Effectifs

Civilians : 8 (4 ♀ | 4 ♂)
Hyperion : 5 (3 ♀ | 2 ♂)
Rebels : 4 (1 ♀ | 3 ♂)
Vault Hunters : 8 (3 ♀ | 5 ♂)

Opinion des pandoriens

Hyperion Rebels
Welcome to Pandora

Le staff vous souhaite la bienvenue !

Pensez à faire un tour par
les recherches de RP

Votez et venez récupérer vos crédits !

Ils vous attendent


Et bien d'autres encore

Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
Voir le deal
69.99 €

 :: RP TERMINES Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Die hard
Aller à la page : 1, 2  Suivant
Darren Walsh
Age : 45 ans (né en x187)
Miscellaneous : Bookmaker et ancien marchand d'armes, Darren aime qu'on respecte sa parole ○ La maison fait rarement crédit mais quand c'est le cas, la dette doit être honorée ○ Sanguin, il n'en reste pas moins un bon gars dans l'âme, il a juste dû s'adapter à cette planète, comme dirait l'autre adapt, evolve, survive ○ Père de deux jumeaux (10 ans), un garçon (Niall) et une fille (Brona), il n'y a bien qu'eux qui voient son côté père poule même s'il les laisse un peu faire leur vie avec son assistante, Mamzelle Hortense, 75 ans
Date d'inscription : 24/03/2020
Civilians | Fondatrice
Darren Walsh
« Alors Novac … on t’a vu l’autre soir … tu t’es esquivé de la bagarre dans le bar … t’es parti avec une nana. » Iwan soupira en rangeant ses affaires après un entrainement bien épuisant. Oui, il était parti avec une fille, et à ce jour il ne savait toujours pas pourquoi, les choses s’étaient enchainées trop vite. « J’ai pas techniquement échappé à la bagarre, j’ai pris le premier coup. Et j’suis pas techniquement parti avec elle, elle m’a embarqué, que voulez-vous … j’suis trop un charmeur. » Il pouvait la jouer cette carte-là face aux collègues qui ne le connaissaient que sommairement, de façon superficielle. Comme un crétin fini, le rouquin croisa son reflet dans le miroir à côté des casiers, ses doigts effleurèrent sa joue. Il aurait pu s’attarder sur l’hématome qui se voyait encore un peu sur son nez mais c’était davantage la marque de ce baiser, pourtant invisible, qu’il s’entêtait à voir. Pourquoi est-ce qu’elle avait fait ça ?

Son pote lui colla une claque dans le dos, le faisant sursauter. « Bien joué mon gars. On sort après ça te tente ? » Le rouquin secoua la tête. « Non j’suis d’service ce soir. Amusez-vous bien. » Il était effectivement en service le soir même, pour la nuit à venir, et pour une part, ça le dérangeait parce que s’il était sorti alors peut-être … « Novac ! Hopkins ! Alvez ! Vous rejoignez la salle de debrief, une mission vient de tomber, du genre mission urgente. » Bien, au moins il n’y penserait pas trop. « Bien chef ! »

En une vingtaine de minutes, le groupe fut briefé sur la situation. Un enlèvement, une demande de rançon. La cible était la fille d’un scientifique de la firme et ce nom lui parlait vaguement. Le chef n’entra pas dans les détails sur la personne à sauver, simplement les détails de la mission. Le groupe de bandits qui étaient venus la cueillir ici même à Sanctuary avait réussi à se faire la malle direction les Frozen Wastes, au cœur de ce désert glacé. Pauvre fille, pensa-t-il en ignorant encore tout de l’identité de la personne à sauver. C’était une mission comme une autre, comme tant d’autres.

Lorsqu’ils furent dans la navette qui décolla de Sanctuary direction le désert de glace quelques centaines de mètres plus bas, les discussions allèrent bon train entre les soldats présents. La nuit tombait, les créatures les plus féroces de Pandore ne leur faciliteraient sans doute pas la tâche, les bandits avaient sans doute – ou non – œuvré pour le compte des rebelles. Comme d’habitude, l’on avait conseillé aux parents de ne pas payer la rançon. Comme d’habitude, eux, lui, les soldats d’Hyperion allaient débarquer pour récupérer la cible et réduire à néant l’existence de ces raclures. Il fallait n’avoir aucune âme pour faire cela, et venant d’un roux … Iwan tenta de sourire à cette plaisanterie de son collègue plus âgé, un supérieur en quelques sortes.

« Victoire St-James. Voilà le nom de la cible. Jolie minette si vous voulez mon avis, allez savoir s’ils espèrent vraiment une rançon … » « Vous avez dit quoi ? Victoire ? St-James … » Voilà pourquoi le nom lui disait quelque chose. Quel abruti il faisait ! « On descend dans deux minutes, préparez-vous, j’vous lâche dans leur camp. » La voix du pilote grésilla dans son oreillette, il ne l’entendit pas vraiment. S’il était déjà remonté par principe et motivé par habitude, Iwan se sentit une motivation toute nouvelle, une rage étrange. Il avait espéré la revoir oui, mais pas comme ça, c’était … Trop ironique. La navette amorça sa descente, tous parés à sauter, Iwan vérifia tout son équipement, décidé à la tirer de là. Le sas s’ouvrit et la troupe sauta, parachutes déployés, pour un atterrissage aussi discret que possible. « Novac tu prends par la gauche du camp, Hopkins, Alvez par la droite, les autres en frontal. Je m’occupe de sécuriser la position de l’otage. » Novac se retint d’ajouter qu’il pourrait s’occuper de la retrouver, il aurait même pu plaisanter et prévenir son chef de s’armer de patience plutôt que d’un fusil à pompes, mais celui-ci ne lui en laissa pas le temps. L’assaut était donné, et dans le fond il n’espéra qu’une chose ; retrouver Victoire en vie et en bonne santé.
Dim 24 Mai - 18:57
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Et encore une fausse note, décidément elle les enchaîne pour sa répétition du jour, pourtant d’habitude elle est beaucoup plus concentrée que ça, on peut même dire qu’elle ne fait qu’un avec sa harpe. Seulement voilà, c’était avant cette soirée aussi étrange que plaisante avec le chaton. Bien sûr, elle ne passe pas son temps à penser à lui, le contraire serait carrément embêtant, mais disons que quand elle laisse ses pensées divaguer, ce grand idiot arrive à s'y immiscer. Et ça arrive un peu trop souvent à son goût.

— Victoire tu es avec moi ou pas ? demande pour la troisième fois son professeur.

Elle a bien envie de lui rétorquer que non, ça lui brûle les lèvres, pourtant elle n’en fait rien et se contente d’acquiescer. Inspirant et expirant plusieurs fois, pour tenter de retrouver un peu de concentration, la jeune femme pose ses doigts sur les cordes et reprend depuis le début la mélodie. Pendant un moment ça fonctionne, pendant un moment elle arrive à se laisser porter par la musique, ses mains volant de corde en corde. Mais pendant un moment seulement, parce qu’à trop se laisser porter, son esprit part à nouveau en voyage et c’est le drame. Iwan revient dans son esprit, elle entend presque le pop accompagnant cette apparition. Reposes en paix concentration.

— Bon écoutez, marmonne la brunette en retirant ses doigts. Je pense très honnêtement que je ne vais pas y arriver, c’est un jour sans, ça arrive non ? Ça ira mieux après-demain, j’ai un peu de mal à me concentrer.

Si peu. Stupide rouquin. Voyant qu’elle n’arrivera à rien tirer de son élève, le professeur de musique consent à la libérer tout en lui rappelant bien que son concerto a bientôt lieu. Comme si elle n’était pas au courant, encore une fois, la brunette aimerait beaucoup l’envoyer chier, mais elle n’en fait rien et la remercie avant de quitter la salle de répétition précipitamment. Elle a vraiment hâte de rentrer chez elle et d’être seule pour une fois, Victoire a toujours été une personne rêveuse, sauf qu’en ce moment, c’est pire que tout, ça a commencé après la soirée. Soupirant pour la deux-cent-dixième fois de la journée, elle glisse son casque sur ses oreilles et monte le volume de la musique à fond. C’est plus agréable de marcher en ville de cette façon. Alors qu’elle quitte une artère fréquentée pour une plus calme et avec moins de passage, la jeune femme ne se doute absolument pas qu’elle est suivie de près, et que ça fait même un moment que ses faits et geste sont observer. Comment aurait-elle pu se douter qu’aujourd’hui elle se ferait enlever, ce n’est pas le genre de chose qui lui passe par la tête, normal qu’elle ne se méfie pas. Puis avec la musique aussi forte, elle n’entend pas des gens arriver dans son dos.

Ça va vite, tellement vite qu’elle ne comprend même pas pourquoi elle se retrouve avec un sac puant sur la tête, puis qu’enfin elle est soulevée du sol pour être jeté dans ce qu’elle suppose être un coffre de voiture. Bien sûr, elle crie, elle donne des coups de pied et des coups-de-poing, la brunette n’est pas du genre à se laisser faire, même pendant un kidnapping. Cependant, elle se rend vite compte qu’elle se fatigue pour un rien, personne ne risque de l’entendre si elle se trouve dans une voiture en pleins milieu de la circulation. Mais, les abrutis qui viennent de la mettre dans ce coffre, semble avoir oublié de lui attacher les mains, une aubaine, dés qu’ils ouvrent, elle tente les semer. Victoire finit par retirer le sac toujours sur sa tête, puis son casque et le range dans son sac, elle n’a plus qu’à attendre et de rester sur le qui-vive. Le seul point positif dans cette histoire, c’est qu’elle ne pense plus à Iwan.

Oups, loupé.

Marmonnant un peu plus la brunette finit par sentir la voiture s’arrêter, c’est le moment. Le coffre s’ouvre, le soleil déclinant derrière l’horizon l’aveugle quelques instants, de sorte qu’elle ne voit pas le visage de ses ravisseurs. Mais elle saute sur la première silhouette à sa porter. Hélas, elle n’a pas le temps de faire grand-chose… Une douleur sur le crâne et c’est le trou noir.

.
..


C’est le froid qui la saisit en premier, réprimant un frisson, Victoire ouvre difficilement les yeux et tente de se redresser, mais une vive douleur lui vrille le crâne l’obligeant à rester au sol. La brunette parvient tout de même à se mettre en position assise et détail rapidement son environnement, une petite pièce carrée, aux murs bétonnés, un lavabo qui a connu des jours meilleurs dans un coin et un lit tout aussi merdique dans un autre. Si elle s’est montrée plutôt hargneuse dans le coffre et en tentant d’attaquer l’un de ses ravisseurs, là elle doit bien dire qu’elle n’emmène pas large. La danseuse, ne sait pas où elle est, pourquoi elle se retrouve ici, bien qu’elle en ait une vague idée et surtout elle se demande si quelqu’un sait qu’elle a disparue. Ses parents travaillent tellement, qu’ils seraient capables de se rendre compte qu’il y a un problème, bien des jours plus tard. Et il peut s’en passer des choses avant qu’ils n’aient une illumination.

Des pas résonnant en dehors de la pièce la sorte de ses pensées, instinctivement elle recule dans un coin, comme si elle allait pouvoir se fondre dans le béton. La lourde porte en métal s’ouvre dans un grincement sinistre, et une femme, flanquée de deux gros bras apparaît dans l’encadrement.

— Ah ! Notre hôte de marque est enfin réveillé, dit-elle en s’avançant. Je suis Tatiana, bienvenue chez moi.
— V…vous me voulez quoi ? demande la jeune femme, faisant fi de la fausse politesse.
— De toi rien de particulier ma grenouille, tu es juste le charmant appât qui va faire raquer tes parents.
— Une demande de rançon….
— Elle n’est pas très polie, mais elle percute vite.


Les deux gros bras ricanent avant que cette femme horrible ne reprenne avec un sourire un peu plus large.

— Écoute ma grenouille, si tu es sage ou se montreras sympa avec toi dans le cas contraire…

Tatiana prend l’une des mains de Victoire dans la sienne, souriant un peu plus.

— Dans le cas contraire on te brisera les doigts un, à un et si ça ne suffit pas, on te pétera les genoux et ainsi de suite, capiche ?!

Le cœur battant à tout rompre et la bouche sèche comme jamais, Victoire se contente de hocher la tête n’ayant pas spécialement envie qu’ils en arrivent là. La femme se redresse et la prévient qu’on va lui ramener une couverture, parce que ce serait dommage qu’elle crève de froid, le trio infernal sort ensuite de la pièce la laissant seule.

Ouais, elle est sacrément dans la merde.
Lun 25 Mai - 19:17
Revenir en haut Aller en bas
Darren Walsh
Age : 45 ans (né en x187)
Miscellaneous : Bookmaker et ancien marchand d'armes, Darren aime qu'on respecte sa parole ○ La maison fait rarement crédit mais quand c'est le cas, la dette doit être honorée ○ Sanguin, il n'en reste pas moins un bon gars dans l'âme, il a juste dû s'adapter à cette planète, comme dirait l'autre adapt, evolve, survive ○ Père de deux jumeaux (10 ans), un garçon (Niall) et une fille (Brona), il n'y a bien qu'eux qui voient son côté père poule même s'il les laisse un peu faire leur vie avec son assistante, Mamzelle Hortense, 75 ans
Date d'inscription : 24/03/2020
Civilians | Fondatrice
Darren Walsh
Quelles étaient les chances ? Sur dix, sur cent, sur un million. Peu importait quelles étaient les chances, c’était la réalité de cette mission. Pour la première fois depuis qu’il faisait ce métier, qu’il exerçait avec conviction et sérieux cette mission, Iwan avait ce drôle de pressentiment, cette étrange colère qui venait parasiter ses pensées. Cette fois, il connaissait la personne qu’il devait sauver, elle avait un visage, elle avait un prénom, il connaissait sa voix et les échos de son rire. Cela n’aurait rien dû changer, mais pourtant ça changeait beaucoup de choses. « Laissez-moi venir avec vous s’il vous plait ! » « Par la gauche Novac, je sécurise l’otage, vous autres, vous sécurisez la zone pour qu’on puisse l’extraire sans problème. Est-ce bien clair ? » Le rouquin ravala encore une fois cette étrange colère, une rage presque, et hocha la tête, le regard bas. « Affirmatif. »

La navette se posa à quelques mètres, silencieuse au possible, presque invisible dans la nuit d’encre qui régnait sur le désert gelé. Novac prit donc vers la gauche pour contourner l’entrée du camp de bandits et trouver une brèche par laquelle s’infiltrait. Ces camps-là n’étaient pas fortifiés, ce n’était pas compliqué d’y entrer, mais avec la folie meurtrière qui habitait certains habitants pandoriens, c’était souvent d’en sortir qui s’avérait compliqué. Lunettes thermiques sur les yeux, il avança prudemment, arme en main, prêt à faire feu s’il le fallait mais il préférait l’éviter, sinon … Sinon les bandits pourraient décider d’embarquer l’otage ailleurs ou pire de s’en débarrasser. L’otage, c’était plus simple de s’y référer ainsi mais pourtant dans son crâne, c’était Victoire qui se frayait un chemin.

Il ne prêta pas suffisamment attention à ses pas en approchant la barricade sommaire du camp, son pied tapa dans un caillou qui alla percuter la tôle ondulée rouillée. Merde ! De l’autre côté, du mouvement se fit entendre, et le rouquin put remercier les lunettes thermiques. A l’abri, il surveilla la progression de deux silhouettes qui longeaient la barricade jusqu’à cette fameuse brèche où il pourrait s’engouffrer. Plus près, encore un peu plus près. Il ajusta sa visée, vérifiant le silencieux, et fit feu. Les deux bandits s’échouèrent au sol dans un bruissement de tissu et de neige, la neige étouffant parfaitement le son pour lui permettre d’avancer.

Ils étaient nombreux là-dedans, voilà ce qu’il découvrit en se plantant près de la brèche. Une bonne femme flanquée de deux gros bras traversait le camp, depuis un bâtiment isolé et gardé. Iwan ajusta ses lunettes et détailla la zone. « Victoire … » souffla-t-il en remarquant un marquage thermique dans le bâtiment. Elle était là, et à sa signature thermique elle était vivante. Il tourna les boutons de sa radio, le grésillement se fit entendre puis il reprit. « Le bâtiment au fond, elle est dans le bâtiment du fond. » Il était proche, bien plus proche que son chef. Il n’y avait pas tant de bandits que cela à neutraliser avant de l’atteindre. Sortant de sa planque quelques secondes pour compter, il en dénombra trois, plus un devant la porte. « J’peux sécuriser l’otage chef, je suis à côté. » « Novac ! hors de question, on s’en tient au plan. »

Le plan ? Il puait le plan, ils étaient trop loin, elle était seule dans cette cellule pendant ce temps. Et qu’est-ce que ça faisait au juste ? Ca le faisait chier, c’était suffisant comme raison. Raison pour quoi ? Pour désobéir à cet ordre simple de suivre le plan. Iwan fit tourner la sangle de son arme pour la caler dans son dos avant de récupérer la lame dans sa botte. L’approche furtive serait la plus judicieuse, tant qu’à désobéir et risquer gros, autant être certain de sortir Victoire de là entière. Le rouquin s’avança prudemment, esquivant le premier bandit sur son chemin, le deuxième revanche serait plus difficile à contourner. Il s’approcha alors dans son dos, à l’abri derrière quelques carcasses de véhicules qui devaient leur servir d’abris contre le froid. Sa prise se fit rapide, à la gorge, une main sur sa bouche pour qu’il ne hurle pas. La lame du couteau se planta sans cérémonie dans sa gorge lorsqu’il l’eut collé au sol. Des fleurs écarlates fleurirent partout autour de sa silhouette. Est-ce que cela le touchait ? Plus maintenant, c’était le boulot, il n’aimait pas tuer mais la mission primait sur ses états d’âme.

Il ne restait que le garde devant la porte et un autre qui contournait le bâtiment. Un petit bâtiment sans aucune fenêtre, la tuile, mais la geôle parfaite. Ça se corsait, légèrement. Novac soupira, il avait coupé sa radio pour ne pas entendre son chef brailler, mais quelques coups de feu lui donnèrent un état de la situation. Et la diversion parfaite. Le garde qui faisait la ronde quitta la zone, ne laissant entre lui et Victoire qu’un seul gusse droit comme un i devant la porte. Iwan siffla en approcha, confiant, trop peut-être. « Tu d’vrais rejoindre tes potes voir ce qu’il se passe, est-ce que votre otage vaut vraiment que tu restes là ? J’hésiterais pas à te liquider t’sais … » Confiant, trop très certainement. Bon, visiblement le type ne voulait pas lâcher son poste, il était fidèle à sa mission, c’était tout à son honneur, mais Iwan n’avait pas le temps de trainer pour tenter de le convaincre.

Le rouquin sortit son couteau et se lança à l’assaut. Coup de poing dans le vide, sa main s’écrasa sur la porte métallique dans un klang qui ne lui arracha même pas une grimace. Couteau dans la main gauche, il se retourna pour planter la lame dans la main du bandit qui hurla de douleur avant de la retirer pour la jeter plus loin. « T’es un coriace ! » Ça tombait mal, ou bien, lui aussi. Iwan essuya quelques coups qui ne manqueraient pas de recolorer ce bleu sur son nez et sa pommette, mais là encore, rien à faire. Il ne broncha que peu jusqu’à parvenir à se saisir du cou de son opposant pour le tordre dans un craquement qu’il aurait jugé douloureux s’il avait pu connaître la douleur. Le rouquin posa sa main sur la poignée, poussa la porte pour se précipiter dans la pièce. « Victoire ! J’suis là ! » lança-t-il, sans doute pas sous son meilleur jour, en entrant dans la pièce, le cœur qui battait à tout rompre. Est-ce qu’elle allait bien ?
Mer 27 Mai - 16:35
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Après le départ de ses ravisseurs, Victoire reste un moment prostrée dans un coin de la pièce, son crâne lui fait toujours mal, ce qui n’est pas très évident pour réfléchir. Mais elle ne peut pas empêcher son esprit d’entrer en ébullition, parce que d’un côté elle n’a pas envie que ses gens lui fassent du mal, mais d’un autre… D’un autre, ce n’est pas dans ses habitudes de s’écraser. Bien qu’à la vérité, elle n’a pas face à elle un gosse de riche, ou une pimbêche des beaux quartiers. Non, se sont des truands, des vrai de vrai. Malgré tout, elle se redresse lentement, ça tourne un peu, mais pas au point de retomber par terre, elle glisse alors sa main à l’arrière de son crâne et découvre une bosse. Visiblement, ils ne l’ont pas loupé, la brunette à juste à croiser les doigts que ce soit bénin.

— Bon, pour résoudre un problème, il faut être proactive…

Réfléchissant à toute allure, Victoire se dit qu’elle doit d’abord étudier son environnement, même si à bien y regarder, c’est fait d’un coup d’œil. La seule issue disponible étant la porte de cette pièce, il n’y a que par là qu’elle pourra sortir et sans doute qu’elle doit être gardé. Ce serait une sacrée chance que ses kidnappeurs, mais elle en doute franchement, cette Tatiana avait l'air de savoir ce qu’elle faisait et n’avait pas l’air de plaisanter. Maintenant stable, la brunette s’approche de la porte et colle son oreille sur le métal froid, elle n’entend rien de particulier, hormis le sifflement du vent glacial. Ce qui ne veut pas dire que la voix est libre.

— Sérieux Victoire, tu veux te la jouer commando de l’extrême, marmonne-t-elle dans la salle vide.

C’est vrai qu’elle peut faire mumuse avec le feu, le gros hic, c’est qu’après elle sera vulnérable et prendra s’en dote très cher. Oui, c’est même sûr que Tatiana ne la loupera pas. D’un autre côté, si elle la joue de façon fine, ce n’est pas impossible qu’elle y arrive, mais il lui faut une autre arme. Balayant la pièce du regard, la danseuse jette son dévolue sur le lavabo, mais alors qu’elle s’approche des coups de feu au loin la font sursauter. Que se passe-t-il au juste ?! Est-ce que ça a vraiment une réelle importance ? Non, le plus important, c’est elle et pas ses crétins qui ont peut-être décidé de s’entretuer. Ni une, ni deux, elle va pour défoncer le lavabo à grand coup de pied, et se rend rapidement compte que c’est plus facile dans les films.

— Aller bordel !!

L’avantage, c’est que se déchaîner là-dessus la réchauffe incontestablement et finalement elle réussit à arracher un tuyau en métal. Plutôt légère face aux armes que ces types doivent avoir et pendant quelques instants, Victoire se dit qu’elle ferait peut-être mieux de rester sage comme promis. Elle peut encore faire marche arrière. Oui ? Non ? Un coup contre la porte la détourne de ses pensées, arme en main, elle s’avance un peu tout en gardant une distance raisonnable avec le battant en métal. Il semble qu’une bagarre ait lieu à l’extérieur, supposition vite confirmée quand elle entend un cri de douleur, un filet de sueur coule le long de son dos. C’est peut-être un règlement de compte entre bandes rivales, plus plausible que le gang s’entretuant. Le cœur battant à tout rompre, la brunette raffermis sa prise sur le tuyau, prête à défendre chèrement sa peau. La poignée s’abaisse dans un grincement sinistre, c’est comme si tout va aux ralentis, puis enfin la porte s’ouvre sur un jeune homme qui lui est étrangement familier, comme sa voix, ou son nez en sang.

— Iwan ?

L’image du rouquin planté devant la porte est tellement incongrue, qu’elle le fixe un peu bêtement, elle s’attendait à beaucoup de choses, mais à lui. La brunette a imaginé tellement fort que c’était une personne mal intentionnée, qu’elle n’a pas pensé une seconde qu’on viendrait la sauver. C’est vrai qu’il est soldat pour Hyperion, mais c’est un peu étrange de le revoir dans ses circonstances, elle aurait aimé un truc plus plaisant. Vraiment ?! La brunette chasse cette pensée et toutes les choses qui pourraient si apporter, ce n’est pas le moment et surtout, elle n’est pas sûr d’être prête à assumer. Non, non, non.

— Je suis contente de te voir, finit-elle par dire avec un soulagement non dissimulé. Nos rencontres ne vont pas en s’arrangeant…

Elle lui offre un mince sourire, avant de vraiment remarquer son nez, décidément, il finit toujours par s’en prendre une. La danseuse aperçoit aussi un type allongé dans la poudreuse, son maigre sourire se fane. Est-ce qu’il est mort ? Ce serais la première fois qu’elle verrait un homme décédé en vrai, pas comme dans les films.

— Qu… Qu’est-ce qu’on fait ? bafouille Victoire troublée par cette vision.

Des nouveaux coups de feu au loin la font sursauter et elle se rapproche du rouquin en le fixant, le regard emplis d’inquiétude et le cœur battant à tout rompre. Si elle a joué à la grande pendant l’attaque de Sanctuary, c’est qu’elle était dans sa ville avec des soldats partout. Contrairement à ici, ou elle est en zone hostile, alors oui, elle n’emmène clairement pas large.

— Je ferais tout ce que tu me diras, ma… Mais sort moi de là s’il te plaît.

Ça sonne pathétique au possible, mais elle s’en fiche, n’importe qui d’un peu sensé aurait peur dans ce genre de condition. Elle n’est ni une guerrière, ni une soldate.

— Merci d’être là…souffle Victoire en regardant ailleurs.
Mer 27 Mai - 21:36
Revenir en haut Aller en bas
Darren Walsh
Age : 45 ans (né en x187)
Miscellaneous : Bookmaker et ancien marchand d'armes, Darren aime qu'on respecte sa parole ○ La maison fait rarement crédit mais quand c'est le cas, la dette doit être honorée ○ Sanguin, il n'en reste pas moins un bon gars dans l'âme, il a juste dû s'adapter à cette planète, comme dirait l'autre adapt, evolve, survive ○ Père de deux jumeaux (10 ans), un garçon (Niall) et une fille (Brona), il n'y a bien qu'eux qui voient son côté père poule même s'il les laisse un peu faire leur vie avec son assistante, Mamzelle Hortense, 75 ans
Date d'inscription : 24/03/2020
Civilians | Fondatrice
Darren Walsh
Iwan ? Elle allait bien. Et elle l’avait reconnu. Rassuré et l’égo un brin flatté, le rouquin soupira, c’était rare qu’une mission lui soit aussi importante, c’était étrange, et incompréhensible. Toutes les missions étaient importantes, mais aucune n’avait de caractère personnel. Pourquoi celle-ci en avait-elle un cela dit ? Parce qu’il la connaissait ? Parce qu’il y avait eu cette soirée, imprévue, étrange ? Iwan sortit de ces petits questionnements, l’observant rapidement pour s’assurer qu’elle allait effectivement bien. « J’devrais enregistrer ces mots … » plaisanta-t-il pour tenter de détendre l’atmosphère.

Lui se sentait bien, bien mieux de la voir en un seul morceau, sans doute secouée, un peu choquée peut-être, mais en vie et visiblement pas blessée. Que faisaient-ils maintenant ? Il l’avait retrouvée, et la logique aurait voulu qu’il s’assure de la garder en sécurité ici, faire de cette cellule un fort improvisé du temps que ses collègues déblayer la zone. Mais ça revenait à risquer d’être pris au piège ici, et en cas d’assaut de ces ravagés du bulbe, il serait seul pour la défendre. Il aurait mieux fait de ne pas désobéir aux ordres car désormais Iwan devait prendre ses propres décisions et que ce n’était pas vraiment son point fort. « Faut qu’on gagne l’extérieur du camp, ici c’est un piège à rats, s’ils rappliquent j’aurais pas ce qu’il faut pour les repousser tous. C’est suffisamment le bordel pour qu’on puisse se faufiler … » Du moins, il l’espérait sincèrement. Le rouquin afficha un sourire, il voulait la rassurer, mais s’échapper d’un champ de bataille comme ça avec une civile non armée ce n’était pas pareil que le faire seul.

C’était presque amusant, ou ça l’aurait été dans une situation moins critique, de la voir si fragile, loin de la princesse des emmerdeuses sûre d’elle et piquante. Sa main se posa sur l’épaule de la brunette, sourire aux lèvres. « T’en fais pas, on va sortir d’ici, et tu rentreras chez toi entière. C’mon boulot. » Confiant, il l’était, il devait l’être. Son regard brun la laissa pour se poser sur le cadavre du type étendu devant la porte, il le fouilla rapidement pour sortir une arme à feu. « Prends ça, tu t’en sers qu’en cas d’urgence, là t’enlèves la sécurité, tu vises, tu tires. Pas sur moi de préférence. » L’arme au creux des paumes de Victoire qu’il pressa doucement, Iwan croisa son regard, cherchant à savoir si elle avait compris la rapide consigne. Mais un autre point lui effleura l’esprit. Elle était gelée. Il se débarrassa de sa veste pour la coller sur ses épaules avant de réfléchir. Sécuriser l’otage et la ramener vivante, que ça soit Victoire ça ne changeait rien à ce niveau-là. Le rouquin se défit également de son gilet pare-balles pour lui tendre. « Enfile-ça, au cas où. Et à mon signal, on avance, y’a des carcasses de voiture on pourra se planquer derrière et s’y planquer si besoin. »

Iwan la laissa enfiler le gilet et prendre son souffle, elle n’aurait pas trop le temps de le faire une fois là-dehors. La sortie était proche, il avait pu atteindre le bâtiment facilement en restant planqué mais depuis l’enfer se déchainait sur la zone. Sa main libre vint saisir la sienne, l’autre tenait son arme. « Allez, on y va, à droite. » Baissé, Iwan l’entraina derrière une carcasse de voiture où quelques balles ricochèrent. « Alors ma grenouille … tu veux nous fausser compagnie ? C’est très malpoli ! » Une voix féminine, sans doute la cheffe de ce groupe de brigands. « Vous deux, allez m’les choper, faites attention à la fille, débarrassez-vous de poils de carotte. » Son regard glissa sur la brune à qui il chuchota. « Rentre là-dedans, planque-toi au sol entre les sièges et n’en bouge pas, okay ? » Le regard grave, Iwan espéra qu’elle l’écouterait comme promis alors que deux types assez gaillards avançaient vers leur position. « J’te ramène chez toi, c’est promis Victoire. » ajouta-t-il dans un sourire avant de se relever, calant son arme sur le toit rouillé de la voiture pour faire feu et forcer les gros balourds à reculer. Ce n’était que quelques secondes gagnées, il leur en fallait plus.
Ven 29 Mai - 16:56
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Si elle sort vivante de tout ce merdier, pour sûr que ça lui fera une sacrée histoire à raconter, et une très bonne excuse pour se faire mousser auprès de ses amis. Mais surtout elle souhaite de tout cœur que ses parents restent un peu avec elle, ne serais ce que quelques jours, elle va avoir besoin d’une présence, d’amour et de beaucoup de soutiens. Et peut-être d’un psy aussi au passage. Enfin, pour le moment, elle n’en est pas là, pour le moment, elle est encore dans cette pièce glaciale, en compagnie d’Iwan venu la sortir de là. Iwan qui se paye gentiment sa tronche, c’est sûr que par rapport à la dernière fois elle n’est plus trop dans son élément, on peut même dire que princesse Victoire se chie dessus. Néanmoins, elle parvient quand même à faire la moue, ça lui apprendra à montrer qu’elle a la trouille.

— Tant pis pour toi, comme si j’allais répéter pour tes beaux yeux !

Bon, au moins il lui reste un peu de verve, c’est que tout n’est pas perdu. Bien qu’elle soit sincèrement contente de revoir le rouquin, malgré les circonstances un peu hardcore, Victoire est tout de même surprise de le voir débarqué seul. La première fois qu’elle l’a vu, il était avec d’autres de ses collègues, mais là, pas l’ombre d’un coéquipier. À moins qu’ils ne soient un peu plus loin et les échanges de tir qu’elle entend, et comme un genre de diversion pour permettre au rouquin d’agir en solo. Dans un cas comme dans l’autre, il doit savoir ce qu’il doit faire, c’est un soldat d’Hyperion, il sait sans doute mieux tirer que danser. Il est quand même arrivé seul ici. Alors quand il se remet à parler, elle l’écoute avec attention, même si elle aurait préféré rester ici que crapahuter dans un camp moisi, au milieu d’une fusillade. Mais attendre ici n’est pas une bonne option, pourvu qu’ils n’aient pas de problèmes sur la route. La brunette hallucine quand même de se retrouver dans une situation pareille, elle doit être maudite, les enfants de scientifiques, ce n’est pourtant pas ça qui manque. Mais il a fallu que ça tombe sur elle.La main d’Iwan sur son épaule la sort de ses pensées, la brunette tente bien de lui faire un sourire, mais la peur qui empoigne son cœur, la fait plus grimacer qu’autre chose. Victoire doit lui offrir un bien triste spectacle, mais ça ira mieux quand elle sera de nouveau à Sanctuary, chez elle, dans son élément. La chieuse sera de retour à ce moment-là.

— Je compte sur toi, souffle la jeune femme la voix un peu tremblante.

Elle voit ensuite le rouquin fouiller rapidement le cadavre, puis lui tendre une arme à feu, tout en écoutant ses précisions. Le dernier conseil lui faisant lever les yeux au ciel, d’accord, elle a la frousse, mais elle n’est pas non plus débile.

— Si je tire dessus, c’est que tu m’auras cherché des noises Iwan.

Cette fois, elle arrive un peu sourire, du moins jusqu’au moment ou elle sent le poids de l’arme et la sensation du métal froid dans sa main. Ça ne parait pas bien compliqué à utiliser, sécurité, visée, tirer, mais comme on dit, entre la théorie et la pratique, il y a toujours une sacrée marge. Victoire lui signifie quand même qu’elle a bien compris. Les mains d’Iwan autour des siennes lui font se rendre compte de deux choses, la première étant qu’elle est complétement gelée, mais au vu de la façon dont elle est habillée, ce n’est pas étonnant. Quant à la seconde, elle est beaucoup plus gênante, parce que le contact du rouquin ne lui est pas si désagréable. Voilà pas mieux. Alors quand il dépose sa veste sur ses épaules, en plus de la réchauffer, c’est la diversion parfaite pour qu’il ne remarque pas son trouble. De toute façon, elle peut très bien mettre ça sur le compte de la situation.

En revanche le gilet par balle ?!

La brunette le fixe quelques instants, se demandant comment lui, il va faire sans protection. D’accord, il se targue de ne pas ressentir la douleur, mais s’il se prend une balle là ou il ne faut pas. Victoire enfile quand même le gilet, avant de passer la veste par-dessus, elle nage dans les vêtements d’Iwan, mais au moins elle est au chaud et relativement protéger. Ça va être le grand moment, la brunette jette un coup d’œil anxieux sur l’extérieur, le monde ne lui a jamais paru aussi dangereux, avant de reporter ses yeux bleus sur le visage du rouquin.

— Je te fais confiance Iwan ! dit-elle tout en hochant la tête, prête à faire le grand plongeon.

Le soldat la prend par la main, désigne la direction qu’ils vont prendre et c’est parti. Victoire fait de son mieux pour caler sa vitesse sur celle du jeune homme, et imiter ses mouvements, ils trouvent bien vite refuge derrière une carcasse de voiture, essuyant quelques tirs au passage. Visiblement, il y a du monde dans le coin et pas n’importe qui, cette folle de Tatiana leur fait le plaisir d’une petite visite.

— C’était bien plaisant ! s’exclame la brunette avec condescendance. Mais j’ai l’habitude d’un autre standing.

Bon ça va sans doute vraiment chier maintenant, le rouquin lui demande de se faufiler entre les sièges de la voiture en ruine, mais elle hésite un peu. Peut-être qu’elle pourrait l’aider, utiliser ses pouvoirs de Siren et cramer cette connasse de Tatiana ?

— O…ok j’ai promis de t’écouter…

Même si ça lui en coûte un peu. La brunette lui rend son sourire, puis se glisse entre les sièges, juste au moment ou un échange de tir commence. Victoire fait confiance au rouquin, cependant un soldat contre plusieurs ennemis, ce n’est pas équilibré, aussi douer puisse-t-il être. Que faire, que faire ? Rester tranquille, c’est un truc qu’elle a du mal à faire, encore plus alors qu’Iwan se fait tirer dessus pour sauver ses fesses à elle. La brunette gesticule un peu pour tenter d’apercevoir quelque chose, elle voit l’un des deux gros balourds s’avancer doucement, mais sûrement avec une arme lourde. L’autre ne doit pas être bien loin, quant à Tatiana elle est invisible à ses yeux, mais elle l’entend brailler des ordres et rameuter du peuple. Ils ne doivent pas rester là, sinon Iwan est foutu. Et cette idée ne lui plaît absolument pas, mais ce n’est pas le moment de chercher le pourquoi du comment, de la possibilité de voir le rouquin passer de vie à trépas.

Se tortillant dans tous les sens, la brunette réussie à rejoindre une autre carcasse de voiture après avoir rampé. Théoriquement, Tatiana ne devrait pas lui tirer dessus, mais elle n’est pas à l’abri d’une balle perdue. Son angle de vu est déjà beaucoup mieux, de toute façon elle vise le décor et non les ennemis, une diversion pour s’enfuir, un peu de feu, juste assez pour ne pas finir plier en deux à hurler.

— Vas-y Victoire, c’est toi la meilleure !

Rien de tel que l’auto-motivation. La Siren tend l’une de ses mains vers l’avant, pense aux flammes destructrices, leur chaleur cuisante, ces gens qui veulent les arrêter, le rouquin criblé de balles… Ça part tout seul, un souffle enflammé s’élève entre les carcasses des voitures, surprenant les assaillants. Ni une, ni deux, la brunette se redresse en titubant légèrement, son crâne est de nouveau douloureux et elle saigne du nez. Mais cette douleur n’est rien comparée à celle qu’elle ressent quand on l’oblige à dépasser ses limites. D’un revers de manche, elle essuie grossièrement le sang, puis rejoint le soldat qui dois se poser quelques questions.

— Iwan ! Fichons vite le camp d’ici tant qu’on le peut encore, dit-elle en lui tendant la main.

Quand même, elle est un peu fière d’elle d’avoir su aider, même un peu.[/b]
Ven 29 Mai - 22:02
Revenir en haut Aller en bas
Darren Walsh
Age : 45 ans (né en x187)
Miscellaneous : Bookmaker et ancien marchand d'armes, Darren aime qu'on respecte sa parole ○ La maison fait rarement crédit mais quand c'est le cas, la dette doit être honorée ○ Sanguin, il n'en reste pas moins un bon gars dans l'âme, il a juste dû s'adapter à cette planète, comme dirait l'autre adapt, evolve, survive ○ Père de deux jumeaux (10 ans), un garçon (Niall) et une fille (Brona), il n'y a bien qu'eux qui voient son côté père poule même s'il les laisse un peu faire leur vie avec son assistante, Mamzelle Hortense, 75 ans
Date d'inscription : 24/03/2020
Civilians | Fondatrice
Darren Walsh
Au moins avait-il réussi à la faire sourire, Iwan avait même gagné une ou deux piques bien senties, donc Victoire allait bien. Elle irait bien, même si pour l’instant, il la sentait bien inquiète, nerveuse. La violence, la mort, c’était monnaie courante pour toutes les personnes qui quittaient les cages dorées qu’étaient les cités d’Hyperion, mais pour toutes ces autres personnes, comme Victoire sans doute, qui n’avaient que rarement mis un pied – voire jamais – en dehors de la cité volante, c’était certainement un monde effrayant. Pour l’instant, il ne pouvait pas s’occuper de la rassurer, il ne pouvait que lui promettre qu’il la ramènerait vivante chez elle, il verrait ensuite. « Deal, allons-y. » souffla-t-il après lui avoir refilé son gilet pare-balles et sa veste, pour éviter qu’elle ne meure de froid ou qu’elle ne meure tout court.

Malheureusement leur sortie ne démarra pas de la meilleure manière possible, une pluie de balles accueillit leur tentative de s’échapper de ce camp parfaitement pourri. Planqués derrière une voiture, le rouquin lui demanda de se mettre à l’abri dans la carcasse devant eux, lui s’occuperait de repousser les bandits plus loin. Les ravisseurs n’avaient pas l’intention de laisser filer leur proie, pas vivante du moins. Iwan en serra les poings avant de faire à nouveau feu dans la direction des gros bras qui avançaient vers eux. A nouveau planqué derrière la carcasse, Iwan vérifia ses munitions et ralluma sa radio. Ca braillait dans tous les sens, ça faisait feu dans tous les sens, il allait se prendre une sacrée soufflante pour avoir désobéi, mais il se sentait plus rassuré de savoir la brune près de lui.

« Vic, on va tenter d’avancer vers là-bas. » souffla-t-il en désignant une zone plus dégagée. « Faut juste que j’nous créé une ouverture. » Il tourna un instant la tête vers l’intérieur de la caisse, sans la voir. « Victoire ?! » Merde, elle était passée où la princesse maintenant ? Il lui avait demandé de l’écouter, elle lui avait promis de l’écouter. « Merde ! » siffla-t-il avant qu’une léchée de flammes ne s’élève entre les carcasses. La vague de chaleur sembla lui brûler l’épiderme, c’était bizarre comme c’était la seule douleur qu’il semblait ressentir. Cette douleur paralysante, les souvenirs qu’il ravivait. Il en ferma les yeux un instant, prenant le temps de respirer. Les coups de feu s’étaient arrêtés, un maigre répit sans doute, une chance très certainement, mais il était là, tétanisé.

Combien de secondes resta-t-il immobile, accroupi là, le dos contre la carcasse, avant que la voix de Victoire ne le réveille ? Iwan ! Il leva vers elle ses prunelles perdues, sans la voir avant que sa main ne saisisse la sienne. « O-ouais … ouais on dégage d’ici. » Il contempla un instant les flammes, figé, avant de se secouer pour bouger de là. C’était quoi au juste cet incendie sorti de nulle part ? Son regard se posa sur la brune, la discrète marque de sang sur ses traits. Pas le temps d’y penser pour l’instant, il devait la sortir de là. « Par-là bas, encore quelques pas et on atteindra l’endroit par où je suis entré. » Dos à elle, Iwan recula pour s’assurer qu’aucune mauvaise surprise ne se produirait de derrière les flammes. La barricade était toute proche, la faille qui servait d’entrée et de sortie était là. « Là, Victoire ! Vas-y. »

Lui resta là, en arrière, pour s’assurer qu’elle serait en sécurité le temps de sortir. « Vas-y j’te rejoins. » promit-il alors que les flammes semblaient décroître. Ils avaient trouvé de quoi stopper ou au moins ralentir le feu. Il fallait qu’elle se dépêche de gagner l’extérieur du camp. Le rouquin jeta un coup d’œil en arrière, une fraction de seconde, pour vérifier qu’elle n’était plus là, qu’elle avait passé l’amas de tôle qui faisait office de muraille. Une fraction de seconde où il entendit le sifflement de la balle qui se logeait dans son épaule gauche avant d’en sentir l’impact. Aucune douleur, mais pourtant Iwan jura. Il tira une salve de balles devant lui, le grognement plus loin le rassura, il avait au moins touché un de ces connards, avant de prendre la direction de la sortie à son tour, l’arme pendant à son épaule où sa main droite pressait la blessure. « Victoire ?! » l’appela-t-il. Il était fébrile, les flammes, la blessure, l’inquiétude, ça ne lui ressemblait pas.
Dim 31 Mai - 11:29
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Victoire a toujours rêvé de parcourir les terres de Pandore, vivre la grande aventure et pourquoi pas devenir une Vault Hunters. Ça doit être génial de rechercher des arches, mais aussi dangereux, ça elle en a bien conscience. Cependant, le savoir et le voir et tout de même deux choses très différentes, et la vie à l’extérieur de Sanctuary est beaucoup plus violente et rude qu’elle ne le pensait. Alors oui elle a peur, oui cette situation l’angoisse, oui elle espère qu’elle n’y laissera pas sa peau, ni Iwan la sienne d’ailleurs. Pour autant, elle sait qu’elle finira par fuir cette ville qui l’a vu naître, mais avant ça, il va falloir sérieusement qu’elle s’entraîne. Pour ça, la brunette va devoir mettre les bouchées double durant ses entraînements, ça ne devrait pas être difficile à faire croire à Hyperion qu’elle souhaite s’investir un peu plus dans la firme. Mais chaque chose en son temps, d’abord sortir de là en un seul morceau s’il vous plaît.

Bien sûr, il aurait été trop simple qu’ils puissent déguerpir comme ça les doigts dans le nez, retour au bercail, on fait péter la bouteille de champ’ et au lit. Non, oh que non. Tatiana avait sans doute dans l’idée de la déplacer, à la suite de l’attaque du camp par les peut-être coéquipier du rouquin. C’est possible que ce soit un règlement de compte entres vermines, mais elle imagine Iwan se pointer seul ici pour ses beaux yeux. Toujours est-il qu’elle a de la chance qu’il soit venu avant cette sale bonne femme, mais ça ne les empêche se retrouver dans des sales draps. Mais si le soldat ne se laisse pas faire, elle aussi ne peut rester passive, pas pendant qu’il défend chèrement leurs peaux. Alors même si elle est bien à l’abri dans sa splendide carcasse de voiture, la danseuse décide qu’elle va mettre la main à la pâte.

Son pouvoir de Siren va lui servir pour une fois, pour un objectif bien précis et qu’elle souhaite voir se réaliser, aider Iwan et mettre un maximum de distance avec cet endroit. La brunette réussie à mettre le feu aux carcasses derrière Tatiana et ses sbires, ce qui leur laisse un peu de temps pour déguerpir, elle a pris un peu cher dans l’équation, mais qu’importe. Victoire rejoint donc rapidement le rouquin, ça tangue un peu, mais elle devrait s’en sortir sans se vautrer, cependant le jeune soldat semble quelque peu à l’ouest quand elle est enfin prés de lui. Elle saisit néanmoins sa main le tirant vers elle, pour qu’ils prennent leur jambe à leur cou, se demandant tout de même ce qui lui prend.

— Oui partons, dit-elle avec encouragement.

Le rouquin jette un coup d’œil étrange aux flammes, puis finit enfin par se lever, il doit sans doute se demander d’où ça vient, mais au moins il ne pose pas de questions. De toute façon, elle peut toujours mentir et dire qu’elle ne sait pas d’où est-ce que les flammes provenaient. Finalement, ils arrivent à éteindre le lieu qui semble servir d’entrée et de sortie, même pas de porte, jusqu’au bout ce camp aura bien mérité le qualificatif de merdique. Iwan semble vouloir rester en arriéré pour protégé sécuriser leur départ, ça lui plaît moyens d’y aller seule et de le laisser seul. Mais plus elle attend, plus il y a des chances pour que les ennemis rappliquent.

— Ne traîne pas trop, souffle-t-elle.

La brunette rejoint rapidement la fissure et s’y glisse sans problème, la voilà enfin presque sortie d’affaire, faisant quelques pas dans la neige, elle perçoit vite un gros souci. Une bonne dizaine de types armés jusqu’aux dents, souriant comme des beaux diables, attendent à quelques mètres d’elle. Puis soudain la voix grésillant de Tatiana s’élève d’elle ne sait où.

— Le premier qui chope la grenouille et me ramène la tête du rouquin aura une belle prime, ricane la femme. N’hésitez pas à crever du soldat d’Hyperion sur la route ! Bonne chasse les loulous !

La communication terminée, Victoire retourne dans l’autre sens sans se faire prier, c’est la merde, la merde intergalactique même.

— Pas par-là ! s’exclame la brunette en retrouvant Iwan.

Un Iwan blessé au passage, qu’est-ce qui avait bien pu se passer en à peine deux minutes ? La réponse n’est sans doute pas bien compliquée, mais pas le temps d’y réfléchir.

— On ne peut pas rester là, repend-elle rapidement. Je vais t’aider à marcher, on ira plus vite !

Sans lui laisser le temps de répondre, Victoire glisse son bras autour de la taille du rouquin, puis elle prend son bras à lui pour le poser autour de ses épaules à elle.

— Bordel, t’es plus lourd que je le pensais, va falloir arrêter les pâtisseries !

Nerveuse comme jamais, la brunette cherche un chemin, la fissure c’est mort, revenir à sa cellule encore plus, ils vont devoir trouver autre chose. Le chemin le plus facile n’est pas toujours le plus simple.

— Là-bas, dit-elle en montrant un mince passage entre deux carcasses.

Après, c’est l’inconnu, mais est-ce qu’ils ont le choix, les autres arrivent, alors non. Marche ou crève.
Dim 31 Mai - 19:45
Revenir en haut Aller en bas
Darren Walsh
Age : 45 ans (né en x187)
Miscellaneous : Bookmaker et ancien marchand d'armes, Darren aime qu'on respecte sa parole ○ La maison fait rarement crédit mais quand c'est le cas, la dette doit être honorée ○ Sanguin, il n'en reste pas moins un bon gars dans l'âme, il a juste dû s'adapter à cette planète, comme dirait l'autre adapt, evolve, survive ○ Père de deux jumeaux (10 ans), un garçon (Niall) et une fille (Brona), il n'y a bien qu'eux qui voient son côté père poule même s'il les laisse un peu faire leur vie avec son assistante, Mamzelle Hortense, 75 ans
Date d'inscription : 24/03/2020
Civilians | Fondatrice
Darren Walsh
Ne pas trop trainer, la rejoindre rapidement mais ne pas précipiter leur sortie sous peine d’avoir une mauvaise surprise. Iwan n’avait pas les idées claires, déjà parce qu’il y avait cette angoisse incompréhensible de la savoir en danger, cette mission personnelle qu’il s’était fixée de la garder en sécurité et depuis quelques instants cette peur panique des flammes. Les souvenirs lui revenaient comme des flashes désagréables, brûlants, comme l’empreinte cramoisie qu’il gardait de chaque test, chaque expérience. L’on avait tenté de lui en infliger des douleurs, mais c’était de loin celle des flammes qui l’avait le plus marqué, parce qu’elle était lente, insidieuse. Les coups étaient brefs, les coupures étaient nettes. Mais les brûlures, elles lui donnaient cette impression de marquer jusqu’à l’âme.

Ce furent sans doute ces questions, ces peurs qui le figèrent un instant de trop alors que la brunette gagnait l’extérieur. Iwan sortit de ses pensées par l’impact de la balle, aucune douleur mais la surprise, et cette colère face à sa propre inattention. A son tour, après s’être assuré que les autres ne rappliqueraient pas, le rouquin gagna l’extérieur de ce camp, à la recherche de Victoire. Pas par-là ! Comment ça pas par-là ? C’était par-là la sortie pourtant. Toujours un peu perdu, comme s’il s’était agi là de sa première mission, Novac la laissa faire. Il pouvait marcher, ce n’était pas la douleur qui le dérangeait, c’était toutes ces émotions qu’il ne maîtrisait pas. Elles étaient nocives, comme les sentiments, toutes ces choses dont son père s’était privé pour être un bien meilleur soldat que lui.

A la remarque de la brunette pourtant, alors qu’ils s’éloignaient de la barricade, revenant vers l’intérieur du camp où les bruits des pas de course et des balles résonnaient de toutes parts, Iwan esquissa un sourire. « Désolé princesse, la prochaine fois j’ferai un régime avant de venir te sauver … » plaisanta-t-il alors qu’ils progressaient vers deux carcasses. « Passe la première, je surveille qu’on nous suive pas, promis j’me prends pas une autre balle. » L’avantage c’était que les flammes généraient encore assez de fumée pour les garder relativement cachés, mais partout autour d’eux, les hommes de main de cette bonne femme ratissaient le camp. Lorsque Victoire eut avancé, Iwan la suivit.

A peine la place de se faufiler à deux entre ces deux voitures en ruines pour observer ce qu’il y avait de l’autre côté. « En face là-bas regarde. » Ce qui ressemblait à un véhicule, bricolé, un van qui avait vécu mais qui pourrait leur servir de planque. « On va s’y faufiler, on s’y cache. Si ce truc est capable de rouler, on essaie de se barrer, dans le pire des cas on y reste planqués. » Ca avait l’air blindé, sommairement, mais ça serait mieux que les carcasses de voitures qui leur servaient d’abri à l’instant. Son regard croisa celui de Victoire et dans un mouvement de la tête, il lui fit signe que c’était le moment de déguerpir vers le van renforcé. Par chance ouvert et par chance personne dans ce coin du camp. S’ils arrivaient à se cacher sans être repérés, ils n’auraient pas seulement un abri contre les balles mais bel et bien une cachette.

Le rouquin força un peu pour ouvrir la porte arrière. « Allez grimpe. » Il y grimpa à son tour avant de tirer la porte pour les enfermer là. L’avant était accessible facilement, à l’intérieur du van beaucoup de merdiers en tous genres. Ils devaient être ferrailleurs ou quelque chose du genre quand ils n’enlevaient pas des jeunes femmes à Sanctuary. Déposant son arme sur le sol poussiéreux, Iwan grimaça en tentant de regarder son épaule. « Okay bon … ça m’fait pas mal, mais j’vais quand même avoir besoin de ton aide. » Il fallait vérifier si la balle était sortie et arrêter le saignement. Tout un tas de choses qui auraient été insurmontables pour quelqu’un de sensible à la douleur mais qui étaient simples pour lui. La seule chose qui pouvait l’angoisser là, c’était de ne plus être en mesure de la protéger. « Tu te sens d’attaque pour jouer les infirmières ? » souffla-t-il dans un sourire qui se voulait rassurant. Après, après seulement, il pourrait se questionner et la questionner sur ce qu’il croyait avoir vu.
Jeu 4 Juin - 15:54
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Voilà bien longtemps qu’elle n’avait pas été aussi fatiguée, courir partout, ramper entre les carcasses rouillées des voitures, utiliser ses pouvoirs, courir encore dans tous les sens. Rien à voir donc, avec ses entraînements de danse pourtant plutôt physiques, et le stress ne doit pas non plus beaucoup aider. Entre sa capture en pleine ville, cette situation de merde et évoluer entre les échanges de tirs. On a vu mieux pour la psyché. Puis il y a Iwan, qui lui semble passablement à l’ouest depuis qu’ils ont échappés à Tatiana et ses deux gros bras, son visage est soucieux, marqué par une certaine inquiétude. Peut-être ? C’est vrai qu’ils sont actuellement dans de beaux draps, mais c’est un soldat bien entraîné d’Hyperion, alors il a dû en voir d’autres. Cependant, quand elle le retrouve après la diffusion du message de l’autre tarée, le jeune homme semble encore plus perdu qu’avant. Ajouté à cela une bien vilaine blessure, selon son point de vu à elle. Mais il est passé ou l’Iwan tout pimpant qui avait débarqué dans sa cellule pour venir l’aider ? Il s’est passé un truc entre le moment ou elle l’a quitté pour faire diversion, et celui où elle l’a retrouvée. Un temps d’à peine cinq minutes à tout casser.

Est-ce que la brunette est inquiète pour le rouquin ? Oui, sans doute plus qu’elle n’oserait l’admettre, et même s’il répond à sa moquerie, cela n’enlève en aucun cas le sentiment d’angoisse qui lui grignote les tripes. Victoire esquisse quand même un maigre sourire, qu’elle perd aussitôt qu’il lui demande de passer la première, pendant qu’il surveille. Elle marmonne tout en sachant qu’il fait simplement son boulot, c’est-à-dire tenter de la sortir de là. Mais elle n’aime pas qu’il se mette en première ligne ça, et cette fois-ci ça rien à voir un sentiment de reconnaissance. Ce qui la fais néanmoins un peu plus grogner. Néanmoins, la danseuse s’empresse de passer, plus elle traîne, plus Iwan a de chance se faire à nouveau tirer dessus. Pas grand-chose de neuf de l’autre côté, des vieilles voitures à perte de vue, la jeune femme va pour lui signaler qu’ils feraient mieux de poursuivre leur route, mais le rouquin a une autre idée.

— Tu es sûr ? questionne Victoire en jetant un coup d’œil dubitatif sur la vieille guimbarde. On ne risque pas d’être pris au piège s’ils rappliquent ?

Mais ont-ils vraiment le choix, qu’ils continuent ou qu’ils se cachent, il y a cinquante pour-cent de chance qu’ils se fassent choper. Alors quand Iwan lui fait signe qu’il est temps d’y aller, elle le suit sans trop moufter, puis pousse un gros soupir en voyant l’intérieur du van une fois la porte ouverte.

— Comment est-ce qu’on peut vivre dans une telle crasse, bougonne la princesse en grimpant à l’intérieur. J’aurais besoin d'un très long bain une fois revenue à la maison.

Posant son royal fessier sur la banquette pas très confortable, la brunette grimace, en plus d’être en bordel le véhicule ne sent clairement pas la rose. Dire qu’à cette heure-ci, elle devrait être en train de dormir dans son grand lit et entre des draps frais. D’ailleurs, c’est bien la première fois que son chez elle lui manque un peu et elle espère que ses parents sont inquiets, c’est sans doute mesquin, mais elle se dit que ça leur fera les pieds. Peut-être qu’après ils seront un peu plus présent pour elle. Victoire est rapidement sortie de ses pensées, par un Iwan gesticulant pour regarder son épaule blesser, et prévient qu’elle va l’aider.

— T’aider ? Euh…je ne sais pas trop…

Bon, qu’il reste à pisser le sang ce n’est pas terrible non plus, il a beau ne pas avoir mal, il n’est pas pour autant immunisé contre les infections et vu la crasse qui règne dans le coin.

— D’attaque à jouer les infirmières, non, je ne le suis pas vraiment, d’ailleurs tu ne viendras pas te plaindre si tu perds ton bras !

Victoire lui sourit moqueusement avant de lui faire signe de retirer son haut, ce qui sera quand même plus pratique pour inspecter la blessure, et le soigner aussi bien que possible. Ça ne serait vraiment pas de chance s’il venait vraiment à perdre son bras dans l’opération, mais la brunette espère ne pas faire n’importe quoi.

— Bon alors… commence-t-elle une fois le haut disparu et en inspectant la blessure. La balle semble être ressortie, il y a un trou de l’autre côté de ton épaule, ça ne saigne pas trop, je suppose que c’est bon signe…En revanche bonne nouvelle, ton tatouage de loveur est intact !

La brunette se fend la pipe, avant d’attraper les quelques articles tendus par le rouquin pour désinfecter et lui faire un bandage. Ça ne va sans doute ressembler à rien, mais elle n’a pas son diplôme de premier secours

— Dis Iwan, reprend-elle plus sérieusement. Tu es sûr que ça va ? Enfin…je ne parle pas de la blessure, mais je te trouve que tu as l’air nerveux, c’est la mission ou il y a autre chose ?

Un peu de désinfectant sur une compresse stérile, et la danseuse nettoie aussi bien que possible le sang et la lésion, ce qui rend le tout beaucoup moins moches.

— Parce que depuis tout à l’heure tu tentes de me rassurer, avec plus ou moins de succès, mais si tu as besoin de parler, je suis là hein…

Ce n’est pas son genre de s’inquiéter des états d’âmes des autres, on peut même dire qu’elle s’en fout complétement, cependant avec Iwan étrangement, elle veut bien consentir à cet effort. Sans doute parce que lui, ce n’est pas juste les autres.
Sam 6 Juin - 22:37
Revenir en haut Aller en bas
Darren Walsh
Age : 45 ans (né en x187)
Miscellaneous : Bookmaker et ancien marchand d'armes, Darren aime qu'on respecte sa parole ○ La maison fait rarement crédit mais quand c'est le cas, la dette doit être honorée ○ Sanguin, il n'en reste pas moins un bon gars dans l'âme, il a juste dû s'adapter à cette planète, comme dirait l'autre adapt, evolve, survive ○ Père de deux jumeaux (10 ans), un garçon (Niall) et une fille (Brona), il n'y a bien qu'eux qui voient son côté père poule même s'il les laisse un peu faire leur vie avec son assistante, Mamzelle Hortense, 75 ans
Date d'inscription : 24/03/2020
Civilians | Fondatrice
Darren Walsh
S’il était sûr ? Non, Iwan n’était sûr de rien et pour un tas de raisons qui lui échappaient en partie, mais il fallait qu’il tente quelque chose, qu’il tente de la mettre en sécurité, et pas seulement parce que c’était la mission qui avait été confiée à son groupe. Non si le rouquin voulait mettre Victoire en sécurité, c’était parce que l’idée de la savoir entre les griffes de ce groupe de dégénérés le foutait en colère, lui faisait presque mal. Elles étaient rares les missions où il s’était senti personnellement impliqué, alors Novac ne savait pas comment réagir. Sans doute pour cela qu’il avait figé devant les flammes, pour ça qu’il se trouvait blessé et perdu. « T’en fais pas, j’te protègerai si ça arrive. » souffla-t-il en tentant d’avoir l’assurance nécessaire pour la rassurer. C’était la vérité malgré tout, il la protègerait.

Les deux jeunes gens se déplacèrent rapidement et aussi discrètement que possible vers le vieux van qui, il fallait l’avouer, était un parfait exemple de la crasse qui régnait dans ce camp. « Tout ce que sa majesté voudra une fois qu’elle sera en sécurité à Sanctuary. » plaisanta le rouquin avant de jeter un coup d’œil à sa blessure et de lui demander son aide. Il esquissa un sourire, un petit rire même, au moins Victoire gardait son côté piquant, et étrangement il avait confiance en elle. Pas seulement parce qu’à l’instant présent c’était la seule à pouvoir l’aider, mais parce qu’elle n’était pas méchante. C’était une peste mais si elle avait été une mauvaise peste, il l’aurait vu dès le début. Ou durant cette soirée à laquelle son esprit repensa un instant.

Le rouquin s’exécuta alors, retirant son t-shirt pour la laisser examiner la blessure. La balle était ressortie, c’était effectivement une bonne chose. « Ouf je l’aurais eu mauvaise que mon tatouage ait été touché … » Iwan rit de bon cœur avec elle avant de lui tendre de quoi nettoyer tout ça et faire un bandage sommaire, ce n’était qu’un kit de premiers secours simple, il devrait évidemment passer par la case infirmerie mais c’était mieux que rien. Il ne tiqua pas lorsqu’elle nettoya la plaie, le bras à peine légèrement endolori par tout ça. Ses yeux se reposèrent sur la brune à sa question. Ah, elle avait remarqué qu’il n’était pas dans son état normal. « Ouais … désolé … c’est … normalement je connais pas la cible à protéger dans les missions, ça doit jouer un peu … et l’incendie … » Le rouquin marqua une pause avant de reprendre. « T’en fais pas, c’est rien, toujours apte au service. »

Sourire aux lèvres, dans une nouvelle tentative de la rassurer, Iwan posa sa main sur les siennes. Ce n’était pas vraiment le lieu ou le moment pour lui raconter ce que les flammes lui rappelaient, pourquoi il en était terrorisé. Même si cela l’avait été, Iwan n’était pas certain qu’il aurait réussi à en parler. Le sujet était loin dans son esprit, il ne faisait son apparition qu’en de rares occasions et c’était très bien ainsi. Novac la laissa terminer de panser cette plaie avant de remballer tout ce qu’il restait de matériel médical pour finalement lui faire face. Il saisit les mains de la danseuse des siennes et plongea son regard dans celui de Victoire. « J’sais qu’là tu as toutes les raisons d’en douter mais j’vais te ramener chez toi Vic, c’est promis. » Le rouquin pressa plus fort ses mains au creux des siennes avant de se racler la gorge, jetant un coup d’œil vers l’avant du van.

« Je vais voir si j’arrive à démarrer ça, ils l’ont suffisamment renforcé pour qu’on puisse s’en servir pour foncer dans le tas et t’amener assez loin d’ici. Est-ce que tu peux prendre cette radio et contacter mon chef ? Ca le rassurera de voir que l’otage est vivante. » Et peut-être qu’elle pourrait arrondir les angles pour lui aussi, lui éviter de se faire passer un sale savon en rentrant. Novac secoua la tête et s’avança, à couvert, pour bidouiller les divers câbles sous le tableau de bord dans l’espoir qu’une étincelle en jaillisse et démarre cette vieille carlingue. « Allez … merde … » Il avait beau s’acharner sur tous les câbles qu’il trouvait, rien à faire. « Faites le tour par ici les gars, fouillez chaque coin. » Iwan releva le nez et rampa vers Victoire, posant son index devant ses lèvres pour lui faire comprendre qu’ils devaient être silencieux dans le van.  
Sam 13 Juin - 10:56
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
« Et toi qui te protèges ? » Voilà ce que la brunette eut envie de lui répondre. Elle sait pertinemment qu’il ne fait que son boulot, et que ça reste quand même une sacrée coïncidence que la jeune femme soit tombée sur lui et pas un autre. Mais Victoire a de nouveau recroisé la route d’Iwan, peut-être qu’avec un autre elle ne se serait pas montrée aussi inquiète, c’est même sûr. Parce qu’avec le rouquin, et même si ça n’a durée qu’une soirée, ils ont passé un chouette moment. Alors oui, aussi étrange que ce soit pour elle et sans doute pour la première fois de sa vie, Mademoiselle St James souhaite protéger quelqu’un autre que sa petite personne. Et ça va bien plus loin que le simple donnant-donnant. Mais elle ravale sa phrase, ses pensées et ses sentiments, et elle se contente de hocher la tête et de le suivre dans le van merdique.

Heureusement pour elle, malgré le trouble qu’Iwan génère dans son cœur finalement plutôt mou, elle réussie à garder sa langue bien affûtée et son côté princesse des chieuses. Cependant et à sa décharge, le Van est quand même vraiment crade et en bordel. Alors très clairement, elle l’aura vraiment bien mérité son bain, surtout pour déloger autant de crasse.

— Oh tout ce que je veux, vraiment ? réponds la brunette en souriant taquine. Je la prends en note celle-là !

Elle se retient quand même de faire un sous-entendu vaseux sur la potentialité d’un bain à deux, parce qu’il risque de faire une syncope, même si c’est juste pour rire. Victoire à encore le souvenir bien frais de sa gêne, quand ils se sont tenus par la main durant leur fuite du bar. Surtout qu’elle a besoin de lui sur pied si elle veut sortir d’ici c’est elle la princesse qui doit être sauvée et pas le rouquin. Pendant quelques secondes, elle imagine Iwan en princesse avec la robe et tout le bazar, drôle d’image. Se retenant de pouffer, la brunette se concentre plutôt sur la demande du soldat, c’est-à-dire le soigner. Si dans l’idée elle est ok pour l’aider, dans la pratique, elle n’est pas bien sûr d’être la plus douée pour ça, mais soit elle va faire de son mieux. Une fois en partie dessapée, la brunette peut examiner la blessure par balle, et au vu de ce qu’elle voit, elle pense à quatre-vingts pour-cent que la balle est bien ressortie. Et puis comme c’est Victoire, elle en profite pour se moquer un peu de lui et de son tatouage, heureusement Iwan n’est pas du genre rancunier, il le lui rend même bien.

— Surtout celui-là, ta panoplie de loveur n’est pas complète sans lui !

Victoire sourit tout en désinfectant la plaie et de lui poser, mine de rien, la question sur son état, pas physique, mais plutôt mental. Et sa bouche forme un O de surprise à la réponse du rouquin, c’est donc à cause d’elle qu’il semble aussi à l’ouest, mais également à la suite de l’incendie, ce qui la fait un peu culpabiliser. Pour autant, si elle devait à nouveau utiliser ses pouvoirs pour l’aider, elle le ferait, sans doute que sinon ils seraient encore coincés là-bas. Mais il n’a pas l’air de vouloir se confier plus que ça, sans doute que ce n’est pas le moment, ou qu’ils ne se connaissent pas assez pour les confidences. Et ça la frustre un peu, l’écouter ne la dérangerait pas.

Perdue pour la cent-dixième fois dans ses pensées, Victoire reprend les soins, voyant à peine le sourire du rouquin, ou sentant tout juste sa main sur les siennes. Quand elle sera rentrée, il va falloir qu’elle ait une très grande discussion avec elle-même, et surtout qu’elle soit honnête sur ses sentiments. Sans doute le truc, le moins, évidant du monde. La brunette termine son bandage, qui ne ressemble pas à grand-chose, mais Iwan va devoir s’en contenter, le temps qu’il voit un vrai médecin. Une fois le matériel médical rangé, voilà qu’il se tourne complétement vers elle, prend ses mains dans les siennes et plonge son regard dans ses yeux bleus. Le cœur qui s’emballe, les mains moites, la gorge qui se noue, est-ce que c’est… Non ? Si ?!

— Je n’en doute pas Iwan, souffle la danseuse un peu plus perdue.

Une dernière pression contre ses mains, un raclement de gorge et le voilà qui s’échappe pour tenter de démarrer le véhicule, et elle de se retrouver avec une radio dans les mains. Poussant un soupir un peu frustré, sans vraiment savoir pourquoi la jeune femme commence à triturer les boutons de ladite radio, mais sans grand succès, ça marche comment ce truc ?!

— Dis-tu n’as pas le manuel d’explicat…

Pas le temps d’en dire plus qu’elle se retrouve avec le doigt du rouquin devant sa bouche, lui intimant le silence et comprends bien vite aux bruits et surtout aux discussions qu’il y a du monde dehors.

« NOVAC ! RÉPOND, BORDEL DE MERDE ! »

Écarquillant les yeux, Victoire coupe bien vite la radio, finalement elle a su la faire fonctionner, mais le timing n’était vraiment pas le bon.

— Vous avez entendu ? demande une voix de femme.
— Ouais ça venait du Van, j’crois, rétorque un type.


C’est la merde, la merde interstellaire, ça y est, ils sont foutus, ils vont la remettre en cellule avec sécurité renforcée et pire encore tué Iwan. Jetant un coup d’œil anxieux au jeune soldat, Victoire sait pourtant ce qu’elle peut faire, ce qu’elle va faire, que les conséquences vont être difficile à encaisser. Mais ce n’est pas le moment d’y penser, ils n’ont pas le temps.

— Je ne suis pas un monstre Iwan, dit-elle en glissant une main rapide contre sa joue.

Ne lui laissant pas le temps de réagir, la jeune femme s’échappe du véhicule, claquant la porte au nez du rouquin. Ainsi, elle espère lui faire comprendre qu’il ne doit pas bouger d’où il est.

— Me voilà, c’est bon, vous m’avez eu…

Les sbires de Tatiana semblent surpris par cette apparition, mais des sourires mauvais finissent par apparaître sur leur visage crasseux.

— Elle nous auras bien fait courir l’grenouille ! lui dit un des hommes l’obligeant à avancer.
— Tatiana va être ravie de te revoir, ricane la seule femme du groupe.
— Alors, il est ou l’rouquin ?
— Je ne sais pas, ment la brunette.


Ils sont une petite dizaine, même avec tous le courage et la volonté du monde, Iwan n’aurait pas su faire face à autant de monde seul.

— Pas grave, on va vite le retrouver et lui faire sauter la tête !
— Ce p’tit fils de pute à tuer l’un des nôt’es, œil pour œil dent pour dent comme on dit.


Éclatant tous de rire comme si l’idée de choper Iwan était la chose la plus fun du monde, Victoire sent son sang ne faire qu’un tour. Non, personne ne touchera à un seul de ses cheveux, si personne n’est là pour le protéger, elle, elle va s’en occuper.

— Vous avez misé sur le mauvais cheval, grogne Victoire dont le corps s’enflamme par sa seule pensée.

Elle a tout juste cinq minutes avant de s’effondrer au sol, ou de crever, va savoir. L’enfer sur Pandore existe et elle va leur montrer. Profitant de la surprise générale, Victoire vise d’abord les plus éloignés, les plus propices à prendre les jambes à leur cou, un mur de flamme apparaît de nulle part, dévorant les trois premiers bougres qui se mettent à hurler de douleur. Plus que sept, la douleur monte dans sa tête, du sang jaillit de son nez, elle repousse, elle résiste. Plus que quatre minutes. Le petit groupe de malfrats prends tout juste la mesure de ce qu’il se passe vraiment, qu’elle en souffle deux autres qui se retrouve projeter à plusieurs mètres de leurs positions. Trois minutes, cinq hommes, ça va le faire, ça doit le faire. La douleur dans sa tête est plus intense que jamais, son sang coule de son nez comme les chutes du Niagara, il faut qu’elle en finisse maintenant. Il lui semble qu’on lui dire dessus, peut-être la jambe, mais toute la douleur est concentrée dans sa boite crânienne.

— Crever cette pute ! hurle l’unique femme.

Un sourire apparaît sur son visage, rassemblant ses dernières forces et gardant bien en tête le Van derrière elle, Victoire fait apparaître un genre de mini tempête de flamme qui balaye la zone et crame les derniers survivants dans des cris d’agonies. Quelque chose explose un peu plus loin dans le décor, peut-être un véhicule contenant encore de l’essence, va savoir. Puis une douleur plus violente la stoppe dans son carnage, se prenant la tête à deux mains, tremblante, hurlant à son tour de douleur, la brunette s’écroule au sol se tordant en tous sens. Peut-être qu’elle a dépassé les limites cette fois, peut-être qu’elle va crever, mais au moins Iwan est sauf. C’est la seule pensée cohérente qui traverse son esprit martyrisé, puis c’est le trou noir…
Sam 13 Juin - 17:47
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: