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There is no reason
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Toutes ces images l'avaient poussée ici, toutes ces informations étaient à l'origine de cette course dans les avenues de Opportunity, jusqu'à atterrir dans le téléporteur, sans raison réellement valable, pour en ressortir dans les ruelles bondées de Sanctuary. Denitsa n'avait prévenu personne de son départ et finalement qu'importait son travail le lendemain, si elle n'y était pas personne n'y trouverait à redire puisqu'elle n'était rien de plus qu'un spectre dans les couloirs de son laboratoire. A l'instant, elle sentit uniquement la différence de température entre sa ville et celle-ci, au point que les regrets qu'elle avait eu, à en oublier son manteau, n'était plus qu'une pensée vague diluée dans son esprit rongé par une angoisse sur laquelle, bien évidemment, elle peinait à mettre une réelle cause.

Les gens faisaient ça, non ? Est-ce qu'ils sortaient de chez eux, en pleine nuit, suite à quelques clichés horribles capturés sur un écran plat, pour s’enquérir de l'état d'une personne dont ils ne savaient presque rien ? Ils ne font pas ça, même le plus altruiste ne le ferait pas et se contenterait d'envoyer un message, au mieux. Certes, mais elle n'avait pas les coordonnées de son système ECHO et, pour être entièrement honnête envers elle même, Andres n'y avait pas même songé. Ça ne lui avait pas effleuré l'esprit en emportant simplement les clés de son appartement, en enfilant ce gilet à pans longs pour masquer la marque qui lézardait sa peau, et quelques crédits pour le voyage express vers la Capitale Pandorienne.

Désormais et en se rapprochant de sa destination, dont elle tentait de se remémorer l'emplacement avec exactitude, elle se sentait en dessous de tout, puérile, fantasque sans doute, mais malgré tout ses jambes la portaient encore droit vers lui. De passerelles en escaliers, puis d'escaliers en ascenseur, elle arriva à bout de souffle dans la ruelle où se trouvait l'infirmerie. Sur sa route, elle croisa des tas de personnes, les yeux rougis par les larmes, d'autres aux expressions rassurées, d'autres encore s'exclamaient à propos de cette Archange qu'ils n'avaient su capturer. Peu importait, à présent elle était là, elle n'avait pas songé à ce qu'elle dirait ou ferait une fois face au médecin, mais en tournant la poignée du battant, et en repoussant ce dernier pour ensuite capturer sa silhouette affairée au sein d'une salle bondée de blessés, la scientifique ravala péniblement sa salive. Tu aurais dû réfléchir, il va te penser dingue, enfin, c'est peut-être déjà le cas ! Silencieuse, la poitrine soulevée par une respiration bien trop brouillon, elle reprit une grande goulée d'air en croisant son regard. Il allait bien, il se portait bien, seuls les stigmates de la fatigue et de la concentration lui entravaient le visage. Te voilà rassurer, tu devrais tourner les talons maintenant, avant qu'il te pense folle à lier. Au lieu de ça, elle fit un pas en avant et sursauta lorsque la porte claqua dans son dos.

- Tu vas bien … Dieu merci. Lâcha-t-elle sans se rendre compte qu'elle le tutoyait pour la première fois depuis qu'ils se connaissaient. Et Dieu, t'es sûre qu'il existe celui là ? Pas du tout, mais l'expression lui avait échappé, comme tout le reste depuis l'instant où elle avait quitté son logement pour se retrouver, quelques minutes plus tard, ici face à lui.

Lun 27 Avr - 14:46
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Jacen Artner
Age : 32 (né en X-201)
Miscellaneous : Médecin Itinérant avec un chapeau de cow-boy et un sens de l'humour particulier.
Il voyage dans tout Pandora pour faire son boulot.
Localisation : Sur la route de Pandore
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Jacen Artner
L’attaque sur Sanctuary était finie, il restait des réparations et de nombreux blessés étaient encore dans l’hôpital de la cité. Après avoir aidé les blessés, sur place, d’autres à l’hôpital et une affaire personnelle. Il y avait eu d’autres soucis en dessous, à Sanctuary, des débris des explosions étaient tombés ici et là. Quelques blessés, rien de bien compliqué mais il s’ajoutait à la liste déjà longue du cow-boy avec le froid hivernal et les blessures dues à la glace. Jacen travaillait presque comme un robot des soins, quelques consignes et de temps en temps une prescription et il changeait de patient.  Il voulait, non il fallait arriver au bout de tout ça.

Le bruit de la porte, c’était le signal d’un nouveau patient et pas d’un nouvel accident, il n’y avait pas de voix stressée, de demande d’aide urgente. La voix était calme, posée. Étrange, elle était même connu cette voix. Le médecin se retourna et vit Denitsa, là, plantée dans l’infirmerie lâchant une phrase bizarre. « Ouai, je vais bien. » dit-il sur un ton perplexe. Pourquoi elle était là ? Il y avait plus important. « Mais toi, t’es sur que ça va ? Tu viens de dire : Dieu merci !? » voir le cerveau aussi rationnelle et scientifique de Denitsa enchaînant ces deux mots là avaient de quoi surprendre ? « Ou alors t’es la jumelle cachée de Denitsa qui croit en une entité divine… » dit-il ne se mettant à réfléchir avant de hausser les épaules. « Pourquoi pas, c’est pas plus débile que la timbrée qui est allée défier l’ange en menaçant de faire tomber Sanctuary pas plus tard que je sais plus quand. » Le médecin avala son reste de café, il avait refroidit mais ça remettait les idées en place. «  Besoin de soins, Den ? » Si elle était là, ça devait être probablement pour ça ou alors elle avait trouvé la solution par la jeune patiente et son problème respiratoire. Et cette dernière possibilité serait une excellente nouvelle, la première depuis un petit moment pour le coup.
Dim 3 Mai - 20:17
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Bien, elle y était, il allait bien et elle pouvait en juger de son propre regard mais, désormais ? En le voyant redresser les yeux vers elle, Denitsa se sentit subitement mal à l'aise, à des lieux d'elle même, et effectivement d'après ce qu'il soulignait là, elle n'était sans doute pas dans son état normal. Elle n'allait pas mal, elle se sentait plutôt bien physiquement parlant, mais la réplique du médecin l'invita à froncer les sourcils avant de comprendre, à retardement, qu'il plaisantait sans doute.

- Je n'ai pas de sœur. Lâcha-t-elle par automatisme, tout en avisant les personnes présentes. Beaucoup saignaient, il lui suffisait de poser les yeux sur les bandages qu'avait dû leur faire Jacen pour comprendre que les choses étaient pires dans la réalité que sur l'écran qu'elle avait quitté, en toute hâte, à peine quelques minutes plus tôt. Il y a une heure ... Il le savait, elle répondait à sa question, qui n'en était pourtant pas une, par pure rationalité, néanmoins sa dernière interrogation l'invita à tirer les pans du gilet contre son buste tout en secouant la tête. Non, tout va bien.

Aussi bien que possible si ce n'était son cœur en pleine lutte dans son poitrail et les saccades palpables dans ses inspirations et les quelques mots qu'elle lui offrait. Tu devrais te décaler un peu. Pourquoi ? Instinctivement, elle dévia les cils vers la porte qu'elle venait de passer puis avança enfin sans pouvoir détacher les yeux du spectacle assez macabre que lui offrait l'infirmerie de Artner. Il était concentré, ça elle pouvait parfaitement le comprendre, mais le voir si différent était un peu déstabilisant pour elle. Des tas de choses lui passaient par la tête, elle n'en avait pas l'habitude et ne pouvait répondre à la moitié des questions qui lui assaillaient le crâne. Elle n'avait aucune réponse fiable, nette et précise, quant à sa présence ici sinon celle qu'elle avait sous les yeux là, en l'observant qui officiait dans la précipitation.

Réagis bon sang ! Ah oui, aussi elle retroussa ses manches et approcha pour empoigner quelques gazes, compresses et de quoi recoudre si nécessaire avant de s'approcher d'un homme qui se tenait le bras dans un linge déjà imprégné de sang. Andres l'invita à s’asseoir puis retira le pansement de fortune afin de jauger les dégâts. Elle n'était pas médecin certes, cependant durant ses études elle avait suivi des cours à ce sujet, après tout les leçons sur l'anatomie étaient plutôt globales à l'époque, ce n'était que plus tard qu'elle s'était penchée sur la zoologie plutôt que sur l'homme ou la médecine générale.

- Je vais t'aider … Si tu n'y vois aucun inconvénient. Lâcha-t-elle, déjà à arracher l'emballage de la gaze pour l'extirper et l'imbiber de désinfectant. Assidue, posée, Denitsa redressa uniquement les yeux sur le patient qu'elle avait pris sous son aile puis déposa, aussi délicatement que possible, la compresse pour nettoyer la plaie. Si ça vous fait mal, dites le moi. Jacen savait qui elle était, et si elle pouvait éviter de souffrir à ces personnes, alors peu importait le revers de médaille de son pouvoir, il fallait simplement en user avec précaution, quelqu'un pouvait souffrir bien davantage que l'homme dont elle nettoyait la plaie au bras. Tu étais sur place ? Reprit-elle en redressant les yeux pour les poser sur le profil du médecin. Il n'avait rien fort heureusement, ça la rassurait même si, pour le moment, elle n'avait pas l'occasion de discuter plus posément avec lui. Après tout il fallait s'occuper de tous ces gens dans l'urgence. Finalement tu as bien fait de venir. Oui, sans doute... Elle ne savait pas, elle ne savait plus, réellement elle n'avait aucune réponse concernant cette espèce de force qui l'avait poussée à rejoindre Down-Town, le soir même, sans penser davantage.

Mer 6 Mai - 10:22
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Jacen Artner
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Jacen Artner
« Une heure ?! Vraiment !? Vu le nombre de patients traités, j’ai plutôt l’impression que ça fait deux jours que je bosse non stop. C’est peut être le cas et tu es une hallucination… ce qui est plus grave, pour moi. » Le médecin persuadait que cela faisait cinq jours et pas une heure continua son raisonnement « Vous la voyez ?! » dit-il en montrant Denitsa à ses patients. Tout le monde fit un oui de la tête. «  Ok, ça fait une heure. » Pas trop difficile à  convaincre le cow-boy. Avait-il perdu la notion du temps ?! Au point de penser que deux jours s’était écoulé alors qu’en réalité, tout ça s’était fini, là. L’attaque de l’archange, le sauvetage de la cité, c’était fini depuis une heure seulement ? Autre fait, elle n’était pas venu pour des soins. Tant pis, Denitsa et Jacen ne joueraient pas au docteur.

« Aucun inconvénient » dit-il en lui montrant les patients. «  Je te laisse les derniers là, je vais vérifier si j’ai pas fait d’erreurs avec les autres et voir s’ils peuvent rentrer chez eux en sécurité. » Il avait une nouvelle infirmière, pour le coup, elle aussi pouvait être une sexy nurse… Comme Jaxon mais pas pour la même population. «  Ouais j’y étais, en première ligne, c’était le festival du tir au pigeon. Je sais pas ce que les images en montrent mais soit c’est la boucherie puissance mille, soit c’est très loin de la vérité » Le médecin aurait presque fait un retour dans le passé, s’imaginant son ancienne équipe là, pas loin avec Moustache qui l’engueulait parce que, encore une fois, le médecin s’était dirigé vers le blessé malgré le danger venant de partout. Le chef se plaignait et tout le monde se mettait en marche pour épauler l’imbécile heureux qui courrait entre les balles et les explosions tout ça pour aller se prendre une faciale car le blessé pissait le sang par l’artère fémorale. « C’était pas beau à voir, mais rien de bien nouveau pour moi. On tire sur les vilains, les vilains nous tirent dessus, on soigne les blessés, on tire à nouveau sur les vilains et on re-soigne les blessés, on évite les explosions, on vérifie son bouclier, on tire sur les vilains… C’est… non rien. » C’était pas le moment d’aborder ce sujet là, d’abord le job. Après à tête reposée, on verrait. Le médecin mit un tabouret au milieu de la pièce, monta dessus et regarda tout ses patients, il les pointa de l’index les uns après les autres quelques secondes comme s’il faisait une check-list. Tout le monde avait été bien soigné, tout le monde avait ses médicaments avec la petite ordonnance pour dire quoi prendre et quand. «  A part vous quatre, tout le monde peut rentrer chez soi, s’ils le souhaitent. Allez zou ! » il aurait bien ajouter un foutez-moi le camp mais il n’aurait pas mis la bonne intonation.  Les blessures des derniers patients n’étaient pas très grave, ils pourraient rentrer chez eux. En comptant les deux salles, il restait au médecin moins de dix patients, un exploit. « Incroyable, je vais avoir moins de dix patients, je vais les regrouper dans la même pièce comme ça, ça sera plus simple » Un début d’amélioration. Et peut être une nuit tranquille et reposante… peut être, après les médicaments de la nuit.    Une question restait dans l’esprit du médecin, malgré la fatigue… Pourquoi elle était venue ? Ça ne collait pas avec l’état d’esprit habituelle de Denitsa… « Te serais-tu inquiétée pour moi ? Sans  avoir la preuve que j’étais bien là-bas. Donc tu aurais réagi aux émotions et non pas à la rationalité ou à la logique. » En fait un alien a échangé un clone de Denitsa avec la vraie sauf qu’il s’est gouré dans la programmation… Bordel je suis crevé pour penser à un truc pareil.    
Lun 11 Mai - 19:05
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Ses réponses étaient logiques, rationnelles, cependant tout au fond d'elle, et sans même en parler, Denitsa savait que quelque chose était différent, au delà de tout ce qu'elle savait, au delà de ses connaissances, quelque chose qu'elle peinait à pointer du doigt sans devoir admettre qu'elle faisait simplement preuve d'une grande humanité. Enfin, pour l'heure elle étouffa toutes les potentielles questions, qu'elle se posait elle même, en s'attardant au sort de quelques personnes qui attendaient après avoir vécu un grand traumatisme. Ce n'était pas rien cette attaque sur la citée volante, les raisons restaient encore troubles, mais sans doute qu'Hyperion lèverait le voile sur ce mystère bien avant que quelqu'un d'autre n'ait pu le faire. Assidue et concentrée, la jeune femme esquissa un sourire lorsque le médecin accepta son aide et lui intima de se charger des derniers patients tandis qu'il vérifiait l'état des personnes dont il s'était déjà occupé. Il était sans doute stressé, débordé, angoissé et surmené au point de craindre faire quelques erreurs, et même si jusqu'ici elle se demandait ce qu'elle était venue faire ici, poussée par un élan qui ne lui ressemblait pas, désormais elle trouvait sa place parmi les blessés dont il n'aurait peut-être pas pu s'occuper rapidement.

- Tir au pigeon ? Répéta-t-elle au point que le patient dont elle se chargeait émit un rictus. Elle les imaginait les volatiles mais cela n'avait pas grand sens dans le creux de son crâne au point qu'elle dût penser plus largement, penser comme lui et doucement entrevoir ce qu'il voulait dire en usant de métaphores et autres proverbes dont elle n'avait jamais compris le sens jusqu'à le rencontrer quelques temps plus tôt. C'était assez … Effrayant, mais sans doute bien moins que pour ceux présents sur place. Les images étaient effrayantes oui, sanglantes et malgré tout ce qu'ils avaient diffusé sur les écrans de la planète n'égalait sans doute pas l'horreur vécue sur place. De nouveau silencieuse, elle prit soin des gens que venaient de lui confier Jacen et ne redressa les cils sur lui, perché sur un tabouret, que lorsqu'il invita les plus sains à quitter l'endroit et ceux plus sérieux à rester sur place pour être observés durant la nuit sans doute. Je peux rester si tu veux … on ne sera pas trop de deux, on se relayera.

La jeune femme termina le pansement d'un autre puis fila se laver les mains avant de se tourner vers lui. La question força un poudré rose à s'emparer de ses joues sans qu'elle n'en ait le contrôle, cependant oui, c'était tout ce qu'il y avait de plus vrai même si elle ignorait les raisons l'ayant poussée à s'inquiéter de la sorte. Certes elle l'appréciait, mais au delà rien ne justifiait pareille angoisse, si ? Rien ne le justifie à ton humble avis car tu ne fais que survivre sans vivre pleinement les choses dont tu ignores tout, ces choses sur lesquelles tu n'as pas de contrôle, qui t'échappent. La pièce se vida petit à petit et, comme prise d'une gêne incontrôlée, Andres perdit son regard sur les dernières personnes qui quittaient l'infirmerie, la laissant seule avec lui, seule dans une pièce subitement vide à en faire battre son cœur sur des notes qu'elle ne comprenait pas. C'était comme angoisser sans raison valable, comme étouffer alors qu'il y avait de l'oxygène, perdre ses moyens alors que rien n'en justifiait le fait.

- J'ai … supposé que, enfin en étant ici à Down-Town, en sachant ce qui se passait tu ... Les joues rouges, la scientifique empoigna de quoi s'essuyer les mains et pinça les lèvres, presque incapable de soutenir son regard clair. Je crois oui, pourtant je ne sais pas pourquoi j'ai … enfin j'étais inquiète effectivement, beaucoup trop sans doute pour que ce soit logique ou même rationnel, et me dire que tu aurais pu mourir m'a … j'ai eu peur je crois. Un rictus étranglé lui échappa alors qu'elle se laissait retomber, assise, contre ce même tabouret qu'il avait utilisé plus tôt pour s'adresser au monde présent dans l'infirmerie. Je suis folle ? Ou c'est totalement logique quand on estime quelqu'un ? Pourtant j'estime certains de mes pairs, de mes collègues, mais je ne pense pas ressentir ce besoin de m'assurer qu'ils vont bien lorsque quelque chose de mauvais se produit, je …... il me semble que je tiens à toi, mais pas comme je sais, pas comme je comprends et ça ….. ça m'effraie un peu, Jacen. Elle était franche, franche sans comprendre réellement ce qui l'avait motivée à le rejoindre sans savoir s'il y était, sans savoir si elle allait l'y trouver, sans rien savoir d'autre que la frayeur qu'elle avait ressenti en l'imaginant blessé ou, pire, mort.

Jeu 14 Mai - 10:42
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Jacen Artner
Age : 32 (né en X-201)
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Jacen Artner
Elle voulait rester pour aider, aucun problème, moins de boulot voulait dire plus de sommeil et là, ça devenait crucial d’en avoir, limite vital. « J’ai rien contre le fait que tu restes, y’a de la place,  te restera à choisir ta place. »  Le médecin aidait ses patients, leur donnant un petit coup de main pour les mettre sur la voix de leur domicile. « Ton hypothèse initiale avait de forte chance d’être vrai. Il est vrai qu’en étant à Down Town, je pouvais aller facilement jusqu’à Sanctuary pour y chercher de quoi aider mes patients. » Il lui fallait parler son langage, ce coup-ci, pour être certains qu’elle verrait la situation d’une manière abordable pour son esprit. « Ta supposition suivante qui en découle est donc tout fait plausible, j’aurais pu mourir comme des milliers de gens aujourd’hui, avoir peur c’est normal, avoir peur que les autres meurent, ça n’a rien d’illogique ou d’irrationnel. Tout ça ne sont que des probabilités, des mathématiques.  Heureusement, ça n’a pas été le cas. »

Elle abordait ce problème que par un coté, elle ne changeait pas son point de vu, c’était donc au médecin de lui faire voir une autre manière d’appréhender les choses. « Je vais faire appel à ta réflexion. Avec combien de tes pairs as-tu été poursuivi par un vers de terre géant ? Avec combien d’entre eux, tu as été saoule, après un verre hautement suspect ? Avec combien de tes pairs as-tu une bière, danser dans un bar et manger un truc tellement gras que c’est mauvais pour la santé mais qui reste délicieux quand même ? Que tu les estimes ou pas, cela ne change rien. »  Jacen déplaça les quelques patients qu’il avait dans la même pièce, histoire de pouvoir jeter un œil sur eu n’importe quand, il les réinstalla confortablement. « L’inconnu est effrayant, ce qui est nouveau peut être effrayant parce qu’on ne connaît rien de lui, ou qu’on ne le comprends pas. T’as deux choix, soit repousser cette inconnu, soit mettre ta curiosité scientifique à l’œuvre pour comprendre.  Maintenant à toi de voir. Change tous les paramètres que tu veux, et regarde le résultat, sans négliger des paramètres qui te sont abstraits. Ton expérience n’en sera que plus complète et ta conclusion scientifique n’en sera que plus solide. Je devrais être un peu plus qu’un collègue que tu estimes » Alors qu’il vérifiait l’état de ses patients, leur pansement, leur traitement et l’état de leur guérison, Jacen indiqua à Denitsa de le suivre, d’un mouvement de tête, pour laisser les patients de cette salle tranquille. Il retournait dans la première pièce où se trouver le bureau, la réception et la pharmacie. La seule pièce qui servait vraiment d’auscultation, les deux autres étaient tout simplement des chambres collectives. « Bienvenue dans le monde compliqué des humains et de leurs émotions. » Il servit deux verres d’une boisson non alcoolisé pour trinquer avec elle pour entrevoir le monde des autres humains.
Sam 30 Mai - 21:16
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Choisir sa place … Denitsa ramena les pans du long gilet sur elle et jeta un œil aux alentours. L'infirmerie était grande, suffisamment vaste pour accueillir nombre de patients, néanmoins ici, avec lui, elle avait cette même sensation que dans ce vieux village, oublié sans doute, qui leur avait permis de passer la nuit à l'abri des températures plus durs du désert à la nuit tombée. Assise sur ce tabouret là, elle l'observa qui s'affairait auprès des personnes qui resteraient ici, celles qui nécessitaient d'être surveillées, observées durant quelques temps, et elle poursuivit sur sa lancée sans réellement comprendre ce que son cœur semblait lui dicter à propos de tout ça. Un sourire étira mollement ses lèvres lorsqu'il concéda qu'elle avait eu raison de le penser là haut, au cœur du danger, plutôt qu'ici à ignorer le sort des pauvres gens ayant subi l'attaque d'une femme dont les mœurs étaient fort douteux. Folle ? Non, elle n'avait pas la prétention de la penser folle sans même l'avoir vue, ou même étudiée, n'importe qui agissait à l'inverse des autres n'était pas forcément fou, sans quoi, ici même et pour ne pas avoir agi comme elle en avait l'habitude, la scientifique aurait très bien pu se qualifier de la sorte du moins, pas d'après lui qui la jugeait simplement plus humaine, plus apte à l'être en tout cas.  

Il exposait le fond de sa pensée de manière à ce qu'elle la comprenne plus simplement et, même s'il elle n'en dit mot, Andres était touchée qu'il puisse agir ainsi avec elle. D'autres ne l'auraient pas fait, ils ne le faisaient jamais d'ailleurs, la laissant décoder, déchiffrer ce qui lui semblait illogique ou même avec peu de sens si ce n'était pas du tout, mais lui. Il est différent, oui. La question de Jacen l'arracha néanmoins à ses pensées, la ramenant à ses yeux clairs et aux quelques gestes, puis allées venues, qu'il faisait dans son domaine.

- C'est une question piège ? Toi même tu sais, j'en suis certaine. Rit-elle, volontiers, avant de lui offrir une vraie réponse.  Un seul, mais … j'ai plus d'estime pour lui que ce qu'il pense je crois bien. Affirma-t-elle, pourtant légèrement rose aux joues, tout en replaçant une de ses longues mèches lisses derrière son oreille avant de quitter l'assise pour le suivre tandis qu'il lui définissait les choses comme il les voyait, les vivait sans doute, comme nombre de gens normaux devaient les ressentir.

Cette révélation l'invita à voir plus loin. D'après ce qu'il disait, elle ne devait pas tant tergiverser et, se sachant comme elle était, Andres aurait volontiers penché vers la curiosité. Après tout, la science était un puits de savoir inépuisable et sans tester, sans quelques expériences, on restait simplement sur ses acquis et on n'évoluait pas assez. Elle en émit un rictus pour elle seule. Bien sur il n'avait rien d'une expérience ou d'un projet quelconque, elle n'avait aucune sombre idée derrière la tête à désirer en savoir plus à propos de ce qui semblait éclore, à son contact, au point que chaque cellule la constituant semblait incapable de réagir comme il en aurait été cas sans ce panel de sensations lui étant presque étranger. Elle n'était pas sans connaître le plaisir, mais son mariage n'avait rien d'une idylle qu'elle aurait pu regretter, bien au contraire. C'était une sorte d'arrangement, un arrangement qui lui avait coûté sa véritable nature et tué celui qui avait cru la manipuler sans répercutions possibles. Y songeant, elle frictionna le haut de ses bras et l'observa lorsqu'il s'arrêta dans cette nouvelle pièce.

- Tu n'es pas mon collègue … mais oui, je l'ai dit plus tôt. Quoi donc ? Eh bien qu'elle l'estimait, pourtant sa phrase l'invita à sourire en saisissant le verre offert qu'elle porta à son nez avant d'en avaler la moindre lampée. Techniquement, scientifiquement je suis bien humaine, enfin … je l'étais avant, Avant qu'on lézarde sa peau à coup d'eridium. Lui s'en fichait, ce n'était pas important et pour ça, et pour bien d'autres choses, Denitsa l'estimait plus qu'elle n'avait estimé quiconque sur cette planète. Sans boire, elle reposa le verre sur le meuble qu'il venait de quitter puis mordilla sa lèvre inférieure avant de redresser les yeux sur le médecin. Donc, tu pense que je devrais être curieuse pour en savoir plus et, si toutefois ça n'offre aucun résultat alors, tant pis ? Rationnelle mais prête à lâcher prise, comme pour tout ce qu'il lui avait énuméré plus tôt, la jeune femme se pencha, le cœur en alerte, et ferma les yeux avant de déposer les lèvres à la commissure des siennes. Ce simple geste sembla lui dévorer le cœur, les entrailles, faire scintiller ses prunelles qu'elle rouvrit avant de reculer pour les plonger au creux des siennes. Mais, l'expérience exige d'être deux alors …. Je suppose que tu dois être d'accord pour ça.

Sa voix n'était plus qu'un souffle, comme si les simples battements plus lourds de son cœur avaient une incidence sur ses inspirations, sur sa voix plus chevrotante qu'elle ne l'était plus tôt. Et si c'était non ? Si c'était mauvais, si …. Laisse le répondre, si tu avais peur, il fallait le faire sans lui poser la question, personne ne pose la question Denitsa.

Lun 1 Juin - 17:00
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Jacen Artner
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Jacen Artner
Sa réponse le fit sourire, parce que tout deux connaissaient la réponse. « Question piège ? Non. » dit-il en levant les yeux vers le ciel. « Mais des fois, quand la question vient d’un autre, on fait plus facilement face à la réponse. » Il but son verre, avant de verrouiller la pharmacie. Même si personne n’était venu lui piquer un truc, il valait mieux rester prudent.

« Oh ! » dit-il en réponse au fait qu’elle avait plus d’estime que ce que le médecin pouvait penser. En fait il n’y avait pas vraiment réfléchi. Pour lui, ce genre d’intérêt n’entrait pas dans l’esprit de la scientifique, ce n’était pas pertinent pour elle. Il ne s’imaginait pas la voir penser à cela. Il n’était pas son collègue ou plutôt, il n’était pas que son collègue, Jacen était plus qu’un collègue scientifique… ou alors on changeait de domaine pour entrer dans celui de la biologie. « Tu es toujours humaine, mais avec un truc en plus, moi c’est de discuter tout seul à voix haute, toi c’est ton pouvoir. » dit-il pour lui rappeler que malgré sa particularité, elle restait humaine. Elle n’était devenue une mutante ou une extraterrestre parce qu’elle avait un tatouage maori violet sur son bras et qu’elle pouvait soumettre les personnes à ses ordres…. Des humains en étaient capables sans pouvoir, et même certains payaient pour qu’on leur donne des ordres pour se faire punir avec des gens en combinaisons de cuir…  les goûts et les couleurs, ça se discutait pas… Bref.

« Toutes les expériences scientifiques ne soldent pas toutes par des réussites.  Puis même si le résultat n’est pas concluant, il peut toujours être interprété et faire avancer la situation. » On était dans la métaphore mais la signification était claire, limpide et sans vraiment possibilité de se tromper sur le sens des paroles. Et voilà qu’elle faisait un pas en avant, un grand pas quand on connaissait, même partiellement, le câblage dans la tête de la scientifique. Le médecin ne se posait trop de question, trop claqué pour réfléchir.

« Y’a pas de problèmes, je veux bien être un cobaye et prêter mon corps à la science. » dit-il avec le sourire en lui rendant son baiser mais en y mettant plus de passion. Puis, une fois leurs lèvres séparées, il lui attrapa la main pour aller dans la seconde salle collective, vide de patients, pour être plus tranquille et mener des expériences de biologie humaine. Une fois la porte fermée, il embrassa de nouveau la jeune femme, il était claqué mais ça, ça marchait  tout seul, pas besoin de réfléchir, c’était de l’automatisme.
Mer 10 Juin - 18:33
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C'était aussi angoissant que c'était stressant, pourtant l'expression « laisser parler son cœur » prenait subitement tout son sens ici, du moins, elle en comprenait davantage le sens qu'elle n'avait jamais réellement saisi. Pas même avec feu ton mari ? Peut-être que oui, elle ne savait plus réellement et n'y pensait pas une seule seconde ici, en reculant pour mieux soutenir le regard du médecin sans être certaine d'avoir agi comme un être humain ordinaire. Mais ce qu'il venait de dire, de lui soutenir et qu'elle n'avait jamais cru de quiconque, encore moins d'elle même quand elle tentait vainement de s'en convaincre, avait sans doute décadenassé une partie d'elle, enfouie profondément, qui n'avait plus eu droit à la parole depuis des lustres.

Fronçant les sourcils à la réponse qu'il donna à cette question étrange de sa part, étrange car bien que rationnelle elle lui semblait emplie de sous entendus, Denitsa esquissa un maigre sourire. Il était vrai que pour parvenir à un résultat, probant ou non, il fallait avant tout mener l'expérience jusqu'à son terme. Alors certes ici ce n'était pas réellement ce qu'elle avait coutume de faire dans ses labos, que le médecin n'était pas un sujet d'étude, cependant ce qu'elle vivait, ce qu'elle ressentait auprès de lui, était si étranger qu'il lui semblait devenir la plus grande expérience de sa propre existence. Elle la scientifique se muait en simple sujet d'étude qui, bien que loin de son humanité d'autrefois depuis sa mutation en sirène, semblait trouver, ou retrouver, goût à quelques petites choses simples, naturelles même, alors que jusqu'à lui tout cela n'avait aucune sorte d'importance dans sa vie.

- C'est un peu donner corps à ce fameux « qui ne tente rien à rien » Concéda-t-elle à la suite de ses mots. … Je tente, et simplement le faire est une preuve de courage, du moins je crois.

Son rythme cardiaque était bien plus soutenu, irrégulier au possible, ses joues devenaient plus roses qu'elles ne l'étaient d'ordinaire et les quelques idées qui fleurissaient dans son crâne, habituellement garni de savoir et de connaissances, faisaient vivre d'étranges fourmillements dans le creux de son ventre. Jacen devait connaître tout cela mieux qu'elle, mieux qu'elle qui, bien que non ignorante à ce sujet, n'avait sans doute jamais eu de désir aussi fort que celui qui brûlait agréablement dans ses entrailles à l'instant. Et le baiser véritable qu'il lui rendit, sans permission mais sans qu'elle le repousse, fit s'exacerber toutes ces sensations au point qu'elle resserra doucement les fibres de sa chemise entre ses doigts. Maigre rattachement à la terre qu'il lui semblait quitter sans que cela ne soit rationnel, ni même réel, c'était simplement agréable, plus que ça encore au point que lorsqu'il cessa puis l'invita à le suivre ailleurs, elle semblait manquer d'air, suffoquer, sans raison valable sinon cette palette de sensations aussi vive qu'incontrôlable.

La porte close dans son dos, un autre baiser lui fut offert. A celui-ci, Denitsa ramena les mains aux traits de Jacen jusqu'à sa nuque qui lui sembla la meilleure attache possible pour s'éloigner du monde et de sa noirceur sans plus craindre le reste. Ce n'était pas une expérience, c'était plus, et si ça n'en était encore qu'au stade d'essai, les révélations étaient concluantes, alléchantes et aussi vastes que ce monde dans lequel, peu à peu et grâce à son aide, elle voulait davantage s'investir, vivre et ressentir. Le souffle court, muette, l'esprit vide de tout ce qu'elle connaissait et savait partager d'ordinaire avec lui, légère mais le cœur aussi lourd que semblait l'être diverses parties d'elle, Andres mordit sa lèvre inférieure et détacha doucement, en tremblant un peu, les pressions de la chemise qu'il portait avant de loger l'index et le pouce à la visière de son Stetson en un sourire aussi rose qu'il était amusé parce ce qui allait quitter ses lèvres.

- Me dis pas que tu as envie de le garder, parce que si j'apprends à rire avec toi, je crois que ça serait pire si tu le conserves pendant notre … expérience. Un rire léger lui échappa, néanmoins elle lui retira ce chapeau puis le reposa doucement sur le premier chevet à porter avant de l'observer. La … marque d'eridium... , elle est sûrement plus grande que ce que tu penses et ….. Tais toi, vis un peu.

Ravalant sa salive, elle inspira puis revint l'embrasser, poursuivant l'ouvrage sur sa chemise qui, lorsqu'elle fut ouverte, fut le refuge derrière lequel ses mains glissèrent à la découverte d'un corps que d'autres lui envieraient sûrement.

Mer 17 Juin - 20:02
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Jacen Artner
Age : 32 (né en X-201)
Miscellaneous : Médecin Itinérant avec un chapeau de cow-boy et un sens de l'humour particulier.
Il voyage dans tout Pandora pour faire son boulot.
Localisation : Sur la route de Pandore
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Civilians | Modérateur | Halloween's Thief
Jacen Artner
La suite était connue, le médecin et le scientifique allaient donner de leur personne pour la science. Malgré la fatigue, il  donnait pour la science  – bien sur c’est seulement pour ça - Évidemment faire l’amour avec une jolie femme ce n'était que secondaire – oui bien sur, tu veux croire ça à qui ?  - Voyons voir ce que l’apprentissage de la médecine et de la biologie pouvaient faire pour eux deux. « Le chapeau c’est pour avoir la classe en toutes circonstances, en plus de protéger du soleil et de la pluie. Toi qui te croit anormale, tu es pile poil dans la normalité… Y’a comment dire… une espèce de norme dans les rendez-vous...le troisième rendez-vous est très souvent celui de l’approfondissement de la relation. » Métaphoriquement ou littéralement pour le coup. Le chapeau quitta sa tête sacrée ou la sacrée tête. - les deux fonctionnent -

Il n’était pas le seul à se faire lentement enlever ses fringues, même si c’était pas une course à celui qui se retrouver en tenue d’Eve et d’Adam. Il eut un instant de pause sur la marque d’Eridium. Jacen ne s’attendait pas à ce qu’elle l’évoque. « Je suis en train de te déshabiller et tu crois vraiment que la marque de l’Eridium est le plus important. » Manquait plus que la phrase cliché concernant l’épilation et on aurait presque fait le tour… De toute manière, c’était pas sa première sirène, m’enfin c’était pas nécessaire de lui dire.

« Avant que tu poses la question…. Balle balle, très grosse balle, grenade, couteau, balle et produits corrosifs. » Depuis le temps que le médecin arpentait cette planète, certains avaient réussi à presque lui faire regretter d’avoir joué au con et d’avoir fait des blagues Il avait donc accumulé quelques trophées cicatrices et il en avait fait la liste pour la demoiselle de ce soir. « Et malgré le fait que tu sembles détester ta marque… ça te fait un joli tatouage, de mon point de vue. » J’espère que je ferais pas flashouiller le cerveau comme dans Men in Black au moment où elle tutoiera les sommets. – ça va la modestie ?! Tu passes encore les portes du hangar spatial ?-


Le temps passa mais le cow-boy temporairement sans chapeau ne saurait dire combien exactement, mais il savait que tout ce temps lui avait été agréable. Ce fut la sonnette de sa tablette annonçant l’heure des médicaments qui le fit revenir à la réalité.
Lun 20 Juil - 21:41
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Ce n'était pas évident pour elle, où ça ne l'était plus parce qu'elle n'était pas sans ignorer ces choses là. Cependant l'eridum qui creusait sa peau, lézardait ça est là, de son omoplate à sa hanche, ne la rendait pas des plus à l'aise malgré l'envie, l'attente et la sérénité ressentie. Au delà de ça, le fait que le médecin soit aussi prévenant qu'il l'était d'accoutumé, si ce n'était plus, lui permettait de ne pas angoisser davantage qu'elle ne l'était déjà ; angoissée. Son stetson encore entre les doigts, Denitsa se mordit la lèvre, tâchant de lui faire comprendre qu'il serait sans doute surpris, possiblement horrifié par la marque qu'il savait pourtant présente, sur elle, sans jamais l'avoir vue.

Au lieu de ça, il joua d'humour, lui arrachant un fin sourire tandis qu'elle baissait les cils sur sa propre main, libre de s'offrir les reliefs de sa peau, au rythme des paroles rassurantes, portées par une voix plus suave générée par leur état actuel qu'il avait envers elle. Elle était normal d'après lui, l'instant l'était tout autant étant donné le décompte de leurs rendez-vous. Si elle comprit en parti ce qu'il voulait dire, elle fronça brièvement les sourcils avant de redresser les yeux afin de croiser les siens.

- Ce n'était pas des …. rendez-vous. Elle précisait ce qui lui apparaissait réel, néanmoins le résultat était là, au bout des doigts qu'il faisait courir contre elle au point de lui arracher maints frissons qu'elle trouvait plus agréables que ceux subtilisés par le temps à l'extérieur. Et non, ce n'est pas le moment mais, … Disons que personne ne m'a plus vue comme tu me verras depuis que j'ai cette marque.

Andres délaissa enfin le couvre chef, peu importait l'endroit où il échouait, ne comptait plus que l'homme face à elle capable de la faire se sentir humaine, vivante et non pas monstrueuse. Lentement, elle défit les dernières pressions de sa chemise et découvrit les stigmates de nombreuses mauvaises rencontres. Un simple regard échangé, et Jacen répondait aux questions qui pouvaient encore combler son esprit.  

Tu vis dangereusement, mais j'aurai dû m'en douter étant donné notre première rencontre. Sourit-elle avant de déglutir à peine fit-il disparaître ce qui la couvrait. Je me sens bien avec toi... Jacen.

Il n'était pas dégoûté, pas surpris, d'après lui le tatouage d'eridium n'était qu'un simple tatouage accompagnant un don dont elle avait usé, sans réellement réfléchir, pour lui venir en aide. Denista ponctua sa douceur par un ultime baiser puis le laissa l'emporter ailleurs durant de nombreuses minutes, peut-être heures, elle n'avait plus conscience du temps et encore moins de la réalité morbide qui l'avait menée jusqu'à lui cette fameuse nuit. Tout était simple, naturel, pas un instant elle n'eut la crainte qu'il se joue d'elle ou se serve de son corps, pas un instant elle ne se sentit différente, étrange au point que malgré la fatigue certaine, elle termina par s'endormir en un sourire conquis. Et la suite ? La suite n'entrait pas en jeu pour le moment, elle avait déjà fait un énorme pas en avant, s'était laissée aller, le temps ferait office entre eux sans doute, ou peut-être ne ferait-il rien... L'avenir le leur dirait sans doute bien assez tôt...
Jeu 6 Aoû - 10:34
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