Effectifs

Civilians : 8 (4 ♀ | 4 ♂)
Hyperion : 5 (3 ♀ | 2 ♂)
Rebels : 4 (1 ♀ | 3 ♂)
Vault Hunters : 8 (3 ♀ | 5 ♂)

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The end of all things
Maxine A. Brown
Age : 20 ans (née en X213)
Miscellaneous : Fille d'un couple de chasseurs de l'arche, elle parcourt Pandore pour rendre ses parents fiers. Elle a un cœur mécanique depuis l'âge de 5 ans pour palier à un grave problème qui a failli lui coûter la vie enfant. Maxine a deux petites sœurs, des jumelles qui s'appellent Ashanti et Candis. Elle est du genre futée, rusée, méfiante juste ce qu'il faut, un brin moqueuse mais le cœur sur la main.
Localisation : Partout où il y a une chance de trouver une arche
Date d'inscription : 15/08/2019
Vault Hunters | Fondatrice
Maxine A. Brown
For god Sake Max, tu m'prends pour un con ?!!! Jamais elle n’avait voulu ça. Lâche. Pouvait-on vraiment la blâmer d’avoir voulu l’avoir, rester près de lui, quitte à mentir ? Vas-t-en ! La voix du tatoué se brisa comme du verre, Maxine se réveilla en sursaut dans ce véhicule abandonné aux éléments depuis des décennies sans doute, en sueur, roulée en boule dans cette couverture offerte par ses sœurs, celle qu’elle gardait toujours sur elle, celle qu’elle lui avait prêté lors de l’une de leurs premières rencontres. Un sanglot noua sa gorge alors que ses cils se posaient sur le mécanisme à son poignet. Parfait, la batterie de son cœur était parfaitement rechargée, elle pourrait reprendre sa route, bien qu’elle en ignore la destination. Chez elle ? Non, Maxine n’avait même pas songé y revenir, trop honteuse, trop fière. Jamal l’avait prévenue des répercutions de ce mensonge. Chez Zed ? Non, elle n’y était même pas repassée, elle n’avait même pas pris la peine de dire au revoir à ce vieillard hirsute ou à cette gamine qu’elle avait fini par réellement considérer comme sa propre famille. La réalité était là ; elle n’avait plus rien, plus personne. Depuis une semaine, son univers s’était effondré, elle ne faisait qu’en parcourir les ruines, en revoyant la chute, cauchemars après cauchemars, en se posant toujours cette question ; est-ce que la douleur s’arrêterait un jour ?

*****


Une semaine de plus, deux depuis qu’elle avait entendu sa voix pour la dernière fois, se heurtant à cette colère glaciale qui le caractérisait. Une semaine de plus, deux depuis qu’elle était seule, résolument seule. C’était seule qu’elle réalisait de petits travaux à droite à gauche, gagnant quelques maigres crédits pour s’offrir de quoi manger, à peine car l’appétit l’avait quittée en même temps que lui l’avait chassée. Maxine redevenait cet être apathique, ce corps froid dont le cœur battait trop faiblement pour s’assurer de sa survie. Mais elle vivait pourtant, au travers des pires émotions qui fussent. Et à chaque fois que cette alerte sonnait à son poignet, elle retrouvait cette carcasse qu’elle aurait presque pu appeler maison désormais. Mais dans l’ombre, les noirs desseins de celle qui avait précipité leur chute se précisaient.

Brown venait de revenir à son refuge du moment ce soir-là lorsqu’elle entendit des pas dans son dos. Pourtant ici, dans ce désert qui d’ici quelques mois redeviendrait une immensité blanche glacée, elle était seule. A moins que son esprit ne lui joue des tours ? Un instant, elle se prit à rêver que c’était lui qui venait la retrouver. Un instant seulement, car l’instant suivant, ce fut l’ombre qui la couvrit, une vive douleur qui la força à mettre genou à terre et porter les doigts à l’arrière de son crâne. Du sang. Aucune larme, pas l’ombre d’une crainte, les émotions, les sensations l’avaient déjà quittée depuis deux semaines. Un mal de plus, un mal de moins, quelle différence cela pouvait-il bien faire ?

Maxine n’émergea que quelques heures plus tard, la ferme sensation de contraintes à ses poignets, à ses chevilles. Le froid glacial du métal dans son dos. Sous le regard tout aussi glacial d’un individu de corpulence moyenne, cheveux grisonnants. « Ah mademoiselle Brown, vous êtes réveillée. » La métisse tenta de bouger, faisant sonner le métal de ses menottes sur celui de la table où elle était étendue, le buste dénudé. « Ça ne sert à rien de vous agiter, ces menottes ont maintenu bien plus costaud que vous. Je n’ai pour l’instant fait que quelques radios, examens rapides et non invasifs, mais ce qui se cache juste ici m’intrigue … Vous ne verrez aucun inconvénient à m’en dire plus, n’est-ce pas ? » Son regard passa de ce pseudo scientifique à la pièce, froide, austère, qui tenait plus d’une cabane de fortune que d’un fort. « Qui- … qui êtes-vous ? Où suis-je ? Qu’est-ce que vous me voulez ?! » Jaxon viendrait la sauver. Non Max, tu sais très bien que c’est faux. Personne sait que t’es ici, surtout pas lui, il veut plus de toi dans sa vie. Et t’as été trop fière pour contacter tes parents. T’es seule ici Max … Je suis désolée. Des larmes perlèrent à ses yeux alors que l’homme debout près d’elle souriait. « Oh ce que je veux est très simple, je veux récupérer l’éridium caché derrière … cette jolie silhouette, l’offrir à mes hommes en guise de récompense, et récupérer également ce métal qui le renferme pour le donner à notre cliente comme preuve. Mais rien ne presse, ce cœur Mademoiselle Brown est une magnifique pièce d’ingénierie, j’ai hâte de l’étudier. » Les mots s’enchainaient mais n’avaient aucun sens, elle refusait de les comprendre. Et dans un sourire, il planta cette aiguille dans son bras, elle tenta de s’en défaire mais les menottes la maintenaient trop immobile et en un instant, le liquide injecté la rendit inconsciente.

For god Sake Max, tu m'prends pour un con ?!!! Les mêmes mots, inlassablement. Lâche. Cette culpabilité qui semblait lui martelait le cœur. Vas-t-en ! La semi-conscience dans laquelle elle se réveilla, la douleur encore vive de la lame qui l’avait rouverte cette plaie béante, bien réelle. Le décor avait changé. Elle n’était plus sur cette table métallique sous le regard de ce scientifique. On lui avait également remis sa chemise, et en baissant les yeux sur les tâches de sang qui la parcouraient, Maxine comprit. La douleur n’était pas irréelle, elle n’était pas juste une manifestation de cette douleur morale de l’avoir perdu. La métisse étouffa un sanglot entre ses doigts, ne parvenant pas à couper court aux autres. Aux larmes. A la peur. Plus loin sur le sol de ce qui semblait être une cellule où elle était tenue captive, un bol de bouillie infâme. Son repas. Elle se rappelait désormais. Ce n’était pas le premier réveil dans cette pièce, elle ne savait plus s’il s’agissait du deuxième ou du centième. Aucune fenêtre pour lui indiquer vaguement l’heure, le jour. Rien. Personne.

Sauf des voix. « N’oubliez pas qu’elle veut l’armature métallique de la prothèse, et que nous on veut l’éridium ! On devrait pas trainer davantage Winston ! On tue le sac d’os, on récupère ce qu’on veut et on la jette au fond du canyon, et on passe à la mission suivante ! » Son sang se glaça. Elle n’était que cela, une prime, une récompense. Maxine se leva péniblement, une main sur le mur pour se maintenir. Elle croisa son reflet dans le miroir brisé plus loin. Trois … six, combien de kilos avait-elle perdu depuis que tout son univers avait implosé ? Combien depuis qu’elle était ici ? L’anesthésiant injecté chaque jour jouait des tours à sa mémoire. D’un geste apeuré, elle tira les pans de sa chemise, découvrant cette balafre pire encore que la précédente. Brown se laissa chuter au sol, envoyant valser ce pathétique repas. Elle n’avait plus qu’à attendre ici la mort, finalement, ce serait pour le mieux. Car sans lui, vivre n’avait plus vraiment de sens. Mais si tu meurs ici ... alors c'est fini Max, aucune chance de lui demander pardon, aucune chance de juste le revoir. Et alors, à quoi bon quand il avait déjà fait son choix, déjà appliqué sa sentence ? Plus rien, elle n'était plus rien pour lui. Elle n'avait désormais de valeur que pour ce cœur qui lui avait causé tant de maux.
Sam 22 Aoû - 9:59
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