans le bureau, récupérant dans son sac une petite tablette holographique qu’elle déposa près de l’enregistreur. « Nous allons continuer si vous le voulez bien. Plusieurs images vont défiler, vous n’avez pas besoin de les commenter, j’aimerais d’ailleurs que vous ne le fassiez pas. Les moniteurs le feront pour vous. Lorsque la séquence sera terminée, je vous demanderai de me décrire votre état émotionnel, en un seul mot. Pas un de plus, pas de longue explication. Juste un mot Dorian. » Elle désigna les deux écrans, lui indiquant que ce qui l’intéressait dans cet exercice était les réactions purement physiologiques. S’assurant d’un regard que Dorian avait bien saisi, Hannah lança la lecture des images, parfaites vues en trois dimensions de plusieurs scènes ou éléments. Une famille dinant à table, la carcasse d’un animal rongée par des charognards, un enfant endormi, un corps humain en décomposition, deux mains jointes, et enfin la dernière image ; lui. Son propre visage. Celui de son frère.

Chaque image resterait là, en suspension au-dessus de la tablette, pendant une minute, le temps pour les appareils de contrôle de prendre toutes les mesures nécessaires, avant de passer à la suivante. Hannah elle se contenterait d’observer les réactions de Dorian sur cet exercice.
Lun 15 Mar - 13:15
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Aaron D. Jenkins
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Réfléchis, posé, sensé de nature, il est tout l'inverse lorsque son "double" - Dorian - prend l'ascendant sur lui.
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Aaron D. Jenkins


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EXPERIMENT NUMBER ONE
Hannah
Les réponses n'avaient peut-être aucune importance pour elle, du moins pour les recherches, mais pour lui tout prenait un sens, à défaut de Aaron, il étudiait les choses sous différents angles, les pires auraient pu dire certains s'ils avaient eu accès à ses pensées, mais du pire on tirait bien souvent le meilleur de soi. Un discret sourire fila ses lèvres, il répondit ensuite aux autres questions, des choses qui pour lui étaient logiques, franches, sans détour puisque c'était là ce qu'elle désirait, ce dont elle avait besoin. Mais aussi « docile » se montrait-il, il espérait qu'elle puisse à son tour être franche envers lui en une simple petite question, la même que celle qu'elle venait de lui poser à propos de la moralité d'un médecin de renom qui n'existait que dans le cadre de son étude.

- Disons c'la oui. Lâcha-t-il en remuant légèrement les épaules tant l'inactivité n'était pas son truc.

Et la réponse, alors qu'elle éteignait l'appareil enregistreur pour que personne d'autre que lui ne détienne cette vérité à son propos, le poussa à entrouvrir les lèvres, la langue glissée contre ses dents, les yeux plissés, parce que malgré tout sa vision des choses, divergente de la sienne, rejoignait un peu la sienne puisqu'elle en viendrait, elle aussi, à tuer quelqu'un. Cependant lui se fichait que ce soit pour le bien de plusieurs autres. Silencieux, diluant déjà les propos de la jeune femme dans le creux de son crâne, quelques autres frissons lui hérissant le duvet de la peau, Aaron observa le plafond d'une pâleur extrême tout en songeant à la manière dont elle s'y prendrait, à la place dudit docteur, pour mettre un terme aux jours de ce touriste/serial killer.

A en juger sa tenue, sa profession, le fait qu'elle n'ait sans doute jamais eu à décortiquer physiquement un cerveau, il imaginait qu'elle l'empoisonnerait. Cachets, cyanure ? Non, il suffisait qu'on pratique une autopsie, et on le ferait nécessairement puisque le sujet était en pleine santé, que l'interrogation du corps médicale sur une mort subite et, en apparence, sans raison, les pousserait à le dépecer comme un lapin qu'on servirait au dîner le soir même. L'idée lui vint alors, parfaite, indétectable, mais il ne lui en fit pas encore part, préférant jouer le jeu, reprendre le cours des tests qui désormais équivalaient en la contemplation d'images, silencieuse la contemplation, qui visiblement générait quelques impulsions électriques promptes à  lui offrir diverses réponses. Quand elle avait quitté le siège, ses yeux s'étaient attardés à ses chevilles et un sourire avait étendu le coin de sa bouche.

- Et si j'n'veux pas, que c'passerait-il ? Taquina-t-il sans quitter ses traits.

Un rictus le remua légèrement, mais il poussa un soupir, quelque peu las d'être allongé là à ne rien faire de plus qu'à observer un écran où défilaient des clichés d'une banalité effarante. La première l'invita à arquer un sourcil alors que ses deux yeux rouler dans leurs orbites. La famille, il n'en avait pas, Aaron n'en avait plus sinon cet oncle très stupide et sans doute bon à rien et mauvais en tout et en un sens, il se ravissait presque de n'avoir jamais connu les parents de son hôte même s'il avait à disposition les souvenirs que ce dernier en avait. Sa mère était belle, très belle, douce et en y pensant, les yeux rivés sur la mère de famille de l'image, il plissa les yeux en fronçant les sourcils. Ce n'était sans doute pas son propre souhait que de faire ceci, plutôt celui de Aaron qui trouvait dans cette brune sur le cliché, quelques ressemblances avec sa génitrice. Et le cliché se mua en une carcasse d'animal.

Sa langue glissa entre ses lèvres, ses paupières se plissèrent davantage, une certaine satisfaction quant à ce qu'avait dû ressentir la bête en poussant son dernier soupir, les autres créatures qui la décortiquaient se nourrissant de ce que tous trouvaient écœurant, sale, alors qu'elles débarrassaient le monde des restes qui n'avaient plus aucune utilité ainsi que des parasites qui, sans elles et leur intervention, grouilleraient sans doute plus encore que l'être humain sur cette planète. Le bec d'un corbeau attira son attention, le poussant à imaginer la force dans ce simple organe, de la simple corne capable de déchirer, creuser, percer sans avoir à y mettre une énergie folle. Fascinant.

L'enfant endormi lui, l'invita à incliner la nuque pour la faire craquer, comme si le sommeil de l'autre, par effet de mimétisme, pouvait le pousser à s'apaiser lui même bien que la position, dans laquelle il était contraint depuis plus d'une demie heure, l'agaçait. Les deux mains jointes, elles, l'invitèrent à dénoter la cartographie des veines sur celle qui lui apparaissait féminine. La ligne de vie, les accidents de celle-ci. Il se prit à estimer un âge, imaginer un visage, esquissant un sourire parce qu'au plus il observait le cliché, au plus la contemplation devenait intense, au plus il voyait nettement le visage jusqu'à ce que celui-ci devienne le sien, du moins celui d'Aaron, au point qu'il en émit un rictus avant de déglutir comme si l'image précédente l'avait poussé à en oublier de le faire, omettre de respirer, omettre de survivre.

Un long soupir s'extirpa de ses narines, et il redressa les bras au dessus de son crâne, joignant les phalanges, afin de s'étirer un peu avant que l'image ne disparaisse sur un écran noir.

- Chlorure de potassium ? Reprit-il tandis qu'elle devait très certaine griffonner quelques autres mots sur son calepin. Ayant conscience qu'elle était certainement passée à autre chose, il dévia les yeux pour croiser cet air interrogatif dans les siens. C'bien ça qu'vous auriez utilisé sur le touriste si vous aviez été à la place du méd'cin ? Les yeux rivés sur elle, plongés dans les siens, Dorian sentit son rythme cardiaque s'accélérer un peu plus, comme s'il venait de la démasquer alors que ce n'était d'aucune sorte d'importance. Désolé …. j'réfléchissais simplement, c'est c'qui m'semblait le plus logique concernant le cheminement d'votre réponse si vous aviez réellement dut tuer c'type sans être inquiétée. Mais bref, ça n'a aucune importance vous l'avez dit … Hannah. Son prénom était comme une caresse, comme si ses papilles se satisfaisaient de la savourer sans malgré tout l'avoir fait.
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Lun 15 Mar - 14:19
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Hannah Gallagher
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Hannah Gallagher
S’il refusait ? « Eh bien je suppose que les tests s’arrêteront là, avec eux l’intégralité de l’étude et de notre collaboration à votre frère, vous et moi. » Un haussement d’épaules ponctua les mots d’Hannah, faisant rouler quelques mèches libérées de son chignon de fortune contre sa peau, à la naissance de son cou. Elle en roula davantage des épaules avant de récupérer ce dont elle avait besoin pour la suite. Elle lui présenta cette suite, le fonctionnement du prochain exercice, sans toutefois s’étendre sur ce qu’elle en attendait si ce n’est aucune réponse immédiate. La réponse viendrait une fois tous les enregistrements passés devant ses yeux.

Et elle l’observa, la meilleure des réponses. Sourcil arqué, regard plus intense finalement sur la première image, de légères réponses physiologiques. Sans doute pensait-il à sa famille à lui, c’était la réponse la plus humaine, qu’importait la situation. Ceux qui avaient une famille aimante et soudée repensaient aux bons souvenirs, ceux qui n’en avaient pas l’imaginaient. Un instant, Hannah eut l’impression de voir dans le regard du brun une forme de fragilité, une fragilité qu’il n’avait jamais montrée jusqu’ici. Son stylo gratta le papier sous ses doigts. L’image changea, l’attitude et la lumière dans le regard de Dorian changèrent avec. Hannah en plissa les yeux, elle crut reconnaître dans son regard une forme de plaisir, satisfaction peut-être. Réponse physiologique plus significative, nouvelle annotation.

Mimétisme face à l’enfant endormi, un rythme cardiaque qui s’apaisa après un léger pic, les ondes cérébrales plus apaisées aussi. Une légère gêne sans doute dans son attitude, sa posture, le besoin de bouger, et finalement les deux dernières images. Concentré, imperturbable sur ces deux mains jointes, une forme de curiosité peut-être ? Une concentration si forte, le rythme cardiaque qui se ralentit, jusqu’à reprendre un rythme plus soutenu lorsque son propre visage lui fit face. Son dernier mouvement conforta Hannah dans le fait que ces tests semblaient longs pour lui, inactif, passif, forcé à suivre des consignes, seulement sa voix. La question de Dorian lui fit froncer les sourcils. « Vous vous sentez chlorure de potassium ? C’est une réaction étrange … »

Lorsqu’il élabora, la brune esquissa un sourire. « Voyez Dorian, la question n’est pas de savoir ce que vous feriez à la place du médecin, la question est de savoir si vous soutenez sa morale. Donc je n’ai aucun besoin de réfléchir à un moyen, il serait le seul décisionnaire. Est-ce que cela vous poserait un problème ? Cela peut avoir un intérêt, vous ne soutenez pas sa morale mais vous vous feriez l’exécuteur de la vôtre ? » Son regard brun resta posé sur lui, détaillant les dernières réactions qu’elle pouvait voir sur sa peau, chaque frisson, chaque inspiration, chaque expiration. Elle balaya les moniteurs, chaque oscillation. Là, à cet instant, dans cet étrange calme, ce silence qui ne lui correspondait pas, Dorian ressemblait un peu plus à son frère. Différents pourtant.

« Alors dites-moi, en un mot, comment vous sentez vous émotionnellement ? » Le besoin de détourner son esprit de tout ce que les images lui inspiraient ? Confus ? Dérangé ? Perdu peut-être. La brune attendit, annotant malgré tout ses premières constatations.
Lun 15 Mar - 20:13
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Aaron D. Jenkins
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Réfléchis, posé, sensé de nature, il est tout l'inverse lorsque son "double" - Dorian - prend l'ascendant sur lui.
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Hannah
Fin de l'expérience blablabla, en un sens, mieux valait donc subir que de mettre un terme à cette proximité avec elle même s'il se sentait dérangé de pas pouvoir se mouvoir. Bouger, s'exprimer, penser à voix haute, était sans doute ce qui le qualifiait le mieux. Là où Aaron était calme, posé, Dorian était plus impulsif, insouciant et actif. La moralité n'avait pas grand sens pour lui, seul le résultat, un résultat que lui même escomptait obtenir, comptait. Ici, c'était elle et peu importait le temps que cela prendrait, mais il était certain de l'obtenir. Ses yeux glissèrent rapidement vers la mèche qui fila de son chignon pour couler contre son cou, embrassant à peine son épaule, l'invitant à fixer davantage sa carotide, là où s'il se concentrait plus encore il verrait les vibrations fébriles de son sang. Cette vie là, qui palpitait dans ses veines, cette vie qu'elle estimait précieuse car entièrement vouée à la connaissance, aux recherches et à la réussite.

Ils n'étaient pas si différents même si elle devait en croire le contraire, cependant il n'en dit rien et se concentra donc sur les images. Chacune eut un effet sur lui, allant de l'ignorance la plus totale à un certain intérêt quant au pourquoi du comment,  suite à quoi, pourquoi même,  avait-on pu capturé un tel cliché ? Sourcil arqué lorsque l'écran fondit vers le noir, il dévia du processus pour revenir sur le sujet précédent. Ses réponses nourrissaient clairement ses propres pensées et cheminements, elles l'invitaient à davantage de fascination puisqu'elles n'avaient rien de nié, du moins si on retirait de l'équation qu'elle désirait ôter la vie à un homme pour en sauver cinq autres. Un rictus lui échappa face à la pointe d'humour qu'elle laissa échapper, le poussant même à glisser l'index à son sourcil avant de réaliser qu'il était encore relié, par électrodes, à cette machine auprès de lui.

- Ça m'poserait un problème qu'il en vienne à un tel acte si ledit touriste n'était nul autre que moi. Reprit-il après qu'elle eut conclu sur cette dernière question au sujet de l'émotion ressentie durant la projection des clichés. Ses yeux restèrent rivés au sien et un sourire particulier étira ses lèvres. Du fait, en ch'minant d'cette façon, si vous étiez le touriste, Hannah, n'préféreriez vous pas être seule décisionnaire ?

Sa voix était plus rauque, presque suave, avide comme si ses mains étaient déjà sur elle à lui ôter, une à une et sans patience aucune, les pressions de cette blouse. Ses doigts courraient sur elle, de la dentelle extensible de son dessous à la veine saillante à l'intérieure de sa cuisse … jusque où, à peine la frôlait-il, quelques soupirs vaporeux, comme des échos, quittaient ses lèvres en une sensualité presque insolente. Il la touchait là, en évoquant ce fait, il la touchait sans même avoir à glisser les mains sur elle et malgré tout, dans son esprit, il l'imaginait parfaitement réagir à de tels assauts physique.

- Et m'faites pas croire que vous seriez prête à y laisser votre vie, cette carrière qui vous tient lieu de fierté, qui forge votre superbe et insolente arrogance, pour cinq autres existence certainement bien plus futiles que la votre. Souffla-t-il de ce même timbre avant de glisser lentement la langue au cœur de ses pétales. Ses dents firent blanchir tout aussi légèrement sa lèvre inférieure puis, enfin, après un long silence, il ré-ancra le crâne au dossier pour fermer les yeux afin de répondre, en toute franchise, à la question qui succédait ce test contemplatif. Frustré.

Dorian appuya sur les deux syllabes de ce mot en apparence anodin mais qui là, entre ses lèvres, prenait des allures plus que charnelles, passionnelles, gênantes sans doute. Il était frustré qu'elle élude la plupart de ses questions, qu'elle les lui retourne. Il était frustré d'avoir à contempler des images, ressentir ce qui avait mené à de tels clichés, sans pouvoir sentir, écouter, savourer les émotions de telles images. Frustré de ne pas pouvoir bouger. Frustré de contenir ce qu'elle générait en lui sans même en avoir conscience. Frustré de ne pas se lever là pour la plaquer contre un mur et lui mordre la lèvre, goûter celle-ci, sillonner son corps, s'enivrer des battements vifs et presque affolés de son cœur.

CODE BY ÐVÆLING // groover par une licorne


Lun 15 Mar - 20:47
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