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John - Daniella : L’affaire du Black Samurai
John Rider
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John Rider
Depuis le bureau de son nouvel entrepôt fraîchement acquis, John regardait les travaux en cours sur l’armature du vaisseau en construction. Suite à un problème avec un client, John s’était déplacé en personne pour trouver un accord. Malheureusement, il avait été reçu par des balles. Le contrebandier était sympa mais il fallait pas trop pousser. Son équipe de protection avait donc fait son travail nettoyant la zone. John en avait abîmé ses prothèses au grand dam de Mac. Le propriétaire des lieux avait préféré mourir que se rendre. Dommage mais c’était bon pour les affaires. Toutes les marchandises étaient devenus les siennes, de quoi se faire un bon paquet de crédits, Si le précédent propriétaire des lieux avait choisi la négociation, sa dette aurait été largement remboursé avec tout ce qu’il stockait. Le vaisseau était un sacré bonus et il avait un autre lieu de stockage pour sa contrebande.

Le personnel était maintenant insuffisant pour assurer toutes les livraisons. Donc la prochaine  il devrait s’en charger en personne. Le grand patron allait jouer le livreur. Le contenu de la livraison le fit sourire. C’était de l’équipement pour un bar à Safe Haven et de l’alcool. De plus ce n’était pas n’importe quel bar, c’était le bar de Safe Haven, connu partout sur la planète. Ce bar là en particulier valait le coup de se déplacer.  Tenue civil, aucun élément prouvant la filiation avec le gros H. Un trajet d’une petite heure dans un camion bien confortable pour se rendre à Safe Haven. Le contrebandier devrait livrer une nouvelle machine à café, des amuses gueules, quelques caisses d’alcool fort et bien sur des tireuses à bières. Sans oublier le nombre acceptable de futs de bière nécessaire à plusieurs soirées arrosées standard sur Pandore…. Environ deux cents litres de bières par soirée. Les Pandoriens avaient de la descente ce qui pouvait rendre le commerce d’alcool très compétitif. Mais John était l’un des rares à pouvoir fournir des alcools venant d’autres planètes.

Safe Haven était une petite bourgade sympa, suffisamment grande pour être bien sécurisée. Sans compter Opportunity et Sanctuary, c’était le meilleur coin où vivre. Si John n’avait déjà son chez lui dans un coin tranquille de Opportunity, Safe Haven serait le choix parfait. Cela pourrait même facilité la partie contrebande de sa vie. Mais il faudrait fricoter un peu plus avec les rebelles…. L’administration de la méga-corporation de Hyperion était plus facile à manipuler et à contourner sans oublier le spatioport livré avec la société.

John arriva au bar, il se gara dans l’allée juste à coté, parfait pour décharger. Il descendit du camion voyant l’employée du bar. Il souffla un bon coup. Eh bin eh bin, eh bin, eh bin… la bière va remonter en température avec une barmaid aussi sexy. « Bonjour m’dame, John à votre service. » dit-il avec un sourire sincère. Il ouvrit la porte révélant le contenu du camion. « Je dépose ça où ? » demanda-t-il prêt à se servir de ses muscles pour épater la galerie. Peut être un peu trop jeune pour lui. En plus elle faisait demi-portion face à lui. Mais c’était un peu le cas de toutes les femmes. Cependant les yeux n’allaient pas bouder leur plaisir.
Ven 6 Mai - 18:01
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Toujours la même routine. C'était peut être lassant mais cela me permettait de garder le contrôle ce qui était capitale dans ma vie. J'essayais de ne jamais avoir de nouveauté, jamais de sensations fortes ou même jamais de relations. Une relation pouvait mettre en colère ou peiner et cela provoquait le plus souvent un incendie. J'en avais marre d'être cette fille de feu. Je voulais tellement être normale. Mais au final la normalité faisait il partie de ce monde ? Je n'en étais pas si sûr.
J'étais entrain d'essuyais les verres que je venais de laver comme quatre vingt pourcents de ma journée. Aujourd'hui nous avions une livraison, comme souvent d'ailleurs. Mais je savais que cette livraison était attendue par un grand nombre de nos clients. De l'alcool de la terre, certains payaient cher pour en avoir. J'entendis le camion arriver et posa mon verre pour me rendre dans la ruelle, le torchon sur l'épaule j'attendais dans le coin de la porte quand le livreur sortit. Je ne l'avais jamais vu et je ne pouvais cacher la surprise sur mon visage. Il était immense et clairement c'était une montagne de muscles. Nos regards se croisèrent alors que je respirais calmement espérant que tout se passe sans brûlures.

IL semblait de bonnes humeurs ce qui me fit sourire. Il s'appelait donc John. « Daniella, mais vous pouvez m'appeler Dani comme tout le monde ici. » dis je en m'approchant de l'arrière du camion afin de regarder ce qu'il y avait. J'attrapais un carton, pas un des plus lourds évidemment. Et je lui fis un signe de tête. « Suivez moi ! » j'allais alors dans le bar, passant à l'arrière boutique là où nous m'étions le stock. C'était une petite pièces avec des étagères et des fûts. « Vous pouvez tout mettre ici, dans le fond. Je vais vous aider. » dis je avec un sourire commercial en m'approchant à nouveau du camion après avoir posé le petit carton sur une étagère. Il était temps de rentrer tout ça. « Je ne vous ai jamais vus, j'espère que le livreur habituel n'a pas de soucies. » demandais je un minimum inquiète, après tout je le vouais souvent j'avais l'impression de le connaitre.

Je ne pouvais pas m'empêcher de regarder discrètement la facilité qu'avait l'homme pour décharger le camion. Sa musculature était tout de même assez impressionnante on ne pouvait pas le nier. « Quand on aura fini je vous offrirais un verre. Si vous avez le temps bien sur. » dis je avec un petit sourire en coin. Il faut dire que ça donnait soir de décharger un camion.
Lun 16 Mai - 17:51
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John Rider
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John Rider
Un sourire pour commencer, voilà qui en ajoutait un petit peu plus pour le plaisir des yeux, il ne fallut attendre longtemps pour apprendre le prénom de la jeune femme. « Bonjour Dani » dit-il avec le sourire quand elle se rapprocha du camion. La jeune femme saisit un carton, John s’occupa des fûts de bières. Il s’exécuta lorsque la barmaid lui demanda de la suivre. Les premiers fûts furent posés. Retour au camion pour un nouveau trajet. Cela rappelait à John quelques souvenirs de facteurs, amenant les colis aux habitants. Et pour certaines, elles avaient le droit au coup du facteur qui sonnait deux fois... Bref. « Le livreur habituel ? Non non il va bien, pas d’inquiétude pour lui. Je l’ai envoyé vers une autre livraison et il est difficile d’être à deux endroits à la fois. » Le contrebandier voulait aussi faire un détour par Safe Haven. Il avait la possibilité de profiter de ses affaires pour passer voir quelqu’un…Avec de la chance, il serait en train de boire au bar mais là, ça serait un sacré coup de chance, limite suspect. La musculature de John était un avantage dans ce genre de situation. Non seulement, il pouvait prendre une charge de marchandises plus importantes mais il pouvait aussi de la péter un peu en faisant étalage de sa musculature. Le chauve ne loupait jamais une occasion d’épater la galerie. La cinquantaine se rapprochait mais dans sa tête, il devait toujours avoir la vingtaine… enfin presque.

« Ça sera avec plaisir. » Pour un verre, on avait toujours le temps. En plus, c’était lui le patron alors il faisait ce qu’il voulait. Il déchargea les fûts de bières, les nouvelles machines avec facilité, laissant les cartons pour la jeune femme. « Comme d’habitude, j’ai ajouté quelques alcools exotiques, venant de là haut. Je sais que la propriétaire aime bien sortir des sentiers battus. » dit-il en pointant le ciel. En gros des alcools venant d’autres planètes. Même si les alcooliques voulaient seulement de l’alcool dans leur verre, certains connaisseurs ou curieux aimaient bien goûté de nouvelles saveurs. Un dernier trajet pour déposer les derniers fûts de bière et voilà la livraison terminée. Il se frotta les mains, concluant ce travail bien fait.

« Alors ce verre, on va le boire? » dit-il avec le sourire. John pénétra dans le bar, c’était la première fois qu’il venait au Barbiturics. Même s’il livrait de l’alcool, John n’était  jamais venu y boire un verre. « Je crois bien que c’est la première fois que je viens ici, même si je connais ce lieu depuis longtemps. » Il prit place au comptoir. Petit regard au alentour pour y voir une clientèle que le grand bonhomme qualifierait de poivrots récurrents ou des habitués si on était un peu plus poli. Certains dénotaient dans ce bar mais vu les rumeurs, croiser un chasseur de primes ou des rebelles, ça serait normal. Tout comme voir un alcoolo faire son relou avec la jeune femme. « Alors Dani, en tant que Barmaid, vous avez un cocktail spécial, une boisson dont vous avez le secret et que vous donnez qu’à certains clients ? Si c’est le cas, je veux bien le goûter » ajouta-t-il avec un certain enthousiasme. Il parcourut l’ensemble des bouteilles du regard. En voyant la bouteille de curaçao, il se rappela Raina et la soirée intéressante passée en sa compagnie. Bref, ce n’était pas le moment de laisser libre cours à ses souvenirs. « Ça fait longtemps que vous bossez ici ? » Une question bateau pour papoter en attendant le verre proposée par Daniella. John remit un coup d’œil sur les différents clients même si c'était plus agréable de les concentrer sur la barmaid.
Jeu 19 Mai - 20:58
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Ne rien ressentir, jamais. C'était important pour moi, mais surtout pour les autres. Si les gens apprenaient que j'avais des pouvoirs que j'étais ce qu'ils appelais une Siren alors ils viendraient me capturer, ils viendraient m'analyser. Et j'avais tellement peur de ça que je préférais ne rien vivre d'intéressant. Ma vie était triste, enfin, même pas, elle était ... neutre. Est ce que c'était pire ? Je n'en savais rien. Je posais néanmoins une pointe d'inquiétude dans ce changement de livreur, heureusement il n'avait rien juste une autre livraison de prévu. Mais une chose m'avait fait " tilt " dans la réponse de l'homme.

« Vous l'avez envoyer sur une autre livraison ? Vous êtes son supérieur ? » demandais je avec curiosité. Si il était le chef, ou pire le patron, je ferais mieux de ne pas faire de conneries, histoire que ça ne retombe pas sur moi par la suite. Je lui proposais un verre, chose que je faisais toujours quand le livreur venait, c'était une façon de le remercier et aussi de faire en sorte qu'il m'apprécie et me donne les meilleures livraisons, Patsy appréciait cette façon de faire d'ailleurs. Nous continuons à décharger le camion et j'essayais autant que possible de ne pas trop regarder l'homme. Certes il était sans aucun doute plus âgé que moi mais sa musculature ne devait pas laisser de marbre la gente féminine. Malheureusement, je ne devais rien ressentir alors je préférais garder mon regard sur les cartons. Pourtant je ne pus que poser mon regard sur lui quand il parla des alcools d'autres planètes. C'était une de nos spécialités, pas pour tout les clients mais certains pouvaient payer plus cher, voir, BEAUCOUP plus cher pour certaines bouteilles difficiles à trouver. « C'est gentil de votre part, on apprécie fortement ces bouteilles, certains de nos clients viennent d'ailleurs exclusivement pour ça. » avouais je avec un sourire sincère.

Une fois le déchargement terminé il demanda si on allait boire le verre avec impatience. « Evidemment, suivez moi. » dis je toujours souriante en allant vers le comptoir, lui au devant, moi à l'arrière. J'aimais bien ce travail qui me permettait de vivre convenablement, bien sur je n'avais pas plus qu'un tout petit appartement mais il m'était suffisent et agréable. Quand il affirma que s'était une première pour lui de venir ici je ne pus me retenir . « Il vous faudra alors revenir plus souvent. » J'étais commerciale je n'y pouvais rien s'était mon métier de faire venir les clients et je ne pouvais nier que, souvent, mon physique aidé à le faire.

« Une spécialité ? Oui j'ai ça. » dis je avec un petit sourire amusé. Je lui tournais alors le dos laissant onduler derrière moi ma chevelure sombre, des sons de verres se firent entendre. Je me mis à mélanger quelques jus ainsi que des sirops et de l'alcool. C'était un mélange que j'avais trouvé moi même et qui plaisait beaucoup, à la fois doux et sucré et pourtant fort et brûlant. Il n'avait jamais été laissé par faute de gout mais certaines personnes le trouvait un peu de trop fort, surtout les femmes mais je me doutais bien que cet homme si grand et fort le trouverait à son gout. Une fois terminé je mis le tout dans deux verres, et nous servis. Je mis alors feux aux verres - bien entendu pas avec mon pouvoir - et lui sourit tendant ce mélange ambré x« The Woman of Fire... Vous m'en direz des nouvelles. » dis je avec un sourire un brin taquin.

Il me demanda alors depuis quand j'étais ici et je levais les yeux au ciel pour réfléchir. « Cela fait un peu plus de deux ans maintenant. J'avais besoin d'un petit boulot tranquille pour avoir de quoi vivre. J'ai trouvé ce bar et je n'y suis jamais partie. » je ne pouvais perdre ce sourire à la fois franc et commercial. Etrangement ma vie me plaisait.

Un client arriva un peu saoul et posa avec force son verre sur le bar , me faisait sursauter. « Tommy, je pense que ça suffit pour aujourd'hui tu crois pas ..? » dis je en arquant un sourcil. Mais le vieux râla affirmant qu'il était là pour boire et qu'il comptait bien avoir de nouveau un verre. Je soupirais alors. « Ta femme va encore te gueuler dessus et tu vas finir sur le canapé .Soit sérieux un peu...Rentres chez toi. » mais il se montra plus colérique. « Ok ok , on scalme un dernier et tu rentres , deal ? » L'homme se radoucie et accepta. Je lui servis le verre en lui tournant le dos et pour cause, je mis un tout petit peu d'alcool et beaucoup d'eau. Vu son état il ne verrait pas la différence mais au moins il rentrerait chez lui pas plus amoché. « Allé celui là c'est pour moi... » J'allais quand même pas l'escroquer, en tout cas il repartie en me remerciant affirmant que j'étais la meilleure barman de Pandora. Je ris un peu avant de reprendre mon attention sur John. « J'adore cet endroit... Et vous, cela fais longtemps que vous avez votre entreprise ? Pourquoi avoir choisi de vendre de l'alcool ? » demandais je alors curieuse.

Lun 23 Mai - 10:42
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John Rider
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John Rider
Livraison effectuée, les crédits étaient transférés automatiquement après la validation de la livraison. Deux manipulations à faire sur son module Echo via le programme « Pandore-Express » John s’y attela rapidement pour prouver aussi la rapidité de son service. Dans les affaires, les délais était importants. La jeune femme rebondit sur la phrase de John. Il eut un sourire sur le terme de supérieur. C’était presque correct. « Son patron, mais oui, je l’ai envoyé livré du matériel à une petite exploitation de café local » Le café Pandorien avait une bonne réputation sur la planète et dans certains lieux au-delà de Pandore. Tout cela grâce au bon travail de Saddler et de ses amis. Les jeunes faisaient bien le boulot. L’affaire était rentable, même pour John puisque le succès du café avait permis une petite augmentation. Les jeunes avaient été ravis, leur travail avait payé. « Ravi de savoir que je participe à la réputation du bar. Le jour où j’ai proposé ça, la propriétaire m’a demandé de lui accorder une exclusivité sur une majorité de produits.   J’étais septique au départ de miser sur un seul bar mais elle a été convaincante. » Sans oublier qu’elle payait toujours en temps et en heure. Depuis John avait élargi la gamme d’alcool et en avait proposé à deux ou trois autres établissements en mettant au courant la gérante du Barbiturics. Tout cela avait été validé par une augmentation des volumes et une baisse du prix. C’était le jeu des négociations. Bref.

« En voilà une excellente idée » dit-il en réponse à l’idée de revenir. Si Daniella était présente, cela valait bien le coup de passer plus souvent, même si les yeux étaient les seuls à en profiter. Un large sourire s’afficha sur le visage de John quand elle répondit par l’affirmative concernant la spécialité. « J’ai hâte » L’histoire de Daniella avait de nombreux échos ici et là sur la planète. Ils étaient nombreux dans son cas. Quelques instants plus tard, voilà la spécialité sur le bar. « Woman of fire » Avec un physique pareil, c’était les hommes qu’elle mettait en feu, métaphoriquement bien sur. Un boulot tranquille, une vie tranquille… Malheureusement Pandore et tranquille… ça n’allait pas ensemble. Ils n’était pas nombreux à avoir obtenu cette vie calme. Apparemment, Daniella avait eu la chance d’obtenir cette tranquillité. Sa tranquillité du jour était perturbée par un poivrot, un habitué apparemment. Il se noyait dans l’alcool. John regarda cela avec attention. Il était à la bonne portée pour lui envoyer une bonne claque à l’arrière du crane si jamais il devenait plus chiant. En deux ans, la barmaid avait du rencontrer cette situation des dizaines de fois. Elle devait avoir l’habitude et la solution pour se débarrasser de lui.  Le gars obtint son verre mais celui-là, il ne lui ferait pas grand-chose. « Tout d’abord, jolie tour de passe-passe pour t’en débarrasser. Perso, si j’avais dû lui servir un verre, j’aurais fait en sorte qu’il ne l’oublie pas… En mettant quelque chose dedans, pour essayer de l’en écœurer. Mais je n’ai pas votre expérience dans le métier. » Il goûta le cocktail, attendit quelques instants après la première gorgée pour ressentir les différentes saveurs. Il le sentait aussi passé dans son œsophage. « Excellent, une bonne raison de revenir boire un verre »

« Plus de vingt ans maintenant. » dit-il en relevant légèrement la tête, comme s’il cherchait dans ses souvenirs, une date exacte de ses débuts. Cela avait du commencer par un petit truc par ci, par là, trois fois rien, puis un autre et encore un autre avant de devenir tout d’un coup une activité plus régulière, voir permanente. « Je fais pas que l’alcool. Le café, c’est mon dernier petit commerce. » La liste pouvait être longue. Il n’était pas nécessaire de parler des armes même si c’était une partie de ses activités. « Je fais aussi dans la livraison de matériel médicale, des matières premières, des outils de toute taille, des équipements de protection. Je fais aussi dans le transport d’artefacts. Y’a des archéologues et des scientifiques qui rêvent de se faire les dents sur des ruines et des objets de Pandore mais ils viennent pas, il faut leur amener.  Ils paient des gens pour les récupérer et moi je fais la livraison.» En même temps, la planète Pandore était classé parmi les plus dangereuses de la galaxie. « Je livre aussi des denrées alimentaires, des trucs qu’on trouve pas ici. Des fruits exotiques par exemple. J’ai même une petite fille qui m’a demandé de lui ramener une licorne, une peluche, pas n’importe laquelle. J’ai du faire un voyage interstellaire de douze jours pour lui trouver sa licorne. » dit-il en riant. « J’ai des femmes de Opportunity qui font des demandes vestimentaires pour coller à la mode de planètes voisines » dit-il en levant les épaules. Tout ça pour éviter la taxe d’importation. Hyperion contrôlant la planète, elle prélevait une taxe sur tous les produits venant de l’extérieur puisque c’était grâce à ses installations que tout ce trafic était possible. Elles payaient le double voir le triple pour l’avoir le plus tôt possible. « Si ça existe, je peux le trouver, l’acheter et le livrer. » Comme John avait sa propre navette, il n’avait à trouver et payer un pilote et une équipage. Dans l’ensemble, tout était bien aligné pour lui dans ses affaires. « Donc si un jour, tu veux manger un vrai ananas qui a poussé dans la nature et non pas créer via la technologie, du bon vin, changer un peu ta garde-robe ou changer la déco de ton appart, voir même faire un tour sur une autre planète… je peux t’aider. » Moyennant finance bien sur mais les prix de John étaient bas. Sans la taxe d’importation, sans transporteur à payer, les prix étaient bas. Le succès de John tenait aussi dans sa capacité à livre rapidement et à sa capacité de magouille administrative lui assurant une bonne tranquillité vis à vis des autorités. Il posa sa carte sur le comptoir. « Si un jour t’as besoin... » Un message via le module Echo sur un espèce de site en ligne et hop c’était réglé. Et tout cela était légal grâce aux magouilles de Johny.« Et si un jour, t'as besoin d'un médecin, tu peux m'appeler. J'en connais un excellent et digne de confiance. Ils s'occupent de mes filles.» Il reprit une gorgée du cocktail, moment choisi pour le poivrot de revenir.

Au moment où il ouvrit la bouche, John l’interrompit. « La demoiselle ne t’avait pas dit de rentrer chez toi après ce dernier verre ? » Le poivrot le regarda « Il me semble bien que oui. Alors pour ton bien, fais ce qu’elle t’a demandé. »  Le poivrot s’approcha de lui. Il sentait l’alcool tellement fort. « Je pense que si j’approche un briquet de ta bouche, tu prendrais feu. » dit-il en riant légèrement tout en regardant Daniella. « Faut dire que grâce à lui, vous me passez des commandes plus rapidement, on se fait plus d’argent. » dit-il sur le ton de l’évidence. John continuait de regarde devant lui les étagères du bar et Daniella sans se préoccuper de l’alcoolo. Ce dernier voulait croiser le regard de John. Après quelques instants, il abandonna l’idée et pris la direction de la sortie.  Chercher les embrouilles physiques avec une personne du gabarit de John, c’était pas une bonne idée. Il devait lui rester quelques neurones fonctionnels. « Ton cocktail est délicieux » dit-il avant de reprendre une autre gorgée. « En temps normal, je t’aurais proposé de le faire en plus grande quantité pour le revendre mais bon, je perdrais une raison de venir ici. » dit-il en riant.
Dim 29 Mai - 15:02
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Ce livreur n'en était pas vraiment un vu qu'il était le patron de l'entreprise. Inconsciemment je savais que je devais me montrer encore plus professionnelle. Après tout j'étais là pour faire fonctionner le commerce de Patsy. Il était agréable de discuter avec lui. Il me racontait alors comment ma patronne avait réussis à avoir un maximum d'alcool rare et comment elle avait réussis à le convaincre. Cela me fit sourire, je me souvenais comment elle m'avait conveincu de rester ici et de travailler pour elle. « C'est vrai qu'elle est douée dans la négociation ! » dis je d'une voix calme. J'appréciais énormément notre cheffe, même si elle n'était pas de ma famille, dans un certain sens c'était un peu notre mère à tous.

En bonne vendeuse je me disait également qu'il était le bienvenue dans le bar et qu'il avait là une occasion de revenir vu qu'il n'était pas souvent présent pour les livraisons. Il fallait avouer que j'étais commerçante même ci j'apprenais tout les jours un peu plus le métier. Je crois que j'avais trouvé une sorte de passion dans ce boulot. Alors que je lui préparais ma spécialité un habitué qui avait clairement trop bu vint nous enquiquiner. Je le calmais rapidement en lui préparant un verre qui ne contenait que très peu d'alcool avant de reporter mon attention sur John qui me félicitait jusqu'à me faire rougir. « Oh je pense que c'est une sorte d'habitude et puis le but n'est pas qu'il ne revienne pas boire un coup, simplement...qu'il puisse dormir avec sa femme. » dis je en riant calmement avant de lui dire avec un petit sourire en coin. « Avec votre gabarit il ne faudrait pas plus d'un "non" ferme pour qu'il vous écoute mais...je n'ai pas vraiment le même gabarit que vous. » Cette fois je riais avec sincérité avant de me calmer un peu, afin de contenir mes émotions pour ne pas risquer un feu soudain.

Tout en terminant de nettoyer mes verres je l'écoutais me parler de son métier, plus de vingt ans, cela devait être devenu une passion. Il livrait vraiment beaucoup de choses et j'en eu les yeux écarquillés c'était vraiment impressionnant. L'heure avançait et j'allais pouvoir bientôt fermé le bar et rentrer chez moi. J'en profitais donc pour ranger et nettoyer un peu pendant que nous parlions pour ne pas perdre de temps. « C'est vraiment un métier impressionnant et cela dois être tellement intéressant. Je n'ai jamais été ailleurs qu'à Pandora évidemment et puis même...je n'ai pas beaucoup bougé en faite, mon lieu de naissance et ici ... ça c'est arrêté là. » dis je en haussant les épaules. Autant dire que je n'avais pas une vie très sensationnelle.

Quand il me proposa ses services j'eus un sourire désolé. « Oh j'aimerais beaucoup gouter des aliments d'autres planètes ou plus encore les découvrir mais...financièrement ce n'est pas du tout possible. Je parvins tout juste à payer mes factures à vrai dire. » dis je calmement. Clairement ce n'était pas une possibilité pour moi, je n'étais pas riche, pas du tout même. Je ne m'en plaignais pas, je n'avais pas la pire vie de Pandora. Je pris sa carte et sortie mon Echo pour lui envoyer un petit message rapide. « Et si un jour vous voulez revenir boire un verre et vous assurer que je sois là pour préparer ma spécialité... » ainsi il avait mon echo. Chose que je ne faisais pas souvent à vrai dire mais je ne savais pas vraiment pourquoi, j'avais envie de lui donner. Mais avant qu'il ne me réponde le client aillant trop bu arriva en colère. Je n'eu pas le temps de répondre que John le fis pour moi.

« Merci...pour lui. » dis je avec un petit sourire reconnaissante. J'allais à la porte pour fermer cette dernière après notre ami alcoolique et tourna la pancarte en fermée. « Voilà comme ça on ne nous dérangera pas. Vous ne voulez pas vous reconvertir en agent de sécurité par hasard ? J'aurais bien besoin de vos services ici. » dis je en riant un peu avant de revenir vers lui et le comptoir pour boire une autre gorgée de mon verre. « Alors je ne vais pas vous donner ma recette ou en faire plus qu'un ou deux verres. Vous voulez boire encore quelque chose ? » demandais je poliment en prenant place sur le siège haut à côté de lui, après tout j'avais fini mon service.

Dim 29 Mai - 18:58
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John Rider
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Hyperion | Modérateur
John Rider
La patronne du bar avait une sacré réputation en effet. John le savait. Danielle avançait l’idée qu’un non sérieux de John ferait son effet. Elle avait raison mais le contrebandier réservait ces « non » pour d’autres situations. Il marchait très bien avec mes filles. Sa petite dernière disait qu’il n’était qu’un gros nours méchant parce que il ne la laissait pas ce qu’elle voulait. Mais bon, on ne sortait pas dehors à minuit passé toute seule quand on avait cinq ans. Il gardait aussi ce non simple et autoritaire quand il devait traiter avec certains clients ou fournisseurs. Quand cela devenait sérieux ou qu’on tentait de l’arnaquer. L’imagination de la barmaid lui donnait une faux bel aperçu mais elle avait raison sur un point, c’était impressionnant mais pas forcément pour les raisons qu’elle pensait. Les pandoriens n’étaient du genre voyageurs. En même temps ils n’avaient pas forcément bonne réputation. Les différents produits énoncées par John donnaient des envies à la barmaid mais… « Ah les finances… Toujours un problème. » dit-il en rigolant. « On peut toujours trouver un moyen. Tu fais un boulot pour moi...» Il marqua un arrêt, il lui fallait préciser. « Je cherche pas à te débaucher, je parle d’un boulot ponctuel en plus de celui là. Et ton paiement, ça serait pas forcément des crédits.  »  Il ne donna pas plus de précisions. Daniella avait la possibilité de se payer avec des trucs qui lui feraient envie. Il faudrait lui trouver un boulot dans ses compétences, à première vue, c’était juste une gentille fille.

Petit échange d’Echo, le module de John bipa. « Je reviens toujours quand je trouve un bon produit. » dit-il en souriant. Le poivrot quitta le bar, moment choisi par Danielle pour fermer derrière lui. La barmaid ferma le bar, il ne restait que John et Daniella. Plus de poivrots pour faire des interruptions. La demande de la Barmaid fit rire le contrebandier. Le grand chauve comme agent de sécurité, ils seraient pas nombreux à faire du grabuge mais c’était pas très emballant même si le physique de la barmaid était un argument valable. « Pas besoin d’un énorme gabarit pour se faire respecter. Crois-moi, il a quelques exemples sur cette planète. Si tu me cassais la gueule devant témoin, ta côte de terreur grimperait en flèche. Et il te suffirait d’un regard pour calmer l’assistance. Ou si tu étais une sirène avec un pouvoir qui peut en jeter, une petite démonstration même pas violente, juste un petit aperçu de ce tu peux faire, ça calme direct. Je connais une sirène qui doit faire cinquante kilos avec les habits. Elle gère une petite auberge dans les Highlands. Elle a mis au tapis une douzaine de mercenaire des Reds Barbarians toute seule. Des mecs d’un gabarit similaire au mien. Depuis autour de son auberge, y’a quelques personnes qui sont venus s’installer. Et tous les vilains de la région évitent le coin. » dit-il en riant. Il termina son cocktail. Les reds Barbarians avaient été dissout après s’être fait latter pour la sirène de poche. Un combat contre une sirène qui faisait des éclairs, cela pouvait pas bien se finir.

« Si je prends un second verre, je vais devoir attendre un peu avant de partir mais je veux bien un autre Woman of fire. Faut profiter des bonnes choses. » John s’approcha de la cible et pris les fléchettes, juste une volée suivi d’un détour vers le jukebox. Il revint au bar, le cocktail déjà prêt. Le second verre était aussi bon que le premier. L’idée de récupérer la recette était toujours là mais l’image de la patronne lui faisant les gros yeux suffisait à le calmer. De plus ne pas connaître la recette était une bonne raison de revenir pour boire un verre et profiter de la vue offerte par les courbes de la barmaid. Après ce verre et une petite pause pour jouer la sécurité, John devrait remonter dans son camion, retour vers son nouvel entrepôt secret.
Dim 5 Juin - 21:58
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