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À LA MÉMOIRE DE NOS FRÈRES DONT LES SANGLOTS SI LONGS FAISAIENT COULER L'ACIDE [RP]
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Un dernier larsen fut étouffé par le réflexe du bassiste en direction de la table de mixage à sa droite et la chanteuse s’empara du micro.

“Ok, les gars on s’en fait un bout pour être sur ?”

*Cette gamine a tout de notre petite Joey
_ J’allais dire la même chose. *


“Patsy, tu nous dit comment ça rend dans la salle ?”

La rouquine hocha la tête avec une moue approbatrice en signe d’accord. Elle était contente de les avoir trouvés ces zikos ! Le batteur lança le décompte et les décibels furent projetés en rythme hors des enceintes. Le riff de guitare, soutenu par la ligne de basse sembla envoyer une onde d'énergie à la chanteurs, Emmy, c’est mignon Emmy. Au bout de deux mesures, la musique s’était emparée de la rouquine qui levait les bras et balançait la tête et sa chevelure de feu avec la même énergie que le rock du groupe. Les épaules et le bassin en transe, elle ne boudait pas son plaisir. Dans quelques heures elle serait l’hôtesse qui ne pourrait peut-être pas en profiter autant.

“Wohouuuuu!”

Elle finit par lever les pouces en direction de la scène qui barrait le coin à gauche de la salle, illuminant d’un sourire le visage de la chanteuse. Les instruments se turent, un peu à l’arrache.

“Ça envoie le pâté !”

Patsy avait hésité sur l'emplacement des tréteaux. Dans un premier temps elle s’était dit que ce serait un bon délire de la mettre reposant sur les deux escaliers et puis, elle avait pensé à tout ceux qui auraient envie de se retrouver pour discuter. La mezzanine serait l'endroit parfait pour ça comme d'habitude du reste. La musique en dessous permettrait de ne pas en être trop envahi. Il avait fallu réorganiser les tables et surtout demander à Thermomix de changer leur menu habituel pour préparer un truc genre buffet. Arn’ avait été aux anges. Pour une fois qu’on lui laissait anticiper quelque chose dans ce bouiboui, il allait pouvoir servir autre chose que du chili ou du hachis parmentier. La chambre froide était pleine à craquer et le vieil homme se sentait serein. Seule incertitude, le nombre de personnes qui viendraient. Si cela ne tracassait visiblement pas sa patronne, lui au contraire avait peur de manquer ou de devoir jeter.

De son côté, Patsy jeta un coup d’œil sur l’ensemble des lieux, les deux portraits qui se faisaient face d’un bout à l'autre de la salle, et la décoration somme toute assez sobre compte tenu des débordements auxquels la maîtresse des lieux pouvait laisser attendre. Elle n’avait pas voulu ni de veillée mortuaire, ni de fête d’anniversaire. Les convives seraient la plus belle déco pour rendre hommage aux deux disparus.

“On n’est pas mal comme ça non ?”

Difficile de savoir à qui elle posait la question. Arn’ se trouvait sur le mezzanine et Jack un peu à l’autre bout de la salle, un peu trop loin pour capter ce qu’elle baragouinait. Pas certain qu’il cherche à le faire, le pauvre. Depuis le début de la journée, elle ne l’avait pas ménagé, comme elle savait le faire. L’autorité de la gentillesse faisait qu’elle parvenait à obtenir tout ce qu’elle voulait des gens même des plus invétérés des tire-au-flanc. Le malheureux était arrivé la veille avec un message de Sanctuary. Epuisé par le voyage mais avec une gueule d’ange à laquelle Patsy ne pouvait pas résister. Très vite, elle s’était entichée de l’adolescent comme de tous les jeunes qui entraient dans son antre et qui lui paraissaient un peu perdu. Le pauvre ! Elle ne se voyait pas le renvoyer par le premier convoi venu vers sa cité. Il méritait bien un peu de repos ! Sans trop qu’il sache comment, il s’était retrouvé à dormir chez Arn’ au risque de déranger la vie tranquille du vieil homme sans âge, mais l’homme à tout faire du Patsy’s Barbiturics lui avait fait bon accueil, même s’il n’avait pas fait grand-chose pour lutter contre sa nature taciturne. Le messager avait vite compris que son hôte ne pouvait rien refuser à sa patronne.

Le repos avait été tout relatif car à sept heures, du matin, les trois se retrouvaient à pied d’œuvre dans la salle qui devait accueillir les invités. Cela faisait plus d’une semaine qu’elle avait ça en tête et avait soudain fait part de sa décision à un Arn’ éberlué qui cependant se demanda pourquoi il était plus surpris que ça. En redescendant au sous-sol, le jour de la “grande” nouvelle, sous-sol plus ou moins son domaine, il avait bougonné avec le sourire

“Je m’demande pourquoi j’suis surpris. Sauf que l’intendance qui qui va s’en soucier ? C’est cool. Ça va la remettre en selle”

Pour donner le change, elle avait donné le change. Sans doute un peu trop pour tromper celui qu’on avait du mal à qualifier de vieillard malgré son apparence, à cause de sa vitalité. Toujours était-il que la mort d’Ikou et surtout de Joey l’avait frappée de plein fouet. C’était rare qu’elle perde un de ses protégés de la rébellion et là coup sur coup, deux de ses ouailles avaient rencontré leur destin et elle ne s’en remettait pas. Comme si cela ne suffisait pas, Joey avait laissé derrière elle un Donovan plus effondré encore qui avait tout fait pour disparaître de la circulation, histoire de rajouter à la colère et l’inquiétude les Patsy Redmington, mère de la moitié de Pandora.

Elle ne savait pas si ça l’aiderait, elle ou tous les autres, ceux qui connaissaient les défunts mais elle avait décidé de leur rendre hommage par une petite fête. Difficile de dire ce qu’elle en attendait. Tourner la page ? Sans doute pas. Ils resteraient dans son coeur à jamais. Se morfondre tous ensemble autour de leur souvenir ? Certes non. Dans la tête rousse, il s’agissait plutôt de se rappeler qu’ils étaient loin d’être tristes et que reprendre leur vie et se rappeler d’eux dans la joie était le meilleur hommage qu’on puisse leur rendre. Oui, c’était sans doute cela qu’elle avait en tête, même si elle s’était laissée, comme souvent, guider par son intuition. Elle était certaine que c’était la chose à faire et cela lui suffisait pour se lancer dans l’entreprise.

Vers neuf heures un tricorne avait fait irruption pour se retrousser les manches. Patsy et Arn’ avaient échangé un regard mi étonné mi complice dans lequel la joie n’était pas absente. La rouquine s’était dirigée vers Blake Marlow d’un pas décidé comme pour lui passer un savon dont elle avait le secret avant de lui prendre le visage à deux mains et de l'embrasser goulument. Cela restait une surprise pour elle de se dire que peut-être il avait dit vrai lorsqu’il lui avait assuré qu’il était revenu pour elle. Bien sûr il n’était pas arrivé à l’heure, mais il n’avait ensuite pas ménagé sa peine ce qui _ tout ceux qui le connaissaient pouvait l’attester était exceptionnel. Elle ne pouvait le nier, sa présence lui donnait une nouvelle énergie, décuplant encore les pas de danse habituels qu’elle donnait régulièrement à voir sans doute dictée par une musique intérieure qu’elle était la seule à entendre. Le forban se souvenait-il l’avoir déjà vue dans une tenue de ce genre ? Oui sans doute s’il se souvenait des missions auxquelles ils avaient participé tous deux. Lourde tresse qui lui descendait dans le dos, chemise d’homme bien trop grande pour elle sans doute oubliée par un de ses amants et par-dessus, une salopette de toile denim déchirée au genou et sans doute pas par coquetterie si on en jugeait par son usure générale. Elle avait délaissé les escarpins à talon pour des bottines râpées et plates qui la faisaient paraître plus petite qu’à l’ordinaire. Disons qui lui rendait sa vraie taille.

La fin de l’après-midi était arrivée et curieusement ils étaient dans les temps. Adossée à sa tour de contrôle, sa check-list en main et ses fines lunettes de lecture sur le nez, elle agitait son crayon entre deux doigts, regardant de temps à autre le décor au-dessus de ses verres comme pour vérifier quelque chose ou se perdre dans les souvenirs des préparatifs. Ses lunettes disparurent dans sa poche pectorale de salopette en même temps qu’un sourire illumina son visage.

“Quelqu’un veut boire quelque chose ? Sinon, quartier libre pour tout le monde ! Faut que je me rende présentable moi ! Et vous aussi !”


Elle avait arqué un sourcil autoritaire en regardant ses trois acolytes et avait pris à part le jeune Jack Curtis pour lui indiquer une adresse où il pourrait laisser une ardoise à son nom avant de finir dans un sourire.

“Ne va pas me ruiner non plus.”

Lorsqu’elle avait fini par pouvoir s’allonger dans son bain, un de ses péchés mignons, elle ferma les yeux, satisfaite. Elle repensa au message d’invitation que les amis et proches des deux défunts avaient reçu, se demandant combien seraient bien présent. Elle n’avait pas trouvé de tournure satisfaisante pour son invitation. C’est là qu’elle regrettait de ne pas être allée à l’école. Elle s’estimait heureuse de savoir plutôt bien lire écrire et compter, mais question culture, elle savait qu’elle avait plus que des lacunes.
Patsy Redmington a écrit:

Bonjour,

Cela fait quelques temps que nos amis Ikou et Joey nous ont quitté. Comme moi vous devez avoir envie de leur prouver votre amour et leur rendre hommage. Je vous invite donc à participer à ce que je voudrais être une fête en leur honneur. Ils ont besoin de vos souvenirs et de votre bonne humeur. J’ai hâte de partager ce moment avec vous.
Rien n’est obligatoire, mais j’avais pensé que chacun pouvait préparer quelque chose à l’intention de nos bien aimés disparus et des autres. N’importe quoi, une chanson, un mime, un discours, un poème et morceau de musique, enfin quelque chose qui vous corresponde et leur corresponde…

Elle avait fini par le jour l’heure et l’endroit et un post-scriptum pour les camarades de la rébellion.
Patsy Redmington a écrit:

PS. Il n’y aura pas que des membres de la cause…
PPS. Pas un mot du Black Cursed à quiconque.

Dix-huit heure trente. Elle réajusta son petit chapeau de brocard mauve sur une coiffure impeccable dont elle seule avait le secret. Elle fit mine de lisser sur sa taille, sa robe bordeaux, décolletée malgré ses longues manches et brodée ton sur ton tout en exposant au miroir implacable toutes les faces de son visage. Elle jeta un regard au haut de ses manches légèrement bouffantes sur les épaules et resserrées sur les avant-bras. De la dentelle blanche ourlait chaque bordure. Même si elle en doutait, elle avait tout d’une grande dame et son aumônière assorties à sa robe finissait parfaitement sa tenue. Elle vérifia par une petite moue la pose de son rouge à lèvre et après s’être désarticulé le cou pour vérifier le tombé de sa robe derrière elle, admit qu’il était temps de descendre accueillir les invités.

Elle retrouva dans la salle Arn’ et Jack et se demanda ce qu’ils pouvaient se raconter. Elle leur sourit. Bien sûr Blake avait disparu, mais elle ne s’en formalisa pas. Il ne connaissait ni l’un ni l’autre et s’il venait ce serait surtout pour elle s’il lui prenait l’envie de se montrer. Elle ne pouvait le nier, il avait été charmant depuis leur première rencontre. Il faudrait sans doute qu’elle lui dise deux mots sur le Black Cursed, mais pas ce soir… Les musiciens furent les premiers à passer la porte, suivi de Jerry Kimball. Un peu intimidé par la classe de la maîtresse de maison il lui fit un baise main inattendu et maladroit qui fut accueilli par un rire bienveillant et reconnaissant.

“C’est gentil d’être là. Amuse-toi.”

PNJ:
Sam 2 Mai - 11:06
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- Bigre tu vas quand même pas aller à cette fiesta ? Le pirate se mirait dans un espèce de tonneau de flotte, regrettant amèrement de ne pas voir s'y refléter, en plus de sa silhouette fringante, les mats et voiles de son vaisseau. Une minute, c'pas à moi de dire ça ? Puis il se redressa, suspicieux, en observant la berlue qui zieutait l'horizon des mers de Palm-Spring comme une alléchante pâtisserie dont le goût n'était plus que cendres depuis quelques temps. A pas chancelants, de cette démarche toute particulière qu'on reconnaissait à Marlow, ce dernier s'approcha de son double les yeux plissés. T'es malade ? Pas de réponse, hum, c'était assez troublant pour qu'il y réfléchisse à deux fois avant de l'inviter à déguerpir tout en se lissant les moustaches, à deux mains, en un sourire porté à l'intention d'une gouleyante passante au train arrière plutôt rebondi. Quelle aubaine, à croire que la chance lui souriait de nouveau depuis qu'il avait exorcisé le démon tout en fanfreluches. Mouais, t'es juste retourné te perdre sous ses jupes, du moins dedans, pour l'dessous y a encore du ch'min à faire l'ami. Peu importait la surprise qu'il eut de l'entendre enfin jacasser, l'important c'était de trouver de quoi rejoindre Safe Haven, rapidement mais en retard bien évidemment, pour rejoindre sa poule. Prêt à user de toute son éloquence, de ses fourberies et de son sourire étincelant, tout cela disparau au profit d'une grimace lorsque la dite bonne-femme se retourna pour lui offrir une vue improbable sur ce qu'on qualifiait de faciès en général. Yerggh ….. un ... Poulpe ? On dirait bien ouais, mais t'as déjà plumé plus laid qu'ça, hein ? C'était quoi ? Un genre de défis ? Sûrement parce que sourcil arqué, mains sur la ceinture, Blake remontant son falzard et reprit tout le courage qu'il possédait pour filer droit vers ce porte monnaie sur pattes.

Il en tirait encore la langue là, manquant de choir en sortant du téléporteur suite au voyage express, en songeant à ce que cette femme avait cru lui faire miroiter. Très peu pour lui ce genre de jupons. Mais l'avantage à s'improviser séducteur même pour la pire créature de ce bas monde, c'était qu'on accédait plus vite aux poches dissimulées sous les couches de tissus qui mettaient pas en valeur. Bref, tout ça pour dire qu'il lui avait tiré sa bourse, à défaut de sortir les siennes – l'ciel soit loué semblait dire ce regard porté à la voûte grisâtre -, et qu'il était pas si en retard que ça finalement quand, en un immense sourire de son cru, et bien plus sincère qu'il l'était les minutes précédentes, Blake poussait les portes battantes du Barbiturics. Bon l'esquisse s'était rapidement muée en air affolé en voyant la patronne se radiner de la sorte mais, fallait avouer que la soufflante – qu'en était vraiment pas une – avait eu le mérite de le faire planer un long moment avant qu'il puisse de nouveau réagir et, miracle, se remuer un minimum pour mettre la main, non pas sous ses jupes, mais à la pâte.

Bha dis donc, elle a pas la rancune tenace ta poule, j'la pensais plus dure qu'ça. Ce crétin n'avait qu'à la fermer, rien ne pouvait lui retirer du crâne ce baiser là, rien, et ça avait eu le mérite de lui mettre un coup de fouet parce que, après moult déménagements et mise en place, Marlow ne redressa le nez que pour l'entendre parler de boisson et de « présentable ». C't'un appel au peuple non ? D'une œillade de pigeon, il avait reporté le regard sur le vieux qui la suivait comme un bon gros royal poubelle. S'il voulait s'inviter dans les quartiers de la rouquine, il fallait déjà berné le vieux bougre qui l'observait comme un parasite depuis qu'il avait ancré les semelles ici.  Et ce ne fut pas trop difficile, il lui avait suffit de suspecter la cuisson de ce qu'il préparait pour le voir disparaître dans sa cave et, là, d'un pas décidé, gravir les quelques marches pour ensuite, sans frapper, ouvrir la porte et minauder en la capturant là, dans son bain, délestée de tous vêtements.

- Dis moi qu'c'était une invitation uhm ? Dans le coin de la salle d'eau, installé sur le bord de la cuve où Red faisait trempette, la berlue roula des yeux. Faut qu'j'me rafraîchisse moi aussi, hein ? Il opina avant elle, déjà à virer le tricorne qui s'échoua dans un coin de la pièce et prêt à déboutonner tout le reste avant de soupirer lorsque là, dans le couloir dans son dos, le vieux se mit à taper du pied tout en lui indiquant l'endroit où il pourrait se repoudrer le nez. Mouais ….. Fut tout ce qu'il parvint à dire, bougon, avant de filer droit pour se passer un coup de flotte aux endroits stratégiques puis de redescendre dans le rad et de poser les fesses, presque défait, sur un tabouret en voyant les autres convives arriver. Red allait plus tarder à rejoindre tout ce beau monde, quant à lui, en attendant, il agrippa le goulot d'une bouteille derrière le comptoir, fit sauter le bouchon puis renversa la nuque pour s'en enquiller une bonne lampée avant de capturer sa silhouette à l'étage tandis qu'il envisageait se rafraîchir sur le perron. Sûr qu'elle est bien mieux qu'la dinde du port …. final'ment, t'as bien fait d'traîner tes guêtres dans l'coin mon vieux. Lâcha-t-il pour lui seul, en s'invitant à l'extérieur pour dévisager tous ceux qu'il ne connaissait pas encore.
Sam 2 Mai - 11:53
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Ça devenait de plus en plus rare que Marine donne des nouvelles. Depuis l'incident à Sanctuary pour dire, j'avais l'impression qu'elle évitait mes messages ECHO, qui restait toujours sans réponses. Alors quand elle m'avait demandé de venir lui rendre visite à Safe Haven, je l'avais joué discret, persuadé que Gabin et Ombeline surveillait mes moindres faits et gestes depuis que cet Archange avait foutu la merde dans la capitale.

Toujours moi qui me retrouve pris entre deux feux.

Enfin, j'avais pris mes dispositions, en m'arrangeant pour croiser mon aînée et mon cadet et leur faire miroiter quitter la ville pour un plan habituel. Coup de zizi et c'était reparti. Assez crédible pour qu'il ne me fasse pas suivre.

De toute la fratrie, j'étais le seul au courant du combat que menait Marine, qu'elle était une rebelle et sans valider sa trahison à la firme, à notre famille, j'aimais ma petite soeur du plus profond de mon coeur et je ne pouvais lui cracher dessus.

- Marine ! Enfin ! Une brève accolade et mes paumes rejoignaient ses joues. Pourquoi tu répondais plus ? Tu m'as fait une sacrée peur tu sais...

La blonde se saisit de mes poignées et rejeta brutalement mes mains vers mes hanches avant de me coller une bonne gifle des familles et se retourner.

- T'as pas été suivi... Bon point. Imbécile ! Cracha-t-elle, sourcils froncés avant d'agiter un doigt accusateur sous mon nez. Bon, venons en au fait. Je répondais plus parce que tu m'as obligé à changer de compte Echo !

Ah carrément ? Pourtant j'avais rien fait de mal. Juste tenté de savoir si la rébellion était impliqué dans ce qui s'était passé tout en lui faisant la morale. Parce que c'était le bruit qui courait partout sur Pandore, du moins, dans le camp d'Hypérion.

- Tu as oublié que Ombeline me cherchait ? T'as oublié que cette grande conne doit vraiment croire qu'on est impliqué dans ce qui s'est passé à Sanctuary et que ça lui donne une raison en plus de vouloir me faire la peau. Avec l'aval de papa, je suppose ?

Je restais pantois. Effectivement, c'était bien ce qui se passait en off avec le reste de la fratrie mais j'pensais pas avoir autant forcé avec mes messages que je le faisais quand j'voulais sauter une nana.

- Alors c'était pas vous ? Vous...

Une nouvelle gifle, un revers cette fois vint faire rosir mes pommettes.

- Y'a pas de vous, tu fermes ta gueule ! Je sais bien que c'est compliqué pour toi mais le sujet est clos, je vais bien et ton salopard de Ray le Juste et ses amis, notre famille de dépravés, ne font que croire des sottises. Allez, suis moi.

Elle savait m'parler la cadette. Elle avait le regard froid et dur qui ne laissait guère place à un refus alors soit. Je la fermais et traînait la patte derrière elle, perdu dans mes pensées. Marine ne me mentait jamais.

J'étais le seul en qui elle avait confiance alors je ne pouvais que m'interroger davantage sur ce qui avait bien pu se passer à la capitale. Et malgré la haine qu'elle vouait à la presque entièreté de notre famille, elle n'aurait jamais participer à faire s'écrouler la ville où une partie d'entre elle vivait encore.

Enfin bon... Elle savait aussi m'contenter la tête blonde, en m'indiquant un bar d'où provenaient de la musique entraînante.

- Allez... Allons fêter ses retrouvailles... Enfin... Fêter...

Je ne prêta pas attention au ton qu'elle employa en terminant sa phrase, car visiblement oui, l'ambiance semblait à la fête à l'intérieur de ce boui-boui.

- Tu sais m'faire plaisir soeurette ! Déclarais-je en la talonnant, tandis qu'elle passait la porte de l'enseigne du "Patsy's Barbiturics".

Me semblait m'être déjà mis une caisse ici, mais sans grand souvenirs. Quoi qu'il en soit, je me faisais discret tandis que Marine saluait quelques personnes déjà présente, en particulier la vieille rouquine qui semblait propriétaire des lieux, mes yeux ne se levant pas de son décolleté pendant qu'elles échangeaient quelques mots avec ma cadette qui me fit ensuite signe de la suivre, attrapant deux bières sur un tas qu'un vioc préparait. C'était l'happy hour ? Ou on avait l'droit d'boire gratos parce que Marine connaissait la patronne ? Aucune idée mais ça faisait plaisir. Autant que me retourner une dernière fois pour admirer le postérieur de la cinquantenaire, un sourire pervers aux lèvres.

- Elle est bonne mémé ! Soufflais-je à l'oreille de ma soeur qui s'arrêta, l'air agacé avant de m'envoyer vers une banquette tandis qu'elle se dirigeait vers deux portraits, mis en valeur. Une trentenaire qui payait pas d'mine non plus et un brun, style tête de fouine. Elle s'arrêta là un moment, touchant les cadres l'un après l'autre en avalant ensuite une grosse goulée de sa bouteille de verre et venir me rejoindre. Qu'est-ce que c'était ton délire ?

- Je rends hommage à des amis... Lâcha-t-elle sèchement avant de reboire une seconde gorgée, finissant le reste de sa canette d'une traite. Je m'apprêtais d'ailleurs à soulever l'évolution de sa descente depuis la dernière fois où je l'avais vu quand elle me coupa avant même que mes lèvres ne se décollent. La vraie question c'est pourquoi toi t'as pas encore bu une seule gorgée... Allez grand con de frangin, bois à leur santé !

Elle avait pas besoin d'en dire plus, j'avalais à mon tour le liquide houblonné à souhait, dans un cul sec de défi avant de reposer vulgairement la bouteille sur la table basse devant nous. L'hommage à ces inconnus... Je m'en battais un peu les boules avec un rouleau à pâtisserie. Mais puisqu'elle semblait les avoir apprécié, qu'il y avait de l'alcool et qu'elle était bien parti pour se mettre une caisse elle aussi, j'pouvais que satisfaire la petite soeur.

- Santé les amis ! Enfin... Les ennemis... Parce que fallait pas m'prendre pour un con, ça sentait les copains de sa rébellion merdique à plein nez. Alors, c'est qui le patron ! Fis-je en parvenant finalement à lui arracher un sourire, avant d'agiter les mirettes un peu partout, un petit monde s'amassait, quelques gens banals, un espèce de pirate crasseux, ça changeait des types aux allures de cow-boy de ce bled, d'autres qui saluaient Marine de loin puis encore, la patronne. Patsy's Barbiturics... Radotais-je pour moi-même, répétant le nom de l'enseigne à cinq reprises avant que ça ne fasse tilt. C'est elle Patsy ? Elle est bien conservée mémé.
Sam 2 Mai - 16:13
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Jaxon S. Miller
Age : 24 ans
Miscellaneous : Né dans les Canyons à l'est de Pandore, abandonné à la naissance, Jaxon a été recueilli, baptisé et élevé par un fermier, nommé Zed, établi dans les alentours - A perdu sa petite amie et élève seul sa petite fille Dawn. Enfin pas seul non, faut pas déconner, il est épaulé par celui qu'il surnomme bien souvent son "vieux" même s'il ne l'est pas génétiquement - Depuis la mort de Vy, le jeune homme a repris la mission du père de la jeune femme et recherche les Arches légendaires dont parle le carnet de bord de feu son beau père - En Aout X231, Jaxon a croisé la route de Maxine, les choses se faisant lentement, il en est tombé très amoureux. Ils sont fiancés depuis peu. Jaxon ferait tout pour elle, bien comme mal, pour éviter ce qu'il a déjà vécu par le passé.
Localisation : Ici et là
Date d'inscription : 15/08/2019
Vault Hunters | Administratrice
Jaxon S. Miller
Ce fou rire là, on l'entendait sûrement jusqu'à Safe Haven justement, pourtant ils n'avaient pas encore mis les voiles, ils étaient encore dans la ferme près de Fyrestone, et Zed grommelait dans sa barbe, permanentée s'il vous plaît la barbe, tout en ajustant le col de sa chemise grâce au miroir qui trônait fièrement au dessus de la cheminée et ce malgré les lézardes qui le fendillaient, le miroir pas le vieux... Quoi que, il est quand même bien tanné ton vieux, Miller. Il n'en fallut pas plus à Jaxon pour rire à nouveau, les larmes aux yeux, en entendant sa fille demander à son grand père ce qu'il avait fait à ses poils de tête.

- Je les ai coiffé pardi, pas comme ton père qu'est resté avec la nuque longue dix plombes avant qu'Max s'charge d'son cas. Jaxon reprit doucement son souffle, agrippant la petite dessous les aisselles pour l'embrasser avant l'installer là, dans un des fauteuils miteux du salon, et de lui tendre le bouquin qu'elle avait décrété être sa lecture du soir de Machine. S'tu savais comme elle s'occupe d'mon cas ouais. Les yeux ronds, Zed en roula avant d'ébouriffer les cheveux de la gosse et de sourire à Max, fier de son look, en la croisant qui descendait les rejoindre. Ris pas tu vas l'vexer. Lâcha le tatoué en glissant un rapide baiser sur ses lèvres tout en enfilant sa veste de cuir. Pas de mission, rien qui vaille qu'elle se fasse du mauvais sang, simplement une soirée chez Patsy, qu'il avait pas vu depuis ses douze ans, pour rendre hommage à deux personnes que la vieille avait aimées. T'la couches pas trop tard … et … j't'aime. Dans son dos, Jaxon sentit la patte de son père le pousser vers l'extérieur et ce jusqu'au pick-up. Laisse la respirer millard d'dieu … Elles s'ront encore là quand on va rentrer, c'qui m'étonnes avec un pot d'colle pareil, j'te jure faut t'supporter kid. Jaxon gloussa avant de s'installer sur le siège passager, la portière du vieux coucou grinça allègrement d'ailleurs, lui arrachant une grimace qu'il fit fuir en dégainant automatique son système ECHO que Zed lui chippa pour le foutre dans le vide poche du côté conducteur. Heyyy, t'pas sérieux ? Très sérieux, tu lui fous la paix à ta Max, elle s'débrouille bien avec la p'tite, puis faut penser à plus tard quand vous aurez un p'tit, si t'es chiant comme ça elle va pas t'supporter longtemps, elle est pas manchot loin d'là. C'même la gamine la plus débrouillarde qu'je connaisse, pétard !

Bref, c'était pas la mort supposait-il, et effectivement Maxine savait se débrouiller, autant seule qu'avec sa fille. Autant profiter du trajet donc pour repenser à la dernière fois où il avait croisé Patsy. Ça remontait loin très loin dans son esprit, mais la scène paraissait aussi clair que la veille. Zarana était là ce fameux jour, il avait imaginé la convaincre de rester, d'abandonner sa mère qu'en était pas une à ses yeux bruns, et de profiter de la vie avec lui et le vieux qui, pour le moment, était concentré sur le peu de route à faire entre les deux bleds. Dire qu'il pouvait même pas lancer le sujet parce que depuis la dernière fois, à Sanctuary, Zed en avait après sa meilleure amie alors que, clairement, y avait rien – du moins pour lui et dans son cœur – qui méritait une réaction aussi … Disproportionnée ? Ouais... Jax en soupira avant de laisser courir le temps jusqu'au moment où Safe Haven se présenta et que le vieux parqua le véhicule près du pub où, déjà, quelques gens du coin, des amis d'amis, ou autre chose, s'agglutinaient.

- Tu m'le rends maint'nant ? J'plus douze ans m'semble. Malgré le soupir, le vieux lui rendit l'appareil que le tatoué vérifia avant de rempocher tandis qu'il gravissait les marches du perron. T'les connaissais toi Ikou et … la fille ? Ikou, bordel il peinait encore à réaliser que cet abruti y était passé, cependant même s'il l'avait pas connu au sens propre du terme, Jaxon connaissait davantage la petite amie de ce type. Et savoir que sa mort lui avait brisé le cœur ça lui serrait le sien comme il avait été serré, jusqu'à se briser, quand la mère de sa fille était décédée. Non, j'sais pas qui ils étaient mais Red est une vieille amie, pour toi aussi en plus, sauf que t'as jamais pris l'temps d'revenir lui faire l'bonjour après votre histoire à la con avec Sendin y a dix ans d'ça. Ah, les remontrances d'un père à son fils, Jaxon en soupira avant de pousser les portes du bar et de capturer la présence de la patronne dans le lot de personnes déjà présent. Zed attendit pas plus pour s'avancer vers elle, agrippant sa main entre les deux siennes, avant de lui caler une bise sur la tempe. J'vais pas te d'mander si ça va mais, t'peux d'mander c'que tu veux Patsy tu l'sais j'espère ? Jaxon l'observa un moment la veille, elle avait pas vraiment changée depuis ce jour dix en plus tôt et, en croisant son regard, il lui offrit un bref sourire. Salut Patsy... sorry pour ... D'un geste du menton il désigna les deux absents en photo plus loin. Elle se souvenait peut-être pas de lui, après tout il était qu'un gosse, la peau nue de tout tatouage, la dernière fois qu'il avait mis les pieds ici.
Sam 2 Mai - 18:08
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Tu ne mentiras pas, tu as décidé d’y aller plus pour bonne apparence qu’autre chose. Ikou, tu le connaissais de vue et de nom, mais t’avais jamais vraiment pris la peine d’apprendre à mieux le connaitre. Quant à Joey.. Alors elle par contre, tu avais justement commencé à la connaitre. C’était, en soit, ta belle-mère et sans trop te l’avouer, tu avais quelque peu espoir qu’elle accepte bien ta présence dans la vie de Donovan et qui sait, dans la sienne aussi. Mais non, ça n’arrivera pas. La vie en a choisi autrement. Ou plutôt la mort dans ce cas. Mais bon, tout ça pour dire que tu as l’intention de te présenter à un éventent en hommage à deux personnes que tu connaissais peu, mais qui avaient une grosse place dans la vie de deux personnes à qui tu tiens. Soit Stella et Donovan. Tu te demandes d’ailleurs si ceux-ci vont être présent. Tu l’espères en tout cas, car ça pourrait leur faire du bien. Tu sais comment on peut avoir besoin de soutien lorsqu’on perd quelqu’un qui nous est cher, en tout cas, si tu te fis à ton expérience. Donc t’espères qu’ils seront là, pour eux. Et puis, mine de rien, tu aimerais bien revoir ton paternel qui semble porté disparu. Ça fait un petit moment que tu n’as pas eu de nouvelle de lui, mais en même temps ça ne te surprend pas tant. Après tout, vue ce qu’il vient de vivre. Mais mon dieu que se passe-t-il avec toi Jon ? Toi qui avait décidé de le détester avant de le connaitre, tu commences à te soucier de lui.
Enfin bref, t’as pris le train la veille de l’événement, question d’être sur de ne pas arriver trop tard considérant le bout de chemin que t’as à faire. Et tu t’es bien sagement rendu au Patsy’s Barbiturics comme indiqué sur l’invitation. Tu t’es demandé tout le long qui serait présent. Tu te doutes bien que ça sera principalement composé de rebelle, logiquement, mais si tu te fis à ce qui a été ajouté, il y aurait des gens de l’extérieur de cette organisation. Donc il va y avoir des gens que tu connais sans connaitre et d’autre que tu ne connais juste pas. Du coup, t’as vraiment espoir de tomber sur quelqu’un que tu connais bien et t’y accrocher, aussi non, tu vas rester dans ton coin en silence awkward. Les deux pieds plantés au sol, devant la bâtisse tu ris silencieusement. Tu t’étais dit, suite au conseil d’un certain homme, que tu viendrais ici, question de découvrir cet endroit, tu pensais juste pas que ça serait dans ce genre de circonstance. C’est après avoir brièvement observé le pirate se tenant sur le perron que tu te décides à rentrer à l’intérieur. C’est qu’il a l’air étrange cet homme. Mais on ne le jugera pas. Pas tout de suite. Tu t’arrêtes devant Patsy, au moins c’est pas un visage qui t’es totalement inconnu. Tu lui fais un bref sourire, lui offrant tes condoléances tel l’enfant bien élevé que tu as décidé d’être en un tel moment. Ceci étant fait, tu t’éloignes légèrement, quelque peu à l’écart le temps d’observer la situation. Alors il y a des total étrangers, des rebelles que tu connais un brin et oh ! Une personne que tu connais un peu plus. Tu te prend une bière avant de te diriger vers Marine. Tant qu’à rester seul, aussi bien socialiser un peu et voir comment elle le prend. Tu t’arrêtes donc devant elle, ignorant en premier lui l’homme à ses côtés.
Eh, salut Marine. Tu tournes la tête pour brièvement regarder les deux portraits avant de reporter ton attention sur elle.
J’suis désolé, j’sais que tu tenais à eux. Ta façon un peu moins formel de présenter tes sympathies, on va dire. Ceci étant dit, tu poses enfin le regard sur la personne à ses côtés. Ah tiens, lui. Par déduction logique, tu te dis que ça doit être son frère ou bien un cousin. En tout cas, de la famille. Ton sourcil s’hausse un peu et après une gorgée, tu le salue.
Firmin, j’m’attendais pas à t’voir ici. Tu sais qu’il n’est pas l’un des votre, vu le commentaire qu’il avait passé la première fois que tu l’as rencontré, donc oui, logiquement, sa présence est quelque peu surprenante. Mais bon, sûrement là pour accompagné l’autre Dustriel hein ?
Pour répondre à ton questionnement d'l'autre soir, c'est sur elle que j'suis tombé. C'est d'elle que tu connais le nom de cette famille. Bon aller, tu fais un nouveau tour d'horizon visuel pour voir si Stella ou Donovan ne serait pas arrivé, comme ça tu pourras arrêter de déranger ces deux là, pas que tu t'en sentes mal hein.
Sam 2 Mai - 20:51
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Un message.

Elle n'en avait jamais, d'habitude, des messages qui lui étaient destinées. Du moins pour elle qui vivait dans l'ombre et la protection toute relative de sa grande sœur, c'était très rare. Même si avec sa nouvelle activité c'était quelque chose qui arrivait. Aussi, quand elle reçu la missive, elle se demanda d'ailleurs si ce n'était pas un client insatisfait qui venait lui chercher des noises. Quelque chose dont elle n'avait absolument rien à foutre vu le moment qu'elle traversait.

La jeune femme avait maintenu depuis plusieurs jours une activité plus que minimale à l'orphelinat, pour les enfants, et passait le reste de ses journée dans son atelier à broyer du noir. Elle ne travaillait plus, ne mangeait plus. Dés que ses pensées divergeaient un petit peu vers autre chose, elle glissaient à nouveau inévitablement sur lui.

Ce crétin qui était parti bien trop tôt.

Ses doigts fébriles, abîmés par un travail qu'elle ne faisait même plus, ouvrirent l'enveloppe alors qu'elle était seule. Ses yeux embués prirent alors le temps de parcourir le message. Une invitation. Ikou et une autre disparue. Une fête.

Elle n'avait pas la tête à ça. Elle n'avait la tête à rien en ce moment, si ce n'était au deuil infini qui sapait toute sa motivation et son énergie de vivre. Elle pensait souvent à le rejoindre. Heureusement, la simple existence de Riley et des enfants l'en empêchait.

...

La boule de papier rebondit mollement contre le mur et tomba sur le sol crasseux de son atelier. Froissée, parsemée de tâches humides et salées, ce n'était qu'un nouvel échec. Elle n'avait pas une âme de poète. Ni de musicienne. Ni l'humeur de faire des mimes ni quoi que ce soit. Elle n'avait rien à ramener.

Son regard glissa sur le revolver d'Ikou qui traînait ici. L'arme était magnifique. Gravée de motifs fins. Elle ferait l'affaire.

...

Stella s'avança vers le Patsy's Barbiturics. Un endroit bien singulier. Le mot d'ordre avait peut-être été la fête, elle n'était pas vraiment venue pour cela. Même si l'idée de se remonter le moral était tentante... Peut-être y arriverait-elle. Même s'il fallait dilapider ses maigres économies en whisky.

Vêtue d'un gilet d'un noir aussi sombre qu'une nuit sans lune, ouvert et laissant apercevoir un haut d'une couleur bleue nuit. Sa tenue bien sobre était agrémentée d'un pantalon guère plus claire. Sobre, sombre, ses cheveux étaient - fait remarquable - attachés. Deux tresses partaient de chaque côté de sa chevelure habituellement lâchée pour se retrouver à l'arrière de son crâne, se rassemblant pour n'en former plus qu'une dans une symbolique évidente. A sa ceinture, dans un étui qui avait été celui d'Ikou, traînait son arme à feu, bien rangée. Il n'était pas portée de façon intimidante malgré sa taille, mais c'était plus un dernier hommage.

Elle poussa mollement la porte de l'établissement, parcourant de ses yeux fatigués et rougis même après ce long voyage les convives. Elle était pâle, frêle, ayant aussi bien perdu des couleurs que des kilos. Elle en reconnu certains. Jaxon. Jonathan. Ses yeux vinrent trouver ensuite le portrait de ce qu'elle devinait être Joey. Elle faisait face à celui d'Ikou. Elle baissa les yeux, sentant les larmes y poindre une fois de plus, secoua la tête.

Pourquoi était-elle venue? N'allait-elle pas gâcher leur petite fête? Elle n'avait pas la tête à ça, aucune envie de s'amuser. Elle soupira légèrement. Stella, une des sauveuses de Sanctuary...

C'était comme si le Destin lui avait offert un choix. Riley et les enfants, ou bien Ikou. Elle avait foncé tête baissé vers le plus évident, ne s'imaginant jamais que le pire pouvait arriver pendant ce temps.

Sans un mot, elle se glissa jusqu'à un mur, retenant ses larmes, faisant de son mieux pour ne pas gâcher l'ambiance qui semblait s'être installée. Elle laissa ses yeux bleus-gris qui semblaient s'être éteints parcourir l'assemblée une fois de plus.

Ces gens, le connaissaient-ils bien? L'avaient-ils pleuré? Il ne lui avait jamais vraiment parlé de tout ça, si ce n'était qu'il allait souvent voir son paternel avec Zuiker. C'était certainement la seule qui souffrait autant qu'elle de la disparition de son grand frère. Cela avait du être un sacré choc aussi. Elle n'était pas présente. Pas encore, tout du moins...
Mar 5 Mai - 13:51
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Elle était sérieuse avec ce truc là Red ? Visiblement ouais, et visiblement, au delà de la petite fête décrite sur le papelard qu'il avait reçu comme bien d'autres sans doute, elle allait sûrement pas aussi bien que ses sourires et mimiques voulaient bien le faire penser. Walker soupira un coup. C'était pas son truc les événements de ce genre, son rapport à la mort était clairement pas grandiose, et il avait pas versé de larmes depuis la disparition de sa sœur. En y songeant, il dévia les yeux sur la petite tombe là, sous le sol pleureur, avant de ramener les restant d'une vieille clope à ses lèvres gercées. Oh il savait bien ce que Lily en dirait, elle y serait allée elle, elle l'y aurait même traîné, parce qu'avoir un entourage ça valait le coup, que prendre soin de celui-ci ça valait autant que de les laisser prendre soin de vous quand ça allait pas et, en plus, Patte-folle avait en quelque sorte pris soin de lui quand elle avait tiré sa révérence la petite blonde de sa vie.

Après quelques minutes à errer, à tenter de trouver de quoi apporter au Barbiturics, le chasseur opta pour un peu de tabac, après tout il allait sûrement pas se donner en spectacle et resterait pas longtemps mais, au moins, il pourrait voir si ça allait pour Red, à défaut de voir si le deuil allait pas trop mal au poivrot qui, même s'il l'aimait pas trop, méritait pas ce qui lui était arrivé.

La vieille bécane enfourchée, Walker fit gronder le moteur, abandonna son camp puis regagna rapidement le centre de Safe Haven. Y avait déjà quelques bagnoles parquées près du rad, des gens dehors qu'arrivaient des quatre coins de Pandore sans doute, mais il y prêta pas trop attention en quittant la moto pour rejoindre l'intérieur. Elle avait pensé à tout la vieille chouette, de quoi recevoir, de quoi se plaire auprès d'un groupe de musiciens dont pas mal devaient se foutre ici, elle avait même installé un coin avec leurs photos pour se recueillir. Harvey était pas là mais ça … même s'il avait pas appris pour son départ, il aurait pu le parier. Ce type savait pas encaisser, il l'en blâmait pas, mais fallait pas imaginer le revoir avant un sacré bail et peut-être bien que pas le savoir ici, auprès d'elle qu'était capable de lui remonter le morale pourtant, ça faisait chier Redmington à qui il se contenta d'offrir un signe de menton et un bref sourire.

Ce qu'il avait amené trouva place sur le comptoir, en échange il agrippa une bière sans alcool puis avisa les clichés de Joey et Ikou. L'une était qu'une rombière à son regard, l'autre était qu'un pauvre gosse qu'avait pas assez vécu. Aucun des deux méritait ce qui lui était arrivé mais, quand on faisait parti de la rébellion, c'était un peu lot qui pendait au nez de tous. On servait la cause, on mourrait parfois pour la cause en espérant que votre mort offrirait un avenir à ceux qu'on laissait derrière. La canette décapsulée, il émit un rictus et leva le récipient à l'attention des deux célébrés du jour avant d'avaler une lampée puis de redresser le nez là, en la voyant arriver. Raina, c'était plus elle le centre de toutes les attentions pour le coup, ça devait lui ôter un poids des épaules. Quand elle croisa son regard, Seth lui fit signe, si elle voulait, elle pouvait bien venir bavarder de tout et de rien avec lui, après tout même si beaucoup tiraient de sales têtes, ils étaient pas là pour enfoncer le clou, plutôt pour rendre hommage à ceux qui étaient partis trop tôt.


Mar 5 Mai - 16:01
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Ca avait été un très long voyage pour le jeune Jack… Assigné à transporter un message pour la résistance quelques jours plus tôt, le garçon avait choisi le transport par voie terrestre pour deux raisons : n’importe quel autre moyen de transport signifiait passer par Hyperion et donc d’être susceptible d’être fouillé… Et si Hyperion tombait sur cette lettre, nul doute que sa vie allait prendre fin de manière brutale ! La deuxième raison en revanche était assez simple : Il n’avait certainement pas les moyens de se payer une téléportation !
Bien sûr, le garçon avait dormi pendant une bonne partie du voyage, mais même s’il n’avait aucune idée du temps passé sur les sièges inconfortables du transport, il descendit du véhicule aussi fatigué qu’après un marathon de deux jours d’affilée.
Soulagé une fois arrivé à sa destination, le garçon remit sans tarder sa lettre et n'avait qu’une hâte : s’effondrer dans un coma bien mérité dans la ruelle la plus proche avant de reprendre le voyage pour rentrer chez lui. En fait, Jack n’avait aucune idée de tout ce pourquoi il avait fait cela ! Dans la hiérarchie de la résistance, il était un cafard, un insecte, le plus bas échelon de la chaîne alimentaire ! Donc hors de question pour lui de connaître le contenu de cette lettre ! Mais de toute façon il s’en moquait un peu, il ne faut pas dire que c’était pas conviction qu’il s’était engagé dans cette cause mais plus par intérêt et contrainte… Alors bon… Tant qu’on ne lui demandait pas de faire des choses trop dangereuses ou contraires à la morale, le petit orphelin était suffisamment content d’avoir un toit et de quoi manger tous les jours.

En bref, c’est donc avec une indifférence totale qu’il fit la connaissance de Patsy avant que cette dernière ne finisse par le surprendre par son sens de l’hospitalité ! En fait, Jack n’était pas vraiment habitué à la gentillesse et se trouvait toujours assez surpris et démuni quand il en recevait ! Mais pour autant, Jack n’était pas un ingrat ! Au contraire ! Il avait une telle défaillance d’attention et de bonté dans son enfance qu’il accueillit celle de Patsy avec un immense sourire reconnaissant et des mercis envoyé à tire-larigot au cours des jours qui suivirent. Bien sûr, rien n’est gratuit sur Pandora et Jack ne s’attendait pas à se tourner les pouces… Aussi quand elle lui demanda de lui donner un coup de main pour mettre en place sa petite “fête”, Jack ne se fit pas prier… Après tout, même si ce n’était pas forcément marqué sur sa face, il était un larbin dans la résistance alors autant en profiter pour remplir ses attributions !

Cela dit, larbin ou non, Jack était très agréablement surpris de la bienveillance de cette dame et ses acolytes avec lui. Après tout rien ne les obligeait à un tel comportement avec lui, ce qui l’amena à penser qu’il avait peut-être mal jugé la prétendue “confrérie” des résistants en partant du principe qu’elle n’était qu’une vaste fumisterie… Oui… Peut-être s’agissait-il plus d’une nouvelle famille d’adoption que simplement un groupe de combat clandestin qu’il avait rejoint ! Dans tous les cas, un sourire rendu et un peu d’attention pouvaient transformer une corvée en un service rendu de bonne grâce pour le petit Jack. C’est donc avec un entrain non simulé qu’il avait rendu son accueil à Patsy, jusqu’à ce que cette dernière ne le surprenne encore quand elle l’informa qu’il était également convié à cet hommage.

Décidément, Jack était sans voix devant tant de considération et tout ce qu’il manquait était un peu d’argent pour aller se coiffer et préparer correctement… Quelque chose donc que Patsy, fidèle à sa gentillesse depuis qu’il était arrivé, ne tarda pas à lui remettre ! Après un bref moment de silence, c’est un Jack tout joyeux qui s’en alla faire les boutiques avant de revenir vêtu d’une chemise bordeau, un pantalon de cotton noir et d’impeccables chaussures de ville au pieds… Sans compter bien sûr un superbe brushing fait avec attention par un coiffeur du coin ! Jack était beau et propre comme jamais il ne l’avait été et il devait admettre qu’il y avait quelque chose d’agréable dans le fait d’être si impeccable… On se serait presque prit au jeu !

Presque… Parce que quand les invités commencèrent à arriver, Jack se terra dans un coin de la salle, un jus d’orange en main et tétanisé par la venue d’autant de personnes qui lui étaient totalement étrangères. Silencieux pendant toute l’arrivée des invités, l’adolescent sirota lentement sa boisson tout en regardant avec envie les verres des adultes… L’alcool… Il n’en avait jamais goûté, mais il paraissait que ça aidait à parler en soirée… Voilà pourquoi ils en consommaient tous autant ! Ni une ni deux et prenant son courage à deux mains, le garçon se faufila à travers les adultes pour s’emparer discrètement d’une bouteille au contenu marron.

- Whi… Whiiiii….Sky…
Jack n’avait jamais vraiment appris à lire correctement, d’où sa difficultée à lire ce qu’il y avait sur l’étiquette, mais il haussa les épaules et versa le fond d’un verre avant de reboucher la bouteille et boire cela cul-sec, pour que ça fasse effet le plus vite possible et qu’il aille parler aux gens…

Après cet exploit, impossible de se faire discret cependant… Le pauvre garçon, maintenant rouge comme une tomate, était retourné dans son coin pour suffoquer en paix tandis qu’il avait l’impression que ses boyaux se liquéfiaient. Retenir cette horrible toux qui le secouait désormais était un effort de chaque seconde et pour sa première fois à boire de l’alcool, le garçon se maudissait d’avoir choisi cette merde juste parce que la bouteille était jolie ! Mais bon… Il faut bien une première fois à tout !

Mar 5 Mai - 17:39
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Il y a quelque chose d'étrange dans les enterrements, non ? Du temps des vivants chaque occasion un peu débile justifiait une fête. Anniversaire, calendrier, mariage, naissance, nouvel an, bonne nouvelle. On célèbre l'endurance, la survie. Mais qu'est-ce qu'on fêtait dans un enterrement ? Quel était le but de rassemblait toutes les personnes que le défunt a rencontré ? Faire le bilan ? Comme si la vie, finalement, n'était qu'un jeu d'arcade dont on pouvait compter les points. Comme si on essayait de graver dans le marbre ce qu'était la personne, puisqu'elle ne pourrait plus jamais évoluer.
Ikou était jeune, peureux, vulgaire. C'était aussi un brave garçon, intelligent et gentil. S'il avait pu grandir, il serait devenu brave et son hommage n'aurait pas été le même. Se rappeler ce qu'il était revenait, aussi, à se demander ce qu'il aurait pu être. Quel intérêt, donc, à part remuer le couteau dans la plaie ?

Raina entra dans la salle un peu en retard, dans l'espoir de se fondre dans la masse sans se faire trop remarquer. Bizarrement, il y avait plus de visages inconnus que l'inverse et, les premières minutes, elle crut même ne reconnaître personne. Qu'est-ce qu'elle faisait là ? Manger des petits fours, boire de la bière et discuter avec des inconnus ne changerait rien à la situation. La rébellion venait de perdre deux soldats, le monde venait de perdre deux êtres humain de qualités.

C'était bizarre le portrait, aussi. Quand on connaît quelqu'un en mouvement, le voir statique, en hauteur, c'est inattendu. Raina chercha Patsy des yeux mais tomba plutôt sur Seth, une bière dans la main. Elle s'approcha du rebelle, lui adressa un petit sourire en coin et haussa les épaules. Depuis les quelques mois en solitaire à noyer son chagrin dans l'alcool, elle n'avait pas fréquenté les lieux mondains et, de fait, les discussions du même calibre.

« Elle a pas fait les choses à moitié, Red. C'est... joli. »

Raina haussa les sourcils, dépitée de sa propre entrée en matière.

« Tu vas bien ? »

Résumé:
Mer 6 Mai - 16:24
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Ouais, mémé était bien conservée et j'pouvais pas m'empêcher de la reluquer, quelques minutes en sirotant ma bière et en laissant ma soeur saluer les uns et autres. La foule commençait à s'amasser et mes œillères ne tardèrent pas à dévier vers les autres convives féminines. Une petite jeunette, dans la vingtaine, aussi mignonne que la p'tite Raïssa que j'avais pas pu pécho. Justin s'en était chargé soit et en la voyant s'arrêter, bloquer quelques instants avec l'allure endeuillé devant le portrait du petit con après avoir zieuté rapidement celui de la bonasse qu'était morte, j'comprenais qu'elle serait pas ma proie de la soirée.

- C'était sa copine ? Interrogeais ma soeur en pointant du doigt la jeune, parti s'adosser contre un mur, le regard vide. Autant dire que c'est pas celle ci que j'vais mettre dans mon lit.

- Putain Firmin... Tu penses vraiment qu'à ça... Lâcha-t-elle en roulant des billes. Je sais pas qui c'est... Mais elle avait l'air d'y tenir... Alors tu me fais le plaisir de rester ici. Un peu de respect pour mes camarades.

Soit. Ses camarades, je ne m'étais donc pas trompé. J'étais dans un repère à rebelle. Mon regard se porta donc à nouveau sur le reste de l'assemblée, de nombreux badauds, puis s'arrêta sur un type aux airs marginaux bien vite rejoint par une de ses compères. Ouh, pas mal non plus la p'tite maman. Pas mal, mais probablement farouche. C'est pas non plus celle là que j'vais sauter ce soir.

- Hé r'garde le gamin !

Je pointais du doigt un jeune gamin se faufiler pour se servir une rasade de whisky avant d'avoir l'air d'en subir les conséquences au point de me faire marrer et que de la mousse me ressortent par le nez. Avant que mes prunelles ne captent un jeune homme tatoué et l'air désolé saluer mémé patronne aux gros tétés. Beau gosse le gars. Lui aussi, j'me le serais bien fait, mais vu la tronche qu'il tirait... C'était mort pour celui là aussi.

- Putain, les ploucs me feront toujours rire. Fis-je en essuyant mes narines pleine de mousse d'un revers de manche. Sincèrement Marine... Qu'est-ce que tu fous avec tout ces...

Ploucs. Ouais, encore ce terme mais pour moi, c'était qu'une bande d'enculeurs de vaches tout ces crasseux. Même si j'savais que les pauvres savaient s'amuser. Même si j'étais au final, un pauvre moi-même, mais un pauvre d'Opportunity, avec un salaire net qui tombait chaque mois et grâce à ma Karen qui m’entretenait, j'étais presque de la classe moyenne. Mais avant que je puisse poursuivre mes remontrances, un rouquin vint saluer ma cadette.

- Jon... Lança-t-elle en levant brièvement sa canette de la table, le regard plongé dans celui du type, que je reconnaissais en levant la tête, sans savoir s'il se souvenait de moi. Oh tu sais... Joey, c'était une camarade fidèle... Tu pouvais compter sur elle pour assurer tes arrières... Reprit-elle, pendant que je restais muet, les yeux plongés dans ceux du jeune homme, espérant qu'il en viennent à se souvenir de moi. Tout en me demandant d'où il connaissait ma soeur, qui poursuivait tandis que je fermais enfin ma grande bouche. Elle était brute de décoffrage mais j'ai toujours eu un bon feeling quand il s'agissait de niquer ces cons d'Hyp... Son regard se tourna vers moi.

Les cons d'Hypérion. Soit. Je ne pouvais pas la blâmer mais mes sourcils se froncèrent légèrement avant que le gamin me reconnaisse enfin.

- Jon ! Content que tu m'reconnaisses ! J’savais pas qu’tu connaissais Marine

A mon tour, je levais aussi ma bière au niveau de mon visage en guise de salutation amicale. Même si, dans ma tête, ça faisait tilt et je me rendais compte que ce sacré Jon, aussi fun soit-il, devait être un de ces cons de rebelle lui aussi. Mais enfin, ma soeur reprenait, elle comme moi ne prêtant pas attention au fait qu'il connaissait notre nom par le biais de ma soeur.

- Enfin bref, tu m'as compris... Renchérit-elle, pour me faire fermer ma bouche, probablement par peur que je sorte une connerie qui ne passerait pas au vu du but de la récéption. j'te présente pas mon frère donc. fit-elle en un léger moulinet du cou dans ma direction. Ils vont payer pour ça... Un nouveau coup d'oeil dans ma direction, qui m'indiquait de continuer de me taire et surtout de ne pas dévoiler ma fidélité pour la firme en lâchant une phrase mal placée. Ikou, je le connaissais pas trop... C'était juste un p'tit con qui passait de temps à autre... Mais Joey et Donovan l'aimait bien. Alors, ça devait pas être un mauvais gars... Même si Aoki disait qu'il avait pas les épaules... Enfin, c'pas vraiment c'qu'il disait, mais j't'épargne son langage fleuri.

Pas un mauvais gars ouais ? J'avais failli en pouffer de rire mais je m'en étais abstenu en me forçant à avaler une longue goulée pour faire bonne figure. Un rebelle, mais pas un mauvais gars... Marine... C'est bien parce qu'elle était ma soeur que je pouvais supporter d'entendre louer les mérites de ces imbéciles de rebelle qui empêchaient notre firme magnifique de guider le peuple pandorien et le protéger. A mon humble avis, ces deux là avaient mérité leur sort.

- J'ai juste d'la peine pour sa p'tite soeur... Si elle a reçu le message de Red...

Le regard de ma soeur s'assombrit puis, se figea sur sa bouteille qu'elle faisait rouler, l'air vide. J'en profitais alors pour reprendre la parole.

- Bon, on va pas déprimer et s'mettre à chialer sur les épaules des uns et des autres hein ! Je cherchais l'approbation de Jonathan en tirant un tabouret à ma droite et en claquant ma main à deux reprises dessus pour l'inviter à nous rejoindre. Je sais pas non plus c'que j'fous ici mon p'tit Jon, mais on ferait bien de s'en mettre une bonne, parce que l'ambiance commence à m'filer la mouche. J'sais pas c'que t'en penses ?

A lui de voir s'il voulait s’asseoir à nos côtés ou aller faire ses hommages comme tout le monde semblait le faire. C'était quelque chose, leur petit délire de rebelle, entre fête et morosité. Les ploucs Firmin, les ploucs t'étonneront toujours. Ouais, mais c'était pas toujours méchant un plouc, ni toujours moche. Même mémé à jambe de bois était bombasse dans son genre et c'était la seule qui souriait assez pour avoir l'air de possiblement goûter au zizi de Firmin Dustriel. Si faut la détendre et soulager sa peine, j'veux bien m'tendre au niveau du bas ventre moi.

Spoiler:
Jeu 7 Mai - 16:36
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Elle n’était pas bien sûre de qui allait répondre à son invitation. Elle espérait juste ne pas se retrouver toute seule à boire ses réserves face à un groupe de rock qui serait sans doute démotivé par le manque de public. Et parmi les incertitudes, il y avait la présence ou non de Blake. Honnêtement elle n’aurait pas misé un crédit sur les chances de le voir ce soir, hier encore, mais sa présence à l’installation lui avait mis le doute. Une chose était certaine, s’il venait ce ne serait sans doute pas pour les disparus ni même pour leurs proches. D’une la rébellion était le cadet de ses soucis et elle ne se rappelait que trop les menaces qu’il avait proféré contre elle quelques jours plus tôt. De deux, les membres de la cause lui étaient maintenant inconnus et ce ne serait donc pas pour eux qu’il viendrait. Fatalement, elle restait la dernière raison pour laquelle il trainerait ses bottes jusqu’ici. Elle devait l’admettre, ce serait une bonne surprise qui ferait du bien à l’égo de la rouquine qui ne savait plus trop sur quel pied danser avec le mytho invétéré qu’il était.

Elle eut un sourire amusé en repensant à son intrusion dans sa salle de bain, son air outragé qu’elle ne pouvait pas ne pas lui adresser en même temps qu’elle l’éclaboussait au mieux pour qu’il se détourne, même si elle savait qu’il connaissait à peu près le moindre centimètre carré de sa personne. Mais d’un autre côté, elle ne pouvait pas le laisser croire qu’il avait toute licence pour pénétrer ses quartiers au propre comme au figuré. La venue d’Arn’ l’aida grandement pour faire fuir le malotru et en disait assez sur la vision que son homme à tout faire avait de mister Marlow, lui qui n’avait jamais osé pénétrer dans le cocon de sa patronne pour une quelconque raison. L'épisode donc l’avait plus amusé au final qu’autre chose, mais elle devait remettre les choses au clair avec son ancien amant afin qu’il ne se sente pas tout permis sous prétexte de leur ancienne relation ou qu’il avait envie de marquer un territoire qui n’était plus le sien depuis longtemps. Il avait apparemment mal interprété un élan qui elle devait l’avouer pouvait légitimement l’être. Elle ne savait pas si elle devait veiller à ne pas les répéter ou simplement lui faire comprendre que rien n’était définitivement acquis chez elle. Elle avait fini par opter pour la deuxième solution, ne serait-ce que parce que si elle voulait être capable de prendre les choses comme elles venaient, il devait en être capable lui aussi. Ce pouvait être un bon “exercice” pour tous les deux.

D’un autre côté, elle avait fini par admettre qu’elle ressentait trop d’attirance pour lui pour le nier, mais il n’était pas question pour elle de se laisser berner une seconde fois par ce grand escogriffe si peu digne de confiance. Elle se disait juste parfois qu’il serait plus reposant pour elle ne lâcher l’affaire et de le prendre comme il venait. Elle n’avait qu’à lui dire ce qu’il voulait savoir sur son précieux vaisseau et advienne que pourrait. Elle serait sans doute assez vite fixée sur l’importance qu’elle avait à ses yeux et les choses seraient fixée et claires une bonne fois pour toute. L’ennui, si l’on pouvait parler d’ennui c’est qu’il parvenait toujours à toucher un point sensible sur lequel elle ne voulait pas faire de concession et son orgueil l’invitait à chaque parole ou presque du pirate à repartir en guerre.

Lorsqu’elle avisa sa silhouette familière installée au bar alors que les invités commençaient à peine à arriver, elle sentit un sourire illuminer son visage et se dit que ce n’était pas le soir à se poser la question du pourquoi de sa présence. Cela lui faisait tellement plaisir qu’elle avait juste envie de profiter de cette mini-victoire et peut être un peu de sa présence si le reste des invités lui en laissaient le temps ce qui était loin d’être certain. en tout cas, au moins elle ne serait pas seule à boire ce soir. Mais comme tout se paye même me viol d’une intimité relative, elle passa devant lui sans lui jeter un regard, un sourire aux lèvres qu’il aurait pu s’approprier mais dirigé vers ses premiers convives. Elle ne sut si c’était en représailles, mais il passa derrière elle pour sortir sur le perron du bar avec une bouteille qui avait eu la malchance de tomber sous sa patte outrageusement baguée.

De toute façon, un couple de jeunes gens réclamait qu’on les accueille comme il se devait. Une fille et un jeune homme qui ne lui était connu ni d’Eve ni d’Adam

“Marine !”

Elle tendit les bras vers la jeune fille dont le visage encore trop fermé en disait assez long sur ses émotions : elle était encore touchée par la disparition de ses camarades. Ils l’étaient tous pour la plupart, à part peut-être le jeunot qui ne lui adressa même pas un bonjour. Patsy lutta contre un vieux réflexe maternel qui lui dictait de lui rappeler les règles élémentaires de la politesse, mais elle n’allait pas faire d’esclandre aujourd’hui et auprès d’un mec qu’elle ne connaissait pas. Elle se contenta de jeter un regard interrogateur à la nouvelle venue qui profita de leurs embrassades pour l ‘éclairer sur son compagnon.

“Mon frère, Firmin. Pas des nôtres mais réglo.
_ Je suis contente que tu sois là. On se voit plus tard ?


Elle laissa entrer les deux jeunes gens, et suivi le garçon des yeux se demandant jusqu’à quel point il était réglo. Mais elle n’eut pas le temps de répondre à la question. Son bar continuait à se remplir de proches plus ou moins proche. Le vieux qui venait d’arriver n’avait pas besoin de lui dire qu’elle pouvait compter sur lui, elle le savait. Il y a des gens qui, même si la vie les empêche de venir vous voir souvent restent immuables dans leur amitié. Elle rendit un sourire chaleureux et le pressa contre son cœur alors qu’il lui adressait une bise pudique mais tellement éloquente.

T’es un amour Zed. Dis, donc c’est qui le p’tit jeune avec toi ? Ne me dit pas que c’est...
_ Jaxon, si !
_ Jaxon !


Ses yeux pétillèrent au souvenir du petit gars qui venait faire quelque bêtise chez elle. Cela faisait combien de temps ?

Elle adressa une grimace à Zed au décompte des années qu’elle tentait de faire dans sa tête.

Cinq ans ?
_ Dix.
_ Putain ! Pas étonnant que j’aie eu du mal à le reconnaître… Jaxon chéri ! T’as passé l’âge d’avoir peur de moi ! Viens m’embrasser. Tu sais que t'es beau gosse ! Oui c’est gentil, mais ce soir on est là pour leur montrer qu’on les aime et que pour eux on poursuit le chemin qu’ils nous ont montré. Faut absolument que tu prennes un temps pour raconter à Patsy ce que tu deviens. Oui tu verras, elle n’a pas changé, toujours aussi curieuse et bavarde. Je ne peux plus la supporter ! En attendant va voir les autres…


Elle le laissa passer avant de lui donner une tape sur le popotin avant de lâcher un regard approbateur au vieux Zed.

“Eh oui ! C’est du Miller. Bon, je te laisse, t’as du monde à accueillir…”

Elle lui fit un signe de la main en même temps qu'un clin d'œil complice, avant de se tourner vers le nouveau venu, en tout cas celui qu’elle se fit un plaisir et un devoir d’intercepter. Sans doute pas le plus facile à accueillir, mais qui sait ? Si lui était là, son père le serait peut-être aussi ? Joey leur faisait un joli point commun à tous les deux hormis le fait que le même sang coulait dans leur veine.

*Un bon gars ça !*


“Tu es un amour. Mais on n’est pas là pour pleurnicher hein ? On t’a déjà dit que tu ressemblais à ton père ? D’ailleurs tu sais s’il va passer ?”

Visiblement le garçon veut bien se montrer poli mais sans plus. La maîtresse de main n'insiste pas, elle aura bien l’occasion de le recroiser durant la soirée !...

*Pas envie d’en découdre avec toi, le bon gars.
_ Mais ! Je ne lui ai rien fait !
_ Je sais mais lui doit savoir que tu chouchoute son paternel…
_ Et ?
_ Non mais t’es incroyable !
_ Oui t’as raison, faudra bien que je lui dise deux mots à Donie à ce sujet…*


Elle le suit du regard. Tout va bien il est en pays de connaissance et ne va pas trop se sentir isolé. Elle se demande bien comment vont se passer les retrouvailles père-fils si Donovan daigne se radiner. Elle va encore devoir faire tampon ou élastique au choix de leur humeur...

Un crissement sur le perron lui indiqua qu’un ou plutôt une nouvelle convive arrivait. La jeune femme semblait dévastée. Pas besoin d’être grand clerc pour deviner qu’elle était sans doute très proche d’un des disparus et pourtant, Patsy ne la connaissait pas mais la reconnut. Elle était une des survivantes et connue comme héroïne de l’épisode Sanctuary. Pas difficile de comprendre pourquoi elle était à ce point émue. De son côté, la nouvelle arrivée ne semblait pas la reconnaître ni même avoir envie de lier connaissance. Patsy eut un doute soudain sur la pertinence de l’événements qu’elle organisait ce soir. Et si elle ne faisait que raviver la peine de tous ses invités ? Elle laissa passer la jeune femme aux yeux brillants de douleur. Elle devrait aller la voir de toute urgence, c’est sûr. A croire que chacun avait une bonne raison d’avoir recours à son affection naturelle pour les jeunes ou les chatons tombés dans le ruisseau. Elle regarda la petiote se glisser comme une ombre devant les portraits. Visiblement, elle ne savait pas sur quel pied danser vis à vis des autres convives


Lorsque les premiers bruits de moteur lui arrivèrent elle ne put empêcher un sourire de bonheur lui monter aux lèvres. Elle reconnaissait entre mille cette pétarade. La rouquine n’aurait pas parié sur la présence de Seth mais putain c’était vraiment cool de sa part de braver sa phobie du monde pour se traîner jusque-là. Décidément, ce type, elle l’aimait de plus en plus. De jour en jour, elle comprenait mieux pourquoi elle avait jeté le dévolu de ses instincts maternels contrariés sur lui. Il ne voulait pas faire style je la connais la patronne, mais elle ne lui en voulait pas. Elle répondit à son signe de tête par un sourire reconnaissant et un petit battement de doigts discret. Seth le pudique ! Elle le suivit des yeux et se dit malgré tout ce n’était pas celui qui tirait le plus la tronche.

*Et si tu avais fait une erreur d’organiser ça ? Et si c’était le meilleur moyen de tous les enfoncer encore plus bas dans leur marasme et leur chagrin. Ils ont tous morflé et tu en rajoute une couche ?
_ En tout cas faudra qu’on montre l’exemple…
_ Tiens, regarde. Voilà ton dernier chiard…
_ Il est rigolo non ?
_ C’est un bébé oui. *


Il était tout timidement encastré dans un mur un peu à l’écart et dans ses petits souliers, ceux qu’il avait réussi à se payer sur le compte de la rouquine. Il avait un côté attachant à ne pas trop savoir où se mettre. Elle regarda quelques secondes son manège avant d'éclater de rire. Elle tenta de croiser son regard pour lui sourire et hausser les épaules avec une moue indulgente qui signifiait, j’te l’aurais bien dit et finit par un clin d’oeil pour le mettre à l’aise. Elle n’allait pas le juger sur ce genre d’expérience à laquelle nombre de ceux qui étaient là ce soir s’étaient livrés en leur temps.

Eh mince, elle avait raté l’arrivée de Raina ! Super gamine aussi celle-là mais bon, elle avait retrouvé Seth. Elle était donc en bonne compagnie. De toute façon, elle ne voyait pas de mauvaise personne ici. Evidemment, il y avait le petit… Comment déjà ? Firmin mais il était sous la houlette de sa sœur donc pas d’inquiétude. ‘fin ça ne l’empêcherait pas de garder un œil sur lui.

Elle jeta un regard circulaire à son domaine et se fit une liste mentale des personnes présentes et se demanda qui elle irait voir en premier. Celle qui tenait le haut de la liste était le petite Stella. Hors de question de la laisser se morfondre tout seule. Elle se dirigea vers le bar et fit glisser sa main sur l’épaule de Raina au passage et lui sourit en même temps qu’à Seth

“Je suis contente que vous soyez là. Vous êtes des amours.”

Elle plongea la main derrière le comptoir à l’aveuglette. Pas besoin de regarder pour savoir où étaient les verres. Elle en ramena deux et fit signe à Arn’ de lui verser deux rasades de “rouge baiser”. Elle rechercha des yeux la petite. Elle n’avait pas bougé de place, adossée au mur, le regard fixe dans le vide. Patsy s’en voudrait qu’elle finisse la soirée dans le même état. La rouquine s’adossa à côté d’elle et laissa un peu silence s’installer entre elle, le temps que la gamine s’habitue à sa présence et qu’elle puisse l’envoyer chier, si ça lui disait. Elle finit par lui tendre un verre en silence avant de prendre doucement la parole.

“Stella ? Moi c’est Patsy… Il va nous manquer hein ?”

Elle avait plein de choses en tête qu’elle était sur le point de débiter sur le jeune homme, mais elle n’avait pas traversé la salle juste pour parler d’elle. Elle devait d’abord voir quelle vanne elle avait ouvert chez la jeune femme avant de poursuivre. Comme souvent, lorsque ça arrivait, elle sentit un regard insistant sur elle et croisa le regard du frère de Marine, Firmin elle lui avait dit. Elle eut un petit sourire amusé dans sa direction en espérant que Stella ne se méprenne pas sur sa signification.

Résumé:
Ven 8 Mai - 9:29
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Nuque basculée vers l'arrière, les yeux rivés au ciel l'espace d'une seconde, et Marlow s'enquillait une bonne lampée de … Pas le temps de le savoir, le goût trop fruité l'invita à tirer la langue, grimacer et à baisser le coude pour tenter de décrypter l’intitulé de ce truc infâme sur une étiquette aussi passée de mode qu'elle était bouffée aux mites. Comme ta cervelle l'ami. Ouais, sûrement, cependant s'il espérait se rincer le gosier sur le perron, à l’abri des foudres du vieux et de la plus belle paire de pommes qu'il lui eu était donné de contempler, palper et voir mûrir durant quelques temps, dans sa vie, c'était pas avec ce truc qu'il pourrait le faire.

Moue aux lèvres, quelque peu dépité d'avoir embarqué ce genre de gnôle pour bonne femme en mal d'amour, le pirate croisa à peine les quelques personnages qui s'invitaient dans les quartiers commerciaux de sa poule. Quelques jeunes ça et là dont il enviait l'âge comme il pouvait envier les trésors enfouis dans le sable des Dead Sands, d'autres bien moins gâtés par la nature comme ce type sur la tignasse duquel on aurait pu faire frire quelques harengs, une gamine aux yeux rougis par le chagrin, une autre femme qu'avait l'air d'une baroudeuse peu loquasse. En bref un bel éventail de tanches diverses et variées dont il ne savait rien mais dont il se fichait pour ainsi dire. Peu importaient les regards que certains lui offrirent, lui savait bien ce qu'il valait à contrario de cette plâtrée de congres sans aucune classe ou allure.

- S't'avais l'intention d'rester là, fallait mieux choisir l'poison qui t'occuperait. Lâcha-t-il, dédaigneux, en tenant le goulot, du bout de ses doigts bagués, devant son regard plissé par l'amertume et cette folie qui le rongeait depuis deux décennies déjà. Elle t'a pas mis à la porte, elle a dit que l'buffet était là, ça suggère qu'tu peux t'servir. D'un œil de pigeon, Blake observa le sosie qui souriait en croisant les courbes féminine d'une fille auprès d'un jeune brun à crinière frisottante. Mouais ! Tu l'as dit, pourquoi j'me priverai, hein ?

Comme s'il improvisait un pas de danse, et pourtant il n'en était rien ce n'était là que ça démarche habituelle, Marlow pivota sur ses chausses et poussa les deux portes pour ensuite, à pas aussi chancelants que l'était sa réputation, s'approcher du bar où l'attendaient sagement diverses flasques et bouteilles plus à son goût.  D'un bref coup d’œil, histoire d'inspecter l'horizon, il esquissa un sourire, affreusement minaudant d'ailleurs, à la plus agréable sirène présente et en pleine conversation avec un vieux cinglé puis un jeune homme à la peau marquée par l'encre. Nouvelle bouteille en main, toujours portée par le goulot, Marlow redressa le coude et agita sa trouvaille, de sa position, vers la rouquine qui, au lieu de lui prêter attention, logea une main au fessier du mioche à l'en faire tirer une tête aussi désappointée que déçue. Et il le sentit le souffle de la Berlue, il caressait son oreille d'ailleurs, de quoi lui faire friser les moustaches qui ne dissimulaient que trop peu cet air bougon, boudeur et brisé dans son estime. Eh ouais camarade, on dirait que ta chère Poule a revu ses préférences à la fraîcheur, quant à savoir si elle est à voile et à vapeur... Ajouta ce crétin en suivant des yeux la silhouette de la maîtresse des lieux jusqu'à la jeunette près de laquelle elle s'arrêta. j'te laisse seul juge.

- Pffff, fadaise …. simple concours de circonstance. Malgré les quelques mots rassurants à sa propre encontre, le pirate se décala, histoire de garder l’œil sur la patronne du rad et bouscula, sans le vouloir une seconde, l'un des jeunes présents ; le rouquin installé là près du frisé qui l'était pas tant vu de près. Oops, s'cusez les jeunes … allez y, Ses doigts libres balayèrent l'air en s'agitant d'avant en arrière et le sourire à ses lèvres sentait sans doute la condescendance à plein nez. continuez vos conversations sans intérêt.

Spoiler:
Mer 20 Mai - 15:13
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