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Rock the casbah
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Je lis et relis ce plan. Du bon boulot. Un sacré bon boulot. Un sacré bon boulot de merde oui ! Je frappe du poing sur mon petit établi, ça fait vibrer les quelques merdes métalliques étalées dessus. J’ai déjà contacté Liam pour ce boulot, et si les premières constatations indiquaient qu’on serait suffisamment en duo, en révisant ces documents je me rends compte que c’est pas deux gusses qu’on va devoir neutraliser pour entrer dans le bureau du grand chef sioux mais trois. « Trois ! Pas deux ! » Je jure dans ma tête, alors bon c’est peut être un détail pour vous mais pour moi ça veut dire beaucoup. Je saisis mon interface ECHO et préviens Liam qu’on est globalement dans la merde, Ilyas et Lorenzo sont pas disponibles, et s’il est vrai que je pourrais demander à un autre rebelle de la forêt mais on va pas se mentir, je fais davantage confiance à ma vraie équipe, ma famille d’adoption. Je continue de pianoter, direction Linkeudine. « Non … sans dec … » J’en reviens pas de ce que je lis en cherchant ce bon vieil Andy … Liam va jamais me croire, alors je fais une jolie capture d’écran, je prends le temps d’ajouter des petits cœurs dessus, pour adoucir la nouvelle. « Bon j’ai trouvé notre troisième larron, ça va pas te faire mon chou mais on a pas l’choix. » Capture d’écran dans la foulée. Andrew Coleman. Précédemment employé de la Hyperion Bank of Pandora. « Rendez-vous à Sanctuary, comme prévu. Xoxo. » Autant pas lui laisser le choix à mon grand dadais pas tout seul dans sa tête.

Est-ce que ce plan qui fleurait déjà bon la réussite épique vient de soudain se transformer en potentielle journée d’anthologie ? Sans doute. Avec beaucoup d’ironie. Mais j’aime vivre dangereusement dans la vie, et à l’heure, autant que possible. J’aime vivre à l’heure, et Liam est pas là à l’heure prévue, et moi je poireaute, je rembarre au moins cinq types en faisant celle qui comprend pas, ce qui est pas entièrement faux vu que j’entends pas ce qu’ils racontent et que je prends pas le temps de lire leurs pensées salaces. Le dernier manque de s’attirer un coup dans les valseuses mais l’approche de Liam me fait détourner mon regard de lui.

« Ça fait trente minutes que je poireaute ici ! T’imagine pas l’angoisse que c’est pour une nana sans défense comme moi de poireauter ici. » J’affiche un air faussement innocent avant de secouer la tête. Autant en venir directement au point qui va coincer. « Je sais ce que tu en penses Liam, littéralement. Mais Andrew fera largement l’affaire. » Cogner un con pour nous aider à nous infiltrer dans le bureau du patron de cette entreprise de stockage de merdes en tout genre, c’est tout à fait dans les cordes de Coleman. Même si aujourd’hui … « Enfin … si son boulot de comptable l’a pas rendu complètement con. » Je l’entends presque ajouter un plus qu’avant ? mais j’y prête pas attention.

« Son bureau est par-là. » D’un geste de la main je désigne la rue à deux pas de là. C’est sans doute la pire idée du siècle, ce qui en fait donc forcément la meilleure. J’ajuste mon écharpe sous une bourrasque un peu plus fraiche même si ici loin du plancher des vaches, il fait plutôt bon, puis je reprends, en pensées toujours. « J’ai hésité à demander à Loéline mais … je crois qu’elle était occupée. » Je me frappe mentalement, pourquoi dire ça hein ? Quel intérêt hein ? Bref, je grogne un peu et je prends la direction du bureau comptable où bosse Coleman, non sans un mince éclat de rire à cette pensée. Andrew derrière un bureau, c’est un peu comme m’imaginer moi en danseuse de charme ou Liam en roi de la méditation. Improbable. Aussi improbable qu’imaginer que ces retrouvailles vont être douces, tendres. Je me marre un instant en imaginant ces deux cons courir au ralenti pour sauter dans les bras l’un de l’autre sur une douce musique …
Ven 4 Déc - 21:06
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Liam J. Morrison
Age : 36
Miscellaneous : Liam était un enfant des rues, voleur et pickpocket, avant d'être recueilli par la famille Wyman et de devenir le frère adoptif de Cleopatra Wyman. Une fois adulte, il a connu une vie de vagabond puis de mercenaire, avant d'être devenu un cobaye pour des expériences secrètes d'Hypérion. Devenu un Hulder au don de régénération, , il a finit par s'échapper récemment. Sûr de lui mais vaniteux et inconscient, il ne faut pas prendre tout ce qu'il raconte de lui-même au pied de la lettre.
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Vault Hunters | Le Poète
Liam J. Morrison

Alors ça… Alors ça… Y'a pas moyen ! J'ai pas passé trois ans à me faire dépiauter les arrêtes comme un putain de saumon - un magnifique saumon cela dit – pour qu'une fois de nouveau libre, j'ai encore à supporter sa tête de "Ken-quitte-Barbie-pour-faire-mumuse-avec-des-armes" au sourire niais. Mmh ? Ah ouais, c'est vrai. Faut que j'vous explique.

Quand Cat' m'a proposé de lui filer un coup de main sur un boulot, j'ai évidemment accepté immédiatement. J'ai le sens de la famille, moi. Pas comme d'autres. Et non, je n'ai pas mal interprété le type de "job" auquel elle faisait allusion. Vous faites chier. Je suis un professionnel. Bref, on était censé se débrouiller tous les deux, faire ça à l'ancienne, et éventuellement en profiter pour rattraper le temps perdu et… Mais bordel, bande d'obsédés ! Je parle de sa présence, moi. De passer du temps ensemble. Elle m'a manqué, quoi…

Et oui, peut-être que le reste aussi, mais ça n'a rien à voir !

Bon, du coup, le but était de se faire un petit job tranquille tous les deux et voilà qu'elle m'annonce, alors que je suis déjà en chemin et tout, impossible de reculer, qu'il manque un Portos à nos Aramis et Atos. Alors bon, si c'était que ça… C'est dommage, mais j'veux bien faire avec. Mais qui elle a choisi pour faire Portos ? Ce putain d'Andy ! Qui c'est ? Juste le type le plus insupportable de cette planète. De ce système solaire. De cette galaxie ! Complètement imbu de lui-même, vaniteux, il n'arrête pas de se mettre en avant comme s'il était le héros d'une vague histoire épique, alors que l'on sait tous c'est m… que l'on ne vit pas dans une histoire mais dans la réalité. Il se la pète plus que Madonna et Beyonce réunies, une putain de diva ! Il a un humour franchement douteux, et en plus il a vraiment une sale tronche. Non, vraiment, je peux pas le blairer…

Lorsque je rejoins finalement Cat', furieux, elle ose me reprocher mon retard ! Alors que clairement, c'est elle qui est dans le tort, vous êtes d'accord ?


- Une nana sans défense, toi ? je rétorque avec un sourire en coin. Je préférerai retourner affronter le camp de bandits de Gus et compagnie à poil plutôt qu'essayer de les passer, tes défenses.

Je parle un peu vite volontairement pour qu'elle ait du mal à suivre. Ouais, je sais, c'est mesquin, mais je suis vénère… Le reste, j'essaie de l'articuler aussi clairement que je le pense fort, afin d'être sûr que le message passe ses tympans abimés et remonte bien dans ce qu'il se trouve entre les deux.

- Pas moyen que je rebosse avec Andy et son sourire Colgate de demeuré ! Plutôt retourner me faire charcuter par le Doc dans ma piaule de luxe du "Bienvenue-chez-les-fous-du-scalpel Motel" !

Elle me rétorque qu'il fera l'affaire… Sans déconner. Alors ouais, j'veux bien reconnaître qu'il lui arrive de savoir dans quel sens tenir son flingue lorsqu'il a des éclairs de génie, mais de là à dire qu'il est efficace…

- Bien sûr qu'il fera l'affaire, je m'emporte en la suivant tout de même. Tout comme elle ferait l'affaire, j'explique en désignant une dame d'au moins une centaine d'années qui tremblote dans notre direction. Elle ferait même sans doute un meilleur job et…

Je m'interromps pour revenir en arrière un instant. Qu'est-ce qu'elle vient de dire ?

- Attends… T'as dis quoi, là ? Andy… Comptable ?

La colère laisse place à un étonnement sincère qui se change en rictus moqueur, puis en franc éclat de rire. Un fou rire même. Je me plie en deux, retiens Catriona par sa manche pour ne pas qu'elle parte seule en me laissant derrière autant que pour garder mon équilibre. Ça dure cinq bonnes minutes je pense. Puis lorsque je parviens enfin à me calmer, je me redresse, essuie une larme, et entre deux éclats essoufflés, je reprends dans un grand sourire.

- Ok, on va le voir. Mais si d'ici là je trouve une autre solution entre temps, on le laisse à ses photocopies.

De bien meilleure humeur à l'idée de la tronche que tirera Andy lorsqu'il saura que je sais, on reprend notre route. Et changeant de sujet, probablement volontairement, la jolie brune en vient à m'expliquer qu'elle avait songé à appeler Loéline mais… J'hausse un sourcil, sincèrement surpris par l'idée. Puis l'histoire de la banque et des rebelles me revient. Pour être honnête, je crois que je n'avais jamais songé à Loéline comme une fille qui se jetterait volontairement dans ce genre d'histoires. C'est une fille forte, sans aucun doute, qui a du caractère. Les évènements de Sanctuary à eux seuls ont prouvé qu'elle savait réagir en cas de situation… compliquée ? Genre des terroristes qui veulent se faire crasher une ville volante entière. Un 747, c'était petit bite, apparemment.

Bref, j'ai encore du mal à l'idée d'imaginer la jeune amie de Kyle se mêler à des braquages et autres opérations clandestines des rebelles mais, apparemment, il va falloir que j'intègre ça aux différentes facettes de la jeune femme. Je souris affectueusement en y pensant. Je l'aime bien, Loéline. Elle est chouette. Comment, ça c'est tout ? C'est déjà pas mal, non ? On s'entend bien, et on s'amuse bien quand on passe du temps ensemble. Elle est chouette quoi.


- Pourquoi pas une prochaine fois, je réponds à Cat' avec ce même sourire affectueux, ça pourrait être drôle.

Et bizarre ? Comment ça, bizarre ? A cause de mes histoires avec les deux ? Bah ! On s'en fout, non ? Avec Loéline, on s'amuse bien quand on se voit et on s'apprécie beaucoup. Ça s'arrête là. Avec Cat', c'est… Avec Cat'. Ça n'a absolument rien à voir. Peut-être qu'elles, elles s'en foutent pas ? Qu'est-ce que vous baragouinez, encore ? Soyez clair une fois de temps en temps, bordel ! Ah, remarquez, c'est vrai que Loé' avait l'air un peu bizarre pendant l'histoire de la HPB. C'était en rapport vous croyez ? Non parce que je me suis senti obligé de dire un truc sur le moment mais en vrai… Ça avait sûrement rien à voir, non ? tout ça me passe un peu au dessus…

Ah bordel ! C'est prise de tête. J'm'en fous. Elles sont grandes, elles peuvent régler ça sans moi. Moi, il faut que je trouve autant de vannes que possible pour Tête-de-Gland… En plus, on est presque arrivés.

Sam 5 Déc - 16:47
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- Ahhhh, put-ain de sa …..... Vous voyez la tâche là ? Cette immonde tâche sur la chemise de Coleman ? Et bien c'était de l'encre. De l'encre à papier bien évidement, de l'encre provenant tout droit d'un stylo mâchouillé à outrance. Pourquoi ? Le stress, l’anxiété. Disons de l'anxiété oui, et après tout qu'était une chemise à côté d'une chevelure rutilante ? Uhm mouais, valait mieux flinguer son stylo que ses cheveux même si, bien évidement, à l'instant T, Coleman et ses jurons ne voyaient pas les choses de la même manière. En témoignaient les deux billes, rivées sur lui, depuis le box voisin au sien. Elle, c'était Betty et disons qu'elle était aussi belle que … eh bien elle était juste belle justement.  Ça va Andrew, j'ai bien cru que t'allais nous faire une  syncope. Lèvres pincées, sourcils arqués d'un air méprisable ô combien palpable, l'assistant lui offrit un sourire aussi faux que sa paire de seins. Tout est parfait …. absolument parfait. Le mépris, la moquerie, le sarcasme pour ceux qui préféraient, voilà ce qu'il servit à la rouquine permanentée de la veille, avant de rejeter la nuque en arrière pour mieux se prendre, en plein front, le tiroir encore ouvert du secrétaire dans son dos. Évidement Betty grimaça et s'empressa de courir à son secours et s'il avait une marque, finalement qu'importait avec cette vue plongeante, meilleur des remèdes qui soit au monde, dans son décolleté. Misère Andy, tu d'vrais quand même faire gaffe, t'as la guigne en c'moment.

Effectivement, et elle semblait le poursuivre depuis l'instant où, dans ce rad miteux de Fyrestone, ou Môsieur Snorky lui avait posé un lapin, il avait croisé une créature de rêve. Un fantasme vivant, qu'il était persuadé connaître sans pouvoir, malgré ses souvenirs somme toute intacts – enfin pour la plupart parce que les coups de secrétaire dans la tanche, à force, ça grillait sûrement des neurones -, remettre un nom sur son joli minois de princesse avant le lendemain matin. Le lendemain matin putain ! Rien qu'en y repensant, alors que Betty lui tamponnait le front avec une gaze, pour ensuite l'affubler d'un pansement dont il préférait pas voir l'illustration étant donné qu'il provenait de son sac rose fashion, Coleman ferma les yeux.

- Loéline ….. Loéline bordel d'Evans !!!! Lâcha-t-il, haut et fort, au point d'en faire sursauter son infirmière personnelle et, intrinsèquement, les deux Roberts qui l'accompagnaient. D'ailleurs elle tira une tête à mi chemin entre la truite qui manquait d'eau et le mérou qui mettrait plus des lustres avant de claquer. T'es sûr que ça va Andy ? Tu devrais peut-être prendre ton après midi, hein ? Andrew rouvrit les yeux, grands, rivés sur le plafond premièrement, avant de se redresser pour emporter mallette et interface Echo sans plus de cérémonie. T'as raison, tu diras à Germaine que …. Je l'emmerde ? Ouais, enfin c'était pire que ça. Il la haïssait viscéralement et s'il avait eu un shotgun sous la main, à chaque fois que cette grosse garce obèse se radinait dans son box, alors elle serait morte un paquet de fois, ou alors il aurait épargné sa balance de subir, après tout un panier percé ça pesait bien moins qu'un plein, non ? Uhm.... Tu lui diras bonsoir. Minauda-t-il en quittant le bureau, forcé de mimer se coller deux doigts dans la gorge pour vomir de tant d’hypocrisie à l'égard de sa supérieure, puis quitta l'établissement pour, une fois dehors, inspirait une bonne et grande bouffée d'air. Il ne peut plus rien t'arriver d'affreux … mainten'ant. Chantonna-t-il, guilleret comme chaque fois qu'il quittait ce job infâme, avant de se coller une petite claque sur la joue afin de se donner le courage de rejoindre son loft et non pas le carré privé du casino du coin. Tu peux l'faire, t'es un mec, tu vas pas encore une fois laisser tes couilles sur le paillasson et céder à l'appel des cartes, hein ? ! Un pas, puis deux, et bientôt trois, ce ne fut que lorsqu'il vit son reflet dans la vitrine d'une enseigne de luxe qu'il roula des yeux. Elle pouvait pas choisir mieux qu'ça ….. des pans'ment « swag », mais qui a ça dans son …... rrrrh d'sac à main, bordel ? Qui ?! Et là, alors qu'il tentait de virer cette horreur de son adorable minois préservé par l'attaque des ans, et ce malgré les trente neuf années bien vécues, Coleman crut divaguer en voyant, là, deux autres reflets. Ohhhh fuck me ! Non …... j'fais l'compte, j'ai rien bu, à part du café, alors à moins que les effluves du parfum d'Betty m'aient saoulé, bha ….. sont bien là....

T'as vu sa tronche... Il l'avait bien vue ouais, même s'il s'agissait que d'un reflet cette dégaine de bellâtre sorti de la cuisse de jupiter ça s'oubliait pas et là, sur le vif, si Andy les avait vu et qu'eux non, il jeta un regard à son propre reflet pour le moins merdique. Tâche d'encre, pansement de merde sur la gueule, il avait eu des jours meilleurs pour des retrouvailles avec Cat et ….... Maurice. Ouais, Maurice, parce que c'était moche et con ce prénom et que ça n'était qu'une des syllabes du patronyme de cet abruti de Liam. Rapidement, il passa la main dans ses cheveux puis se retourna pour offrir ce sourire qu'elle connaissait sur le bout des doigts à la seule qui comptait réellement là.

- Cat ?!!!! S'exclama-t-il avant d'ouvrir les bras une fois à sa hauteur, pour foutre un bon coup, accidentel en apparence mais désiré au plus profond de lui, de malette à l'abruti qui accompagnait la brunette. Bras refermés contre elle, Coleman la berça un instant, se permettant même de glisser les doigts à sa cambrure tout en jetant un œil défiant à ce bon vieux Liam. Maurice …...  toi tu peux passer ton chm'in et nous laisser tous les deux, c'était sympa de l'escorter jusqu'à un véritable mâle, uhm...

Puis, en appuyant le tout d'un clin d'œil, ses doigts libres s'agitèrent comme pour lui intimer de dégager. Il détestait ce type, du moins pas réellement en réalité mais, si, il le détestait d'être ce qu'il était et d'être aussi pédant que .... Que toi. Exact. Salutations en règle, néanmoins pour l'heure il avait pas l'allure qu'ils lui avaient connu et, sans doute que Morrison se ferait une joie de le lui faire remarquer.
Sam 5 Déc - 18:34
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« Parfaitement, une nana sans défense. » J’insiste, sourire de peste aux lèvres et bras croisés. J’pense même à lui tirer la langue mais bon, à mon âge ça se fait plus sous peine de passer pour … je sais pas trop quoi en fait. Donc je me retiens, et puis j’vais avoir assez de boulot pour convaincre Liam de bosser avec Andrew. Dans le fond ils s’apprécient ces deux, sont juste trop similaires, dans le sens qu’ils sont tous les deux de gros abrutis de gamins à leurs heures. Et vas-y que c’est moi qui pisse le plus loin, et vas-y que c’est moi qui vais tuer le plus de cons …  Bref j’comprends pas trop la suite parce que Môôônsieur est vexé et semble prendre un malin plaisir à pas articuler. « Oh si Liam, moyen, gros moyen que tu vas travailler avec lui. » J’insiste dans son crâne par-dessus les voix qui jacassent, tout un exercice de style.

Je capte sommairement sa pensée à l’encontre d’une grand-mère qui marche vers nous. Je vois pas son air dépité mais j’ai pas besoin de le voir pour le connaître. Liam en a gros, sans doute voudrait-il être considéré en tant que tel, mais pour l’instant il va devoir ravaler sa fierté de mâle et faire équipe avec Coleman. Je lui donne les informations dont je dispose sur Andrew, et je remarque qu’il suit plus, littéralement, en témoigne la main glissée à ma manche pour que j’arrête mes pas aussi. Volte-face et je fixe Morrison en plein fou rire. « Ouais … j’ai un peu tiqué aussi mais regarde son passif, HBP, maintenant comptable … il nous fait une grosse crise de la quarantaine. C’est terrible. » Je peux pas m’empêcher de glousser moi aussi, parce qu’imaginer ce trou du cul d’un mètre quatre-vingt et des poussières derrière un bureau toute la journée, ça laisse quand même place à une bonne tranche de rire.

Bref, Liam se reprend et on reprend la route. On se balade dans les rues, et je peux pas m’empêcher de faire une remarque concernant Loéline. Et sa réponse avec ce sourire de loveur de mes deux me donnent envie de lui faire manger un gadin. Mais je le fais pas, je suis pas une furie, et puis pourquoi je le ferai hein ? Et puis on approche, je crois, de l’adresse où bosse Coleman. Tiens d’ailleurs, ça serait pas lui là-bas, occupé à se mirer dans une vitrine façon Narcisse des temps modernes ? Je tapote délicatement le bras de Liam, comprenons que je lui colle mon poing dans l’épaule, pour lui indiquer qu’Andrew est là-bas et qu’il va falloir être sage et ne pas mordre.

On arrive à son niveau, je le dévisage via son reflet dans la vitre. Trop occupé à s’admirer pour nous dire bonjour ? Coleman se tourne et je lis mon prénom sur ses lèvres, pas le temps de dire ou faire quoique ce soit qu’il me fait un câlin. Comme un chat qu’a pas envie qu’on s’occupe de son auguste personne féline, je me raidis aussitôt et saisit mon revolver pour le pointer en direction de son service trois pièces. « Un plaisir de te revoir Andrew, maintenant tu recules doucement sinon j’te fais un nouveau trou de balle parfaitement symétrique au premier. » Les mots glissent dans son esprit dans un calme olympien, et lorsqu’il se recule, je lui adresse un sourire et prend le temps de l’observer.

Putain de merde, Andrew Coleman s’est transformé en gratte-papier. Je lance un regard à Liam, pince mes lèvres puis finit par éclater de rire. Le pansement, la tâche, c’est encore mieux que tout ce que j’avais pu imaginer. Arme rangée, je tempère mes esclaffes silencieuses et me racle la gorge, par pur effet de style parce qu’il y a toujours aucun son qui sort de mes lèvres. « Liam tu fais le debrief, ça va être compliqué de lui expliquer tout en pensée. »
Dim 6 Déc - 10:42
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Liam J. Morrison
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Miscellaneous : Liam était un enfant des rues, voleur et pickpocket, avant d'être recueilli par la famille Wyman et de devenir le frère adoptif de Cleopatra Wyman. Une fois adulte, il a connu une vie de vagabond puis de mercenaire, avant d'être devenu un cobaye pour des expériences secrètes d'Hypérion. Devenu un Hulder au don de régénération, , il a finit par s'échapper récemment. Sûr de lui mais vaniteux et inconscient, il ne faut pas prendre tout ce qu'il raconte de lui-même au pied de la lettre.
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Liam J. Morrison

Alors que je suis en train d'imaginer un tas innombrable d'insultes à balancer à Andy, lorsque je le reverrai, Cat' me prend en traître et me fourre son poing dans les côtes.


- Aïeuh ! Qu'est-ce que…

Ah ! Ça y est, je le vois. C'est parfait. Beaucoup trop parfait. Le costard, la tâche, le pansement pour gamine de huit ans… Je n'arrive pas à m'empêcher de sourire. Faut que je me calme, il pourrait croire que je suis content de le revoir. Et en plus, tout à mon hilarité, je deviens négligeant. Je n'esquive même pas un coup que j'aurai dû voir venir de loin.  Le bellâtre me bouscule pour saisir Cat' dans ses bras. De façon bien trop intime. Alors soit il s'est passé quelque chose de pas net pendant mon absence, soit il va s'en prendre une sévère.

Dans tous les cas, ça ne me regarde pas. Cat' et moi c'est ter… Enfin, si tant est qu'il y ait jamais eu quoique ce soit, c'est pas le cas actuellement. Et elle a toujours été très claire sur cette décision prise en commun. En plus, les trucs d'amourette, de sentiments, tout ça… C'est déjà pas simple quand c'est familial ou amical. Alors le reste… J'ai quand même autre chose à foutre. Et puis c'est pas comme si il y avait pas d'autres jolies filles sur terre. Pourquoi ma main effleure mon flingue ? Ah oui, tiens. Un réflexe, j'imagine. Pourquoi, mon cœur a sauté un battement ? Pourquoi j'ai l'impression qu'il a fait une chute libre jusque mon estomac ? J'sais pas, moi. J'dois couver un truc. A force de passer des terres gelées aux déserts de sable, pour revenir aux climatisations des grandes villes aussi… Personne n'a dit que la vie d'aventurier renommé et héroïque était de tout repos.

Enfin, de toute façon, la jolie brune n'a jamais eu besoin de moi pour la défendre. Et ça fait partie de son charme. Prendre la défense de mon ex… partenaire, ce serait comme d'essayer d'expliquer à Zidane comment jouer au foot. Ou mettre un coup de boule, en l'occurrence. C'est mignon, mais va faire mumuse ailleurs maintenant. Enfin, ça ne veut pas dire que je ne le ferai pas, hein. Les Rakks, c'est ma famille. Même ce débile de Ken-fait-des-photocopies. J'ai fini chez les Evil-Rick d'Hyperion pour eux, et je recommencerai. Quand ce sera important, quand elle en aura vraiment besoin. Sinon, ce sera moi qui me retrouverai avec le flingue de la mercenaire sur les parties. Bizarrement, ou pas, la scène me détend, et mon sourire revient.


- Excuse moi, Barbie-change-de-sexe, le véritable mâle, c'est censé être qui ? je demande ironiquement, ignorant le Maurice qui ne me dérange absolument pas. Je suis bien au-dessus de ça et reste mesuré dans mes propos, comme toujours. Tu parle de la secrétaire en face de moi ? Parce qu'elle a plutôt l'air de se pencher en avant lorsque son patron fait tomber un stylo. Ou alors t'es déjà passé sous le bureau pour avoir une promotion, peut-être ? C'est de là que te viens ta mignonne petite bosse sur le front, un recul un peu trop violent ? Sympa le choix du pansement, d'ailleurs.

Je laisse la pique faire effet et capte la pensée de Cat', qui me demande de briefer Jeanine la secrétaire.

- Alors t'es sûre ? On l'embarque ? Mais il sert à rien, on perd notre temps ! je soupire, paraphrasant un nabot barbu d'une certaine compagnie d'aventuriers. Regarde le, il était déjà pas bien utile avant, mais là… Il a l'air d'avoir prit dix kilos à bouffer à la cantine et à faire des photocopies… Ah ça, pour se mettre du Loréliane dans les cheveux, il y a du monde, mais quand il faut garder la forme…

Je capte le regard de la jeune femme, soupire à nouveau, puis me résous à expliquer la situation. Je rumine un peu plus longtemps que de raison, dévisageant de haut en bas mon meilleur ennemi. Bon, j'avoue, c'est un peu pour gagner du temps… Vous voyez, quand Cat' m'a demandé de l'aider sur ce coup, j'ai dis oui. Parce que… Bah parce que c'est Cat', déjà. Et puis j'sais pas. Quand on vous demande un coup de main, vous refusez, vous ? Moi pas. A moins que celui qui demande soit un connard. Comme Barbie en face de moi. Mais bon… Si je suis de bonne humeur, et vu son appartenance à la bande, il pourrait éventuellement avoir un passe-droit. Si je suis de bonne humeur et bourré. Et sous champis. Et extas, sûrement.

Bref, là où je veux en venir, c'est que lorsque la jeune femme m'a expliqué son plan, j'étais déjà en train de bosser. Et j'avoue qu'avec le bordel que vous faites parfois, j'ai eu un peu de mal à suivre ce qu'elle essayait de me transmettre. Attends, il fallait qu'on… Ah ouais ! C'est ça ! J'ai presque tout.


- Il y a une terrasse par là, on va se poser pour discuter autour d'une bière ?

Comment ça, je veux toujours discuter autour d'une bière ? Je cherche simplement à nous fondre dans la foule bruyante d'un pub pour aborder plus tranquillement et discrètement un sujet sensible ! Je suis un professionnel ! Des fois, je me demande vraiment pour qui vous me prenez… Alors oui, ça me permets de gagner encore un peu de temps pour remettre le plan en ordre, mais c'est juste du bonus, ça.

- Bon alors écoute bien, Barbie, parce que soulever ta jupe pendant une réunion pour essayer de devenir la maîtresse croqueuse de diamants d'un gros bonnet, ça va pas être suffisant pour ce qu'on aimerait mettre en place, je le préviens lorsqu'on se retrouve assis et servis.

J'avale une gorgée de bière et continue.


- On a un job. Il nous faut un troisième pour que tout roule. Et personne d'autre est dispo. On a cherché longtemps et partout, mais il semble que tu sois le dernier mec sur terre à qui on peut s'adresser. Même Martine, ma voisine du troisième a pas pu. Elle doit s'occuper de ses sept gosses, son mari est en déplacement. Et à cinquante-sept ans et avec sa faiblesse cardiaque, elle a peur de laisser les ados seuls avec le petit. Donc bon, on est bien obligés de se tourner vers ce qui reste…

Quoi ? Oui, je vis dans la caravane familiale avec ma sœur, et alors ? Evidemment, qu'il n'y a pas de Martine du troisième ! Mais j'allais quand même pas lui dire qu'on a choisit de travailler avec lui. Ça lui ferait bien trop plaisir.

- En gros, il faut s'infiltrer chez un des gros bonnets avec qui tu fricotes pendant ta pause dèj' pour récupérer…

Merde. Un trou.

- Un truc important. Mais pour entrer, on a besoin de neutraliser trois types en même temps, sous peine d'ameuter toute leur bande, de déclencher des alarmes et tout le bordel. Bon, c'est en gros, mais c'est ça.

J'avale une longue gorgée de bière réconfortante après avoir été obligé de demander de l'aide à Sourire-Colgate. Je lui jette un œil puis m'adresse à la brune à coté de moi.

- Tu sais quoi, Cat'. Finalement, t'as raison. On a bien fait de venir le chercher, je lance, marquant une pause pour les laisser revenir de leur surprise. Bon, il servira à rien pour les vrais boulots, mais je suis sûr qu'il pourra s'occuper de la paperasse et faire un café du tonnerre.

Nouvelle gorgée, puis avec un grand sourire hypo… franc et sincère, sans quitter les yeux d'Andy du regard, j'ajoute.

- C'est dingue, j'ai beau faire des efforts, même après avoir passé trois ans en pièce de boucher pour apprentis incompétents… Rien à faire. Tu m'as pas manqué.

Quoi ? Moi, menteur ? Jamais. Au mieux, j'ai parfois regretté le manque de répartie de mes geôliers. Ne confondez pas tout.

Lun 7 Déc - 4:46
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Arrêt sur image, vous voyiez la tronche de Liam là, pile à l'instant où les mains de Coleman s'offraient une visite gratos pour le postérieur de Catriona ? Cette tête, cet air, c'était typiquement ce pourquoi Andy vivait, respirait même. Pour cette face de pet blessé dans son estime de lui même. Cet air là qui clairement, indéniablement, faisait germer les quelques questions qu'il devait très certainement se poser, et ce sans qu'il ait vu sur le contenu de son crâne, dans la tête d'Andy. « Depuis quand ils couchent ensemble ? L'ont-il seulement déjà fait ? Ce sont ils éclatés ? Est-ce qu'il est meilleur que moi ? Disons que pour la dernière Andrew pouvait répondre, sans sourciller le moins du monde, un truc de vaniteux fini sans doute, que ouais et ce même s'il avait réellement jamais touché Cat autrement que là.

- Ouuuutch... Pause terminée, on reprenait le cours du film et pas de la meilleure manière possible étant donné que McCoy venait d'embrasser les joyaux de la couronne à coup de canon. Du gros calibre en plus, enfin, qui se ressemblait s'assemblait disait-on. Oh j'sais combien ça t'as manqué d'le faire Caty mais …. Sourcils froncés, puis arqués en la relâchant, Coleman l'observa droit dans les yeux à peine eut-elle déclaré les mots précédents, la menace ultime. Y a de l'écho, nan?

Sa voix, c'était comme si elle avait été posée là, directement dans son crâne, pour s'y réverbérer. Un peu comme lorsqu'un abruti faisait « un, deux, un deux, test, test » dans un micro. S'il fut surpris, ce fut sans doute pire étant donné l'air interrogateur, à mi chemin entre l'incompréhension et la béatitude, lorsqu'elle parla sans que ses lèvres aient bougé d'un iota. A côté, la blagounette de ce bon vieux Maurice fut comme un pet de mite ; quasiment inaudible. Cependant il dressa l'index comme pour lui prier de se taire, sans plus regarder que la bouche de Cat d'où ne sortait aucun son.

- T'en vois un autre qu'moi ici ? C'est étrange cet ego surdimensionné chez toi mon vieux. Quand tu vas voir un match de rugby, à la mêlée tu crois qu'ça parle de toi ? Reprit-il avant de sourire, ce fameux sourire qui n'avait pas dû manquer une seconde à Morison tout en tâchant de comprendre, comment, McCoy parvenait à parler sans bouger les lèvres. Et là, ça lui revint comme une gifle en pleine poire. Coleman claqua des doigts. J'ai compris, tu fais dans la ventriloquie ….. petite cachottière. Plaisanta-t-il avant d'inspirer, faussement saoulé par son ennemi juré, sa cryptonite humaine là, qui  reprenait et se faisait un malin plaisir à souligner ô combien la secrétaire face à lui avait d'allure. Si seulement il avait su qu'il allait leur retomber dessus là, maintenant, tout de suite, alors il aurait certainement eu bien plus de prestance qu'en sortant du bureau avec ces jolis petites fringues de burelier gentillet. Enfin pour l'heure, même si supporter les pics de la connerie faite homme était déjà compliqué, Coleman sourcilla davantage en l'entendant parler de lui comme s'il était pas là. Un don entre eux ça, s'adresser l'un à l'autre sans se regarder, sans même s'adresser directement à l'autre mais en faisant totalement fie de son existence. Néanmoins là, Coleman grimaça légèrement, en quoi avaient-ils besoin de l'embarquer au juste ? Catriona chérie, mon cœur en sucre, mon poussin, est-ce que tu veux bien retirer la main de son cul pour faire taire ton adorable petite marionnette ?

Notez l'association à la ventriloquie. Faire passer Liam pour un Guignol à ficelles manipulé par la jolie brunette, c'était satisfaisant, davantage en l'entendant lui soumettre qu'il avait enflé alors que pffff, c'était pas du tout le cas. Enfin bon, même si quand ce gros crétin tourna le dos, après avoir proposé discuter autour d'une bière, Andy glissa la main sur ses abdos pour s'assurer de pas avoir pris un gramme, il se garda bien de tout commentaire à la noix jusqu'à visser son auguste postérieur sur l'une des chaises de la terrasse du rad voisin. Qu'est-ce qu'ils foutaient là au juste et, davantage, qu'est-ce qu'ils lui voulaient à lui ? Ils avaient raccroché des lustres en arrière. Trois ans pour être exact, quand tête de cul blafard avait fait explosé le Rakk Blanc en lui collant bien profond un coup de strapp-on droit dans le derche. En un rien de temps Pingou, le serveur, prit leur commande et la leur ramena sans que personne ait encore déposé un kopec sur la table et, étant donné le connard face lui qui, enfin, et après des minutes à lui baver dans les étagères pour le prestige sans doute, passait à table pour éclairer sa lanterne, l'addition serait sans doute pour sa pomme. Personne d'autre était dispo à part lui mais, pour quoi au juste ? Même sa voisine de palier avait pas accepté de servir de troisième larron et patati pattata elles sont cuitas les patatas....

Coleman en rejeta la nuque en arrière, les yeux révulsés une seconde, avant de porter index et majeur à sa tempe pour faire mine de s'en tirer une tant c'était soporifique. Du moins ça l'était pas, mais il allait pas dire que ce que lui disait Morrison l'intéressait, fallait pas non plus passer pour un type qui, en pleine crise de la quarantaine, avait rien trouvé de mieux que de passer de mercenaire à gratte papier et qu'il se faisait copieusement chier depuis trois piges. Trois ans ? T'as quand même pas oublié ta partie de jambes en l'air avec Loéline Evans y a trois jours ? Non, pas du tout, et même si un sourire con étira la commissure de ses lèvres en y repensant, il frissonna en repensant que, merde god damn it, quand il l'avait rencontrée, la première fois, c'était qu'une gamine gauche et effacée. Carrément à des lieux de la bombe joueuse, hein ? Certes... Enfin, valait mieux reprendre le fil des introspections de Maurice là. Maurice qui l'affublait de surnoms tous plus « choux » les uns que les autres.

- Plaît-il Liamichou, si tu m'invite à une partouze, le simple fait qu'tu joues le troisième larron ça m'enchante pas des masses. Le coupa-t-il en avalant une rasade de sa bière avant de faire mine d'enfin comprendre que c'était pas le sujet initial. Ooops, c'était pas par fétichisme gériatrique qu'tu parlais de cette adorable, j'en suis sûr qu'elle l'est, parfaitement à ton goût et ridée à souhait, Martine ?

Un gloussement de crétin lui échappa et il tenta d'embarquer Cat, pourtant toujours aussi neutre, dans un rire qui termina dans une autre gorgée de blonde alors que Liam poursuivait en lui parlant d'infiltration chez les pontes pour lesquels il bossait. Ah donc on y venait, il avait besoin de lui ce gros débile. Il pouvait pas se passer de lui et ne pouvait se fier qu'aux cordes que ce bon vieil Andy, pas si vieux d'ailleurs, avait à son arc. Coleman en sourit, fier, vaniteux, les yeux droits dans ceux de Monsieur Cryptonite.

- Ah Ah Ah …. tu sais qu't'es drôle quand tu veux princesse, mais je n'fais pas le café moi môsieur, j'ai de l’influence là où je bosse figure toi. Faux, Faux et archi faux mais il allait certainement pas lui laisser le plaisir de se foutre allègrement de sa poire en l'imaginant, dans le vrai en plus, quasiment somnolent auprès de la photocopieuse. Mais bon, à l'instant T, enfin ô miracle bordel à chié, Liam concluait en lui assurant qu'il lui avait pas manqué le moins du monde. Toi non plus, ça nous fait, Il feinta compter sur ses doigts, sérieux au possible, avant d'ouvrir grands les yeux. ouhhhhhh, horreur malheur, un point commun. Quant au reste, au fait que Morrison ait été, visiblement et d'après ses dires, charcuté suite à sa capture, il ne rebondit pas dessus. C'était un peu comme toucher aux mamans, y avait quand même un certain respect au delà de leur profonde mésentente adolescente. Enfin, ils avaient besoin de lui, donc, il avait le pouvoir ici. Et pourquoi j'vous aiderai au juste ? Pour votre gouverne, j'ai perdu mon super méga top délire poste à la HBP dans laquelle vous avez fait un sacré p'tit bordel mes cons, Pause dans la phrase, il jeta un œil à Cat à qui il sourit en lui offrant un clin d’œil. pas toi chérie, toi t'es parfaite, j'parle essentiellement de Maurice qui pousse le bouchon un peu loin. Bon, en réalité, il avait qu'une envie, leur dire oui. Peu importait le taf. Peu importait les risques. Mais se faire désirer c'était plutôt sympa. J'y gagnerai quoi au juste ? A part perdre mon super boulot d'manager en chef et les avantages des rencards avec des bombes, toutes folles de moi, à la machine à café ? Uhm ? Dis moi, … Flatte moi Morrison et, j'suis ton homme bien qu'j'sois déjà celui de Cat, hein ma belle? Reprit-il, tout sourire, en observant McCoy qui devait sans doute faire preuve d'une patience d'ange avec eux deux.
Lun 7 Déc - 12:04
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Mais non Catriona, tout se passera bien. Ce sont deux adultes, que pourrait-il se passer de mauvais ? Et dans le fond, ils s’apprécient sans doute. Oui, sans doute. Dans le tréfonds. Le tréfonds de leurs âmes. Quant à moi, c’est à cet instant que je me demande où j’ai merdé dans la vie, est-ce que c’est quand j’ai rejoint les rakks ou quand j’ai rejoint la rébellion ? J’hésite, peut-être que je devrais être à Down-Town avec ma famille à cette heure-ci, plutôt que là à pas écouter les deux cons qui s’envoient des fions, parce que oui, ils se prennent la tête à deux, c’est sans doute super drôle mais j’suis pas foutue de suivre l’intégralité de l’échange sur leurs lèvres, et puis bon on va pas se mentir, j’en ai pas vraiment envie. Et tout lire dans leurs crânes … non merci, j’ai pas besoin de me payer une migraine en plus.

Alors je sirote ma bière, en repensant à ma vie, tout ce que j’aurais pu en faire plutôt qu’être là à faire potiche entre deux cons à l’égo surdimensionné. Je revois tout en rétrospective,  avec une petite musique d’ambiance aussi. Absolument tout. Je revois surtout le fil de pensées qui m’a menée là aujourd’hui, avec Liam et Andrew, deux Némésis. Je me revois dire à Liam d’être gentil, lui dire que OUI on allait embarquer ce grand con qui nous serait utile. Je me revois menacer les valseuses de Coleman avec mon arme. Et puis … parce que je savais que fatalement ça allait être la merde, je me revois couper tout, arrêter de lire sur leurs lèvres et dans leurs esprits pour sourire bêtement.

D’un signe de la main, j’interpelle le serveur, je lui chipe son carnet et son style et je gribouille sans m’intéresser aux deux abrutis. Je pense que je mets un vent à Coleman d’ailleurs, mais tant pis, j’suis pas là pour les entendre se faire la cour pendant trois heures, j’ai un job à mener à bien. Alors je gribouille, je gribouille. Là, j’ai fini mon petit argumentaire qui tient en quelques mots. Je rends le calepin et le stylo à Ducon Lajoie qui fait pied de grue à côté de la table, je me lève calmement, et j’abats violemment la paume de ma main sur la table. Les pintes en vibrent, Jackie et Michel à la table à côté tournent leurs regards vers moi quand Béatrice de la table derrière Andy me dévisage. « Termine ton thé et ferme-la mamie. »

Je relève ma paume de la table pour leur révéler mon petit papier qui dit, et je me cite. « Est-ce que vous pouvez tous les deux fermer vos putains de grandes gueules, je vous en serai très reconnaissante. Andy, non je ne suis pas ventriloque, juste sourde, et muette, mais aussi dotée de la capacité de te coller une migraine d’enfer en gueulant dans ton crâne de piaf. Liam, mon chou, ne jette pas d’huile sur le feu. On doit entrer dans un bâtiment, celui de Black Skag Warehouse, on doit trouver le bureau du boss, et ce bureau est gardé par trois cons, avec un peu de chance vous aurez l’occasion de faire un concours tous les cinq. Ces trois cons on doit les neutraliser en même temps pour désactiver la sécurité reliée à leurs crânes de piaf. Pour ça, j’ai trois seringues d’un produit magique qui coupera la transmission et les enverra au pays des rêves, mais si vous continuez comme ça, c’est vous qui y partirez. » Ici il y a une petite flèche qui dit de tourner le papier, alors je les laisse faire pour qu’ils continuent la lecture, qui consiste principalement en quelques menaces bien senties.

Lorsqu’ils ont fini, je repose mes fesses sur la chaise. « On est là parce qu’on a déjà bossé ensemble Andy, tu vas pas m’faire croire que t’aime cette vie de gratte-papier, non ? On y va pas pour l’argent, mais il risque d’y en avoir, alors ce qu’il y aura de crédits sera pour toi. » Voilà ce qu’il a à y gagner. Du reste, nous tout ce qu’on veut c’est récupérer un document important pour notre client. Mon client. « Donc, est-ce que tout est clair pour tout le monde ? »  Je pose la question dans leurs caboches, tour à tour, en les fixant l’un et l’autre avec un grand sourire, forcé évidemment.

Mais la vérité, c’est qu’aussi casse-couilles soient-ils, ça me fait plaisir de retrouver ces deux abrutis ensemble. Je leur dirai pas, évidemment, je les laisserai même pas le capter dans mes pensées, mais les faits sont là. Le temps passé avec les Rakks fait partie des meilleurs souvenirs de mon existence, même si le prix à payer pour ces années loin de la maison est encore dur à encaisser. Je termine ma bière d’un coup et me lève. « Qui m’aime me suive. » Je signe, ils comprendront sans doute pas, mais je suis fière de ma sortie.
Ven 11 Déc - 8:32
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Liam J. Morrison
Age : 36
Miscellaneous : Liam était un enfant des rues, voleur et pickpocket, avant d'être recueilli par la famille Wyman et de devenir le frère adoptif de Cleopatra Wyman. Une fois adulte, il a connu une vie de vagabond puis de mercenaire, avant d'être devenu un cobaye pour des expériences secrètes d'Hypérion. Devenu un Hulder au don de régénération, , il a finit par s'échapper récemment. Sûr de lui mais vaniteux et inconscient, il ne faut pas prendre tout ce qu'il raconte de lui-même au pied de la lettre.
Localisation : Somewhere over the rainbow. With a Unicorn smoking some crack.
Date d'inscription : 12/02/2020
Vault Hunters | Le Poète
Liam J. Morrison


Alors ? J'vous l'avais pas dit, que c'était un enfoiré insupportable ? Rien que cette vanne sur le ventriloquisme, là. Un trait d'esprit déjà éculé, par des personnes à l'esprit bien plus subtil. Aucune nouveauté, aucune originalité… Non, je vous le répète, il n'y a rien à en tirer… Et voilà qu'il sous-entend une quelconque histoire entre Martine et moi ! Alors que c'est un personnage fictif ! Non mais vraiment… Il est con ou il est con ?


- Gériatrique ? je demande avec un petit sourire. J'te trouve un peu dur, Barbie. D'autant que cinquante-sept ans, t'y es bientôt toi, non ?

Mon sourire s'étire légèrement avant d'ajouter.

- Ou c'est peut-être juste ton laisser aller qui fait cet effet ? Parce que Martine avait prit moins de bide pendant ses sept grossesses réunies que toi en trois ans.

Petite gorgée de bière. Oui, je sais, c'est toujours aussi faux. Mais ça soulage. Et savoir qu'il va se demander si c'est vraiment le cas est plus que satisfaisant. Je le laisse s'insurger et mentir en prétendant qu'il est quelqu'un d'important. J'hausse un sourcil sceptique à ses déclarations, en appuyant le regard sur la tâche et le pansement qu'il arbore. Mmh ? Comment je sais qu'il ment ? Parce que je suis remarquablement int… Parce que je suis un professionnel. Et que je connais Andrew Coleman.

Encore une fois, c'est un homme vaniteux, très soucieux de son image. Il aime être le centre de l'attention, attirer les regards, sentir l'amour et l'admiration de parfaits inconnus. Un connard égocentrique fini, quoi. J'me répète ? Bref ! Si Andy était vraiment quelqu'un d'important, il lui serait insupportable de se présenter devant ses subordonnés, et d'autant plus dans la rue, autrement que parfaitement impeccable. Mais comme je suis quelqu'un de mesuré, je ne sais pas si je vous l'ai déjà dis, et forcément le meilleur de nous deux, je ne le traite pas de menteur. Je me contente de me pencher en arrière sur le dossier de ma chaise, ma bière à la main. J'affiche un air de profonde pitié, et lui réponds en usant d'un ton sincèrement compatissant. Ça, ça va le foutre en rogne.


- Mais oui Barbie. Tu es quelqu'un d'important, on en est sûrs. La plus jolie des princesses du swag.

J'appuie sur le dernier mot en relisant le pansement sur son front. Puis j'avale une nouvelle gorgée de bière, satisfait qu'il sache que je ne suis pas dupe. Le voir enchaîner en me suppliant de lui demander gentiment me fait lever les yeux au ciel. Mais sa dernière remarque sur Catriona me fait un peu tiquer, j'avoue. Je me redresse, boit tranquillement un peu de mon alcool, puis le fait claquer un peu plus fort que prévu sur la table. Tout en le fixant dans les yeux et en affichant mon sourire le plus carna… agréable, je lui réponds :

- Plutôt servir de poupée gonflable à une tribu de Skags en rut que de faire ça.

Je marque une très courte pause avant d'ajouter ce qui vient juste de me sauter à l'esprit.

- Mais tu dois savoir ce que ça fait, toi, non ? A force de faire tomber le string devant chacun de tes patrons. Enfin… Les jours où tu en portes un.

Sans écouter sa réponse, je me tourne vers Cat'.

- Bon, tu vois bien qu'on perd notre temps ? Entre ses talons hauts, sa jupe à ras la salle de jeux, et son bide de joueur de pétanque… On s'en tirerai mieux à deux. Et en plus, il te demande de le payer ? Je m'indigne exagérément. Aucun respect pour la bande… Non, ce qu'on va faire, c'est qu'on va trouver un babysitter à Martine et…

La jolie brune tape de la paume sur la table et nous fixe d'un regard furieux qui nous fait taire. Admirez l'exploit, ils n'ont pas été nombreux à le réaliser. Encore moins lorsque Coleman et votre serviteur à la verve volubile sont dans la même pièce… Penché au-dessus de la table, je lis en même temps que le blond le morceau de calepin, et tente de ne pas blêmir devant les menaces inscrites au dos de ce dernier. Avec un succès mitigé. Puis je soupire et affiche un sourire aussi amusé qu'affectueux à la mercenaire. Je vous ai déjà dis qu'elle m'a manqué ? Elle signe une phrase, mais va trop vite pour moi. Je n'ai le temps de comprendre que "aimer" et "moi". Depuis quand je sais signer ? Bah, vous aurez remarqué que je sais pas vraiment, en fait. Mais j'ai commencé à l'apprendre il y a quelques semaines. Pourquoi ? Pour C… Pourquoi pas ?

La jeune femme commence à s'éloigner. Je m'attarde une seconde sur la vue, puis me lève à mon tour. Je jette de quoi payer la tournée sur la table, et m'adresse à Tête-de-Gland.


- Fais ce que tu veux, Barbie, je lance avec un sourire.

L'intervention de Catriona, la répartie d'Andrew… Ça m'a ramené à un temps que les moins de… trois ans et trois quart ne peuvent pas connaître. Je suis détendu.


- Si tu veux nous accompagner, je ferai de mon mieux pour supporter ta présence, je continue.

Ce sont certainement les mots les plus sympas que je ne lui ai jamais adressés. Ou pas loin. Une fois l'argent sur la table, je me retourne, et rejoins la jolie brune. J'effleure doucement la gauche de sa taille pour la prévenir que j'arrive, puisqu'elle ne peut pas l'entendre. Je m'aligne sur son pas, souriant.


- Il va venir, je lui adresse d'une pensée ou ma joie de vivre naturelle est de retour. Il va venir, et on va te souler.

Petite pause puis…

- Mais tu vas aussi te marrer, hein ? je demande en l'examinant du coin de l'œil, toujours souriant. Ça t'amuse de me le coller dans les pattes. Alors profites, bien, j'ajoute. Parce que j'me vengerai !

Je passe un bras atour de ses épaules me tourne vers elle et colle un léger baiser sur sa joue. Un geste reminiscent de plusieurs années auparavant, imprévu, machinal, naturel. J'en suis moi-même un peu surpris. Et honnêtement, je ne suis pas bien sûr de ne pas me retrouver à mon tour avec le canon de son revolver pointé sur l'entrejambe. Alors je retire mon bras après une hésitation très courte et pourtant très longue et profite de l'excuse de la sonnerie de mon ECHO pour m'éloigner en accélérant légèrement le pas et en prenant de l'avance. Tout en déverrouillant l'écran tactile, je me retourne vers la jolie brune et ,silencieusement, en remuant les lèvres et avec un grand sourire, je lance :

- Tu me le revaudra.

Puis je me retourne et décroche.
Sam 2 Jan - 21:50
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Il en tenait une couche Morrison, une belle couche, remarquez ça suivait avec son intérêt certain pour la gériatrie sur lequel, bien évidemment histoire de lui rendre la verve employée, Coleman avait appuyé en un sourire qui laissait aucune place à l'imagination sur ce lien, précieux, cher et inestimable – ironie – qu'il entretenait avec ce crétin depuis des années maintenant. Lui avait-il manqué ? Sûrement même s'il ne l'avouerait pas, pas même si on lui enfilait le goulot d'une outre profondément dans le gosier pour jouer à la questionnette. Jamais. Mais pour l'heure ils avaient besoin de lui, du moins Cat avait besoin de lui, quant à Maurice, disons que même s'il avait couché avec elle fut un temps lointain, dans une galaxie très lointaine, elle lui facilitait pas la tâche en désirant les faire collaborer. Et ce qui se passait là, sans qu'elle réagisse vraiment, elle devait bien se rendre compte que c'était juste un aperçu de la mission à venir, du moins s'il acceptait et, pour ça, il attendait que ce bon vieux Liam en vienne à la flatterie. C'était un simple retour des choses après lui avoir suggéré qu'il avait pris du bide. S'il s'en assurera pas devant eux, Andrew passa tout de même la main libre, l'autre toujours à tenter de décoller l’étiquette sur sa canette de bière, contre son ventre toujours aussi plat, toujours bardé de tablettes de chocolat pur cacao, toujours intact et loin de la mousse infâme qu'avait pu être son abdomen lorsqu'il vivait encore chez papa maman y avait des années de ça.

- Ohh, monsieur est connaisseur, tu fais c'que tu veux d'ta rondelle mon vieux, cela ne nous … regarde pas. Ponctua-t-il, moqueur, en ramenant le goulot à ses lèvres. Quant au reste, au fait que forcément même après avoir balancé une connerie qui LE concernait, Maurice s'en servait contre lui, Coleman roula des yeux avant de passer la langue contre ses lèvres. C'est c'lui qu'il dit qui y 'est, non ?

Ouhhhhhh, t'as pas encore dégainé « Miroir miroir » mais c'était pas loin, tu commences à manquer d'arguments Andy, s'rait peut-être temps de la faire courte. Non, pas avec lui là devant qui jouait les paons insupportables devant une Catriona qui ….. Eh bha elle en avait strictement rien à foutre à premier vue, ce qui l'amusa d'autant plus de réaliser que même s'il y avait véritablement eu un truc entre eux, bha y avait strictement plus rien à l'heure actuelle ou, en plus d'être devenue terriblement silencieuse, calme et paisible, McCoy avait aussi fait vœu de chasteté ? Liam avait pas envie de collaborer avec lui, ça se sentait, ça reniflait bon la rancune et tout ce qu'ils avaient déjà expérimenté, côté relationnel, ensemble, mais fallait avouer que ce gros abruti avait toujours de quoi rendre son public hilare. Sauf qu'il faisait pas parti de son public, non, il était davantage la tête de Turc de ce gros enfoiré qu'il aurait, parfois même très souvent et ce même si plus le voir du tout le ferait tout de même chier, imaginé raide desséché dans une ravine. Mais là, à l'instant où l'assistant rouvrit la bouche, histoire d'avoir encore le dernier mot, ce fut Cat qui cogna sur la table à l'en faire ramener la bière, à deux paumes, contre son torse pour lui éviter un vol plané directement sur les pavés de la place.

Putain d'chié, elle subissait le débarquement ou bien ? Yeux écarquillés face à tant de poigne, il échangea une rapide œillade avec son Némésis perso puis revint contempler ce que la brunette se contenta d'écrire au lieu de le dire à voix haute, claire et surtout haute en décibels, comme il en avait été cas à plusieurs reprise dans le passé. Bon y avait pas le ton, ça gueulait pas, mais si elle avait écrit en majuscule ça voulait bien dire qu'elle hurlait. Hurler à l'écrit ouais. S'il sourcilla à l’aveu qu'elle lui fit sur ce papier, Andrew l’observa une bonne minute comme s'il avait des regrets pour elle, comme s'il compatissait et c'était réellement le cas parce que, aussi con était-il à ses heures, davantage en présence de l'autre con devant lui en plus, il demeurait tout de même sympa, protecteur, attentionné même, avec les gens auxquels il tenait. Mais, histoire de demeurer le même, égal à ce qu'ils connaissaient de lui, il pouffa une seconde, grand gosse qu'il était, avant de se racler la gorge, plus sérieux histoire de garder la brunette dans son camps, et ce même si elle avait jamais eu de camp entre eux deux, avant de sourire, fier, presque désinvolte et atrocement moqueur à Morrison qui cessait désormais les hostilités.

Bon il frissonna aussi à l'idée que McCoy se trimballait avec trois seringues destinées à servir de fléchettes pour le fessard d'un trio sans doute bien moins calé que le leur si, toutefois, il consentait à les aider. Mutique un instant, la bière toujours serrée contre lui comme s'il s'agissait de son vieil ours en peluche de môme, Coleman redressa les cils sur les mains de la jeune femme qui signaient deux trois machins dont il cala rien du tout. Si tu lui balance qu'elle fait dans l'mîme, tu t'démerdras Andrew.Arrrfff, c'était tentant, histoire de détendre l'atmosphère mais bon, non, il préféra la fermer et arquer un sourcil lorsque, sans plus en rajouter, mais au moins à l'en faire sourciller quant à nouveau il entendit sa voix se répercuter dans son crâne, Catriona se tira en les laissant seuls l'espace d'une brève minute.

- C'est entièr'ment d'ta faute tout ça. Mauvaise foi bonjour, néanmoins en le laissant fuir à son tour, n'ayant rien à régler puisque grâce lui fut loué cet abruti se chargea de la note avant de partir, Andrew plissa les yeux tout en le suivant du regard avant de pincer les lèvres lorsque ces deux anciens collègues ne furent plus dans son champs de vision. GOD DAMN'IT!!!! Jura-t-il au point qu'une gerbe de bière fila arroser le voisin de table et que les regards ronds de la peuplade se tournèrent vers lui. Putain d'chié de.....  qmlrhmlqhmlehmkghm. Cat avait raison, il détestait son job, détestait sa vie depuis que les Rakks n'étaient plus, et même si ça lui faisait mal, il pouvait tout autant supporter Liam histoire d'un soir. Bon pas l'genre de soir comme avec l'infirmière des jours précédents mais... Se redressant, sans même finir sa bière, il agrippa sa mallette et entreprit de rejoindre son appart'. Revoyant ce grand con un peu plus loin, immédiatement, Andrew saisit son interface ECHO, composa les coordonnées de Maurice et, en un sourire, greffa l'appareil à son oreille. M'semble qu'tes couilles sont restées sous la table mon chéri, ... Lâcha-t-il en redressant la paume libre, innocemment, pour lui faire un petit signe depuis sa position quand il le vit se tourner. t'en fais pas, j'te les rendrai avant l'casse hum, bisou. Raccrochant, il envoya un ECHO à Catriona pour obtenir les coordonnées et heure du fameux rendez vous. Même s'ils étaient que trois là, c'était un peu comme si les Rakks reprenaient du service.
Dim 3 Jan - 10:47
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J’dois admettre qu’être sourde représente un avantage non négligeable à l’instant, parce que je serais devenue folle à les entendre s’envoyer des fions à longueur de journée. Mais être muette, c’est pas la joie parce que du coup ça me prive de la capacité de leur hurler dessus. Je pourrais leur coller la migraine, vraiment, mais c’est pas pareil quoi. Par chance, ma plume sait être aussi affûtée que ma langue a pu l’être par le passé et le passage à l’écrit fait rien perdre à la flopée de menaces qui flottent dans mon crâne. Par chance, on dirait que j’ai encore un peu d’impact sur eux, dieu soit loué. Et si j’ai de l’impact, c’est que je les connais, qu’on a vécu de sacrés moments ensemble, de bons moments, des moins bons, des moments bien craignos, des plans partis à vau-l’eau pour tout un tas de raisons, des fous rires, des larmes, de l’inquiétude, du soulagement. Bref, pas besoin de faire un dessin pour que tout le monde comprenne que ces deux abrutis, je les porte bel et bien dans mon cœur. Sans doute pour ça que je leur évite pour l’instant la migraine de leur vie.

Alors je me lève, je les laisse là, fière de mon effet et confiante. Liam me suivra forcément, et Andrew ? Je suis sûre de mon coup, cette vie lui convient pas, il s’emmerde sans doute comme un bon vieux rat crevé depuis un bail. Je n’ai même pas besoin de me retourner pour m’en convaincre, bon j’ai quand même envie de le faire pour vérifier que Morrison me suit bien, sinon je vais avoir l’air vraiment conne. Mais j’avais raison, il m’a suivie, et comme je m’y attendais, je sursaute presque pas lorsqu’il effleure ma taille pour capter mon attention. Sourire en coin, je me contente de cette réponse-là pour l’heure. Il va venir, ils vont me saouler, très clairement. « Je l’ai fait uniquement parce que j’ai besoin de personnes de confiance pour cette mission. » que je lui réponds, en pensée.

Je vais tout de même pas lui avouer qu’ils m’ont manqué, que toute la troupe me manque, que cette nouvelle que j’ai voulu façonner pour mieux la vivre seule me pèse énormément. « Toi ? Te venger ? » Petit soupçon de défi, petit air joueur, parce que j’ai hâte de savoir ce qu’il pourrait concocter comme vengeance. Et puis peu importe ce qu’il tente, j’ai toujours LA preuve qu’ils sont pas si ennemis que ça les deux loustics. Mais je l’oublie cette preuve, je l’oublie et je me fige presque sur place au baiser qu’il colle sur ma joue, je dois marcher comme un pantin tiré parce quelques ficelles invisibles. En un instant, je lève le bras pour lui en coller une mais sans doute que Liam l’a sentie venir celle-ci parce qu’il s’éloigne.

Non mais c’était quoi ça ? On est quoi ? Deux adolescents qu’ont rien d’autre à faire que de se bécoter en public ? Et après quoi ? Je dois marcher avec la main dans la poche arrière de son jean ? Et puis la demande en mariage et les enfants ? Je secoue la tête en le voyant s’éloigner, fuir comme un lâche en saisissant son interface ECHO en me jurant à nouveau une vengeance. Je lève les yeux au ciel, continue d’avancer pour mieux voir Morrison l’air totalement blasé en train de regarder à droite à gauche. « Quoi ? T’as perdu ta fierté en chemin ? » Sourire de peste, je m’arrête à son niveau lorsque mon interface sonne à son tour. « Je t’avais dit qu’il pourrait pas refuser ce job. » J’exhibe fièrement mon ECHO sous son nez avant de répondre à Andy. « Rendez-vous devant la Black Skag Warehouse, troisième bloc dans le quartier commerçant. Dans 30 minutes. Sois pas en retard sinon j’serai obligée de soutenir Liam dans votre chamaillerie éternelle. »

Bon en réalité, je soutiendrai forcément Liam, mais c’est mieux de laisser planer le mystère. Il faudrait pas qu’ils commencent à se faire des idées l’un comme l’autre. Des idées de quoi ? Je ne sais pas, à vrai dire je ne sais toujours pas ce qu’a voulu me dire Loéline … Si bien sûr que je sais mais ça me paraît trop compliqué alors jouer l’adolescente colérique comme eux jouent les adolescents neuneus, ça marche mieux pour moi. « Il a intérêt d’être à l’heure. » Mais en réalité, quitter son costume de gratte-papier ça devrait pas prendre si longtemps, non ? Je glisse un coup d’épaule vers Liam. « En vrai, ça t’fait plaisir de le revoir. » C’est vrai, depuis quand est-ce qu’il avait pas pu se livrer à une telle joute verbale ? Et tout ça grâce à qui ? Yours truly.

On a une vingtaine de minutes de marche jusqu’à l’entrepôt, le temps de revoir mentalement notre stratégie. Non je déconne, le temps de me préparer mentalement à une grosse part d’improvisation parce que ces deux clowns vont forcément merder à un moment ou à un autre. Et je sais pas pourquoi, mais je peux pas m’empêcher de sourire à cette idée, parce que ça ressemblerait presque à mon ancienne vie.
Dim 3 Jan - 13:39
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L'Ange
Age : Intemporelle & Eternelle
Localisation : Partout & nulle part à la fois
Date d'inscription : 14/08/2019
Maître du Jeu
L'Ange
INTERVENTION DE L'ANGE


Vous faites face au Black Skag Warehouse. Le bâtiment n’occupe pas la totalité du terrain. Il y a une petite zone dégagé devant l’entrepôt. Vous voyez quatre gars en train de discuter. Ils viennent de prendre leur service. Deux d’entre eux finissent par rentrer dans le bâtiment par le rez-de chaussée, un troisième part vers l’escalier latéral pour aller à l’étage. Le dernier garde reste à l’extérieur et patrouille.

INFORMATIONS


• Un garde en plus. Va falloir choisir.
• Une fois vos victimes choisies, lancé un dé6 chacun. Si vos scores cumulés sont inférieur à 12, vous neutralisez les trois gardes en même temps.
• Pour savoir si vous avez neutralisé les bons gardes : Lancer un dé spécial. Si c’est un succès… bin vous avez fait les bons choix.
• Pour lancer vos dés, c’est par là


Jeu 14 Jan - 6:53
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Liam J. Morrison
Age : 36
Miscellaneous : Liam était un enfant des rues, voleur et pickpocket, avant d'être recueilli par la famille Wyman et de devenir le frère adoptif de Cleopatra Wyman. Une fois adulte, il a connu une vie de vagabond puis de mercenaire, avant d'être devenu un cobaye pour des expériences secrètes d'Hypérion. Devenu un Hulder au don de régénération, , il a finit par s'échapper récemment. Sûr de lui mais vaniteux et inconscient, il ne faut pas prendre tout ce qu'il raconte de lui-même au pied de la lettre.
Localisation : Somewhere over the rainbow. With a Unicorn smoking some crack.
Date d'inscription : 12/02/2020
Vault Hunters | Le Poète
Liam J. Morrison
Et voilà, il faut toujours qu’il ait le dernier mot… C’est une maladie, hein. Même quand c’est terminé, même quand je ne suis plus là, il va jusqu’à m’appeler, alors qu’il se trouve à quelques dizaines de mètres ! Même pas le courage de faire ça en face ! Et il me laisse même pas l’occasion de lui répondre, cette espèce de poupée gonflable masculine… Enfin, masculine… C’est vite dit. Comme j’ai toujours été le meilleur de nous deux, je ne fais pas montre de la même bassesse et laisse filer. Catriona me rejoint alors que je jette des coups d’œil à droite et à gauche, tout en pianotant une réponse cinglante et pleine d’esprit sur mon ECHO. Mais l’enfoiré n’est visible nulle part.

L’interrogation de la jeune femme m’interrompt net. Je jette un œil à un message étonnamment long pour les quelques secondes que j’ai passé à le taper, puis… j’enfonce la touche retour et ne la relâche que lorsque tous les caractères ont disparu. Je range l’appareil, fais un sourire charmeur à Cat’, en arquant un sourcil en une surprise surjouée.


- Ma fierté ? je lui réponds. Mais tu sais bien qu’elle t’est acquise depuis bien longtemps, princesse.

Je prends un ton parfaitement mielleux et vais même jusqu’à incliner légèrement la tête, écartant un peu les bras, faisant un léger cercle des poignets, en une parodie de révérence des plus élégantes. Princesse, c’était l’un des nombreux surnoms dont j’aimais l’affubler, à l’époque. L’un de mes préférés, précisément parce que Cat’ n’a rien d’une princesse telle qu’on l’entend. Et que c’est ce qui en fait à mes yeux ma… Mais j’m’égare là, non ? Désolé, j’reviens à nos moutons. A sa deuxième remarque, je sors une clope du paquet dans ma poche, et me cale sur son pas, alors qu’on se dirige vers le lieu du casse.

- Evidemment, qu’il allait mordre, je réplique en masquant du mieux possible ma frustration. C’est bien pour ça que je ne voulais pas qu’on le lui propose. Comme si Andy pouvait se contenter de gratter du papier et de photocopier des diagrammes. C’est pas pour les gars comme n… Comme lui.

Pardon ? Du respect pour ce type ? Les champis de l’omelette de ce midi étaient pourtant normaux… elles viennent d’où, vos hallu’ ? J’allume ma cigarette, et en tire une taffe salvatrice pour mes nerfs. Ça fait combien de temps que j’avais pas fumé au fait ? Elles ont un drôle de goût, ces clopes…

- Il sera à l’heure. Il sera même en avance, j’annonce. Si ça se trouve, il est déjà là-bas en train de nous attendre, prêt à y aller à poil. J’ai déjà croisé des junkies qui avaient moins besoin d’un fix que lui d’un vrai job. Enfin… De notre job, je précise.

Je tire une nouvelle taffe avant de répondre, dans un sourire incontrôlé, a sa dernière affirmation.


- Revoir sa tronche me procure autant de plaisir que si j’avais appris que dès aujourd’hui, j’allais être enchaîné à un rocher et que tous les jours, un Rakk viendrait me dévorer les couilles, qui repousseraient chaque matin. Nouvelle taffe avant de terminer dans un nuage de fumée. Un peu comme un Atlas Pandorien, quoi. Mais beaucoup plus beau et malin.


* * * * * * * * * * *




Un peu plus tard, sur le toit du Black Skag Warehouse, assis en tailleur juste au-dessus de l’escalier extérieur menant à l’étage, j’attends ma cible. Une clope entre les lèvres, je jette un œil au coucher de soleil sur l’horizon, particulièrement beau depuis les hauteurs vertigineuses de la cité volante. Le son à fond dans les écouteurs, je profite du calme avant la tempête. Quoique… Le morceau attaque direct avec un riff bien lourd de gratte qui donne envie de sauter dans tous les sens. Trépignant sur place, je secoue la tête de droite à gauche.  Je finis par baisser la tête au moment où mon garde désigné commence son ascension.

- I don’t give a damn, 'bout my reputation ! je chante en silence avant de tirer une dernière taffe.

Et le signal de Princesse ne se fait pas attendre. A peine le refrain est-il entamé que je la sens s’infiltrer au milieu de mes pensées et des vôtres. Le garde vient d’arriver sur le palier. Parfait timing. D’une pichenette, je jette ma clope à moitié fumée près de lui. Surpris, il la suit du regard. J’en profite pour sauter de mon perchoir et atterrir juste devant lui. Il se tourne vers moi, son arme entre les mains, pour me voir lui afficher un grand sourire.

- Salut Timmy ! je lance gaiment. Je peux t’appeler Timmy ? je demande.

Non, je connais pas son prénom, mais Timmy, c’est bien un prénom de type qui va finir inconscient dans quelques secondes. Un prénom de type qui se fait victimiser facilement. Je l’utilise souvent, je trouve que ça matche bien.


- Parfait Timmy ! je continue dans le même souffle, sans lui laisser le temps de me répondre. Maintenant, j’aurai besoin que tu piques un somme, tu veux bien faire ça pour moi ?

L’autre bredouille une interrogation étonnée que je n’écoute pas. Il a à peine le temps d’aligner deux mots et de faire mine de lever son arme que je suis déjà sur lui. Mais Timmy est entraîné, et il a de bons réflexes. Il lève le bras, pour arrêter la seringue à quelques centimètres de sa carotide. Le truc, c’est que moi aussi, je suis entraîné. Un doigt retourné, une clé de bras, un os à la limite de se briser, et une seconde plus tard, Timmy se retrouve penché en avant, incapable de se défendre alors qu’une aiguille bien trop longue à notre goût s’enfonce sous son oreille. Le produit fait effet rapidement, et le voilà qui s’effondre.

Je récupère la seringue et la range dans une poche. Je réajuste mon cuir sur mes épaules, et tends l’oreille. La question est de savoir si les autres ont réussi, maintenant. Mais je devrais vite le savoir, si l’un d’eux s’est planté. Adossé au bastingage de l’escalier, je remets un des écouteurs qui s’est fait la malle pendant l’affrontement, et profite de la fin du morceau, tout en guettant tout signe d’agitation chez nos « victims in progress. »


Spoiler:
Dim 24 Jan - 3:06
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