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[Loéline - Jacen] Est-ce qu'on peut désinfecter une plaie avec du rhum ? Non ça serait du gachis !! Oui mais j'ai rien d'autre ! Bon ok, on sacrifie le rhum. C'est une mauvaise journée. On boit de l'eau à l'apéro ? Oui. Merde. Alors oui mauvaise journée !
Jacen Artner
Age : 32 (né en X-201)
Miscellaneous : Médecin Itinérant avec un chapeau de cow-boy et un sens de l'humour particulier.
Il voyage dans tout Pandora pour faire son boulot.
Localisation : Sur la route de Pandore
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Jacen Artner
C’était une mauvaise journée. La petite colonie, où le médecin était stationnée, venait de vivre une journée horrible. Elle avait été attaqué par des pillards. Cela avait pas été beau à voir. Ils avaient tout saccagé, tiré sur toutes les cibles qui étaient passés dans leur champs de vision. Ils s’étaient servis en ressource avant de repartir vers leur campement. Cependant les pillards étaient tombés sur un os plus résistant que les autres. Les habitants de cette petite communauté avaient résisté mais ils n’étaient pas former au combat et il n’était pas assez équipé contre les pillards. Le médecin avait fait plus parler la poudre que le scalpel pour le moment.

Sur la cinquantaine de pillards entrés dans la petite colonie, quatorze d’entre eux n’étaient pas ressortis. Neufs pillards abattus par le médecin et cinq autres blessés ligotés les uns aux autres au milieu du patelin, ils étaient gardés par un engin explosif. Ce dernier se déclencherait si l’un des pillards avançait d’un pas. Impossible de les faire surveiller par quelqu’un de valide alors le médecin avait utilisé un petit truc de son ami Sarthis pour maintenir les pillards bien sages. Même si le médecin pouvait aisément les voir en s’occupant d’un autre patient. C’était peut être du bluff, pas sur d’avoir bien fait le montage de ce garde prison explosif mais il avait bien dit à tous les habitants de ne pas s’approcher.  Vu l’état dans lequel le médecin les avait mis, ils ne marcheraient pas avant plusieurs jours.

La tempête était passée, maintenant il fallait recoller les morceaux, l’un des habitants avait réparé l’émetteur radio lui permettant d’appeler à l’aide. Tous les habitants, encore en état, étaient affairés, soit aux réparations, soit à éteindre les incendies, s’occuper des blessés ou faire le tri dans les décombres. Bien qu’ayant envie de leur loger une balle dans le crane pour mettre fin à tout ça, le médecin avaient arrêtés les hémorragies des pillards blessés, non pas parce que c’était son travail, il avait une autre idée en tête… Mais il s’occuperait de ça après avoir soigner les habitants du patelin. La médecine ne servirait pas à les soigner la prochaine fois qu’il viendrait les voir.
Sam 13 Fév - 19:06
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ft. Jacen
SURRENDER
x232 – Highlands

En route pour Sanctuary, cela allait être long mais elle devait vite courir pour rejoindre Kyle. En pleine période de crise où son mal avait prit le dessus sur le reste, Loéline avait avorté sa mission au sein de l'hopital d'Opportunity pour aller rejoindre son meilleur ami dans la douleur. Un bon stock de médicament dans le coffre et il fallait juste qu'il arrive à se tenir. Allait-il boire en attendant, ou allait-il se taper la tête contre les murs ? Un Echo envoyé à Kyle pour le rassurer et la voilà sur la route, les mains serrées sur le volant.

En plein dans les Highlands, Loéline contournait les pics et falaises pour s'évitaient les potentiels ennuies et avoir l'occasion de tomber sur quelqu'un en prenant les routes les plus fréquentées. Elle grignotait un sandwich tout en roulant sur le chemin marqué par les traces des véhicules. Instinctivement, elle appuya pour activer l'interface Echo et répondre à sa mère. En lui expliquant le soucis, cette dernière lui donna des instructions précises sur les futurs soins qu'elle allait devoir appliquer sur Kyle : « Merci maman de m'avoir rappelé, ses crises sont de plus en plus violentes.. Il a vraiment mal.. Il faut qu'il s'accroche et n'hésite pas à nous le ramener, si ça empire...»

Loé n'aurait pas de mal à convaincre son meilleur ami de refaire un tour à l'hopital, ne serait-ce que pour un petit check up. Il en avait besoin et les compétences de l'infirmières n'allaient pas au niveau de ses parents. Peut-être devrait-elle reprendre les cours mais pour cela, elle devrait rester un trop long moment sur place... Et elle n'y arrvera pas. « Kyle, Kyle ? Pourquoi je tombe sur ton répondeur ? J'ai eu maman au téléphone, il faudrait aller la voir... Merde.. C'est quoi ça !?»

En approchant d'un campement, quelque chose tiqua, l'intuition de l'infirmière la poussa à s'arrêter. Un vrai champs de bataille sous ses yeux, elle s'avança jusqu'au centre là où l'odeur de mort planait.  A un moment donné, elle s'arrêta en prenant conscience du spectacle qui se profilait sous ses yeux. Alors, elle attrapa son sac et accouru vers trois hommes à terre : « Monsieur ? Monsieur ? Vous m'entendez ? Que s'est-il passé ? » Elle commença les premiers gestes de secours quand elle redressa le menton. Oh mon dieu..., pensa t-elle en se demandant ce qui avait bien pu se passer. Il semblait que deux camps s'étaient divisés deux groupes et que dans l'autre, des premiers soins avaient appliqués.

Tout d'un coup, Loéline reconnu un visage familier : « Jacen, JACEN !!»  Elle hurla pour attirer son attention : « Il est vivant, et je crois que j'ai vu celui là bouger. Ils sont blessés par balle.. » Elle pratiqua et ouvrit la bouche en ne comprenant pas ce qui se passait ici.


Mar 9 Mar - 17:14
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Jacen Artner
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Jacen Artner
Dispensant des soins, Jacen s’attelait au plus urgent. On lui avait amené des blessés, plus ou moins grave. Même si certains pouvaient attendre un peu, il s’en occupait, ils étaient venu jusqu’à lui. Faire vite et bien, en tout cas suffisamment bien pour que le blessé reste en vie. Sans stress, il enchaînait les soins, jetant un œil de temps en temps aux cinq pillards qu’ils avaient capturé, premièrement pour pas qu’ils se vident de leur sang, ils pouvaient encore être utile. Deuxièmement, voir si l’un d’entre eux n’essayait pas de s’enfuir, même en se traînant au sol. Une gorgée d’eau et il repartait. De l’aide médicale aurait été la bienvenue avait-t-il songé pendant un instant. Et comme s’il avait été entendu, son nom fut crié par une voix qu’il connaissait. Interpellé, le médecin tourna la tête reconnaissant Loéline. Ils s’étaient rencontrés, peu de temps auparavant dans une situation similaire. Son songe avait-t-il été entendu ? Il était content de la voir, content d’avoir des renforts, même si sa première satisfaction en la voyant était de se souvenir de la nuit de sexe entre eux. Bref, content de voir son joli cul et le reste sans oublier qu’il était aussi content d’avoir une infirmière compétente pour l’aider.

« Ouais je sais. » dit-il en réponse pour les blessés par balles. « C’est moi qui leur ai tiré dessus. Ce sont des pillards. Ils ont pas l’air comme ça mais ils vont pas mourir, je m’en suis assuré. »  Il avait fait des soins au rabais, juste assez pour qu’ils ne meurent pas avant que le médecin finisse avec les autres. « On s’occupera d’eux en dernier. Ramène tes fesses par là. » Il pointa une direction derrière lui, alors qu’il s’occupait d’un gamin avec des brûlures. « Y’en a qui attendent de l’aide et je n’ai que deux mains. » Il soulagea la douleur du gamin, avant de passer sur un autre patient qui demandait de l’aide. Une petite injection, il tenta de trouver l’origine de son hémorragie mais en vain. Quelques instants plus tard, il lui abaissa les paupières en soupirant,  avant de retourner soigner le gamin. Une gorgée d’eau après s’être occuper du brûlé, il regarda les deux, trois petites blessures subit pendant la défense, elles se rappelaient à lui. Il s’en occuperait après avoir fini avec les habitants. Il restait encore plusieurs blessés sauvables.
Lun 15 Mar - 14:12
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En ayant tout ça sous les yeux, Loéline ne pouvait pas s'empêcher de venir au secours. C'était innée chez elle puisqu'elle ne réfléchissait au côté bon ou mauvais de la personne sur qui elle devait apporter des soins. En voyant qu'elle avait un camarade de jeu qu'elle connaissait, elle l'appela pour qu'il vienne l'aider. Quand son regard se reporta sur le médecin en vadrouille, elle lui lança un air bourré d'incompréhension : « Qu'est-ce que ça veut dire? » alors qu'il lui annonça que d'autres personnes méritaient beaucoup plus qu'on s'occupe d'eux plutôt que les personnes devant lesquelles elles s'étaient agenouillées. Elle se redressa d'un seul mouvement et rejoignit Jacen en contemplant le spectacle. C'était presque une grosse boucherie : « Mais qu'est-ce qui s'est passé? » Estomaquée, elle le regarda fermer les yeux d'un jeune garçon. Elle n'eut pas vraiment envie d'attendre les réponses qui semblaient évidentes pour le médecin puisqu'une main se tendit en appelant à l'aide. Alors tandis que Artner s'occupait d'un côté, elle se concentra sur un nouveau périmètre de soin. Une hémorragie, une perforation intracrânienne, une autre personne qui semblait avoir une hémorragie interne avec son regard vitreux, cerclé de rouge. Les blessés semblaient s'accumuler à mesure qu'elle parcourait le site. L'infirmière regardait autour d'elle pour trouver le médecin et même si sa tête fourmillait de question, elle préférait les garder pour elle, en tout cas pour le moment. Il n'y avait pas vraiment de temps pour discuter ou en tout cas pas pour le moment. Elle retourna à ses affaires, soigna des blessures, injecta des calmants, donna de l'eau, du réconfort, un sourire et une oreille. Bien qu'elle était entourée de blessés, l'infirmière était dans son élément, dans l'urgence de l'instant, même dans l'imprévisible, elle trouvait ses repères et jonglait entre patients. Heureusement, ils n'étaient pas tous à fermer les yeux, beaucoup restait avec des blessures plus ou moins graves mais sans porter atteinte à leur vie. Ils allaient survivre physiquement mais vu leur peine et la douleur dans laquelle ils étaient plongés, c'était surtout psychologiquement qu'ils allaient peiner à retrouver une vie paisible. Les demi-heures défilaient, le soleil déclinait avec comme preuve de ce qu'elle ressentait dans ses bras, dans ses genoux et dans ses reins : « C'est à croire qu'il faut qu'on se croise à chaque fois pour une tragédie. » lorgna Loé, presque en pestant lorsqu'ils avaient par se croiser.
Lun 5 Avr - 16:39
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Jacen Artner
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Jacen Artner
La demande… enfin cela ressemblait plus à un ordre de la part du médecin envers une autre personne du corps médical. Techniquement, Jacen avait cette possibilité d’ordonner mais il ne s’en servait que rarement, surtout dans les situations qu’il vivait régulièrement. L’autorité et son utilisation, ça s’utilisait dans des cadres fixes. Lui, il avait tout sauf un cadre fixe. Peu importe, il répondait quand même aux questions même si d’un point de vue technique, il pouvait simplement exiger d’elle, qu’elle fasse son travail en s’occupant des patients donnés par le médecin. Loin de lui cette idée mais son ton laissa croire au contraire, malheureusement. « Cela veut dire que les pillards là-bas vont devoir attendre leur tour… Eux » dit-il en désignant les blessés autour de lui et en haussant le ton. « Ils n’ont tué personne alors ils ont la priorité dans les soins. Alors au travail ! » termina-t-il avec un ton un peu trop autoritaire. Sous pression après cet escarmouche plutôt à sens unique, le médecin ne mâcherait pas ses mots. Peut être l’infirmière lui en voudrait sur le moment mais pas grave. Il y avait plus important que le bien être du personnel soignant sur le coup. Il respira un coup avant de lui expliquer la situation, il n’avait pas à passer sa frustration sur elle alors qu’elle venait l’aider. « Ceux qui s’est passé c’est que eux et leur petits copains... » dit-il en désignant les pillards d’un ton calme et posé « Ont débarqué en foutant le bordel ici, tirant sur tout ce qui passait devant eux et en causant un maximum de dégâts. Eux là.. » dit-il en désignant encore les cinq pillards, toujours avec un ton autoritaire. « Sont les cinq connards qui ont survécu, leur neuf autre copains ont plus de chance, ils sont morts. » Il n’était pas étonné des questions de Loéline, il n’était pas non plus en colère ou quoi ce soit d’autres après elle. Elle avait le droit de savoir, de comprendre. Jacen enchaînait les soins, ne comptant que les fois où il échouait à sauver une vie…. Un sur trois peut être.

Plus tard quand la tension se fit moins forte, il put se poser quelques instants pour échanger avec Loéline. Les soins étaient quasiment terminés pour les civils si on comptait pas les cinq connards, il ne restait plus qu’à attendre voir comment la situation évoluait pour l’ensemble des blessés. « Ouai, mais si ça te dérange pas, je préfère retenir la seconde partie de nos rencontres, c’est plus plaisant comme souvenir » dit-il avec un sourire. Il lui tendit une gourde d’eau. Elle avait bien bossé, comme à chaque fois. « Désolé, ce n’est que de l’eau, c’est un peut tôt pour boire un rhum.  » ajouta-t-il en riant. Elle méritait un peu de repos. Le médecin ne s’était pas occupé de ses blessures, elle étaient superficielles par rapport aux autres, même si son sang avait marqué ses fringues. Rien ne pressait pour lui.  Mais avant ça... « Désolé pour le ton employé tout à l’heure. Je n’aurais pas du te parler comme ça alors que tu venais m’aider. Je n’avais pas être désagréable Tu n’as le rôle de soupape de sécurité. » dit-il avec sa voix habituelle, calme et posé. Surtout que sans elle, les pertes ont été plus élevés. « Merci pour ton aide, bon boulot et encore désolé.»

Il regarda l’ensemble des blessés. Tout allait bien. Puis il regarda les cinq prisonniers, ne les lâchant pas du regard. Un visage fermé, sérieux, sachant ce qu’il allait faire. La suite ne s’annonçait pas des plus clémentes pour les pillards. Mais le soldat en lui avait un devoir à accomplir, il faudrait donc passer par quelques questions. Il espérait que les réponses seraient faciles à obtenir, l’avantage pour lui, ils étaient blessés. Facile de leur mettre la pression mais ça pouvait être aussi très douloureux.
Ven 9 Avr - 15:18
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Cela se voyait que Jacen n'était pas dans son état normal mais qu'à cela ne tienne, elle n'était pas à même de juger cet homme pour avoir couché avec lui un soir : « Bien Docteur ! » avait-elle soufflé en s'abaissant sur un homme souffrant de plusieurs côtes fêlés, à la vue de ses mains, elle devinait qu'il s'était battu jusqu'au bout et faire de son mieux. Difficile de tenir tête à des pillards sans être complètement avertis à leur technique d'attaque. Elle-même, Loéline, savait qu'elle ne pouvait pas faire long feu bien qu'elle était capable de venir à leur secours. Selon ces principes, toutes personnes souffrants devaient avoir le droit aux premiers secours mais selon lui, ça avait été le cas. Contrairement à ce qu'elle faisait quand la vie de personne n'était pas en danger, elle confronterait, bousculerait un peu le mauvais bougre.

Au lieu de cela, elle demandait des précisions. Que s'était-il passé ? Après tout, elle avait le droit de savoir pourquoi elle devait suivre une partie des blessés et pas l'autre. Morts ce mot lui donnait le frisson glaciale que la Mort en elle-même devait provoquer à n'importe quoi. Dans le ton de sa voix, il y avait bien longtemps qu'il avait perdu cette sensibilité humaine. Néanmoins, elle n'avait pas vraiment le temps de poser d'autres questions puisqu'elle devait, à plusieurs reprises, fermer les paupières de certains hommes, soulager et accompagner les personnes allant les rejoindre avec de blessures trop graves. C'était l’hécatombe et les morts se comptaient de plus en plus, à en perdre le compte en très peu de temps. Heureusement, d'autres avaient un peu plus de change même si les malheureux souffraient encore énormément. Bien qu'elle ne pensait ne pas en voir le bout, Loéline fut presque soulagée de voir Jacen un peu moins sur les nerfs. Quoiqu'il était complètement dans son droit de l'être. Elle le serait à sa place, surtout si elle avait assisté à ce massacre inutile, uniquement guidé par la cupidité. L'humour qu'il avait fait preuve, ravivait les souvenirs de Loéline. Elle rougit instantanément. « Oh. » souffla t-elle. Elle prit la gourde avec joie et, amusée, elle se fit la remarque qu'elle n'était pas du tout cataloguée pour aimer la boisson et l’excès.

Peut-être une part d'elle à modifier ou pas, elle préférait profiter de ces quelques goulées d'eau potable bienvenue : « Merci, ça fait beaucoup de bien. et après qu'il s'était excusé, elle retroussa son petit nez et lui rendit la gourde : Qui ne le serait pas en face de tout ça? » essaya t-elle de le rassurer notamment en lui montrant qu'elle ne lui en tenait pas rigueur. « Je ne t'en veux pas, ça surprend, c'est vrai mais je ne t'en veux pas. Passons. » demanda t-elle dans un revers de la main comme pour balayer le sujet. Pendant qu'elle lui répondait, elle le voyait fixer le coin où les pillards gisaient pas loin. Alors Loéline se mit en travers et posa doucement sa main sur sa joue,  : « Hey.. T'es toujours avec moi ? » Son visage, notamment son regard, avait littéralement changé d'expression alors elle chercha un moyen de le faire revenir. En s'approchant, elle le saisit au niveau du menton et le força à la regarder en lui baissant la tête, elle était déjà sur la pointe des pieds, difficile de faire mieux : « C'est très impoli de penser à une autre femme quand il y en a une qui te parle. Je pourrais me sentir vexée.. »
Sam 17 Juil - 22:20
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Jacen Artner
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Jacen Artner
La réaction du médecin sur la seconde partie de la soirée avait amusée la jeune femme. La pause faisait du bien, à elle comme à lui. Tiens, la situation commençait à ressembler à celle de leur rencontre, avec la même finalité ? Cette pensée traversa l’esprit du médecin, une douche, un verre et une jolie infirmière, une bonne soirée de plaisir après le travail. Au moins, elle ne lui tenait pas rigueur de son comportement de tantôt. Le médecin soupira, soulagé que son comportement n’ait pas terni le lien entre eux deux. Alors qu’il regardait les bandits, la jeune infirmière capta que le cow-boy n’était plus avec lui, il l’écoutait mais son cerveau travaillait sur autre chose, de plus sérieux et dangereux.. Son menton fut attrapé pour regarder plus bas vers le visage de l’infirmière. La phrase de la jeune femme fit rire Jacen. « Pardon Loéline. » dit-il avec le sourire. « Je ne pensais pas à une autre femme, vu ce que j’ai en tête, ça serait un moindre mal. » dit-il en pointant les pillards.

Jacen reprit une gorgée d’eau, prit une inspiration, regarda le ciel et passa sa main dans ses cheveux. « Je me demande de quelle manière je vais les interroger. Je dois localiser la base de ces tocards. » Le médecin tapota sur son Echo pour montrer les lieux des attaques de ce groupe et la liste de leurs victimes. « C’est la cinquième attaque de leur groupe… Faut que le soldat en moi fasse quelque chose. » Il serra les dents, l’espace d’un instant. « C’est l’heure d’aller jouer le méchant, alors je préférerai jouer le gentil avec un verre de rhum et une jolie invitée pour pas la vexer» dit-il en terminant son verre avec un clin d’œil.

Le cow-boy se dirigea vers les pillards blessés et prisonniers dans le but d’obtenir  l’emplacement du campement des pillards. Il ouvrit une petite boite avec des seringues, de quoi les soulager par exemple. Si les réponses ne convenaient pas, suffirait d’appuyer sur les blessures pour les faire craquer. « Vous avez l’air de tous douiller, parfait. » Il sortit les deux seringues. « Le premier qui me dit ce que je veux savoir, gagne un antalgique et des soins, les autres n’auront que dalle. » Il tapa dans les pieds des gars pour avoir leur attention. « Où se trouve votre campement ? » Les pillards ne lâchèrent pas l’information. « Vous savez, je peux rendre ça plus difficile pour vous. Si vous dites rien, je peux aussi vous l’arracher cette info. Vous êtes blessés, ça serait facile de vous faire mal. Ne pensez pas que je vais vous tuer, je vais vous maintenir en vie et faire durer ça pendant plusieurs jours, croyez-moi, vous devriez vite me répondre. Si vous mentez, je vous tire dessus. » Jacen posa sa chaussure sur la blessure à la jambe d’un des pillards. « Alors ? Quelqu’un veut me donner la réponse » Le cow-boy laissa passer quelques instants avant d’appuyer sur la blessure faisant serrer les dents du pillard avant qu’il lâche un cri de douleur. Toujours rien de leur part, alors Jacen enchaîna appuyant sur une blessure avec la main sur un second blessé. Il enchaîna, faisant durer plus longtemps la souffrance. Cela dura un moment avant que l’un des pillard craque et lui révèle la position du campement. Après vérification, c’était le bon endroit.

Cela n’avait été beau à voir mais le médecin avait obtenu l’information qu’il souhaitait la prochaine étape serait de leur rentre visite et de leur faire subir leur condamnation. Des civils morts et blessés avaient le droit d’obtenir justice et Jacen ferait en sorte que ça arrive. Jacen injecta un antalgique aux pillards, histoire qu'ils se tiennent tranquille et sans souffrir. « Désolé pour le spectacle » dit-il à Loéline. « C’est pas quelque chose que j’aime faire, mais pour les empêcher de recommencer, des fois, faut jouer le méchant » Il aimait pas faire ça. Cependant, cela sauverait des vies ici, dans ce patelin. Jacen prit un autre verre d'eau, puis il fit le tour de ses patients voir si rien ne clochait.

Dim 8 Aoû - 21:34
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Etait-ce réellement nécessaire pour Loéline de comprendre que Jacen était mentalement brisé par la vision d'horreur dont il avait été témoin ? Non pas vraiment. Dans un sens, et elle aurait aimée pouvoir faire beaucoup afin d'apaiser la colère – douleur lancinante de ce qu'il ressentait vis à vis des assaillants – qu'il pouvait ressentir aujourd'hui. C'était tellement cruel d'à la fois piller ce que la population avait honnêtement gagné mais alors de terminer le travail en assassinant tout le monde, où était le but ? Quel était le mobile de leurs actes ? L'infirmière se posait toujours autant de question quant à l'existence d'hommes et de femmes en quête de créer la discord, le mal mais surtout, de révéler au monde que l'humanité était tout sauf bon. Jacen ne semblait pas du tout surprit par tout ces événements mais ce qui lui plaisait en lui, c'était son côté humain. Malgré tout ce qu'il avait pu vivre au cours de ces nombreuses années à barouder, il restait toujours présent pour sauver les plus faibles et à ressentir leur peine et leur douleur.

Léoline n'en voulait pas à Jacen d'avoir haussé le ton sur elle lorsqu'il avait voulu lui faire comprendre qu'elle faisait fausse route. Qu'elle essayait tout simplement de sauver « les mauvais ». Chacun pouvait voir ce qu'il voulait voir mais ça n'était pas la vision de Loéline quant au serment du soignant qui était de ne pas regarder le visage ni le curriculum du blessé. Elle souria seulement à la réponse quand elle avait essayé de le sortir de sa torpeur. Malheureusement, elle était loin du compte et il ne semblait pas enclin à passer l'éponge, ou à se laver les mains pour continuer à prendre soin des blessés. Avant qu'il ne la quittait pour faire ses petites affaires, Loéline l'arrêta dans par le bras : « Attends, Rambo, qu'est-ce que tu veux dire par là ? » Elle jeta un coup d'oeil au petit groupe encore couché par les blessures infligés par le soldat : « Soldat ou non, s'ils en sont à leur cinquième attaque c'est qu'ils sont bien organisé et tout seul face à un clan.. C'est pas un peu trop.. zélé ? » demanda t-elle en marchant en arrière, pour suivre les pas sûr du cow-bow.

Elle leva les yeux au ciel en croisant les bras sur sa poitrine. L'infimière plissa les yeux lorsque le médecin souleva le fait qu'en souffrant, il allait pouvoir offrir des médicaments pour celui ou ceux qui lui donneront les informations dont il avait besoin. Bien que l'offre semblait les faire réfléchir, les pillards n'avaient pas bougé d'un poil ce qui tendit Jacen. Quand ce dernier posa sa chaussure sur une blessure d'un des hommes, Loéline s'offusqua : « Jacen, bordel !! » sa voix couvert quasiment par les cris de douleurs du bourreau devenu victime, elle n'avait pas bronché la première fois mais à la deuxième fois, elle osa interrompre cet acte de torture en lui poussant la jambe : « Bordel mais qui tu es ? » lâcha Loéline en fusillant Jacen du regard et de partir, incapable d'être témoin de plus.

Au lieu de quoi, mais surtout pour ignorer les cris de douleur des pillards, elle s'occupait des blessés de l'autre groupe : en leur apportant un peu d'eau, changeant leur bandage, leur donnant d'autres antalgiques. Quelque chose qui lui permettait d'oublier la colère qui ruminait en elle : « A qui tu vas faire croire ça ?  » Elle était revenue à la table de secours où se trouvait le nécessaire pour les soins mais avant de retourner auprès des blessés, elle gronda : « Tu te rends bien compte que ça ne t'élève pas plus haut que ces pillards ? » Elle leva les yeux : « Je ne comprends même pas qu'un médecin puisse faire ce genre de cruauté ! Et ne me dit pas que tu n'en prends pas plaisir okay ? Tu t'es bien amusé à les torturer même devant tout ces gens... » Toujours à le fusiller du regard, elle marqua le coup : « Et puis quoi ? Tu vas soigner les blessés et leur dire : « allez-y, ils sont à vous et vengez-vous ! » C'est ça ? » s'écria t-elle en secouant la tête : « Belle mentalité ! » puis tourna les talons. Elle ne voyait pas le monde cette manière et elle avait l'étrange sensation que cette partie là de Jacen n'était qu'en réalité un moment où il finissait par craquer en voulant venger les massacres dont il avait été incapable d'empêcher.
Dim 14 Nov - 18:48
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Jacen Artner
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Jacen Artner
Jacen laissa passer la tempête Loéline sans dire un mot, il accepta ses dires sans les contredire, affrontant son regard. Comment lui en vouloir ? Elle ne s’attendait pas à voir un médecin se comporter de cette manière là. Elle avait raison. Dans un monde parfait, il ne le ferait pas mais Pandore n’était pas parfaite, elle était chaotique. Cette situation en rappela une autre à Jacen. Quelques années auparavant, il était à la place de Loéline, faisant subir une tempête du même style à son chef. Ce dernier avait laissé parler le jeune médecin, attendant que ce dernier ait terminé avant de lui répondre. Ce souvenir le faisait sourire. A l’époque il s’était senti con d’être le seul à avoir réagi. Le simple fait que l’infirmière prenne le même chemin que lui était rassurant. Il y avait d’autres personnes que ça choquait ce genre de comportement sur Pandore. « Tout d’abord, je suis content de voir cette réaction, j’ai eu la même quand j’étais plus jeune, chef et l’équipe avaient été bien plus violent envers les prisonniers pillards que je m’étais échiné à maintenir en vie. » Petite pause verre d’eau avant de reprendre. « Je suis désolé pour ça. Si je prends la tête du mec qui adore torturer, ils craquent plus vite. Ensuite je vais les soigner, le minimum et en dernier. Parce qu’il est bien possible qu’un habitant de cette petite colonie vienne se faire justice ou alors ils vont les expulser du patelin les laissant blessé et sans arme face à la faune de Pandore. Le résultat est connu d’avance. » dit-il en lâchant un soupir. « Je vais rien leur dire, j’habite pas là et j’ai pas perdu une personne importante aujourd’hui. Je vais les soigner, tous. » Si les habitants de cette colonie le laissait faire, ce n’était pas garanti. « Mais penses-tu être en mesure d’arrêter une mère qui a perdu son fils dans cette attaque de se venger ? Je peux me tromper mais il est peu probable que tes mots l’atteignent.  Penses-tu être en mesure d’arrêter ce gamin au chevet de sa sœur » Il désigna une couchette précise « De ramasser une arme et d’aller tuer l’un des prisonniers. Moi j’en suis incapable maintenant. » Il se devait de terminer son petit discours, même si le regard et le jugement de Loéline pouvaient ne pas être changer par ses explications, il voulait tout dire. Elle ferait son choix après.

« Maintenant que je connais la position de leur campement, je pourrais réduire leur nuisance, en faisant exploser leurs véhicules, faire flamber leur carburant, détruire leurs armes. Et sauver des prisonniers s'il y en a. » Il aurait bien ajouter une dernière chose mais lui dire qu’il pouvait éliminer le chef du gang n’était pas une bonne idée. Tout cela serait temporaire mais ça les calmerait un moment. « Je suis un idéaliste ou j’étais, je comprends ton point de vu, j’avais le même. Je te souhaite de le garder le plus longtemps possible. La différence notable, par rapport à toi, c’est que j’ai ajouté une part de réalisme là dedans. J’ai vu assez de morts pour plusieurs vies mais je n’ai pas cessé de faire mon travail pour autant. Je ne peux simplement pas abandonner ces gens. En dehors de Opportunity et de Sanctuary où cela se passe plutôt bien, le reste de la planète craint. » Son véhicule n’était pas blindé pour rien. Il n’avait pas une véritable armurerie juste pour se la péter avec ses gros flingues. « Ça, là, c’est mon quotidien, depuis plusieurs années et certainement depuis trop longtemps. Si tu continues de voyager sur Pandore, ça deviendra le tien. Tu n’iras peut être pas aussi loin que moi mais si tu fais pas attention, ça va te bouffer et cet élan de gentillesse et de générosité, toute cette énergie que tu mets pour faire ton travail, tu vas tout perdre. Là t’as le choix, entre affronter cette réalité ou ne pas l’affronter. Dans ce cas, trouve toi un poste dans l’hôpital de Sanctuary ou celui de Opportunity. » Pourquoi lui dire ça ? Pour qu’elle ne perde pas cette flamme qui l’animait, cette flamme qui la poussait à aider les autres. Ils étaient peu nombreux à avoir cette capacité. Lui dire les choses franchement qu’elle puisse choisir.

« Tout cela ne justifie pas ce que je fais, ça ne l’excuse pas non plus. Mais quand je me demande ce que je pourrais faire de plus pour ces gens, la seule réponse qui me vient, c’est de rendre la monnaie aux pillards. Si je le faisais pas, je pense pas que je pourrais continuer à faire mon travail. Désolé, je suis pas un médecin parfait, loin  de là. » dit-il en riant. Il se remit au travail, vérifiant les patients déjà soignés, s’assurant de leur état. Ils iraient bientôt soigner les prisonniers si les habitants lui en laissait la possibilité. Après, certainement le lendemain, ils iraient rendre la politesse aux pillards en allant s’en prendre à eux. Entre-temps, finir les soins, aider les habitants peut être et le dernier truc, il aurait peut être la possibilité de partager un autre verre de rhum avec Loéline si cette dernière ne le classait pas dans la catégorie immonde connard sadique sans cœur.  
Dim 21 Nov - 17:58
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