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Let the grownups talk, Bob ...
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« Tu en penses quoi Bob ? Le message était pourtant assez clair non ? Drake, méchant, Svetlana, meilleure, Lynchwood appartenir à Svetlana. Un gorille dans son genre aurait dû le comprendre … Tu as raté le gros orteil, recommences. » De son porte cigarette, elle balaya l’air devant elle pour que Bob recommence son œuvre, à savoir son vernis aux orteils. L’on était jamais mieux servi que par soi-même mais Svet détestait les pieds, même les siens, hors de question d’y toucher, mais hors de question également d’avoir des pieds de gueuse mal dégrossie. On devenait pas la reine de Lynchwood en ressemblant à un souillon comme beaucoup d’autres nanas dans le coin. Non, fallait en jeter, fallait que tout dans son apparence dise qu’elle les écraserait entre son pouce et son index et qu’en plus elle le ferait avec le sourire et l’assurance d’œuvrer pour ce trou à rats qu’elle considérait comme sa maison. « Vous êtes sûrs que le message a été bien reçu ? »

Ses yeux bleus se levèrent vers le reste de cette troupe d’abrutis congénitaux. « J’veux dire, même vous, vous bande de résidus de capotes, vous restes de sacs à merde … vous n’auriez pas confondu, let’s say, Fyrestone et Opportunity ? » Tous échangèrent des regards, se faire insulter faisait partie du job, et le pire c’est qu’ils aimaient ça, en revanche les menaces, bien que quotidiennes, étaient plus flippantes de la part de Svetlana. « Fyrestone, Dan a même été le déposer devant chez lui. » Parfait, la blonde en esquissa un sourire satisfait, soufflant de plaisir à cette nouvelle pour mieux se concentrer sur sa manucure, pédicure, bref, sur Bob qui terminait d’orner ses orteils d’un rouge profond magnifique.

Une poignée de jours passa après cette confirmation que son courrier avait bien été envoyé et reçu, jusqu’à ce jour où une gosse qui bossait pour le gang vint la trouver sur son trône. Pas les latrines, non, son vrai trône dans sa salle du trône. Drake Anderson débarquait à Lynchwood avec sa bande de merry-men, parfait. « Vas le trouver et donne lui rendez-vous de ma part sur la place centrale. A midi. Dis-lui d’amener son plus gros canon … » Un clin d’œil ponctua ses mots, ainsi qu’un éclat de rire tonitruant qui résonna dans l’entrepôt. Une heure plus tard, elle était apprêtée, tailleur noir, écharpe carmin, ses mèches blondes retombant harmonieusement sur ses épaules, et aux pieds une paire de bottes à talons qui permettaient de gagner une dizaine de centimètres.

Son parapluie-ombrelle-dague-revolver se balançait dans sa main alors qu’elle marchait vers la place centrale, non sans une escorte de dix de ses hommes. A la manière d’une reine de beauté, elle saluait les passants, tous plus moches les uns que les autres, à croire que la fée de la beauté ne s’était penchée que sur son perso à elle et avait préféré craché ou chié sur les autres. « C’qu’ils sont laids … tu ne trouves pas Bob ? » Bob acquiesça en faisant gaffe de ne pas lâcher ce qu’il transportait, à savoir deux chaises pliantes pour que les deux chefs d’entreprise puissent discuter.

« Restez tous à bonne distance pour dégommer la tronche du premier qui bronchera, Bob tu restes dans le coin. » Le petit gros installa les chaises face à face au milieu de la place, ainsi qu’une ombrelle plus large que celle de Svetlana à côté d’une chaise où la reine posa son royal derrière. Jambes croisées, Lana s’alluma une cigarette, plissant les yeux en voyant apparaître quelques silhouettes inconnues, dont une qu’elle avait déjà aperçu rapidement des années auparavant, ou alors elle faisait erreur, dans tous les cas, ce devait être eux. Bob commençait à suer toutes les gouttes de sueur puante de son dégoûtant petit et gros corps. « Bob, claques des dents plus loin, tu vas me déconcentrer. » D’un geste de la main, elle l’invita à reculer, suivant de son regard azur l’avancée de son date du jour.
Mer 21 Aoû - 7:39
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- J'sais pas … C'est, enfin « il » est arrivé là, comme ça du coup … J'préférais voir avec toi directement. Cet imbécile de Kurk marchait à ses côtés, faisant cinq pas pendant que lui n'en avait fait qu'un, se permettant du toi toi toi qu'il corrigea bien vite par un bon vieux « vous » qui poussa le quadra à sourire de coin sans pour autant relâcher le cigare coincé entre ses dents. J'ai jamais vu ça, c'est dégueulasse. Drake en roula des yeux, s'étranglant avec la fumée du barreau de chaise. Dégueulasse, ce crétin de Kurk avait pas de tripes, encore moins de couilles et c'était pour cette raison précise qu'il lui servait de facteur/livreur, pas étonnant qu'un simple petit couac avec deux malheureuses gouttes de sang lui filait un teint de crème de pet. Quand tu t'torche c'est bien plus dégueulasse, t'en fais pas tout une plâtrée pour autant.

Kurk sût à ce moment précis qu'il valait mieux la fermer et garder pour lui ses impressions concernant le colis fraîchement livré. Anderson continua sa route, traversant l'entrepôt où quelques nouvelles cargaisons se déballaient tranquillement avant de sourire en dépeignant la silhouette de Parker, près du dit paquet, qui essuyait ses lorgnons d'un air pensif. C'était pas bon ça, quand le second tripotait ses doubles foyers fallait pas imaginer pouvoir retourner se prélasser dans le fin fond de son bureau, plutôt songer à entretenir une conversation sérieuse qui pousserait sûrement tout ce beau monde à se traîner les miches dans une des bourgades de pouilleux. Bon, sûr, Fyrestone était pas le sommet de la crème de ce monde, pour autant lui y siégeait en maître et la misère des autres lui permettait de se graisser la patte, que ce soit en mandales ou crédits, dès qu'il en avait l'occasion. Pour sûr qu't'brillerais pas autant sur c'bled de blindés où ta sœur a posé ses miches. Ouais, Sanctuary c'était moins drôle, sûrement qu'on l'aurait payé rubis sur l'ongle, puisque la plupart des civils du coin avait de quoi s'éventer avec les crédits qui leur débordaient des poches, cependant Drake n'aurait pas eu le respect qui lui importait parfois plus que les thunes qu'on lui devait quitte à y perdre chicots et membres sans grand intérêt.

- Alors ? C'quoi aujourd'hui, elle m'a envoyé une preuve d'son amour et d'sa dévotion ? Encore des restes de Skag mort, ou cette grognasse s'est décidée à piquer sa bestiole domestique ? Un rire gras détonna dans le domaine, obligeant Parker à redresser les nez vers lui. C'est Dave... Anderson sourcilla une seconde, se remémorant les quelques tanches qui bossaient pour lui avant de poser les yeux sur le corps étalé devant eux et le petit mot littéralement agrafé sur son front. Dave ouais, le type qui faisait pigeon voyageur entre toutes les annexes de la boîte, le même type qui peinait à se remémorer les directives de ses capos quand il lui faisait face. Lui filant un léger coup de rangers, histoire de voir s'il était bien raide et pas victime d'un malaise, le boss  retira le cigare de sa bouche en émettant un rictus. Merde alors, mort il est plus efficace qu'vivant, y a fallu qu'il soit raide horizontale pour s'rendre compte qu'les post-it étaient vach'ment efficaces. Le quadra agrippa le mot et le flanqua, sans douceur aucune, sur le torse de Kurk qui manquait de rendre ses tripes. Lis, ça t'évitera un truc encore plus dégueulasse. le facteur s’exécuta avant de se manger un claquot sur la nuque. A haute voix branquignole, j'lis pas encore dans les pensés !

Un petit mot de la blonde de Lynchwood, de toute évidence, et même sans avoir à lire lui même, Andy avait reconnu le papier choisi avec soin. Mais bien que connue de ses services, elle commençait clairement à lui courir sur les couilles comme une colonie de morbacks. Un soupir, comblé de vapeur nocive, fila ses narines. Il allait devoir lui rendre visite histoire de mettre les choses au clair, ou de négocier possiblement. Ça l'emmerdait, c'était pas prévu, pas avant qu'il se décide à aller faire une visite surprise dans ce coin de peignes culs des bas fond.

- Ça finira mal Drake, t'en as conscience ? Depuis que t'as installé une annexe à Lynchwood c'était qu'une question de temps avant qu'elle élimine l'un des notre. Clair qu'il avait pas pris aux sérieux ses premières mises en garde, sans doute car ça l'amusait de voir Kurk rendre son petit déj' dès que Madame envoyait un colis, mais là, si elle commençait à taper dans les rangs, c'était un peu plus chiant que de déballer des caisses de barbaque faisandée. L'jour ou Petrova m'enculera, les cochons auront des dents, Parker. Lâcha-t-il en tournant les talons. C'est déjà le cas … pour …. les cochons. Rétorqua le concerné. Ta gueule, on lève l'camp d'main à la première heures, j'vais aller la voir avant qu'tu m'fasses la morale, ou qu'mama s'y mette en m'soutenant qu'faut jamais faire chier « une dame ». Et sur ce dernier mot il éclata de rire. C'même pas une dame, …. Grognasse.

En trois jours, le quadra débarquait à Lynchwood avec Parker et deux autres de ses gars. Pas besoin de plus et ce même s'il se trouvait sur les terres de Petrova. Une missive de sa part plus tard, et l'un des pions de l’échiquier de la reine des emmerdeuses revenait lui filer rendez vous, à une heure précise, en lui quémandant de la part de sa maîtresse de rappliquer avec son plus beau canon. L'attention l'avait faite marrer, autant qu'il souriait, à l'heure dite, en la voyant là, au centre de la place, bien installée sur son siège pliant qui, ce dernier, faisait face à une autre de ces merveilles bonnes à faire s'bronzer les vieux sur les plages de Pandore. Dix clampins lui tenaient lieu de cour, triés sur le volet sans doute pour avoir bien voulu lui faire des courbettes la semaine ayant précédé leur petite entrevue. Cuir ouvert sur son tee shirt blanc, batte sur l'épaule, Andy écarta un bras, le faciès fendu d'un large sourire, en s'approchant d'elle.

- Sveltess, j'ai eu ton p'tit mot, enfin, c'lui du jour et l'autre, pour l'canon il est là, Pas besoin de lui faire un dessin, elle savait parfaitement de quoi il causait et ce même si elle devait être l'une des seuls nanas de Pandore à pas l'avoir mesurée. mais j'aurai p't'être dû ramener des boudoirs pour qu'on prenne l'thé comme des vieux cons. Sa main libre enserra le dossier de toile du siège qu'avait dû déplier, plus tôt, l'une des faces de raies qui constituaient son entourage. Sans déloger le sourire de ses lèvres, le grand brun passa la langue dessus avant de visser le derche sur l'assise, les deux pieds croisés et jambes étendues, le bout de la batte ancré dans le sol comme s'il s'agissait d'une canne. S't'avais envie de me voir suffisait d'le dire, j'aurai pu t'caler un créneau à défaut d'autre chose blondie.
Mer 21 Aoû - 15:09
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Il était là, ce grand con avec sa batte, symbole d’une masculinité mal placée et sans doute défaillante. Svetlana en gloussa en sortant son éventail de la poche intérieure de sa veste pour le tendre à Bob afin qu’il se bouge pour lui faire de l’air. « Plus vite que ça Bob, j’serai aussi sèche que le désert si tu bouges pas ton gros cul plein de lard. » Ou son gros lard plein de cul ? Non ça voulait rien dire, Svetlana soupira en faisant signe à Bob de reculer, Drake était là, c’était le moment de parler entre adultes. « Dame Petrova vous êtes sûre … » « Bob ? » « Oui Dame Petrova ? » « Ta gueule. » Un éclat de rire ponctua ses mots alors que le grand con s’approchait.

Le canon était là ? Bitch please, ce canon avait pas dû tirer depuis un bail vu l’âge du bonhomme, et s’il y parvenait ça devait pas atteindre sa cible. « Oh ta gueule Drake, tu sais très bien pourquoi tu es là. » Pas de politesse, déjà parce que de base, Svetlana n’était pas la femme la plus polie du continent, mais en plus parce que cet abruti prétentieux marchait sur son terrain de chasse, son royaume merdique à souhait mais bien à elle que même Mortimer savait pas tenir en laisse. « Rêves sugar plum. » La blonde esquissa un sourire en soufflant la fumée de sa cigarette avant d’en secouer la cendre au sol.

« Arrêtons ces préliminaires et rentrons de suite dans le vif du sujet mon chou. J’vais pas y aller par quatre chemins, ta présence ici me chiffonne les ovaires et tu sais combien à mon âge ils sont fragiles. Les gens me paient pour les protéger, et quand tu te ramènes avec tes jouets brillants qui font pew pew pew et ratatatata, ça nuit à mon business. Si tout Lynchwood est armé, alors Lynchwood aura plus besoin d’moi, tu vois bien à quel niveau cette histoire coince, même un abruti comme toi le voit, hein ? » Moue presque désolée rivée aux lèvres, Svetlana termina sa clope pour s’en allumer une autre, jetant le mégot sur les pompes du grand con.

Dissipant la fumée devant elle d’un geste de la main, Petrova reprit. « Autre chose, Svet, Lana, votre altesse, tu m’appelles comme tu veux, sauf Sveltess, capiche trou de balle ? » Elle savait pas comment on faisait les choses ni comment on traitait les dames dans ce trou du cul du monde de Fyrestone mais ici, on s’adressait à elle comme à une lady. D’un claquement de doigts, elle fit signe à Bob d’approcher du barbu pour lui tendre une boite en métal. « Ce bon shérif de Lynchwood a même accepté de t’offrir cette boite des meilleurs cigares de Pandore en échange de ton départ. » Accepter était un bien grand mot, pour dire tout simplement qu’elle avait chipé elle-même les barreaux de chaises à ce bon à rien de Morty.

La balle était dans le camp d’Anderson, s’il était aussi intelligent qu’il était fier alors il comprendrait qu’il valait mieux pour lui se barrer et jamais revenir. Sinon … Sinon elle ferait comme elle avait toujours fait, une balle dans l’caisson, des souliers en béton, la base de la base pour régler les problèmes de nuisibles.  
Jeu 22 Aoû - 21:30
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Ce putain de siège était inconfortable au possible, pourtant ça semblait pas déranger l'impératrice des cons au pays des abrutis. Sûrement que son auguste cul, bourré de fierté – ou d'autres choses, qui savait – lui servait de coussin pour pas sentir les fibres de ce truc lui démolir  l'os du fion. Mal installé, enfin aussi bien que possible étant donné le confort sommaire des lieux, Drake soupira avant de jeter un œil au type grasouillet qui devait servir Madame nuit et jour. C'était quoi ce tableau ? Elle avait embarqué le plus moche pour se faire valoir ? Sûrement tien, en même temps, dans ce bled d'abrutis, c'était pas les canons qui primaient, loin de là. Mam' l'emmerdeuse l'ouvrit cependant, une joie pour les oreilles que cette nanas pourtant sapée comme une reine, mais effectivement, il se doutait de la raison l'ayant mené à elle, elle s'appelait Dave, enfin si c'était là son vrai nom à l'autre con, raide mort et enterré sommairement, puisqu'elle avait collé ce patronyme sur le post-it qu'il dégagea de la poche intérieur de son cuir.

- P'tin épargne moi l'fait d'rêver d'pareils trucs Sveltess, les cauch'mars c'pas c'que j'préfère. Éternel sourire aux lèvres, il se racla la gorge, tendant juste la main vers Parker pour s'obtenir de quoi s'allumer un cigare tout droit sorti de sa veste. Dans peu de temps, étant donné ce qu'ils se fumaient l'un l'autre, la place se muerait en fumerie. J't'en prie donc ….. expose, l'temps qu'tu gardes tes fringues ça m'va.

Il l'écoutait sans la regarder, préférant se concentrer dans ses pensées, dans ce qu'elle disait, dans ce qui la dérangeait, tout en tirant sur le barreau de chaise entre ses lèvres. Un instant, et sans doute car c'était drôle ce qui quittait les lèvres carmins de la blonde, le barbu émit un rictus en secouant juste la botte pour dégager le mégot qu'elle venait de lui envoyer dessus. Pew pew et ratatatata. Merde alors, elle avait un don naturel pour imiter le bruit des création de Parker tien, il en rit, manquant de s'étouffer dans ses ronds d'épaisse fumée avant de passer la langue contre ses lèvres dès lors que le tas de graisse lui tendit une boite de métal, emplie de ce qu'il préférait fumer, visiblement offerte par le crétin en chef d'une ville toute aussi siphonnée que la cervelle de son shérif. Juste avant elle avait posé quelques conditions concernant son petit surnom, elle pensait vraiment qu'il allait dire oui et se tirer en déménageant l'usine qui marchait pas mal sur place ? Que les menaces lui faisaient peur, qu'il chiait dans son froc en imaginant recevoir d'autres colis de sa part ? En échange de son départ pour les cigares ça, okay, puis elle était plus con que lui car elle avait juste dit qu'il devait se barrer pour les obtenir, pas rempaqueter tout son biz' pour lui faire plaisir autrement que ces ramassis de citrons givrés devaient lui faire plaisir.

- Ouvre moi ça …. Flamby, Lâcha-t-il au type qui servait la reine des connes avec autant de soin qu'il mettait à sauter les quelques nanas à son actif. Gras du bide s'exécuta et Drake se pencha pour observer les quelques barreaux de chaise bien alignés dans un écrin de velours avant de ricaner. c'gentil d'penser à mon voyage d'retour Blondie,  mais t'as pas précisé autre chose qu'le fait que j'doive m'tirer pour avoir c'beau cadeau d'la part de Helms, puis j'pense pas qu'il soit chiffonné par mes affaires c'con là.

Pour sûr le présent venait pas du shérif de la zone, ce type là était taré, vraiment hein, pas du genre à dégommer le premier venu, plutôt du genre à se demander combien faisait deux plus deux. Alors de là à imaginer que ce débile se soit découvert une étique, du genre qui faisait qu'il bougerait son cul flasque pour faire régner l'ordre, fallait vraiment être un lapin d'six semaines. Redressant le nez de l'offrande, il claqua des doigts pour que l'un de ses deux gars l'embarque.

- J'prends donc le cadeau d'départ quant au reste …... J't'ai déjà proposé d'abandonner ton taudis pour faire affaire avec moi Sveltess, t'as pas voulu, c'pas pour autant qu'j'vais t'faire d'fleurs ou t'offrir des chocolats, t'as déjà buté un d'mes gars ….. La logique voudrait qu'je r'fasse la gueule d'un d'tes adeptes, Le quadra haussa les épaules, une moue aux lèvres qui s'étira en un petit sourire. j'le fais pourtant pas, t'sais comme moi qu'les pions ça s'remplace …....... Qu'ça s'reproduit vite aussi. Soupirant d'aise, en recrachant la fumée nocive de sa tige brune, Drake s'appuya un peu plus sur sa batte en daignant enfin ancrer les yeux dans les siens. Tout aurait été plus simple pour elle si elle avait accepté des années plus tôt, mais elle avait une fierté au moins aussi grande que la sienne, pour ça qu'il la respectait un minima. Certes pas au point de lui accorder ce qu'elle voulait, mais quand même. Pourquoi j'dirai oui ? C'donnant donnant les deals, …. Offre moi un truc qui vient d'toi et pas d'Morti Jelly fish, et on pourra p'têtre négocier mieux qu'ça …. Sveltess.
Ven 23 Aoû - 11:23
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Oh qu’il était drôle ce grand con avec sa batte démesurée, à l’image de son égo, Svetlana en éclata de rire, un rire forcé, largement surjoué, avant de s’arrêter de rire, son regard à nouveau froid comme les déserts glacés qui faisaient la joie des garogos. « Please, t’es pas mon genre du tout. » En réalité elle avait même pas de genre, tant qu’un type était capable de la faire grimper aux rideaux, le reste importait peu, tant qu’elle pouvait asseoir un semblant d’autorité et de contrôle, elle prenait son pied. Ce serait pas le cas avec ce trou du cul assis face à elle, et qui semblait pas vraiment à l’aise sur la chaise qu’elle lui offrait pourtant, presque, de bon cœur. Svetlana expliqua rapidement le fond de sa pensée, sans détour, sans enjoliver les choses, elle voulait le voir partir, lui et sa troupe de sacs à merde.

Flamby, elle rêvait ou il s’octroyait le droit de renommer ses subalternes ? Plissant les yeux, Lana l’observa qui découvrait les cigares, ses mots lui arrachant vaguement un air concerné par les questions de cette discussion. Bien les cigares faisaient leur effet, mais Petrova aurait menti si elle avait dit espérer son départ sur le champ, à lui et sa troupe d’abrutis. « Abandonner mon taudis ? De la part d’un bouseux dans ton genre Drake … » La bave du crapaud, la blanche colombe, tout ça, tout ça. « La logique voudrait ça ? » Après il se barrerait, lui sa paire de couilles d’acier, sa batte à la con et son bataillon de glandus ? Svet claqua des doigts, un type s’approcha, encore un donc elle avait oublié le nom. « Machine, avance vers le monsieur veux-tu. » Enter la peste et le choléra, le type devait pas trop savoir quoi ou qui choisir, refuser et se faire percer un deuxième trou de balle par Svetlana ou avancer et se faire refaire le portrait par Anderson. Il avança néanmoins. « Si vraiment il ne faut que cela pour que tu fasses comme dans l’infanterie et que tu te tires ailleurs, t’es libre de lui écraser les dents une par une. Sinon … »

Sinon … Petrova se leva, venant poser ses mains sur les genoux du barbu. « Sinon j’t’offre une seule chance de ramasser ton troupeau d’enculeurs de chèvres pour repartir d’où vous venez, une seule chance Drake. » Son parapluie dans la main, elle le cala sans la moindre hésitation entre les jambes du barbu, un mince sourire étira ses lèvres d’un rouge éclatant. « Un mot et tes clowns sont transformés en passoire, un geste et j’t’émascule avec une arme là pour te montrer qu’j’ai pas besoin des tiennes. » Elle le ferait, s’il fallait lui atomiser le service trois pièces pour qu’il accepte de remballer ses macaques, Svetlana presserait la détente.

Mais bien sûr, fallait qu’une ombre vienne ternir son tableau parfait. « Petrova ! Eloigne-toi de l’entrejambe de ce type, d-de suite ! » Lana se redressa, son parapluie retombant le long de son flanc alors qu’elle détaillait de ses yeux clairs ce bon vieux shérif. Un sourire forcé étira ses lèvres aussitôt. « Mort’ ! Enfin tu es là, il ne manquait plus que toi au défilé des trous du cul, viens dire à ce brave Monsieur Anderson qu’on ne veut pas de lui ici, tu veux bien ? » Mortimer approcha, jouant de son chapeau comme si cela suffisait à lui donner l’assurance dont il manquait cruellement. Il avait ce regard qui voulait dire j’ai quoi en échange, et quand il cala que la réponse serait encore et toujours rien, il se contenta de poser son cul sur la chaise de Svetlana.

La blonde en délaissa son partenaire de danse, venant s’asseoir sur les genoux du shérif, affichant une moue boudeuse. « La circulation des armes à Lynchwood est sincèrement un problème dont tu devrais te soucier Mortie, on devrait jamais laisser de canon inconnu parcourir les ruelles sinueuses et étroites de notre ville … non ? » Mortie en déglutit avant de poser son regard sur Anderson. « Nous n’avons pas besoin de votre commerce ici. »
Sam 24 Aoû - 14:21
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La logique voudrait ça ? S'il venait de lui dire bordel. Elle avait trop branlé d'queues qu'elle en était devenue sourde sa majesté des glands ? La pensée le fit sourire de coin, quelques ronds de fumée s'envolant entre eux, mêlés à la fumée de sa clope, à peine siffla-t-elle un de ses sbires qui savait pas vraiment quoi foutre. Il approcha tout de même tandis que mâdame lui laissait l'opportunité de lui faire péter le dentier à coup de batte ou … Parce que ouais bordel fallait bien qu'elle négocie mieux que ça, ou alors une seule chance se barrer loin de son territoire puant. Un rictus souleva à peine son poitrail. Elle lâchait rien mémère, si c'était pareil au plumard alors le besogneur avait fort à faire pour ne serait-ce que lui arracher un couinement de plaisir.

Ce serait pas l'cas avec toi. Hein ça ? Bordel il l'aurait faite grimper aux rideaux et s'y accrocher de toutes ses forces, mais ça avait jamais collé entre eux, alors pour lui coller autre chose, il aurait fallu lui faire avaler des narcoleptiques, mais la viande trop flasque c'était pas vraiment son truc. Et il avait fallu qu'il pense à ça pour qu'elle daigne lever son cul de sa chaise. Sveltess déposa donc les mains sur ses genoux, et malgré ça il la quitta pas des yeux, ne cessa pas même de lui sourire, pas même en l'entendant lui baver sur les étagères en lui rivant son parapluie entre les jambes.

- Hé-hé …. On dirait qu'j'ai un pépin. Son rire éclata sur la place, ses gars le suivant sans même qu'il ait à leur demander de le faire.

La blague était drôle pour une fois, pépin, parapluie. Enfin, fallait peut-être qu'elle arrête de s'enflammer cinq minutes et donc, prêt à répondre, le quadra n'en eut pas l'occasion qu'il entendit la voix de Jelly Fish. Ah bha tien, manquait plus que cet abruti à la peuplade de cons qu'accompagnait Petrova pour les négociations. Bien évidement il tentait d'en imposer, mais les deux pauvres billes qu'il tenta de coller sur la table, histoire d’asseoir l'autorité qu'il avait jamais eu, avait pas et aurait jamais, roulèrent sur le côté à peine la blonde s'adressa à lui avant de coller son matricule sur les genoux de la flicaille avariée des lieux. De nouveau libre de ses mouvements, sans plus de canon intrus au sien entre les tiges, Drake les étendit et croisa les chevilles tout en matant ce tableau pathétique d'un mec soumis aux exigences d'une nénette qui lui donnerait jamais que de l'espoir pour se tirer sur le cornichon la nuit venue. L'ordre de Helms l'invita à rire, bras croisés sur le thorax, pour mieux se pencher en avant comme s'il avait pas entendu.

- Faut parler plus fort Morty, c'doit être la castration qui t'bouffe en décibels. Ou …... j'deviens sourd à tirer trop souvent ma crampe, mais t'as pas c'souci t'peux donc pas compatir. Là encore les mecs derrière lui rirent de bon cœur avant qu'il tire le cigare de ses lèvres pour le rallumer. Uhm, t'sais ….... paraît qu't'm'as offert une boîte d'barreaux d'chaise pour qu'j'lève le camp, alors la moindre des choses c'est d't'proposer mieux pour m'permettre d'rester dans l'coin …. Anderson avait conscience que ce mec avait pas un gramme d'autorité ou de respect dans le coin, alors jouer sur cette corde, même s'il se foutait bien de son avis et du reste, le brosser dans le sens du poils sans véritablement le faire, pouvait pencher en sa faveur et faire fermer sa gueule à la grande duduche installée sur ses guibolles. qu'est'ce tu dirais d'te faire un p'tit truc sur mes ventes, t'irais chercher les crédits à la source d'ceux qu'ont pas raqué en temps et en heures, tu ramènes ça à l'entrepôt et j'te file cinq à dix pourcent pour l'dérangement, si faut j'suis même prêt à t'équiper d'un « ratatata ». Ses yeux filèrent à ceux de Svet pour l'emmerder un minima. Ou, … alors 'tu t'laisse enculer par blondie ici présente dans l'espoir qu'elle t'ouvre les portes d'sa grotte. R'marque, elle pourrait dire ouais, j'suis pas certain qu'elle l'sente passer. Retirant le cigare de ses lèvres, il s'adressa à Svetlana sur les genoux du shérif. T'la sens là ?

Puis tout ce qu'il venait de dire n'était pas anodin, elle pouvait négocier la même chose avec lui et ainsi avoir une part du gâteau sans plus être emmerdée par son deal. Personne saurait qu'elle tirerait sur les deux tableaux, la protection des pécores du coins et tout autant le fait de les entuber pour mieux les garder sous sa coupe. S'il l'avait proposé à Morty, étant certain que ce con serait incapable de faire un boulot si simple, c'était uniquement parce qu'il savait qu'elle rebondirait. Positif ou non, ça, les négoc' étaient encore ouvertes.
Lun 26 Aoû - 15:14
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Un pépin ? « Crois-moi Drake, il y aura un trou à la place du pépin si tu remballes pas ta troupe d’abrutis hors de ma ville. » La cosse serait vidée de tout ce qui la composait, le barbu aurait plus grand-chose à faire valoir auprès de ses dames. Mais comme si la journée était déjà pas assez merdique, quoique finalement c’était elle qui avait envoyé l’invitation, Svetlana vit se ramener le type le plus chiant à crever de cette foutue planète. Bien évidemment, elle l’accueillit avec un sourire ravageur, faux au possible, mais le genre à faire lever la tente à ce shérif de ses deux miches. Bien sûr il avait à redire sur ses manières, assez paradoxale car des manières, il en aurait fait moins si elle avait porté son intérêt à son canon plutôt que celui d’Anderson.

Aguicheuse, enjôleuse, autant que faire se pouvait compte-tenu de son tempérament profondément désagréable, Lana tenta de rallier ce cher Mortimer à sa cause.  Aussi facile que de lui faire épeler castration. D’ailleurs c’était ce que semblait penser Drake à propos de ce type, ce gras du bide de shérif inutile qui tentait de lui demander de partir, la blonde juchée sur ses genoux, son bras droit enroulé autour de son cou. « Des cigares ? Mes cigares ! Svetlana je savais que c’était encore un coup de ta part ! » Il se débattait, c’était presque mignon. Presque. « Oh la ferme Morty, le jour où t’auras c’qu’il faut pour fumer ça, toi et moi on reparlera de ton exploration de mes cavités, pour l’heure tu la fermes et tu laisses les adultes gérer ça. » Comme Bob, Helms savait pas vraiment sur quel pied danser avec cette femme, versatile, changeante, méchante tout simplement.

Silencieux, Mortimer écouta l’offre de Drake, mais avec bien moins d’intérêt qu’une Svetlana qui leva les yeux au ciel avant de prendre un air outré. « Faut avoir une queue pour se voir proposer des deal équitables ? » Question purement rhétorique, et à celle d’Anderson, curieux de l’attirail sur lequel elle était potentiellement assise, la blonde se décala pour coller sa main à la braguette du shérif. « Non, j’suppose que ces cigares étaient ce qu’il y avait de plus impressionnant chez toi Mort’ … Pffff … » Se relevant, elle repoussa le shérif d’un geste théâtral pour le coller au sol et reporter son attention sur Drake.

« Suis-moi Drake, je crois qu’il est temps de continuer cette discussion entre personnes intelligentes et raisonnables. Loin des idiots qui nous polluent. » Main droite posée sur la hanche, la gauche invita le barbu à se lever pour la suivre. Elle était sérieuse cette fois et si l’invitation pouvait sembler tendancieuse, il en était rien, ce type viendrait jamais labourer son champ. « Oh et dis à tes babouins de rester ici, mes gentils petits toutous attendront sagement aussi, n’est-ce pas Bob ? » Le bedonnant hocha la tête alors que la blonde s’éloignait, gagnant le bureau du shérif du coup vide puisque ce brave Mortimer était sur la place, les quatre fers en l’air à hurler sa colère contre Petrova et ses amis, ennemis, Pandore tout entière.

Dans le calme du bureau, Svetlana s’appuya à la table en bois pourri qui servait de bureau à Mortimer, son regard bleu lui se posa sur Drake. « Ce concours où on se les mesure rime à rien, d’autant que si j’avais une queue, on sait tous les deux qu’elle serait plus longue que la tienne. Alors arrêtons de tourner autour du pot Drake. Cette offre que tu as fait à l’autre mou du gland, dans quelle mesure s’étendrait-elle à mes hommes ? » Ecrasant son mégot sur le bureau de Mortimer, Svetlana tarda pas à s’allumer une nouvelle cigarette avant de reprendre. « Lynchwood est un beau bordel, mais c’est mon bordel, et pour les mêmes raisons que tu n’as pas envie de me voir dans ton trou à rats de Fyrestone, je n’ai pas envie de te voir ici. Mais si nous arrivons à un partenariat équitable, alors … » Alors elle pourrait tolérer de voir sa face de pet.
Lun 26 Aoû - 20:55
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Ah bha tien, il s'en doutait que Morty était pas à l'origine du présent, que Sveltess avait simplement dû lui voler ses cigares entre deux battements de cils. Le tableau brossé par cet abruti, sur les genoux duquel elle était assise, le fit plus rire qu'autre chose. S'il avait des couilles ce type là avait aucune idée de la manière dont s'en servir, preuve étant la brimade lamentable qu'il servit à la blonde qui lui faisait miroiter une mission de spéléologie à laquelle ce tas de lard n'aurait jamais droit. Bordel, est-ce que Mortimer avait au moins conscience que ça arriverait jamais, enfin est-ce qu'il était con à ce point là, au point d'imaginer avoir une chance ? Faut avoir une queue pour pour se voir proposer des deal équitables ? Un rictus souleva le thorax de Drake dont les yeux revirent à elle. Au moins elle réagissait mieux que les minutes précédentes, au moins il avait su piquer sa curiosité, peut-être que finalement Sveltess allait bien vouloir le laisser prospérer dans le coin. Puis c'était quoi cinq à dix pourcent sur le pactole qu'il amassait, de grès ou de force, chaque mois ? Réponse : rien. En revanche, sa question à propos de la tige de Mort' les mit d'accord tous les deux. Pour ça au moins, ils se bouffaient pas le nez, bien un truc qu'ils avaient en commun depuis leur première rencontre à défaut des tas de choses qui les différenciaient. Elle lui en arracha un rire gras, davantage en faisant choir le baleineau hirsute pour l'inviter à la suivre.

- Bah voilà t'dviens raisonnable blondie, suffit d'trouver un terrain d'entente, même s'il est pas cultivable. Lâcha-t-il, en se remettant sur ses grandes tiges, pour enjamber le fameux territoire de graisse qui faisait une colère à propos du traitement que lui infligeait Petrova. Putain, vrai qu'à gueuler comme un chiard capricieux il irait loin ce type, loin dans le pathétique, loin sur le chemin de l'irrespect. D'un bref regard, le barbu invita Jones à tenir les deux zigs qui les accompagnaient, histoire qu'ils transforment aucun des neuneus en passoire avant son retour, que les choses restent négociables. Z'avez entendu l'machin ? Rit-il en pointant le dos de la blonde du bout de sa batte, histoire qu'il confonde pas avec son machin à elle, celui qu'elle avait hélé plus tôt pour qu'il ait loisir de lui faire sauter les chicots, et qui s'épongeait le front de l'ourlet de sa manche. Pépère était rassuré, c'était pas aujourd'hui qu'il devrait prendre rendez vous pour se faire poser un dentier. faites connaissances …. jouez aux billes s'ça vous chante, Helms y verra aucun inconvénient. Près du shérif étalé comme une moule sur le déclin, Drake lui piqua le lard à coup de batte. Pas vrai Morty ? Pour seule réponse Anderson s'obtint quelques insultes qui le firent marrer jusqu'à rejoindre la pièce qui servait du bureau à cette tanche. Le décor était à chier, tout autant que la dégaine de ce shérif, pas étonnant qu'il puisse rêver à plus de grandeur sans pour autant être capable de se les tirer du cul ; les doigts ; pour y parvenir. Batte sur l'épaule, cigare entre les dents, Andy jeta un œil à Petrova qui prenait ses aises contre la table merdique au milieu de la pièce. T'appuies pas trop, si c'truc pète et qu'tu t'ramasse la gueule, t'sais bien qu'j'te ramass'rai pas. Sourit le quadra avant de l'écouter.

Elle avait rien à mesurer et parlait quand même de la circonférence de ses noix ? Pourtant qui d'eux deux avait la plus grosse ça, elle avait jamais vérifié et le ferait sûrement jamais. En revanche, elle avait suivi son petit déballage auprès de Mortimer, il lui était destiné mais en gros enfoiré, plutôt réfléchis à ses heures, Drake allait pas avouer qu'il pensait à elle, et à ses dégénérés, pour pouvoir perdurer sur un territoire qu'elle avait décrété sien depuis que son cul s'y était posé. Mon bordel. Là, il en rit tout en agrippant le barreau de chaise entre son index et son majeur.

- J'savais qu't'avais un coté mère Maquerelle Svet', mais p'tin t'l'entendre dire ça vaut vraiment son pesant d'cacahuètes. Tout comme elle, précédemment, il écrasa les restes du cigare contre le bureau de cet abruti de Helms et, forcement, histoire de bien l'emmerder, il la fit quasi prisonnière de son bras, qui lui barrait la route, avant d'inspirer comme si traiter avec elle à la place de Jelly Fish le poussait à lui faire une fleur. D'un geste las, il fit le tour de la table, agrippa rapidement le fauteuil pivotant, éventré de partout, et y posa le derche avant de croiser les chevilles qui claquèrent sur le bureau. Les m'sures donc ….... disons qu'mes larbins sont moins doués qu'moi pour aller faire payer leur ardoise à ceux qu'en ont, et j'aime pas c'bled, m'déplacer pour l'faire ça m'emmerde mais, jusqu'ici j'avais pas l'choix. Batte posée au sol contre le siège, il logea les mains jointes contre son abdomen et sourit. T'sur place, t'connais l'coin comme ton string, si t'arrive à m'récolter les paiements j'te filerai cinq pourcent des r'cettes. Cinq ouais, pas dix, il allait pas tout lui filer sans l'entendre brailler un minimum. Et comme personne saura, les neuneus qui s's'ront r'fait faire la gueule, contre paiement, par l'un d'tes syphonnés, viendront t'manger dans la main et t'payer contre une « protection ». Alors …... T'en dis quoi ? C'était de l'arnaque, mais Svet, aussi con était elle, était sûrement pas contre se faire plus de blé en entubant des connards qui, jusqu'ici, avaient pas eu besoin de son aide.
Mer 28 Aoû - 13:18
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Elle aurait aimé rire à ses vannes, vraiment, ça lui aurait donné l’impression de le comprendre, de vivre dans le même monde de péquenauds que lui, mais non, Svetlana y parvenait pas. Drake faisait partie du fond du panier, de ceux qui étaient écrasés sous la misère, Lynchwood n’était pas la ville la plus en vogue de Pandore, mais ici au moins il y avait une place et un shérif qu’elle pouvait manipuler. Un semblant de civilisation qui ne devait rien à Hyperion et tous ses peignes-culs. Mortimer, ses hommes et les glandus de Drake restèrent donc sur la place, laissant les deux adultes du groupe – ou pas ? – régler leurs affaires, parler d’accord, trouver un terrain d’entente.

Appuyée sur le bureau du shérif, sur ce meuble aussi peu attrayant que Mortimer lui-même, Svetlana exposa sa vision des choses à Anderson, esquissant à peine un sourire à sa remarque sur le bureau. Elle savait bien, et espérait bien, qu’il la relèverait. Drake Anderson était pas un gentleman, et tant mieux les gentlemen étaient que des mous du genou sans doute pas capable de se mettre au garde-à-vous quand nécessaire, des abrutis finis qui pensaient qu’en traitant une femme comme une lady ils arriveraient plus vite dans son plumard. Les gentlemen étaient des menteurs qui respectaient pas du tout les femmes. Son petit laïus de féministe au rabais fini dans son esprit, Svetlana écouta les paroles du brun, balayant d’un battement de cils ses multiples vannes, elle était sérieuse là.

« Sur le papier c’est un plan d’enfer, à deux détails près. » Une bouffée de nicotine plus tard, la blonde reprit dans un nuage de fumée. « T’as proposé jusqu’à dix pourcents à la face d’endive qui jouait les tortues dehors. Et si on reconnait mes gars, j’dis adieu à tout mon business. » Et ça, c’était hors de question, Svetlana lâcherait jamais cet empire bâti à la sueur de son front et sur les cadavres de quelques concurrents. Elle y tenait trop, c’était l’héritage d’Olga qu’elle avait transformé pour le meilleur qui soit. Sa milice c’était son œuvre, sa vie, et dans une certaine mesure sa famille, aussi dysfonctionnelle et ravagée soit-elle. « Quinze pourcents, j’explique à tes hommes comment trouver leurs paires de couilles et les poser sur une table quand nécessaire, mes gars leur apprennent à donner les coups qui font mal, ils font leur boulot et ensuite j’viens protéger ces espèces de fientes contre les vilains vendeurs d’armes qui leur veulent du mal. Chacun chez soi, chacun y trouver une part équitable, sans compter que tes hommes seront toujours assurés d’une protection si quiconque venait leur chercher des noises. »

Lana était une raclure, mais là-dessus elle n’avait qu’une parole. Sa protection une fois payée était éternelle, enfin jusqu’à la mort du protégé dans des circonstances plus ou moins claires, cela faisait partie des petites étoiles en bas du contrat. « Tu peux faire ton commerce, asseoir ton autorité, je perds pas la mienne, tout le monde y trouve son compte. » C’était honorable, pour quinze pourcent ça le serait plus encore. Restait à savoir ce que Drake penserait de cette proposition. C’était ça ou ses hommes les foutaient dehors à grands coups de pied au cul.

Sam 31 Aoû - 10:15
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Installé, confortablement dans le siège éventré par le gros cul flasque de Morty, Drake la toisait. L'eau devait faire des bulles dans son cerveau à force de réfléchir, pare que ça t'file pas mal au citron de devoir penser aussi ? Ouais, mais c'était plus drôle de voir la paille dans l'oeil de sa voisine que la putain de poutrelle dans le sien. Un rictus étira ses lèvres, ses doigts jouaient avec l'extrémité de sa batte, encore là, posée contre le fauteuil auprès de lui. Cinq pourcents c'était rien pour lui mais ça, Sveltess le savait pas, c'était bien assez pour ses maquereaux et son domaine qu'elle définissait comme un gros bordel. Lynchwood était peut-être une ville à chier, où chaque recoin recelait plus de merdes que dans tout ce bas monde, mais les affaires y étaient bonnes à défaut des gonzesses malheureusement.

La seule « potable » se trouvait devant lui, pour autant il se garderait bien d'aller y faire un tour ou de lui proposer pareil marché. Non seulement Anderson tenait à ses couilles, mais deuzio il s'était jamais tapé de grognasse. A l'idée de l'entendre lui baver de la merde dans les esgourdes, il frissonna avant de redresser les yeux vers les siens. La reine au royaume des débiles rouvrait la bouche et, visiblement, c'était pas pour arrondir les angles mais plutôt les tailler à grand coup d'burin. Si seulement ces tas de flans savaient la buriner correctement, peut-être bien que cette nana se serait laissée endormir comme la plupart des gens avec qui il faisait affaire.

Sur l'papier. Papier ? Quel papier bordel ? Perplexe, il dégagea le dos du dossier pour tenter de caler mieux, se rendant compte qu'elle usait de métaphore, ou d'un truc à la con dont il comprenait pas vraiment le sens. Plus détendu, malgré ce qu'elle bavait, il se permit un rictus qui lui secoua le thorax. Quinze pourcents, elle le prenait pour qui ? L’abée Duch'mol d'son cul ? Son deal rejoignait le sien, mais vraiment, autant c'était trop. Autant dégager tout le merdier du coin et aller s'installer au bas de Sanctuary. Les types se pèleraient les miches mais là encore il avait une solution toute faite, enfin, si Svet voulait vraiment plus le voir rôder dans le coin. Il décroisa les jambes, reposant bruyamment la semelle de ses grolles sur le parquet, soulevant un paquet de poussière qu'il fit dégager de devant leurs mirettes d'un bref revers de paume.

- A c'tarif Svet' …. File moi deux trois d'tes p'lures d'bestiaux et j'les envoies s'bleuir les couilles dans les Frozen Wastes. Lâcha-t-il, sérieux. Un sourcil arqué, il s'appuya sur sa batte, s'en servant de canne uniquement pour se donner un genre qu'était carrément pas le sien. Sa main libre glissa contre sa barbe grisonnante, pouce et index lissant le coin des ses lèvres. Dans l'down town doivent être au moins aussi fauchés qu'tes citoyens d'mes deux, pis …...., mieux ! Il dressa l'index, ce même sourire aux lèvres où elle pouvait voir poindre une once de cynisme. T'm'meules pas les rouleaux là bas …..  c'est gratos ! Moue inversé aux traits, il mordit faussement sa lèvre inférieure. Drake était pas plus malin qu'elle, mais trois pourcents de moins à lui filer c'était trois de plus à garder dans ses caisses. …...... Donc s'tu veux t'faire des ronds et y trouver ton compte, comme moi j'trouverai l'miens, douze pourcents pas plus....... C'deux d'mieux qu'pour Jelly Fish parc'qu't'as, Il redressa la batte, pointant sa poitrine avec. d'plus grosses couilles qu'lui. Un éclat de rire tonitrua dans la pièce. Esclaffes qu'il tempéra en se recollant le bout d'un barreau de chaise entre les dents. A prendre où à laisser même si, pour le coup, ça l'emmerderait vraiment de devoir tout remballer pour allé installer l'usine ailleurs. Deal with it, Blondie ?
Sam 31 Aoû - 14:49
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Négocier, négocier, parler, parler, écouter les vannes à deux pauvres crédits de Drake, encore, et encore … Que c’était épuisant, éreintant, profondément chiant. Svetlana s’en serait passée, elle avait espéré que son invitation pousse le barbe à retirer ses abrutis d’hommes de sa ville. Puis en le voyant débarquer, elle avait espéré que Drake lui demanderait pardon pour piétiner son autorité, qu’il se mettrait à genoux et lui cirerait ses magnifiques bottes brillantes. Avait-elle escompté qu’après de longues minutes ils seraient encore là, à tailler une bavette ? Absolument pas, et ça la faisait royalement chier.

Svet avait posé ses conditions en même temps que ses couilles, métaphoriques, sur la table. Le tout était plutôt honnête, du moins les conditions, mais voilà que Drake après avoir eu un air d’abruti qui bitait rien à rien se montrait tatillon. « Tu sais bien qu’ils en ont plus, des couilles, je les garde toutes stockées dans un placard dans mon salon. » Un large sourire étira ses lèvres carmin avant qu’un soupir las lui échappe dans un nuage de fumée. « Alors pars, vas bleuir les couilles de tes gars et les tiennes, si elles existent encore, au pied de la grande Sanctuary, tant que t’es pas en train de les trainer par ici. » répondit-elle du tac-au-tac, décidée à lui broyer les rouleaux avec toute la verve qui était sienne.

La blonde croisa les bras sous sa poitrine, manquant d’envoyer valser les jumeaux, une moue pensive sur le visage. « Treize pourcents, ils valent au moins trois pourcents de plus que l’autre mou du genou. » Son porte-cigarette calé au coin des lèvres, Lana décroisa les bras pour tendre sa main droite à Drake. « Treize pourcents, mon aide et mon soutien dans cette arnaque, ça nous profite à tous les deux et si ton affaire est aussi florissante que tu sembles le dire, treize pourcents, c’est rien, right Sugar Plum ? »

Un sourire fier étira ses lèvres, un coup d’œil vers l’extérieur lui permit de voir que Mortimer marchait vers son bureau. Il se dandinait comme le ver de terre, plein de bourrelets, qu’il était. « Et tous les cigares que j’arriverai à subtiliser à ce cher Morty, c’est honnête chéri. » Très honnête, parce que des barreaux de chaise elle parviendrait à lui en tirer un paquet tant que lui pensait pouvoir la tirer à l’aide du sien. Main tendue vers lui, Svetlana broncha pas lorsque la porte s’ouvrit sur la silhouette fort peu gracile du shérif. « Oh Mort’ tu es venu voir si tu peux apprendre une chose ou deux en matière de jeux d’adultes ? Désolée de te décevoir mon chéri shérif, il y a plus rien à voir. » Il fulminait, vociférait des trucs qu'elle comprenait pas, leur demandait de sortir de son bureau, époussetait son futal et sa chemise trop petite. Il était ridicule, comme d'habitude.

Dim 1 Sep - 19:13
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Douze ouais, c'était mieux que dix mais pas plus que quinze, Heureusement qu't'sais compter un minimum. Hein ça ? Bordel, fallait quand même drôlement d'intelligence pour tenir en laisse un ramassis d'abrutis tout juste bon à nouer leurs grolles lorsqu'il les avait embarqué pour le compte de Deana'S Dust. Fier de ses négociations, plutôt satisfait de la tournure que prenait les choses, Drake s'appuya nonchalamment sur sa batte, à deux paumes, n'attendant plus que l'accord de Sveltess. La blonde avait beau faire des ronds de jambes au sujet des couilles du petit personnel, elle avait de quoi dans la balance, et pas que ses roberts, mais simplement parce qu'il voulait bien y mettre du sien. S'il voulait rester, sur son putain de bordel de territoire, fallait bien raquer un minimum et lui prouver, par A + B, que s'il faisait ce qu'elle voulait elle y serait perdante. C'était quoi sérieux de coopérer pour se faire de la thune gratos – enfin quasiment – à coté de jouir d'une liberté d'action, de territoire et de parole sans renflouer les caisses ? Réponse : rien.

- T'les tiens entre tes griffes d'harpie, histoire qu'leur poids empêche pas tes gars d'se traîner pour faire tes quatre volontés ? C'malin. Un éclat de rire gras éclata dans le bureau de ce bon vieux shérif. Ce même Mortimer qui, depuis l'extérieur, traînait ses couilles pleines pour mieux débarquer dans la pièce qu'ils avaient élu salle de réunion pour les minutes à venir. Treize pourcents. Putain, elle chiait dans la colle à grappiller de la sorte mais, pour ce que ça l'emmerdait... Allez quoi, c'était qu'un petit plus, du bonus qui se verrait même pas dans la compta de sa propre firme. Néanmoins un soupir las fila ses lèvres auxquelles il ramena le nouveau cigare grillé. T'm'as fait peur en parlant d'soutien, j'pensais qu't'allais m'proposer tes d'ssous.

Un vague sourire, digne de lui, tordit la commissure de ses lèvres sous l'air ahuri du symbole d'autorité d'une ville de pécores tout juste bons à bouffer du foin. Andy ne répondit pas directement, préférant l'observer s'adresser à Morty. Tous les cigares qu'il voudrait, tous les barreaux de chaises qu'elle pourrait tirer à ce con là à défaut de le voir tirer sa crampe. Debout, faussement pensif, le boss plissa les paupières avant de foutre une bonne tape sur l'épaule de Jelly fish qui, bougonnant, revenait s'installer sur son fauteuil. Il manqua de s'en ramasser une nouvelle fois, forcé de se racler la gorge, une lueur défiante dans les yeux, tout en replaçant sèchement les pans de son gilet sans manche. C'est mon bureau. Personne avait dit le contraire, cependant cette once d'agressivité, dans son regard de benêt, disparut bien vite dès lors qu'Anderson sourcilla.

- On va t'le rendre ton bureau, estime toi heureux qu'y ait qu'ça qu'elle réquisitionne. Quelques pas, histoire de rejoindre le seuil de la pièce poussiéreuse, et le quadra se stoppa en le pointant là, affalé à l'endroit même où était incrusté la marque de son cul flasque, du bout de sa fidèle batte. elle touchera au moins un genre d'barreau, pas c'lui qu't'aimerait t'faire cirer mais ….... C'mieux qu'rien, comme …....l'fait qu'treize ça rime avec baise. Moue subjective aux lèvres, il cala le cigare entre ses dents avant d'ouvrir grand la porte, une fausse révérence servie à Madame l'emmerdeuse de compétition pour qu'elle daigne sortir son auguste derche du bureau d'monsieur l'sherif. Bien, treize, alors, est-ce qu'au moins un des adeptes d'ton ego d'princesse des cons sait t'nir un crayon ? Genre Gras-Double, Flamby …... ou The sponge Bob ? La porte claqua derrière lui dès que Petrova eut collé les pieds dehors, lui riait, sans même se cacher. A vrai dire elle s'entourait des mecs ou nanas les plus dégueulasses de la terre. Même façon de faire que lui qui se trimballait un panel de crétins finis mais pour des raisons différentes. La batte rejoignit son épaule, déjà à jeter un œil vers les troupes qu'avaient pas bougé d'un pet. J'vais quand même pas m'contenter d'ta sainte parole d'mère Maquerelle Sveltess, t'sais bien comment ça marche, nous faut un contrat, histoire d'respecter l'officialisation d'not' collaboration.
Dim 15 Sep - 13:02
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