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[Dani - Kez] "Hé prince des flammes ! T'as la queue qui crame…"
Yaël Keziah Harrington
Age : 39
Date d'inscription : 18/02/2021
Vault Hunters
Yaël Keziah Harrington
C'était impressionnant tout ce que Yaël et Anna avaient pu découvrir tout au long de leurs enquêtes et surtout lors de la dernière. Pourtant l'huldre, planté au beau milieu de son salon, unique pièce de son appartement, n'était en rien satisfait de leur avancée. Le dossier dont il s'était emparé dans le repère de l'agent de la chimère était éparpillé sur le sol et en partie sur l'unique table de son modeste logis. Des noms, des visages associés, des lieux, des faits… Tout était là, devant lui, et pourtant rien ne le confortait dans une sorte de réussite. Depuis leur retour, leur avancée stagnait et il n'avait pas de nouvelles d'Anna, ce qui prouvait qu'elle n'avançait pas beaucoup non plus de son côté. Pas suffisamment pour aller vivre une nouvelle aventure, en tout cas. Il était quelque part entre midi et le soir, l'huldre savait que ce n'était qu'une liste de noms à exécuter qui tapissait le sol, mais il n'en avait encore rien fait. Finalement, plutôt friand de meurtres, il ne ressentait pas le besoin d'aller ôter la vie à ses sous-race. Il tique, aspire de l'air bruyamment entre ses dents et rassemble les documents en un tas dénué de toute organisation. Tas qu'il finit même par abandonner sur la table, refermant le dossier comme il le peut, les feuilles empilées sans aucune logique. Un bruissement, un gémissement endormi et Géronimo qui relève la tête pour lever le nez vers la mezzanine lui rappelle qu'il n'a pas passé la soirée de la veille seule. Sa compagne étant trop saoule pour rentrer après leur gymnastique, il l'avait laissé dormir jusqu'à, apparemment, maintenant. Second soupir d'un réveil difficile, le chant de la voix matinale ne ressemble pas au premier. Rectification : ses compagnes. Kez plisse les yeux quand le skag qu'il héberge porte son attention sur lui, avec un air qu'on pourrait interpréter d'accusateur. Mesdames, j'espère que vous avez bien dormi. Il va falloir songer à quitter mon loft, je vous prie. Géronimo se redresse, s'ébroue et quitte le salon pour sortir par la fenêtre et rejoindre les toits. Il se savait intimider les charmantes conquêtes de son colocataire et était suffisamment gentleman pour s'éclipser quand il le fallait. Un skag plus éduqué que l'huldre, en somme…

Les demoiselles parties, Yaël change les draps, nettoie son appartement de misère de fond en combles et ne reconnecte avec la réalité qu'à la nuit noire, quand son regard se pose de nouveau sur le dossier des gens à abattre. Demain. Ou pas. Une douche, un jeans et une chemise blanche plus tard, le quarantenaire se glisse hors de chez lui, claquant la porte sans la verrouiller. Avoir un skag comme "animal de compagnie" - même s'il ne qualifiait pas du tout Géronimo comme tel - pouvait vous dispenser de clefs ou d'alarme. Même si la bête était sortie, il savait qu'elle veillait sur son logis et qu'il n'avait aucune crainte à avoir là-dessus. Chemin faisant pour trouver où aller chasser, Kez essaie de se souvenir des femmes de la veille : deux blondes, l'une filiforme et la seconde qui compensait. Deux créatures vraiment exquises, mais dont il n'avait pas pris la peine de prendre les numéros de téléphone. A savoir que, depuis ses nombreuses séances de jambes en l'air avec Anna, l'intérêt qu'il portait à l'intellect de ses conquêtes étaient faibles. Aucune n'arrivait réellement à la cheville de l'intelligence de la journaliste. Il avait envie de quelque chose de plus profond ce soir. Il passe donc les quelques bars qu'il connait déjà bien trop, sachant qu'il allait principalement y trouver de la viande saoule, il passe également les lieux guindés, où il ne pêcherait que de la fille à papa qui fait de sa vie une mascarade pour tromper la misère de la vivre sur Pandore. Il désirait quelque chose de plus sincère, de plus vrai. A mesure que ses pas le guident vers un bar où il n'a que très rarement mis les pieds, il en vient à l'évidence que ses réflexions pourraient laisser penser qu'il chercher à se caser. NON ! C'est faux ! Oubliez ça !

L'ambiance est lourde, l'air aussi, tout deux chargés d'alcool et de gorges déployées. A croire que celui qui s'esclafferait le plus fort gagnerait une sorte d'estime publique et unanime. L'huldre avait oublié que le Barbiturics était un des bars, si ce n'est LE bar, le plus fréquenté de la ville. En revanche, il n'avait pas oublié que la peuplade était constituée principalement de pauvres âmes en peine. A deux doigts de faire demi-tour, comprenant son erreur, son regard se heurte sur la personne derrière le bar. Grande, brune, très fine… Une beauté. Un sentiment de déjà-vu traverse Yaël, qui fait une fixette sur l'envie de connaître la couleur de ses yeux. Il la connaissait, mais elle ne le connaissait pas. Sous-entendu, il ne s'agissait pas d'une des nombreuses femmes qui avaient pu échanger corporellement avec le brun. Même si le palmarès chiffrait à quelques centaines, il avait au moins la décence de se rappeler de chacune des personnes avec qui il avait couché. Les noms, peut-être pas, mais les visages, oui. Et elle ? Non, ce n'était pas d'une étreinte charnelle qu'il la connaissait. Nouveau tic et il pose un coude sur le comptoir, après avoir traversé la foule ivre avec une facilité déconcertante. L'heure de la fermeture approchait et la barman avait les yeux bleus. Une menthe à l'eau, s'il vous plaît. Le collègue s'étonne de la commande, mais s'affère à lui préparer son sirop, le déposant devant lui, sans que Kez ne décroche son regard de la brune. Et ce pendant la durée entière de la dernière heure de service.

La salle se vide petit à petit, les derniers bourrachos quittent le bar, d'eux-mêmes ou pousser par les tenants des lieux. Pourtant, personne ne demande à Kez de partir, alors que son verre est vide depuis un bon moment et qu'il a réglé sa consommation. S'il connait cette femme, c'est d'une photo. Une de celles accrochés sur le mur de l'agent de la chimère. Une des rares adultes a avoir subi des expériences parmi le trafic d'enfants dont il avait lui-même été une victime. Le nom, il ne l'avait qu'à moitié : Dani quelque chose. Le pouvoir ? Aucune idée. Mais elle était une sirène, sans avoir eu le choix de l'être - comme bon nombre de personnes dans leur cas. Si elle avait trente ans aujourd'hui, c'était bien le maximum, et la photo qu'il avait vue d'elle comptait déjà quelques années de moins. Pourquoi l'organisation avait décidé d'expérimenter sur elle, alors qu'elle n'était plus une enfant ? Pourquoi sa tête et son nom étaient épinglés sur le mur de palmarès d'un trafic de mineurs ? Forcément, perdu dans ses pensées et étant le dernier présent dans le bar avec elle, Dani vient vers lui, mais il monopolise la parole avant même qu'elle n'ait pu ouvrir la bouche : Yaël, mais je réponds mieux à Kez. Si je vous aide pour ranger les lieux, Dani, vous m'offrez votre compagnie pour le reste de la nuit ? Libre interprétation de savoir à quoi ils pourraient occuper ce fameux reste de nuit, bien que, très étonnamment, l'huldre y voyait plus de mots que de sexe ! Qu'il connaisse son prénom n'était pas la chose la plus fantastique, il avait pu apprendre, dans la soirée, qu'elle travaillait ici depuis deux ans. Il savait ne pas être friand de ce bar, mais il ne pensait pas avoir mis autant de temps à y revenir.

Sans trop attendre de réponse, il se lève et fait le tour du comptoir, pour la rejoindre derrière le bar. Mais avant, laissez-moi vous offrir un verre. Aucune validation attendue, encore une fois, Kez observe déjà la liste des cocktails saugrenus que Patsy peut créer et les bouteilles qui jonchent le mur. Il en sélectionne quelques-unes, prend deux verres et innove avec deux cocktails identiques, à ceci près que le sien reste toujours sans alcool. Manœuvre compliquée ici, quand on sait que la patronne distille ses propres liqueurs dans son sous-sol. Il dépose une somme aléatoire sur le comptoir, qu'il pense être justifiée pour ce qu'il vient de créer et tend un des verres à Dani, son sourire charmeur habituel amarré à ses lèvres. Il lève son propre verre, l'invitant de façon muette à trinquer avec lui. J'ai une terrible envie de tout savoir sur vous... Et mettez ce que vous voulez dans le mot "tout".
Dim 29 Mai - 14:07
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"Hé prince des flammes ! T'as la queue qui crame…"


Kez & Dani



Un jour de plus dans ma vie déserte. Le réveil sonne et je m'étire. Mes rêves étaient emplis de choses que je ne me permettais pas. J'avais beau de pas pouvoir ressentir quoi que ce soit, je n'en appréciait pas moins la chose, je la vivais en rêve seulement. J'avais au moins la chance de ne pas prendre feu dans mon sommeil, c'était mieux que rien. Je regardais le lit vide à mes côtés en soupirant bruyamment. Fais chier ... J'allais finir par essayer de me trouver un animal domestique si ça continuait tant ma vie était vide de sens.
Je me relevais donc filant à la douche pour me faire une propreté. J'étais en avance comme toujours. J'enfilais un jean et un débardeur noir, simple et efficace comme moi. Je me regardais dans le miroir et soupira un peu avant d'ouvrir la porte vitré de mon armoir pour en sortir une trousse de maquillage. Allez, fait toi plus présentable Dani t'aura de meilleurs pourboires ! me dis je à moi même en prenant, pour une fois, soin de mon apparence. J'entreprenais même de me lisser les cheveux, c'est pour dire.

J'allais dans la cuisine et me fis couler un café en croquant dans un biscuit. Je regardais l'appartement vide face à moi. Cette malédiction qui m'avait frappé en ce jour sombre, qui avait fait de moi cette siren, avait brisée ma vie et je n'étais pas prête de m'en relever. J'en avais marre de me cacher, de cacher qui j'étais au fond, mais comment faire ? J'attrapais une cigarette que je passais entre mes lèvres utilisant mon propre doigt pour l'allumer d'une petite flammèche. Une fois mon café avalé et ma clope terminé je sortais de mon appartement après avoir fait mon lit et avoir nettoyé ma tasse. Je ne mangeais pas grand chose, je n'étais pas épaisse mais j'avais un tel mal être que je n'avais pas faim. Parfois Patsy me préparait quelque chose à manger, restant avec moi afin d'être certaine que je mange. Je l'aimais autant qu'elle m'agacé un peu à l'image d'une mère.

La journée n'était pas différente des autres à part quelques echos récupéraient et quelques pièces en plus. Finalement j'allais me maquiller plus souvent. Nous arrivions à la soirée quand mon collègue arriva vers moi. - Dani...J'dois voir ma copine ce soir, tu peux faire la fermeture à ma place s'il te plait ?  je levais les yeux aux ciels avant de sourire en coin. Ouai, pas de soucie, profites de ta vie sociale pour nous deux alors.  ! le sourire de mon collègue grandit alors qu'il me dit en sautillant presque. Merci Dan' t'es la meilleure collègue du monde ! Mais tu sais tu pourrais te trouver quelqu'un, ça te ferais surement du bien...tien un gars comme ça... R'gardes moi ce type il a l'air plein aux as ! Effectivement quand je relevais mon regard je croisais celui d'un homme, bien habillé et, j'allais pas me mentir , clairement bel homme. Il vint au bar et je laissais mon collègue le servir allant préparer des verres et cocktails pour les tables.

Un sourire me vint aux lèvres quand j'entendis la commande du bel étranger. Pas d'alcool ? Vraiment ? C'était rare ! Son regard restait posé sur moi jusqu'à me rendre perplexe et un peu inquiète. J'avais été attaqué il y a peu et je ne voulais pas recommencer. Discrètement je pris un verre pour y verser une bonne dose l'alcool et l'avaler d'un coup sec, histoire de garder mon calme et mon contrôle. Je buvais depuis mes douze ans et je devais avouer ne jamais avoir réussis à me sortir de cette drogue...et des autres. La salle se vidait peut à peut alors que je m'approchais de mon collègue pour lui murmurait . Tu peux faire sortir les clients et tu pourras y aller, sauf Monsieur sans alcool, il m'intrigue j'veux savoir ce qu'il me veut ! mon collègue me regarda et me fit un signe assez...explciite qui me fit lever les yeux au ciel. Allez file avant que je change d'avis ! Je nettoyais les derniers verres laissant mon binôme partir en fermant la porte, tournant la petite pancarte " fermée".

Je pus enfin poser mon regard à nouveau sur Monsieur sans Alcool. Mais avant que je ne puisse dire quoi que ce soit il parla me faisant arquer un sourcil. A ses morts je ne pus retenir un petit rire, il était vraiment sérieux ? Et bien, Kez...je crois comprendre qu'on ne vous refuses rien mais...désolé pour vous je ne suis pas à vendre ou à louer ! dis je en commençant à essuyer les verres. Mais vous pouvez rester le temps de me dire pourquoi vous me fixer comme ça depuis que vous avez passé la porte. Et pas d'mensonges, j'ai trop appris à les déceler et je n'aime pas vraiment ça. rester calme, rester calme. Je me retournais pour fermer les yeux me concentrant sur ma respiration et glissant discrètement un couteau dans mon tablier. afin de me rassurer et de ne, peut être pas, tout faire cramer...Je ne voulais surtout pas détruire ce bar.

Mais en me retournant voilà que je me trouvais nez à nez avec l'étranger, je le regardais faire, arquant à nouveau mon sourcil quand il prépara rapidement un cocktail qu'il me tendis, remarquant qu'il n'avait à nouveau pas d'alcool dans le sien. Je pris néanmoins le verre avant de lui dire calmement. Je dois vous faire une confidence dans ce cas. Si vous comptez me rendre saoule pour passer la nuit avec moi, je vous le dis tout de suite, je tiens bien trop l'alcool pour que vous y parveniez, se serais une perte de temps mais...si vous voulez m'offrir des verres et remplir le tiroir caisse, je ne peux pas refuser. dis je en fixant son regard tout en faisant tinter nos verres je portais alors son mélange à mes lèvres pour déguster avant de faire un signe de tête, s'était vraiment pas mauvais.

Je range l'argent dans le tiroir caisse quand il me dis tout vouloir savoir sur moi. Commencez par me dire ce que vous savez sur moi, vous semblez en savoir plus que de raison...et je vous direz peut être la suite ! Je restais calme, ma curiosité calmait mon stress mais je ne pouvais pas nier qu'il me faisait me sentir bizarre et ce n'était pas à cause de l'alcool. Qu'est ce qu'un homme...comme vous. Fait dans ce genre de lieu. Vous devez être plutôt habitué à des endroits plus...classe et plus cher non ? Je me rapprochais alors de lui tout en le fixant pour murmurer doucement. Êtes vous là pour me tuer, ou me kidnapper Kez ? ! Je n'étais pas bie loin de lui, et je pouvais voir dans son regard si il me mentait. L'alcool me rendait joueuse mais j'étais surtout curieuse et pas encore assez inquiète.

KoalaVolant
Dim 29 Mai - 14:54
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Yaël Keziah Harrington
Age : 39
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Yaël Keziah Harrington
Si on ne lui refusait rien ? Non, effectivement. Il mettait parfois plus de temps à arriver à ses fins, certes. Mais c'était rare et d'autant plus satisfaisant. Pourtant, même s'il avait une certaine chance dernièrement pour se remplir les poches, il n'avait en aucun cas les moyens d'acheter, ni même de louer une personne ou ses services. Là n'était pas la question. Mentir ? Jamais ! Kez était vil, retors, colérique, violent, centré sur sa propre personne et un tas d'autres qualificatifs plus douteux et peu flatteurs les uns que les autres, mais menteur ! pas le moins du monde ! Une gorgée de son verre, plutôt satisfait de son cocktail improvisé. Il avait fait des progrès là-dessus, même si la cuisine restait tout de même son principal intérêt et don. Elle valide d'un signe de tête, il sourit en retour, satisfait que ça lui convienne. Elle était maline, elle détournait les questions pour les éluder avec talent, sans refuser d'y répondre, mais sans tout livrer, voire rien. Quant à lui, il allait répondre franchement à sa question, mais elle se rapprochait, féline et joueuse. L'hypothèse sur un meurtre ou un kidnapping change le sourire charmeur qui n'avait pas quitté ses lèvres en un plus amusé. Il appuie ses reins contre le bar juste derrière lui, mais penche un peu le haut de son corps vers l'avant. La distance entre eux une nouvelle fois réduite, les mots s'échappent d'un ton plus grave, mais sans parvenir au même murmure qu'elle : Je n'ai prévu ni l'un, ni l'autre. Encore moins de vous acheter, ni de vous louer, vous ou vos services. Il se redresse, laissant son regard glisser sur son corps, sans chercher à s'en cacher, sans en rougir, sans craindre qu'elle ne le prenne mal. Il le fait avec appréciation, dévorant des yeux ce qu'elle avait à offrir, reprenant son sourire charmeur. Vous vous méprenez sur moi, mais c'est de ma faute. Il avait certainement mal engagé les choses, elle semblait plus prosaïque que ce à quoi il s'attendait.

Un coup de reins, pour s'écarter du comptoir, une nouvelle gorgée de cocktail et il dépose son verre, prenant doucement des mains de la serveuse le torchon dont elle se servait pour essuyer les verres. Il lui tourne le dos, s'attelant à la tâche de l'aider à fermer le bar. Je suis habitué à des endroits plus classes par goût, non par moyens. Détrompez-vous, une chemise ne fait pas le portefeuille d'un homme : je suis locataire d'un studio décrépi et je trime comme un forcené dans les cuisines d'un restaurant où je ne pourrais raisonnablement pas me permettre de consommer un cocktail. Le torchon maintenant négligemment jeté sur une épaule, il prend les quelques verres qu'il a essuyé pour les tendre à Dani, reportant son attention sur elle par la même occasion, toujours souriant. Je ne compte pas non vous saouler, je n'ai ni le  besoin d'en arriver là pour passer la nuit avec une femme, ni l'envie. Il hausse l'épaule libre de tout torchon, faisant une moue réprobatrice. A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire, n'est-ce pas ? J'applique régulièrement cette doctrine, également dans mes conquêtes. En clair, aucun intérêt de coucher avec une personne qui a trop bu. Si je vous fixe c'est parce que vous êtes une belle femme, très belle même... Il détache de nouveau son regard du sien, retournant à la contemplation de son corps, mais moins longtemps que la première fois. Cependant ! Le ton devient plus vif, la voix monte d'une octave, l'excitation de la suite le rendait gai, presque enfantin. Si je ne vous quitte pas des yeux, Mademoiselle Daniella Offman, c'est parce que je vous ai déjà vue. Son nom lui était revenu en mémoire soudainement, ce qui ne faisait que souligner son petit effet. Reprenant le torchon sur son épaule, il lui rend, avant de faire volte-face à nouveau et de s'atteler cette fois au nettoyage des derniers verres sur le bar. Votre nom et votre photo étaient placardés sur le mur d'un agent appartenant à une organisation criminelle qui kidnappe ou achète de jeunes enfants, pour les revendre à des laboratoires qui expérimentent ensuite l'éridium sur eux, afin de créer des sirènes et surtout de pouvoir créer des huldres qui auraient des pouvoirs. Il marque un temps d'arrêt, le temps d'aller chercher les verres abandonnés sur le comptoir, avant de reprendre : Je suis donc un de ses enfants devenu un huldre. Mais ! Nouveau rebond de son excitation, il abandonne les verres près de l'évier et reporte son regard dans le sien. Vous n'étiez déjà plus une enfant quand vous avez été transformée en sirène. Pourquoi ? Il doutait qu'elle ait la réponse à cette question, qui devenait plus rhétorique, mais cela marquait aussi une pause dans ses révélations, histoire de la laisser digérer et pouvoir déjà observer ce qu'elle ressentait.
Dim 29 Mai - 21:48
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"Hé prince des flammes ! T'as la queue qui crame…"


Kez & Dani

Je joue à un jeu dangereux et je m'en rends compte quand il approche son buste de moi pour me dire d'une voix bien trop grave pour ne pas faire vibrer quelques chose en moi qu'il ne veut ni me tuer, ni me kidnapper. Voilà qui calme mon inquiétude, néanmoins je ne sais toujours pas pourquoi il m'a regardait de la sorte. D'ailleurs en parlant de regard il me déshabille presque en caressant mes courbes du regard. Je sens une petite flamme dans mon ventre et je me concentre comme jamais pour qu'elle ne sorte pas. Quand il affirme que je me trompe sur son compte je n'entends qu'un brouhaha tant je suis concentrée pour garder mon calme au maximum.

Il finit par se redresser en prenant mon torchon de mes mains et je souffle un coup discrètement pour faire redescendre la tension. Ne vous m'éprenez pas , je ne suis pas du genre à sauter sur tout ce qui bouge mais mettez vous à ma place, je n'ai pas eu de rapport depuis une bonne dizaine d'année et cet homme est pire qu'une tentation envoyé par le malin pour me faire utiliser le feu de mes pouvoirs.
Je le laisse faire et range les bouteilles sorties, ainsi que les quelques verres. Il m'affirme ne pas être l'homme classe que je pensais , avouant même avoir un studio assez médiocre et ne pas pouvoir boire les cocktails qu'il propose dans l'endroit où il travaille. Vous pouvez au moins boire ceux d'ici non ? Je ne vous ai pas vu boire une goutte d'alcool...pourquoi ? demandais je alors tout en rangeant ce qu'il fallait ranger. Ecoutant néanmoins ce qu'il avait à me dire. Je prend les verres alors qu'il affirme ne pas avoir besoin de faire boire une femme pour l'avoir dans son lit. Je lève les yeux au ciel et murmure plus pour moi même que pour lui. ça c'est certain...au moins vous pouvez vous envoyer en l'air vous.. je souffle par le nez comme un buffle alors que je mets les verres à leurs places.

Quand je me retourne vers lui nos regards se plantent à nouveau l'un dans l'autre et quand il affirme que je suis une belle femme je sens la chaleur me monter aux joues. Tout ce que j'évite depuis dix ans est entrain de ce produire : la crainte que l'on soit venu pour me capturer, la beauté masculine qui me donnerait des idées torrides et ces compliments qui n'aident en rien à me calmer. Je recule d'un pas et me retrouve dos au bar alors qu'il me détaille à nouveau, je dois avoir l'air d'un chaton coincé dans un coin et je sens la chaleur m'envahir ce qui n'est clairement pas une bonne chose.

Heureusement pour moi - ou pas vraiment en faite - il dis mon prénom en entier et mon nom ce qui me fait réagir, j'ouvre de grands yeux ronds. Pardon..? Comment pouvez vous connaitre mon identité ? La peur commence à parcourir mon être. Ce qu'il dis ensuite me terrorise mais à quoi pouvais je m'attendre après avoir tué plusieurs de leurs hommes. Je me fige alors sur place sans bouger d'un mètre et pour le coup je ne vois absolument plus la beauté de ce Kez, je ne vois que les liens qui m'enserre, les piqures dans mon corps. Je passe machinalement ma main sur mon ventre comme pour protéger les tatouages qui parcours mon corps et mes bras. Mon regard est vide et ne regarde rien en particulier. Ils...ils me recherchent encore... murmurais je alors avec une peur certaine dans la voix.

Toujours proche de l'évier je ne me rends pas compte que mes mains commencent à prendre feu et que le torchon fait de même. Jusqu'à sentir l'odeur du tissus brûlait. Merde ! dis je tout en jetant le torchon dans l'évier avant d'y faire couler de l'eau, me calmant par la même occasion. Je tourne le regard vers l'homme qui me fixe. J'en sais rien...une proie facile surement...quelqu'un qu'on ne rechercherait pas. Je soupire doucement et dis d'un ton las. Ecoutez Kaz, je n'ai pas de réponse à vous donner, surtout si vous êtes l'un de ces gamins. Ils ont peut être voulu essayé sur une adulte, j'en sais rien. Je sais juste que ça n'a pas marché, pas tout de suite en tout cas et qu'ils ont voulu me tuer...c'est là que ça a fonctionné sans que je ne puisse faire quoi que ce soit.

Je nettoyais les derniers verres, les essuyant rapidement pour les poser sur le bar. Quel est votre différence, qu'est ce qu'il vous on fait ? demandais je alors, nous avions tous une particularité, tous un pouvoir. Je mélangeais plusieurs jus, et alcool avant de le fixais un instant. Mon regard était attristé mais pourtant déterminé. Je ne compte pas retourné à leurs expériences. Je ne suis pas une mauvaise personne mais si vous êtes là pour me ramener là bas, si vous faites partie de ces gens là...je serais obligé de vous tuer...et je n'en ai aucune envie. dis je le coeur battant avant de poser mes mains sur les deux verres pour les enflammer. Cadeau de la maison...Le " The Women of Fire " spécialité de la maison dis je en faisant glisser le verre vers lui. Le feu retirait le taux d'alcool rendant le cocktail inoffensif , un mélange doux et brûlant comme je pouvais l'être parfois.

J'étais évidemment stressée et j'attendais de savoir ce qu'il allait faire de moi, ou ce que j'allais faire de lui, néanmoins, comme pour me donner du courage c'est d'un coup sec que j'avalais le contenue de mon verre replongeant par la suite mon regard dans celui de Kez. Un regard bien plus franc mais aussi blessé et anéantit par ce qu'on avait fait de moi.


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Dim 29 Mai - 22:25
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Yaël Keziah Harrington
Age : 39
Date d'inscription : 18/02/2021
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Yaël Keziah Harrington
Et elle s'enflamme. Dans tous les sens du terme, même littéral.

Elle n'était pas la première sirène qu'il rencontrait, loin de là ! Pourtant, la première fois que l'une d'entre elles venaient à utiliser ses pouvoirs devant lui, Yaël restait toujours impressionnée. Finalement, c'était comme de la magie ou des super-héroïnes. Quelque part, au fond de lui, devait subsister un peu d'une âme d'enfant. Entre l'adulte avide de sexe, de foules et de meurtres, peut-être. Ce serait ironique, comique et flippant ! Il avait essayé de faire preuve de tact dans ses révélations, mais visiblement, il s'était foiré. Son pied encore posé un peu en avant de lui, pour éteindre un bout de torchon qui avait quitté l'ensemble dans une flammèche qui tentait de survivre sur le sol crasseux du bar, quand il prend un moment pour rembobiner toute cette scène dans son esprit. Sans réfléchir, alors qu'elle venait de descendre son shot, il glisse ses doigts sur le poignet de Daniella et guide sa main au-dessus des flammes qui dansaient encore dans le sien. Le mieux est de plaquer votre paume sur le verre. Dans un mouvement habile de ses doigts, il l'oblige doucement à tendre les siens, pour tendre sa main et la pose d'un mouvement rapide et bref sur le verre. La flamme meurt instantanément, sans même avoir plus d'une seconde pour lécher la peau de la jeune femme, ce qui reste totalement indolore et un effet de ventouse fixe le shot à sa paume. Maintenant que la succion est réussie...Pour lui démontrer, il expérimente l'effet ventouse en relevant un peu la main de Dani : le verre y est collé. Décollez-le juste un peu, aspirez les vapeurs, buvez comme pour le vôtre et reposez directement votre main de la même façon, avant d'aspirer à nouveau les vapeurs. D'un mouvement de tête, il l'invite à le faire. Non, ça ne saoule pas plus vite que de le boire normalement, mais puisque vous n'avez visiblement aucun souci avec la chaleur, ça vous en fera monter une nouvelle, vraiment agréable. Il lâche sa main et, le temps qu'elle s'y ose, il avait donc un moment de réflexion.

Daniella était complètement effrayée par la possibilité-même de pouvoir être retrouvée et capturée à nouveau. C'est vrai qu'il aurait dû s'en douter : aucune sirène ne vit libre et épanouie sur Pandore ! Tout comme les huldres, direz-vous... Ces premières avaient la chance de pouvoir contrôler leur pouvoir, par rapport aux seconds. Pourtant, celle qui se tenait en face de lui actuellement semblait dépourvue de toute maîtrise du feu ardent qui l'habitait. Parmi les sirènes qu'il connaissaient de près ou de loin, le quarantenaire avait déjà constaté également les effets de l'utilisation de leur pouvoir. Sur Anna, celle qu'il fréquentait le plus… activement, la contrepartie était cette période de cécité suite à l'emprise qu'elle avait sur ses victimes. Qu'elle pouvait bien être celle infligée pour Dani ? Si elle ne contrôlait déjà pas un tel maléfice ! Yaël ouvre la bouche, prêt à l'inonder du flot de questions qui popaient par-ci, par-là dans son esprit, à mesure qu'il réfléchissait, mais il se ravise à la dernière minute. A la place, il soupire, calme définitivement l'excitation enfantine qui l'avait animé quand il s'était rappelé du prénom de sa compagne du soir et reprend un sourire plus enjôleur. Merci de ne pas vouloir me tuer. Revenu à la réalité devant lui, il noie de nouveau son regard dans le sien, y décelant des émotions qu'il n'avait pas ressenti lui-même depuis trop longtemps, mais qu'il savait à quel point douloureuses.

Yaël tique, aspire bruyamment de l'air entre ses dents et inspire grandement, retenant l'air un court instant, avant de souffler doucement et s'éloigner un peu d'elle. Ca a commencé par attaquer le foi, c'est pour ça que je ne bois pas. Juste assez pour déboutonner le haut de sa chemise, sans la quitter des yeux. Juste quelques boutons avant d'arrêter et de la faire ressortir de la ceinture de son jeans. Juste assez pour pouvoir passer ses bras au-dessus de sa tête et tirer sur sa chemise, dans le mouvement inverse. Maintenant à moitié nu devant Daniella, il fait demi-tour sur lui-même, exposant son dos. Les deux cicatrices de part et d'autre de ma colonne vertébrale sont les restes de la dernière expérimentation à l'éridium qui a été concluante. Enfin, concluante pour le faire devenir huldre, pas pour les hommes du laboratoire qui faisaient partie de ceux qui tentent encore aujourd'hui de créer des sirènes mâles. Celle de droite, juste au-dessus de mon jeans, c'est un retrait de mon rein. Juste au-dessus d'elle et à l'opposé, c'est une greffe de deux reins. Déglutissant avec peine, il a l'impression de la sentir venir. N'y touchez pas, s'il vous plaît. Le ton est plus implorant que ce qu'il aurait espéré et il fait de nouveau volte-face pour la regarder droit dans les yeux, tenant toujours sa chemise à moitié enfilée sur ses bras. Surtout celles causées par l'éridium. Je ne supporte pas tellement ça, je serai obligé de vous tuer et je n'en ai aucune envie. Reprenant ses mots justes, il sourit, mais c'est plus instable. Laissant finalement tomber complètement la chemise, qu'il ne tient plus que dans une main, il reprend : De chaque côté de l'aine, toujours les reins et le foi et là... Il pose l'index de sa main libre juste sous son pectoral gauche. Greffe de coeur. Ce qui le maintenait vivant n'était même pas à lui. Et ironie du sort : venait d'un mort !

Un moment, un instant, un flottement, sans la quitter des yeux, l'observant l'observer. Ils m'ont soigné. Il rit, jaune, clairement. Ostéogénèse imparfaite ! Que les gens connaissent sous le très poétique nom de "maladie des os de verre". Il mime les guillemets, regarde sa chemise pour en défaire les derniers boutons et la renfiler. J'ai été vendu par mes parents à ce fameux laboratoire, puisque j'étais un bébé cassé, bon à rien. Après des années à essayer d'avoir des résultats sur moi, ils ont réussi ! L'éridium a pris et a soigné ma maladie ! Il reboutonne sa chemise, manchette inclue et la réajuste à la ceinture de son jeans. Je suis passé de l'enfant qui se faisait pousser dans les escaliers par les autres cobayes, parce que c'était jouissif de me voir et de m'entendre me briser, chaque plaie apparaissant à l'instant T où un os se cassait en deux ou se brisait en morceaux, à l'adolescent qui pouvait séduire juste avec un regard, un sourire et quelques mots. Comme pour illustrer ses propos, Kez plante encore une fois son regard dans le sien, réduisant de quelques pas la distance entre eux. La contrepartie ? Je meurs à petit feu, puisque le même éridium qui a soigné ma maladie ronge mes organes un par un. Encore un peu de distance réduite et le retour de cette voix plus grave, alors qu'il la surplombe presque : Ils ne vous recherchent pas, la photo que j'ai vu à au moins dix ans et ils n'ont de vous que le nom. A ce que je sais, en tout cas… Je suis navré de vous avoir inquiétée au point que vous bruliez ce malheureux torchon, je pensais que vous pourriez me donner quelques infos que je n'ai pas et qui me bloque pour me venger. Il sourit, de nouveau charmeur, plus confiant qu'il y a à peine une seconde. Dani, qu'est-ce que ça donne quand vous arrêtez de vous retenir ? Chassez le naturel, il revient au galop ! La curiosité parfois insatiable de Kez le tuera un jour. Pour de bon !
Mar 31 Mai - 23:02
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"Hé prince des flammes ! T'as la queue qui crame…"


Kez & Dani

Le destin peut se montrer malin, moi qui me cache depuis tant d'années à m'empêcher de ressentir quelques émotions ou sentiments trop fort. Voici qu'il entre dans le bar m'observe et fait naître en moi des émotions que j'ai cachées depuis trop longtemps. J'ai peur qu'il soit la pour me capturer, j'angoisse à imaginer devoir le tuer mais plus encore il réveille en moi un désir que je ne voulais pas ressentir. Je n'étais pas au terme de mes ressentis, c'était même le contraire et au je l'aurais su j'aurais sûrement fermé la porte à double tour

Pour commencer il est beaucoup trop proche de moi et je ne peut pas supporter ça trop longtemps, mon torchon s'enflamme déjà et, sans savoir réellement pourquoi je lui montre une partie de mes pouvoirs. Toute petite partie certe mais ça restait inattendu pour moi. Je n'étais qu'au début de ma soirée et de mes émotions car il posa sa main sur mon poignet pour me montrer une façon de faire avec mes shooter. Vous ne devriez pas me toucher...  dis je calmement me concentrant au maximum sur la leçon pour ne pas m'enflammer. Cela peut paraître idiot mais n'oublions pas que cela faisait une dizaine d'année que je m'empêchais toute proximité.

Il affirmait être comme moi, être une expérience humaine il savais maintenant que j'étais une sorte de torche humaine. Enfin du moins que je savais faire sortir du feu de mes mains. C'était tout autre chose. Son regard m'offrait une autre chaleur en moi que je n'avais pas ressentis depuis bien longtemps et je devais travailler comme jamais sur la concentration.

Je voulu savoir ce qu'il avait fait de lui et il commença à se déshabiller. Mon regard suivait ses mouvements alors que mes joues devinrent plus rouge.  Qu'est ce... Qu'est ce que vous faites... Ne faites pas ça, s'il vous plaît.. mais il ne m'écoutait pas et je compris pourquoi. Il me montrait ce qu'il avait vécu, des cicatrices à plusieurs endroits des changements d'organes ici et là.. Des réussites et des échecs. Ma main se releva en voyant les marques de son dos comme attirée à vouloir toucher ou peut être apaiser mais il marreta dans mon élan sachant déjà ce que je voulais faire.  Pardonnez moi... dis je sincèrement sentant mon cœur se briser à voir ce qu'il avait vécu et sentant la chaleur parcourir mon corps. Ce n'était plus du désir que j'avais pour lui mais de la tristesse pur de la compassion et c'était sans aucun doute plus difficile à contrôler.

Il va falloir sortir d'ici.. C'est trop dangereux. mais il ne devait pas comprendre ce que je voulais dire par là. Il me rassure qu'ils ne me recherches pas ou plus vraiment du moins. A chacun de ses pas je recule jusqu'à me retrouver les reins collaient au bar Reculez s'il vous plaît.. Ne soyez pas si proche de moi.. dis je d'une voix calme et effrayée tel un chaton pris au piège.

Si c'est une vangence que vous voulez je vous direz tout ce que je sais.. Malheusement je ne sais pas grand chose..  mon regard plongeait dans le sien se détourna vers la porte Je veux bien vous parler de mon histoire.. Et vous en montrer plus mais il faudra aller dehors. C'est trop dangereux ici.. Suivez moi. dis je en faisant le tour du bar pour rejoindre la porte l'invitant à passer.

Je le laissais donc passer et fit de même avant de fermer le commerce. Je croisais les bras sous ma poitrine pour marcher calmement.  Je suis née dans un bidonville, ma mère était une toxicomane elle en est d'ailleurs morte. Mon père était sûrement un coup d'un soir inconnu au bataillon  dis je calmement Je n'ai, tout comme vous, jamais connu l'amour de mes parents. J'ai commencé à boire à douze ans environs j'ai commencé à me droguer à treize et à connaître les hommes. Je n'étais qu'une enfant mais je cherchais l'affection partout.  dis je en haussant les épaules. Je serrais les mains sous l'émotion me faisant même mal pour lutter contre celle que j'étais.  J'ai été droguée et capturé vers mes vingt ans. Ils ont commençaient les expériences sur moi mais..  Ça n'a pas marché enfin c'est ce qu'ils pensaient..
J'ai entendu qu'il voulait m'éliminer  et j'ai eu peur. Tellement peur que je me suis... enflammée.. Les gardes sont morts brûlés et je me suis enfuie..
dis je simplement comme ci je racontait une histoire qui n'était pas la mienne

Nous arrivions vers un vaste endroit vide de vie ou de caméra. Un sorte d'immense parking éclairé par des lampadaires avec un ancien bâtiment désinfecté depuis des années, j'avais l'habitude de venir ici lors d'émotions incontrôlables afin de pouvoir me lâcher un peu. .  Mon "pouvoir" est lié à mes émotions, à mes envies... Mes... Désirs dis je en le regardant malgré moi de façon plus charmeuse.

Je m'arrêtais alors pour lui faire face. Doucement mais sûrement j'approchais d'un pas à chaque petit groupement de mots. Je ne peux pas avoir de grandes joies... Pas de grandes peines... Pas de grands amusements.. Pas d'amour... Pas de réels amis... Pas de... Sexe  dis je en m'arrêtant à quelques centimètres de lui. Mon regard se plongeant dans le sien avec une certaine lueur, un peu taquin et avec une certaine flamme. Touchez moi... Allez y n'aillez pas peur.. je fis un pas de plus pour me retrouver presque contre lui. Mon cœur se mis à battre un peu plus vite par le rapprochement et les pensées qui venaient de naître dans mon esprit sans que je ne cherche à les contrôler.

Vous voyez Kaz, je n'ai pas le droit de vivre... Alors si vous voulez une vangence vous pouvez compter sur moi. je levais mon bras en le tenant assez loin de lui alors qu'il s'enflamma tout comme ma chevelure. Doucement mais sûrement je prenais feu, mon dos,mes jambes et je du m'éloigner de lui pour ne pas le blesser. C'était sûrement très beau à voir mais pour moi c'était un enfer car jamais je ne pourrais être tellement heureuse.

KoalaVolant
Mer 1 Juin - 0:05
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Yaël Keziah Harrington
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Yaël Keziah Harrington
Qu'elle lui raconte son histoire ? C'était son désir initial, en plus de vouloir connaître tout le reste, et il n'attendait que ça ! Yaël avait déjà arrêté de se rapprocher d'elle quand il avait remarqué avec quel acharnement elle se tuait à vouloir garder une certaine distance entre eux, même si c'était contradictoire avec le fait que ce soit elle-même qui l'ait rompue la première, dès leurs premiers échanges. Il avait du mal à savoir sur quel pied danser et, bien au contraire de l'agacer, ça ne faisait qu'attiser davantage sa curiosité et l'envie de tout savoir sur elle. Tout, dans les moindres détails. Même ces détails qu'elle semblait ne plus avoir offerts à quiconque depuis de nombreuses années. Quand elle l'invite à le suivre, il s'exécute, docile. Aux premières vues, il réagit souvent de cette façon-là : une demande lui est faite, un ordre lui est donné et il répond, il obéit. Il fonctionne également comme cela avec Anna : son porteur d'arme, comme elle se plait à le dire. La journaliste réfléchit, c'est sa partie, et lui opère, c'est son truc. Leur binôme fonctionne ainsi. Non pas qu'il ne soit pas assez intelligent pour réfléchir ou qu'il soit si bon toutou que ça, mais disons plutôt que ça ne l'intéresse pas plus que ça. Il le fait, mais n'a aucun souci à laisser les autres prendre les devants, les décisions et être celui qui prendra les balles, protégera les arrières. L'exécutant par excellence, l'homme de main. Celui dont on croit qu'il se laisse mener par le bout du nez mais sans, finalement, rien ne se concrétiserait. Celui du bas de l'échelle peut-être, mais celui qui fait aussi le ciment des fondations.

Lui cédant le passage, le brun attend patiemment qu'elle ferme le bar pour la suivre une nouvelle fois. Sa naissance était déjà une catastrophe, on frôlait le mélodrame avant même qu'elle n'ait eu l'occasion de prendre son premier souffle ! Cependant, connaître l'amour de ses parents n'avait jamais manqué à Kez. Il n'y avait même jamais songé. Pour lui, ils l'avaient abandonné parce qu'il n'était voué qu'à ça, c'était la preuve d'un grand pragmatisme. Ils ne s'étaient jamais imaginé ce qu'aurait pu donner une vie à grandir à leurs côtés. A y penser, c'était bien la première fois qu'il y pensait, justement ! Il glisse les mains dans les poches avants de son jeans, calant le rythme de croisière sur le sien. Douze ans, c'était trop jeune pour boire ; treize, trop jeune pour se droguer et consommer les plaisirs de la chair. Certes, Yaël était loin d'être moralisateur là-dessus, ni un exemple, encore moins le rabat-joie qu'il formulerait ça à voix haute, partant du principe que chacun mène sa vie comme il l'entend. Pourtant, ça restait trop jeune, surtout quand il n'était plus question de mener sa vie, mais plutôt de la subir… Capturée à vingt ans, ce devait être à ce moment-là que la photo qu'il connaissait d'elle avait été prise. Depuis qu'ils avaient quitté l'établissement, il ne l'avait pas quittée des yeux : son corps trahissait des émotions fortes, alors que la façon dont elle racontait sa vie ressemblait plutôt à un énoncé de faits consécutifs qui ne lui seraient pas arriver à elle, mais bien à quelqu'un d'autre. Elle semblait encore chercher à faire le deuil de ses douleurs passées pour pouvoir se reconstruire. Encore une chose qui les différenciait : lui n'avait aucun deuil à faire. Il avait vécu ce qu'il avait vécu, il allait punir ceux qui lui avaient fait subir tout ça, mais il n'en subissait aucunement les émotions. A première vue, en tout cas, puisqu'il restait tout de même un homme colérique et emprunt d'épisodes de violence assez fréquents - la passion du meurtre n'a jamais été quelque chose de sain, il faut l'avouer - ce qui témoignait d'un manque à combler, d'une chose à réparer, d'erreurs à pardonner…

L'endroit où ils s'arrêtèrent était presque glauque : un parking à l'abandon, juste à côté d'un bâtiment désaffecté, dont personne ne semblait vouloir faire quelque chose, pas même de plausibles squatters. Elle s'arrête, il l'imite, son attention toujours complètement portée sur elle, son iris sombres rivées dans ses yeux bleus. Contrairement à elle, Yaël ne recule pas d'un centimètre à mesure qu'elle réduit la distance entre eux. C'était visiblement parfaitement acceptable pour elle quand elle était l'instigatrice de la proximité, il n'avait rien d'autre à faire que d'en profiter. A mesure qu'elle énumérait tout ce à quoi elle se devait de renoncer, la mimique de compassion de circonstance se creusait sur le visage de l'huldre. Mais quand elle avoue devoir également renoncer au sexe, il tique, dans un mouvement de tête presque désapprobateur. C'était un réel gâchis. Une telle beauté mue avec tant de maîtrise, vouer cette créature à une vie platonique où personne ne peut ne serait-ce que la toucher… C'était un putain de gâchis ! C'est une frustration quasi animale qu'il doit gérer alors que son corps n'est qu'à quelques centimètres de se coller complètement au sien. Il déglutit bruyamment, avec cette impression d'un poids sur la poitrine qui l'oblige à contracter l'abdomen dans un effort presque surhumain pour ne pas lui sauter dessus et laisser libre cours à ses pulsions, à l'envie de donner vie au scénario qui se joue dans son esprit. A la place de ça, il souffle par le nez, comme un buffle, se contenant malgré le demande de la toucher. Il sort les mains de ses poches, mais la taquinerie dans le regard de Daniella le dissuade de répondre à cette invitation. A défaut, il ferme les poings jusqu'à s'en faire blanchir chaque phalange, contracte la mâchoire, mais ne fait toujours aucun pas de recul, gérant au mieux le désir qu'elle faisait grimper en lui.

La voix s'élève à nouveau, parvenant à peine à l'esprit de Yaël, mais ce bras de feu qui se tend à ses côtés le sort de sa torpeur. Son regard est immédiatement attiré par le spectacle qui s'offre à lui et qui ne semble pas vouloir décevoir les attentes d'un public. Immédiatement, toute la pression qu'il contenait le quitte, relâchant poings et mâchoires, le laissant planté là, pantois. S'en suivent les cheveux, le dos, les jambes… A mesure qu'elle laisse son pouvoir prendre possession d'elle, le regard de l'huldre suit chaque scène, fasciné. Les yeux ronds, les sourcils arqués, il ne chercher à aucun moment à feindre une certaine décence, répondant à ses révélations par une émotion de stupeur dont il n'a aucune honte. Elle a beau s'éloigner un peu, il sent encore la chaleur de son corps comme si elle n'avait jamais détruit la proximité qu'elle avait installé entre eux l'instant d'avant. Au-delà du souvenir d'un désir inaccompli, la force qui émanait d'elle était aussi sublime que dévastatrice. Quelques minutes d'admiration encore, dans un silence fasciné, et le sourire charmeur de Yaël reprend sa place habituelle, ourlant ses lèvres. Vous n'avez pas envie de me tuer, gardez ça en tête pour ne pas me blesser. Les brûlures, il ne connaissait que trop bien. Cautériser une plaie semblait moyenâgeux, pourtant c'était souvent de cette façon qu'il avait été soigné au laboratoire, lorsqu'il fallait refermer rapidement une peau par laquelle un os avait tenté de se faire la belle , pour pouvoir ensuite guérir la squelette et le renvoyer le plus vite possible se faire charcuter à coup d'éridium. Sans compter qu'avec son métier de chef-cuisinier aujourd'hui, c'était quelque chose de plutôt familier, bien que souvent superficiel. Il se doutait bien qu'avec ce qu'il avait en tête, les flammes qui habillait maintenant la brune ne se contenteraient pas d'une couche superficielle de l'épiderme. Vous m'avez dit de ne pas avoir peur, mais je n'ai absolument pas peur de vous. Certes, elle lui avait dit ça avant de s'embraser, mais c'était un détail ! Et cette déclaration n'était pas à prendre comme une provocation, mais bien comme une affirmation : il n'avait pas peur de ce qu'elle était.

Doucement, sans brusquer les choses, Yaël lève une main, son regard perpétuellement noyé dans le sien. Demande d'autorisation muette, il finit par glisser ses doigts sur la joue de Daniella. D'abord la pulpe, puis sans précipitation, s'ensuit la paume. Sa peau à lui paraît tellement froide contre la sienne. Il lui laisse encore un temps d'adaptation, attentif au moindre signe qui pourrait la faire partir en javel. Confiant, il glisse son pouce sur ses lèvres, les parcourant d'un bout à l'autre, emprisonnant sa propre lèvre inférieure entre ses dents. C'était littéralement jouer avec le feu et il était trop idiot, trop immature ou trop fier pour ne pas s'y essayer. Le souffle à nouveau plus court, c'est une voix un peu trop rauque qui s'élève : Vous en mourez d'envie, moi aussi. Je ne vais pas m'arrêter là et je vais vous embrasser. Il va donc falloir vous éteindre, Dani... Deux choses. La première : aussi séducteur soit-il, il respectait le consentement de ses conquêtes ; la seconde : il se lançait dans une quête très périlleuse que celle des lèvres de la barmaid, il valait mieux tuer la surprise que de se retrouver sans sourcils ! L'autre main rejoint la première en miroir, emprisonnant le visage de Daniella, et sans lui laisser le temps de rien d'autre que celui de répondre à sa demande par une extinction des feux, il plaque ses lèvres aux siennes. Un léger soupir accompagne leur contact, comme une libération partielle de ses envies, mais il tire encore sur la corde de sa frustration en ne baladant pas ses mains sur son corps, ni en étant trop insistant. Il lui rend une première liberté, un instant à noyer son regard dans le sien, pour confirmer que tout était ok, avant de réitérer. Malgré sa terrible envie de la déshabiller sans ménagement et de prendre son corps pendant des heures, le baiser qu'il lui offre reste tendre et doux, calmant son désir invasif. Un instant, la réflexion se fait de savoir s'il oserait continuer jusqu'à tenter le diable ou s'il devait jouer la carte de la prudence et la laisser respirer. La seule décision qui en émane reste de lui laisser prendre cette décision…
Mer 1 Juin - 15:25
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"Et c'est maintenant que tu fuis."


Kez & Dani


J'étais déterminée à montrer mon "pouvoir" à cet inconnu. Mais pourquoi ? Peut être parcequ'il en savait plus sur moi que beaucoup de monde avec seulement un nom et une photo sur un tableau poussiéreux. Je ne savais pas si c'était une bonne idée et je passais tout le temps du chemin à me poser la question. Pourtant je passais également ce temps à lui parler de ma vie. Il ne disait rien écoutant seulement, c'était étrange d'être écouté mais aussi agréable. Je savais que je pouvais le tuer avec facilité mais je n'en avais pas l'envie, après tout il ne m'avait rien fait.

Nous nous arrêtions dans un endroit que je connaissais que trop bien, l'ancienne entreprise avait fermée depuis de nombreuses années et j'avais pour habitude de venir ici pour " libérer le feu " afin de ne pas me montrer. Je ne pouvais pas le contenir en moi éternellement, tout comme une colère sourde que l'on doit parfois laisser s'échapper. Je ne sais pas si mon passé jouait de cette fureur que je pouvais ressentir. Peut être finalement que j'en voulais à la terre entière de ne pas avoir eu une vie normale.

Cette transformation avait clairement été l'une des meilleures choses qui m'était arrivé, autant dire que ce n'était pas la fête tout les jours pour moi.
Mais revenons à nos deux étrangers qui n'avaient plus grands choses d'étrangers finalement. Je m'approchais de lui en lui expliquant tout ce que la vie ne me permettait pas d'avoir, tout ce que je devais m'interdire. A vrai dire c'était plus ou moins...tout. Il tiqua visiblement quand je parlais de sexe, grand habitué à la chose certainement et pourtant cela faisait dix ans que je n'avais touchais personne et que personne ne m'avait touché c'était long.
Que le spectacle commence, d'abord ma main, puis mon bras, mes cheveux et doucement la plupart de mon corps. Je le fixais alors qu'il me regardait en retour avant de murmurer. " Et c'est maintenant que tu fuis... dis je avec tristesse. J'étais habitué, quand je faisais voir mes pouvoirs la première fois, le plus souvent par accident. Les gens hurlaient et fuyaient me laissant seule avec ma détresse toujours plus grande.

Pourtant il ne partait pas, non, il ne fuyait pas devant l'évidence du danger que je représentais. Pourtant quelque chose se produisit, il me souriait. Comment s'était possible, mes yeux s'arrondirent de surprise face à ce fou qui ne voyait pas le danger, du moins pas assez. Néanmoins cette surprise permis au feu de baisser en intensité. Juste assez pour qu'il s'approche de moi, mes avants bras étaient toujours en feu comme le bas de mon corps mais mon visage, mes cheveux avaient finis par s'éteindre laissant mon regard azur se plonger dans celui de cet homme que je trouvais bien idiot de rester encore là. Quand il affirma ne pas avoir peur de ce que j'étais je sentis une émotion vive dans la poitrine Mais vous êtes complètement fou...je...je pourrais vous anéantir sans même le vouloir...je suis un danger...un monstre... Le mot était lâché, voilà ce que je représentais à mes yeux, je n'étais qu'un monstre rien de plus.

Cet homme m'attirait terriblement, après tout j'étais une femme sous les tatouages qui me donnait cette malédiction et cet homme était, vraiment, vraiment attirant. Quand il leva la main je ne bougea pas d'un poil même si tout me disait de courir pour le protéger...ou pour me protéger. Sa main se posa sur ma joue et je fermais les yeux à ce contact que je n'avais pas eu depuis des années. Mon regard humidifiait par ce moment qui n'était rien pour la plupart des gens mais qui était une folie pour moi. J'entrouvrais les lèvres quand mon pouce passa sur ma bouche, alors que mon regard quittait ses yeux pour ses lèvres, faisant des vas et viens incessants. Vous ne devriez pas... dis je dans un souffle, d'ailleurs mon souffle commençait à se faire un peu plus rapide alors que mon envie remplaçait doucement ma peur. Mon regard restait un instant dans le sien alors que mon coeur battait plus vite que jamais. Mes mains me brûlaient alors mais sans douleurs. Je fermais les yeux un instant pour calmer ce feu et ne pas tout gâcher. Miraculeusement j'y parvenais peu à peu.

Puis ces mots, ses mots. M'embrasser, il voulait vraiment faire ça, ça au risque de brûler ? Je n'avais même pas remarqué que je m'étais rapprocher de lui, de quelques centimètres seulement mais bien assez pour réaliser que j'en mourrais d'envie depuis que j'avais posé les yeux sur lui. Je tremblais presque mais au lieu de partir en courant je pris une grande respiration, doucement mon feu s'éteignit alors que ses lèvres vinrent sur les miennes.
Quand il met fin au baiser, trop rapidement à mon gout nos regard se fixent et nous n'avons pas besoin d'en dire d'avantage. Le feu reprend en moi et non à l'extérieur, dans un souffle je reprend ses lèvres par les miennes alors que ma main vint se poser sur sa nuque collant par la même occasion mon buste au sien. Mince alors ça m'avait terriblement manqué. Je ne pensais pas au feu, pas à la peur...en faite je ne pensais à rien, j'appréciais juste ce contact et aussi fou que cela pouvait paraitre mon feu ne se déclencha pas.

La respiration presque haletante par l'envie d'un plus je met lentement fin à ce baiser pour reprendre ma respiration un sourire aux lèvres. Vous êtes suicidaire Kez...sourire, s'était tellement rare pour moi, ce n'était pas un sourire commercial ou de façade non, c'était un vrai sourire de ceux qui embellisse qui réchauffe le coeur et font briller les yeux. Malheureusement...comme dit plus haut...je suis une malédiction...

Heyyy regardes Dan c'est la torche vivante...va y ramène le baril. Je savais bien qu'on la trouverait ici... HEYYYY mais elle a un ptit copainnn !! Un groupe d'idiots arrivaient vers lui avec plusieurs bidons d'essence. Je me libérer alors du contact de Kez pour me tourner vers eux. Ecoutez les gars, soyez pas cons ok ? ... J'ai pas envie de faire mal à qui que ce soit alors rentrez chez vous et oubliez moi ok ? mais ils se rapprochaient, trop, beaucoup trop. Mon coeur commença à l'emballer et mon sourire s'effaça totalement pour faire place à un regard déterminé presque féroce. Kez rentrez chez vous...vous n'avez pas à assister à ça. pourtant l'homme ne bougea pas d'un pouce, du moins il ne semblait pas être entrain de vouloir fuir.

Je respirais un grand coup mais ce n'était pas assez. Allez...on veut juste voir ce que tu as dans le ventre...et peut être te faire flamber par la même occasion. D'ailleurs tu crois tu du peux crevé par le feu..? dis l'un d'eux avant de rire comme un crétin. J'essayais de rester calme alors que mes poings se serraient et...s'enflammaient. S'il vous plait...pour la dernière fois, barrez vous... dis je avec colère alors que le feu commencer à lécher mon corps à nouveau avec plus de puissance que dans ma démonstration précédente.

KoalaVolant
Mer 1 Juin - 17:01
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Yaël Keziah Harrington
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Yaël Keziah Harrington
La décision qu'elle prend ne fait que le ravir, alors qu'il se retrouve à répondre à un baiser de son initiative à elle, son corps plaqué contre le sien et libéré de ce feu ardent. La main sur sa nuque signe une autorisation tacite, celle pour lui de descendre les siennes sur son corps, d'abord ses hanches, puis ses reins, pour mettre à néant toute distance de bienséance entre eux. Elle rompt le baiser, reprend son souffle et Kez fait de même, collant doucement son front au sien. On peut me qualifier d'un tas de choses, mais je vous assure que je n'ai aucune envie d'abréger ma vie. Elle était ce qu'elle était, cette vie, mais il lui avait été donné de pouvoir en faire quelque chose et c'est ce qu'il s'évertuait à faire depuis son évasion du laboratoire. Dan ? Qui est Dan ? Yaël, qui avait fermé les yeux pour profiter de l'instant pleinement, se trouve interrompu par une voix gutturale qui se rapproche d'eux à mesure qu'elle insulte Daniella. Les sourcils froncés et son habituel air charmeur aux oubliettes, il redresse la tête et pose un regard noir sur les trois lurons qui s'approchent d'eux, équipés de barils d'essence. A moins d'être habitués à se promener avec des jerricanes, ils étaient clairement venus dans l'espoir de trouver la serveuse et de lui faire du mal ! C'était suffisant pour Kez et ses envies de meurtre. Cependant, avoir encore la brune dans les bras calme son animosité, par dépit. Elle rompt leur étreinte et porte son attention sur les gars, commençant par vouloir les résonner. De la voir opérer ainsi conforte l'huldre sur le fait d'enfouir ses pulsions sanguinaires et il s'arme d'un sourire taquin. Je ne vais pas bouger d'ici, Dani. C'était sans appel et sa posture témoignait de ses paroles : il n'allait pas rentrer chez lui pour se soustraire à une vision d'horreur, alors qu'il avait très certainement déjà vu pire.

Daniella s'emporte, s'enflamme et le ton sur lequel elle s'adresse à ces trois énergumènes poussent Yaël à prendre les devants. Une seconde, il avait hésiter à la laisser se défaire de la situation, curieux de voir sa capacité à occire des connards. Mais l'émotion qui l'avait poussé à utiliser son pouvoir, cette peur, cette colère… Il ne pouvait pas se résoudre à sa première idée. Sans laisser aux protagonistes le temps d'agir, il fait un pas en avant, attirant les regards des malfrats sur lui. Excusez-moi, mais je crois que vous n'avez pas bien réfléchit au risque que vous prenez. Venir défier, je cite, la torche humaine avec des jerricanes et vous questionner à savoir si elle peut mourir au bucher... Il pointe du doigt la brune, plissant les yeux, son sourire toujours amusé aux lèvres : Vous n'êtes que de sombres crétins. Qu'est-ce qu'il dit, l'autre enfoiré ?! Tu veux y passer aussi ?! Yaël lève les mains de chaque côté de son buste, paume face à eux, doigts écartés, comme s'il était menacé d'une arme létale. Personnellement, je n'ai prévu de mourir ce soir, encore moins de la main de gamins dénués de toute forme d'intelligence. Le ton était clairement moqueur, l'air qu'il prenait aussi, sans compter sur son sourire sincèrement rieur. Le but était qu'ils oublient la sirène et qu'ils s'en prennent directement et uniquement à lui. Ce qui devait arriver arriva, puisque l'un d'eux sort une arme à feu qu'il pointe sur Yaël. Au contraire d'un acte cohérent, c'est ce moment qu'il choisit pour baisser les bras, les laissant ballants le long de son corps. L'individu fait un signe de tête en direction d'un de ses congénères, lui intimant l'ordre sourd de passer derrière le quarantenaire. Encore un riche coincé du cul qui pense qu'il peut nous insulter sans qu'on soit capable de le buter ! Coincé du cul ? Il suffisait de ne pas s'emporter, de ne pas cracher sur une langue correcte et garder de bonnes manières pour paraître "coincé du cul". Sil y avait quelque chose sur laquelle il n'était pas coincé, c'était bine le cul ! Bande d'ignares ! Cerné, Kez ne quitte pas des yeux l'arme pointée sur lui, son éternel sourire aux lèvres.

L'erreur continue à mesure que le criminel continue de venir vers lui, jusqu'à lui coller le flingue au beau milieu du front. Sans leur laisser le temps de réagir, en deux mouvements rapides, il désarme le premier pour récupérer le revolver le saisissant directement à la gorge alors que son bras décrit un arc de cercle pour se coller une nouvelle fois sur un front : celui du gars qui était dans son dos. Je vous propose de rentrer tranquillement chez vous. Courageux, téméraire et idiot, le connard numéro un articule difficilement : Va te faire foutre, connard ! Bon. L'arme revient sur le premier et une détonation déchire le silence des lieux pour lui perforer la cuisse, le faisant tomber au sol à l'instant-même où l'huldre relâche la pression qu'il exerçait sur sa gorge. D'un mouvement, il fait tomber le chargeur, qu'il récupère de sa main libre et gifle violemment le second avec la crosse de l'arme. Sans perdre une seconde, il jette le chargeur sur le troisième, lui entaillant profondément la gorge. Les trois hommes au sol, il inspire. Je vous ai tiré dans l'artère fémorale, votre ami a la carotide sévèrement entaillée et l'autre... Laissant sa phrase en suspens, il se tourne vers celui qui s'était postiché derrière lui, le voyant se relever, prêt à revenir à l'assaut. C'était sans compter sur l'intervention de Geronimo, venu de nulle part, et qui se jette sur lui pour lui arracher une partie du visage, sans pour autant le tuer. Kez recule d'un pas pour lui laisser le champs libre, haussant les épaules : L'autre ne sera même plus reconnu par sa propre mère. Le skag trépigne, attendant une autorisation de pouvoir les achever, mais Yaël l'en dissuade d'un mouvement de main. Comme s'il reconnectait à la réalité, il se tourne vers Daniella, pointant la bestiole du doigt. Je te présente Geronimo. Nous avions un pacte depuis que je l'ai sauvé des combats auxquels il était forcé, mais on a fini par s'accommoder l'un de l'autre. Le ton était détaché, comme si toute cette situation était parfaitement normale.

Ca aurait pu s'arrêter là, mais de nouvelles voix, apparemment très énervées se rapprochaient à nouveau d'eux et rapidement. Je vais vous raccompagner chez vous, Dani. Yaël n'avait aucune crainte quant à leur chance de survie, entre ses habilités au combat et le pouvoir de la sirène, mais il estimait qu'ils avaient eu assez d'émotions pour la soirée, notamment elle ! Fuir n'était pas lâche, quand cela s'avérait plus intelligent que combattre. Il tend une main vers elle, l'invitant à quitter les lieux, tournant le dos au danger. Pourtant, son mouvement est stoppé par des tirs en l'air, comme un avertissement. Il inspire, tique en aspirant bruyamment de l'air entre ses dents, bloquant un instant sa respiration, avant de tout relâcher, contraint de faire de nouveau face à la situation. Cette fois, il compte cinq connards. A croire que ces choses-là avaient tendance à pulluler comme les têtes d'une hydre. Par dépit à nouveau, Yaël s'attend à devoir de nouveau porter quelques coups bien placés, se demandant finalement s'il ne serait pas plus intelligent de les éliminer…
Mer 1 Juin - 22:32
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"Et c'est maintenant que tu fuis."


Kez & Dani


Ce moment était intense, peut être parce que je ne l'avais pas vécu depuis beaucoup trop longtemps. Ses mains qui venaient dans mon dos puis mes reins pour me coller un peu plus à lui. Ma respiration courte et...comment cela avait pu aller si vite ? Je n'allais certainement pas m'arrêter pour le demander. Malheureusement ce n'était pas moi qui allait briser ce moment mais des jeunes cons qui voulaient visiblement voir si je pouvais mourir par le feu. Quoi ? Les gens étaient à ce moins malfaisants ? Evidemment je n'étais pas naïve mais j'aurais aimé ne pas être déranger par ces zozos avec leurs barils d'essences. J'invitais Kez à rentrer chez lui à contre coeur. Je ne voulais pas qu'il me voit dans mon état...d'attaque, et je ne voulais pas qu'il soit blessé. Mais au lieu de fuir comme il aurait peut être du le faire dès le début il affirmait ne pas vouloir partir et resta à mes cotés. Je le regardais surprise avant de reporter mon attention sur les zigotos devant nous.

Alors que j'allais venir vers eux pour les calmer - à ma façon -. C'est Yael qui avance et fait en sorte de devenir le centre de l'attention. Était il entrain de...me protéger ? Alors que je le regardais sans vraiment comprendre pourquoi il était encore là je me calmais et avec ce calme mon feu s'éteignait peu à peu. Pourtant je me rallume aussitôt quand mon nouvel ami se retrouve avec un flingue sur la tempe. - " Laissez le tranquille...c'est moi que vous êtes venue chercher non ? Alors laissez le partir. " dis je avec une peur certaine. L'homme se tourna vers moi l'air rieur -T'inquiète pas petite flamme, ce sera toi après lui, mais il m'a manqué de respect. C'était con d'ça part. Je m'approchais alors d'un pas mais j'étais prise entre deux feux, je ne pouvais pas m'approcher de Kez sans le brûler, ni utiliser mon "arme" sans le toucher. Je devais attendre et prier pour qu'il parvienne à fuir.

Mais ce qui suivis me fit garder la bouche entrouverte. Kez se battait merveilleusement bien et il n'avait clairement pas besoin de moi pour l'aider. Je n'en croyais pas mes yeux, pourtant voir les corps tomber prêt à mourir ne me faisait rien. Dans les bidonvilles la mort fait partie du quotidien et j'en voulais bien trop à ces hommes pour avoir de la peine pour eux. Je reculais néanmoins quand l'"animal" arriva de nulle part pour venir défendre son...maitre ?! Kez me regarda pour me présenter Géronimo. Je fis alors une moue d'incompréhension. Tout ce qui se passait ce soir était clairement surréaliste.

Les trois hommes étaient KO mais malheureusement pas seul. Kez m'informa qu'il allait me raccompagner chez moi, je me calmais alors m'éteignant mais gardant une chaleur assez élevée je ne savais pourquoi mais cet homme avait la capacité folle de me calmer immédiatement. IL venait de me protéger. Merci...pour ça. dis je maladroitement avant de lui sourire. Il me tendit une main que je pris sans hésitation pour le coup. Regardant un instant l'animal, toujours surprise de le voir là et...plutôt docile. On allait pour partir dans des coups de feux en l'air se firent entendre. On se stoppa alors pour se retourner et je lâchais la main de Kez sachant parfaitement qu'elle ne serait plus tenable prochainement. - Vous avez tué mon petit frère bande de fils de putes !! Je vais vous faire souffrir. dis je premier visiblement le " chef ". Ils avancent alors vers nous et je prend une grande respiration. Putain mais vous êtes cons à ce point ? Vous pensez qu'il va se passer quoi ? Que vous allez nous tuer, bande de dégénérés vous êtes juste entrain de vous suicider.   J'avançais de quelques pas cette fois. -Tu as raison sur un point. Ton petit copain est un peu trop doué pour le laisser participer. Mais avant que je n'ai le temps de répondre un coup de feu partie pour venir se loger dans l'épaule de Kez. - Non !! hurlais je alors que mon regard se tourna vers lui. Ce dernier était d'abord apeuré avant de changer du tout pour tout. Il venait de tirer sur Kez et même si je ne le connaissais pas depuis longtemps, je ressentais un lien entre nous que je n'avais pas ressentit depuis plus de dix ans.

Mon regard bleu se changea en flamme puis tout mon corps. Cela n'avait rien à voir avec ce que j'avais pus vivre jusque là, la colère ajouté à la peur que j'avais pu avoir rendait le feu si puissant si hardant qu'à me voir je me ferais peur moi même. Tu as fais une grave erreur ! dis je en me tournant vers celui qui avait tiré. Je m'approchais de lui d'un pas décidait C'est "game over" pour toi ! sortant alors de mes mains une flamme comparable à celle d'un lance flamme qui vint entouré puis attraper le tireur. La puissance était telle qu'il ne cria pas bien longtemps. Mais je n'avais pas terminé. La colère était en moi et je n'avais plus aucun contrôle. Je me tournais alors vers les autres faisant grandir ce feu déjà puissant. Ils avaient beau courir le feu peut être bien rapide.

C'est une scène faite de cris et de flammes qui se présentait à Kez. Les huit hommes furent carboniser et personne ne viendrait les chercher ici. Pourtant d'un coup le feu se stoppa et je tombais au sol, sans un brin de feu sur moi. Je respirais difficilement mais, m'appuyant sur mon genou je me relevais pour aller vers mon nouvel ami. Seul les corps et quelques débris continuaient à brûler ou à fumer.

Je m'approchais de lui, visiblement épuisée mais bien vivante. Est ce que ça va...? Tu veux que je t'emmènes à l'hôpital ?   dis je en le fixant de mes yeux redevenu bleus. Avec toute la délicatesse du monde je vins prendre son bras pour venir voir de l'autre côté. La balle est ressortis. Il faut juste nettoyer et recoudre. dis je d'une voix étonnamment calme. Je lui offris un petit sourire doux avant de lui dire. Finalement, c'est moi qui t'emmène chez moi. Je n'avais même pas fais attention que j'étais passé au tutoiement mais la peur de ce qui venait de ce passer avait visiblement changé la donne. Je lui posais un baiser doux mais chaste sur les lèvres avant de me diriger vers mon appartement qui n'était pas bien grand.

C'était un immeuble de trois étage plus ou moins délabré. Disons que l'immeuble tenait encore mais que l'on voyait bien qu'il avait vu des années passer. On du monter le premier étage alors que j'ouvrais la porte, suivis ou non par le Skag, l'appartement était propre et bien rangé bien que tout petit. Il y avait un grande pièce à vivre avec une cuisine ouverte ainsi qu'une chambre et une salle de bain. Il devait faire environs trente cinq mètre carré mais je n'avais pas pu trouver mieux alors j'étais déjà bien heureuse d'avoir celui ci. Assis toi sur le canapé je vais chercher de quoi te nettoyer la plaie. Je partais alors dans la salle de bain pour récupérer ce qu'il fallait. J'étais incapable de prendre feu, et je savais que cela durerai plusieurs heures. C'était le deal de ce pouvoir.

KoalaVolant
Jeu 2 Juin - 8:55
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Yaël Keziah Harrington
Age : 39
Date d'inscription : 18/02/2021
Vault Hunters
Yaël Keziah Harrington
Le contact de leurs doigts entrelacés fut trop court, alors qu'elle relâchait déjà la pression qu'elle exerçait sur sa main, pour faire face au danger imminent. Dès leur arrivée, l'un des couillons beugle des insanités qui brûlent à nouveau quelques bibliothèques et Yaël soupire. Il n'avait tué personne, ils étaient juste blessés mortellement et, s'ils voulaient avoir une chance de survivre, il était plus intelligent de s'arrêter là que de reprendre une nouvelle rixe. Mais pour faire preuve d'intelligence, encore fallait-il savoir utiliser son cerveau ! Si tant est qu'ils en soient pourvus… La voix de Daniella lui répond avant que l'huldre n'est pas pu penser à quoi leur dire. Le ton est beaucoup plus autoritaire et l'entendre argumenter avec cette rage déclenche un frisson qui dévale l'échine du brun, alors que son regard passe des malfrats à la serveuse, tandis qu'elle s'avance vers eux. Il la savait capable de s'en sortir seule, avait quand même pris la décision d'assumer d'occire les premiers, mais finalement sa curiosité quant au fait de voir ce qu'elle pouvait donner dans une telle situation pointait de nouveau le bout de son nez. Il ne comptait pas vraiment lever le petit doigt cette fois et la décision ne le revint même pas, puisque l'autre petit chef de pacotille conclue que Kez ne devait pas participer à une prochaine bagarre de collégiens ayant le besoin de comparer la taille de leurs biceps pour voir qui était le plus assidu à la salle de sport. Le quarantenaire entame une mimique de considération quand il entend l'autre reconnaître qu'il est doué, avant de se prendre une balle dans l'épaule. La douleur était vive et lui arrache un gémissement plaintif, alors qu'il plaque sa main sur la zone de l'impact. Il ferme les yeux et plisse les paupières jusqu'à en voir des étoiles, alors qu'il recule d'un pas, chancelant. Il avait beau être habitué à la douleur et avoir déjà pris des balles, dont une récemment pour protéger Anna… Ca faisait toujours un mal de chien les quelques premières minutes et il jugeait avoir déjà assez de cicatrices ! Un tas d'injures traversent son esprit, mais le cri de Daniella l'en sort, alors qu'il rouvre les yeux pour la voir effectivement partir en javel.

La suite alla très vite. Trop vite. Kez commence par prendre de la distance, étouffé par le feu et la chaleur que la sirène dégage. Geronimo fait de même, restant sur ses gardes, mais sans intervenir non plus. A croire qu'il avait compris qu'il ne valait mieux pas aller dans le champs de bataille, alors qu'une nana pouvait le rôtir sans le vouloir. Qu'il avait aussi compris qu'il n'y avait pas tellement utilité d'intervenir. Elle se débrouillait comme une cheffe ! Le premier auquel elle s'en prend n'a pas le temps de crier plus de quelques secondes que la vie a déjà quitté son corps. En général, dans un incendie ou sur un bûcher, si les victimes ne s'intoxiquent pas avec les fumées, elles meurent d'un arrêt cardiaque avant même que tout leur corps soit dévoré par les flammes. Mais pouvait-on employer le mot "victime" pour de tels enfoirés ? C'est l'unique pensée qui traverse l'esprit de Yaël alors qu'elle passe à la suite du barbecue géant. Pour les sept autres, il ne se passe que quelques minutes de massacre avant que tout ne soit terminé. Elle s'éteint, tombe à terre et l'huldre l'aiderait bien à se relever, mais une légère crainte d'une nouvelle perte de contrôle le fait rester à sa place. Le temps qu'elle vienne vers lui, il baisse les yeux sur la paume de sa main ensanglantée, puis sur son épaule blessée. Il soupire, alors qu'elle témoigne de son inquiétude. Je me porte à merveille. L'ironie était palpable quant au terme "merveille", mais il allait bien, vraiment. A la question hôpital, il secoue la tête, répondant par la négative. Dani avait opté pour le tutoiement. Forcément, vivre de telles choses, ça rapproche les gens ! Lui qui aimait la beauté du vouvoiement se trouve un peu déçu de le quitter si tôt, mais il ferait avec. Elle le touche, observe sa plaie, conclue que la balle n'y est plus logée et lui ne la quitte pas des yeux, un sourire amusé aux lèvres. Magnifique ! Deux cicatrices de plus pour le prix d'une !

Le chemin jusqu'à chez elle se fit dans le silence, mais sans aucune gêne. Geronimo les suivait comme leur ombre, jusqu'à entrer dans l'immeuble, s'arrêtent devant la porte de l'appartement. Au moins, il savait maintenant où vivait Daniella. Elle propose à Yaël de s'asseoir sur le canapé et rejoint la salle de bain. Ce dernier en profite pour faire visuellement le tour de chez elle. C'était propre, bien rangé et plus grand que son modeste vingt mètres carré. Nouveau regard sur sa plaie, puis vers la salle de bain où elle s'active pour trouver ce qu'elle peut pour le soigner. Si tu veux bien... La demande commence dans le salon, mais la suite est dite dans la salle de bain : J'aimerai commencer par prendre une douche. Le sang avait coulé le long de son torse et de son bras, ce n'était pas du tout agréable. Il avait remarqué à quel point utiliser ses pouvoirs de la sorte l'avait épuisée et se doutait qu'aucune flamme ne pourrait surgir avant un moment. Ce devait être ça, sa contrepartie. Même si le fait de ne pas savoir contrôler son feu ardent en était déjà une belle ! Glissant une main sur l'épaule de Daniella, debout dos à lui, il referme le placard dans lequel elle fouille, interrompant ses recherches. Ses doigts descendent le long de son bras, alors que son corps se trouve maintenant tout contre le sien. Baissant la voix, à deux octaves du chuchotement, il glisse à son oreille, profitant de la vue en contre-plongée sur sa poitrine. Si tu veux bien, j'aimerai continuer de t'y toucher. La main quitte son bras, pour saisir sa hanche et l'obliger à pivoter sur elle-même. Maintenant face à elle, il ne perd pas une seconde pour réduire à néant l'espace entre leur corps. Un instant, il ne lui impose plus rien, noyant simplement son regard dans le sien, y cherchant son accord.

Pas de mouvement de recul, pas de dégoût, pas de peur. Kez laisse échapper un grognement, avant de s'emparer des lèvres de la serveuse et abandonner l'idée de ne pas se montrer intrusif, cette fois. Ses mains se glissent sous son débardeur, juste une seconde, avant de chercher les siennes, s'en saisirent et lui lever les bras. Le baiser prend fin avec un gémissement de douleur - foutue blessure. Mais il n'y prête pas attention et lui enlève son haut. Ralentissant la cadence, il prend le temps d'observer ce qui s'offre à lui : une telle beauté n'avait pas connu le sexe depuis si longtemps ? On y revenait : quel gâchis ! Je veux bien tuer des centaines de zonards avec toi, si ça me donne le privilège de te voir. Par "voir", il couvrait l'idée de ce qui s'étendait sous ses yeux certes, mais également du spectacle qu'elle lui avait donné sur ce parking abandonné, d'où l'insistance légère à la prononciation du verbe. Il lui offre son éternel sourire charmeur, mais le regard qu'il noie maintenant dans ses yeux est beaucoup plus carnassier. Rien que ce qu'il voyait à cet instant faisait naître dans son esprit tout un tas de scénarios sur ce qu'il avait envie de lui faire. Les possibilités étaient nombreuses ! Ses lèvres capturant encore une fois les siennes et ses mains se glissent contre ses hanches, avant que l'une d'elle n'ouvre habilement le jeans de Daniella. A deux, elle s'affèrent à le faire glisser sous ses fesses, sans se priver de s'y attarder. Que c'était bon de faire s'envoler la frustration qui s'était installée depuis qu'elle avait prononcé ses premiers mots dans le bar ! Alors peut-être que sa dernière partie de jambes en l'air remontait à la nuit dernière, mais il lui semblait long le temps où il avait rencontré une femme qui attise un peu plus que le feu de son entrejambe ! Plusieurs mois… Ce qui était incroyablement long pour un homme qui séduisait à peu près tout ce qui bougeait. Il accroche ses hanches à nouveau, soulevant le corps de la déesse et l'asseyant sur le meuble de la salle de bain. Nouveau grognement de douleur, tout contre les lèvres de la brune, avortant leur baiser, ce qui lui permet néanmoins de reprendre son souffle. Les mains se baladent sur son corps, agrippent ses cheveux, l'oblige à pencher la tête en arrière en tirant légèrement dessus, pour laisser la bouche de l'huldre couvrir des zones encore non explorées : mâchoire, cou, décolleté, poitrine. Le soutien-gorge perd d'ailleurs sa place en un claquement de doigts avant qu'il ne lui retire complètement, le pauvre rejoignant le sol, tout comme le débardeur une minute plus tôt. Nouvel arrêt, nouvelle contemplation, Kez déglutit, admettant que son souffle se fait plus saccadé, plus chaud. Sa main relâche les cheveux bruns et c'est au tour du jeans de s'écraser au sol. Nouveau baiser, plus court, comme pour s'assurer que tout était toujours ok pour elle. Et l'exploration reprend où il l'avait laissée, ses mains s'affairant à défaire les boutons de sa propre chemise, navré de ne pouvoir l'enlever aussi efficacement qu'au bar, l'épaule n'aidant pas. Son jeans à lui subit le même sort que tout le reste de leurs vêtements et les voilà à armes égales, ce qui lance la suite des évènements, quand il la saisit à nouveau, soulageant son épaules en enroulant les jambes de Daniella sur ses propres hanches. Dans un nouveau baiser langoureux, Kez les mène jusqu'à la douche, actionnant l'eau d'abord glaciale sur leur corps bouillant. Une première sonnerie spéciale de son ECHO s'élève dans la pièce, mais il se refuse à quitter Daniella pour y répondre.
Jeu 2 Juin - 23:07
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