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Aaron D. Jenkins
Age : 34 ans
Miscellaneous : "Parrain" de la famille Jenkins, fratrie influente de Palm-Spring Revival qui contrôle les allées et venues de crédits dans la région. Aaron possède une grosse partie des hôtels, casinos et autre commerces de la station balnéaire. A subi des expériences visant à le rendre plus fort et résistant, n'a obtenu des "opérations" qu'un déboulement de la personnalité sur lequel il n'a aucun contrôle. A récemment acquis l'entreprise Deana'S Dust de Fyrestone dont il a laissé la gérance à Drake Anderson.

Réfléchis, posé, sensé de nature, il est tout l'inverse lorsque son "double" - Dorian - prend l'ascendant sur lui.
Localisation : Palm Spring Revival
Date d'inscription : 05/12/2019
Civilians | Administratrice
Aaron D. Jenkins
Sanders l'agaçait, cruellement, froidement, néanmoins puisqu'elle était la « favorite » du patron, qu'il estimait ce dit patron, Jared ne ferait aucune esclandre ici, cependant prendre sur lui n'était pas son genre, pas le moins du monde et ça, même s'ils ne collaboraient ensemble que depuis cinq mois, Miss Vane le savait parfaitement. Elle en avait pleinement conscience, sans doute ce qui la poussa à lui quémander une prise de parole qu'il ne lui refusa pas, pas en scrutant les yeux clairs de la blonde qui, par un simple geste, une simple suggestion annotée sur un billet dont il n'avait pas vu le contenu, avait – à son regard d'encre – foutu en l'air l’entièreté de la réunion et du projet, pourtant grandiose, qu'il proposait au PDG de la société pour laquelle il avait sans nul doute, d'après quelques bruits de couloirs, vendu son âme.

- Je vous en prie Miss Vane. D'un geste, en une moue pourtant dubitative mais n'ayant aucun doute quant à ce que Lennie pourrait exposer. Faites donc.

Désappointé, les nerfs à vif malgré les compliments servis plus tôt, Perkins reprit place à la chaise qu'il avait quitté. Vane joua l'as qu'elle avait dans la manche et il ne put réprimer un sourire de coin. Le Juste n'en savait rien jusqu'à présent, il était le seul au courant et en un sens, il avait balayé l'épreuve vécu par la demoiselle pour, en bon manipulateur, se permettre de la ressortir lorsque cela ferait mouche. Mais là, fort était de constater que s'il n'y avait pas songé, bien trop nerveux depuis l'intervention muette du chien de garde de Le Juste, elle lui avait coupé l'herbe sous le pied sans pour autant le décevoir une seconde, bien au contraire. D'ailleurs, à la fin de sa tirade, garnie de bons arguments qu'on ne pouvait pas réellement contrer, Jared lui offrit un regard particulier qu'elle n'avait jamais dû croiser jusqu'à présent, du moins, ça ne dura qu'une fraction de seconde puisque là, c'était au tour de l'assistante adverse d'exposer le fond de sa pensée.

- Nous en sommes au match des assistantes on dirait. Plaisanta-t-il, arrachant un mince sourire au Boss, espérant maladivement désarçonner Sanders qui, sûre d'elle et égale à l'image qu'elle renvoyait à tous, ouvrait la bouche sans chevroter une seconde. Son introduction eut le mérite de redorer l’ego qu'elle avait malmené plus tôt, cependant elle n'en avait pas fini et le reste lui fit l'effet d'une douche écossaise. S'il pouvait les éclairer sur le sujet « sécurité » ? N'avait-elle pas entendu de quoi seraient fait la structure ? Il ne pouvait décemment parler que de cela, des portiques, d'autres alarmes ou capteurs même si cela ne relevait évidemment pas de son génie mais plutôt de celui d'un pôle tout particulier, et existant, qu'il ne chapeautait pas le moins du monde. Du fait, un sourire sarcastique étira ses lèvres sur lesquelles il passa rapidement la langue. Sa main glissa contre la laque de l'immense table entre eux, il détendit ses doigt jusqu'ici serrés en poing puis émit un rictus pour, stratégiquement, banaliser l'intervention de cette femme qu'il détestait de plus en plus. Sécurité ? Pardonnez moi Ray je ... Il ouvrit grands les yeux en les braquant dans ceux du PDG avant de sourciller. C'était théâtrale, surjoué. Ai-je été promu, depuis quelques minutes et sans en avoir conscience, à la supervision du pôle en question ou la question ne me regarde pas réellement ? Son sourire satisfait fila vers la dernière intervenante. Avec tout le respect que je vous dois Miss Sanders, je n'ai pas le monopole de la sécurité, ce n'est pas moi qui gère les agents à notre compte pour sécuriser un lieu, bien évidement j'espère que ce point sera soulevé avec le pole en question après la construction du domaine. Il se racla la gorge puis reprit. tout ce que je peux vous proposer c'est, au delà des portiques et autres boucliers qui, bien sûr, font parti intégrante de la construction et du projet définitif, est de vous adressez directement à nos collègues concernés par la question. Cependant je suis d'accord, on ne pourra se contenter des systèmes de sécurité actuels qui, étant donné l'incident de Sanctuary, me semblent trop peu efficaces. Je suis architecte, pas ingénieur en technologies protectrices ou, préservatrices, veuillez m'en excusez.

Au delà, il aurait peut-être fallu lui sommer de proposer un projet terminé, dans son intégralité, avant de quémander cette réunion. Ici, il était sensé proposer une structure, une idée, elle était plutôt complète à ce sujet, sauf d'après elle qu'il insultait mentalement derrière le sourire de façade qu'il servait.

Ven 5 Juin - 15:09
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Hannah Gallagher
Age : 28 ans
Miscellaneous : Chercheuse chez Hyperion, elle applique son savoir et sa curiosité à l'étude des effets de l'éridium sur le cerveau • D'un naturel froid, hautain, elle n'accorde en réalité pas grand intérêt à ses semblables, elle ne les déteste pas, elle ne les adore pas • Toujours polie, ne vous étonnez pas de la voir avec un sourire discret, Hannah est un brin moqueuse
Localisation : Opportunity
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Hyperion | Fondatrice
Hannah Gallagher
Peut-être avait-elle été trop loin avec ce discours trop passionné, trop enjoué. Ce projet ne la concernait que peu, elle n’y jouait pas sa carrière – quoique – mais quelque chose dans le comportement de L’Injuste et de son roquet l’avait poussée à prendre la défense de cet imbuvable individu qu’elle devait regarder comme son chef. Il était cruel son sens de la loyauté qui la poussait à agir en dépit des intérêts de la rébellion … Mais Lennie se tut finalement, laissant l’échange entre les responsables se poursuivre, même si dans un premier temps ce fut Sanders qui reprit la parole. Elle ne la détestait pas cette femme, après tout, tout comme elle, elle ne faisait que son travail. Professionnelle, pragmatique, elle en était agaçante de perfection. Et pourtant une part d’elle l’admirait, comme elle l’aurait fait avec un mentor. Elle dégageait cette aura que dégageait sa mère, d’autant qu’elle se souvienne.

Mais son discours sembla malgré tout s’avérait à double tranchant. La blonde y dénota un point essentiel que le dossier n’abordait pas, et pour cause, ce n’était pas le boulot de Jared, ce n’était pas non plus quelque chose qui était abordé en première présentation. Perkins ne faisait que leur présenter là sa vision du projet que Ray lui avait confié. Faut que j’arrête de lui trouver des excuses … Son regard fila vers le brun, cherchant s’il avait besoin de son aide même si elle ne savait pas bien ce qu’elle pouvait répondre à Stefania pour apaiser une éventuelle tension.

Et cette éventuelle tension se changea en tension bien réelle à la réponse de Perkins. Pas certain que cela soit la réponse qu’ils attendaient, ni l’attitude, mais après Ray l’avait nommé à ce poste-là alors il devait connaître les travers de son poulain. Jared Perkins était un type aussi doué qu’il était imbu de lui-même, les questions de Sanders touchaient pile dans ce qui lui tenait à cœur, la perfection de ce qu’il créait. Un léger silence s’étira après les propos de l’architecte. « Nous pouvons d’ores et déjà prévoir une réunion avec les équipes de Conrad, dès que les premiers éléments du projet seront validés, travailler avec eux sera bien plus facile et cohérent. » ajouta Lennie pour tenter de sortir le débat de ces passions personnelles.

Le Juste soupira, levant sa main vers Lennie. « Faites donc cela Mademoiselle Vane. » souffla-t-il simplement, dédaigneux. Oh lui … Si l’on lui en donnait l’opportunité, la brunette lui crèverait les yeux avec son stylo, sur l’instant, ici même. Un vieillard trop fier, trop aveuglé par son pathétique pouvoir. L’image même de ce qu’elle combattait. « Bien. » répondit-elle simplement dans un sourire poli avant de baisser le nez vers ses note pour griffonner rapidement de prévoir cette fameuse réunion. Tout ne se déroulait pas comme ils l’avaient espéré, autant Jared qu’elle, mais tout n’était pas si catastrophique, si ? Ce n’est pas gagné pourtant …
Sam 13 Juin - 13:36
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Invité
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Tu n’aimais pas trop le sentiment que tu nourrissais pour l’architecte. Heureusement, il te suffisait de te replonger dans le dossier ou les explications du tandem en face de toi pour retrouver l’objectivité qui est nécessaire à ton travail. Tu n’es pas là pour aimer ou détester les gens, juste pour confronter ce qui a été projeté à ce qui est réalisé. De toute façon, Jared Perkins avait toute la confiance de ton patron et il aurait été à la fois stupide et illusoire de tenter de les monter les uns contre les autres. Par contre, il était hors de question que tu laisses passer quoi que ce soit si tu pensais qu’il s’agissait d’un défaut de conception ou d’un oubli ou même simplement un aspect non présenté. En la circonstance, tu ne pouvais qu’admirer la présence d'esprit de de ton homologue et son intervention, mais cela sonnait plus comme une diversion que comme des arguments supplémentaires.

A se demander si le projet présenté n’était pas une sorte de coquille vide. Cela n’aurait pas ressemblé à ce dont était capable l’architecte vedette d’Hypérion. Avait-il manqué de temps pour fournir un travail abouti et pensé comme c’était son habitude ? Cela ne lui ressemblait pas. S’il était une qualité qu’on pouvait le reconnaître c’était bien de se plier aux délais imposés et en l'occurrence, ils n’avaient pas été si serré que cela. S’il fallait creuser dans cette voie c’est qu’il s'était produit des événements qui l'avaient empêché de travailler comme à son habitude. Elle aurait presque envie de s’en inquiéter, mais si cela avait été le cas il aurait très bien pu lui-même l’expliquer voire reporter la date du rendu...

Il pouvait vraiment remercier Miss Vane de lui avoir donné quelques secondes de répit afin de préparer sa réponse. Décidément cette fille avait du talent ! A croire cette fois qu’elle est aussi architecte ! Mais pour la suite donnée par Perkins, tu t’efforces de ne pas lever les yeux au ciel. Match des assistantes ! Non mais s’il croyait que tu étais tombée si bas au point de ressentir la jeune femme de l'autre côté de la table comme une menace ! Elle faisait son métier, fort bien d’ailleurs, comme tu l’as déjà noté plusieurs fois, et toi, tu faisais le tien. Si c’était pour se placer au-dessus des deux femmes, quelque part au même niveau que Ray Le Juste, c’était juste pathétique. Encore une fois tu n’es pas là pour laisser tes émotions s’exprimer et tu préfères ignorer ce qui ressemble à du mépris déguisé pour te concentrer sur le fond de son argumentaire. Visiblement il n’avait pas compris où tu voulais en venir.

*Cela peut arriver. Je me suis peut-être mal exprimée pas assez précisément. *

Décidément il a choisi de sortir tout l’arsenal anti assistante ou anti-Sanders; C’était à toi de voir et en même temps, ce jeu était tellement puéril que tu décides de ne pas le suivre sur ce terrain. Peu importe la complicité qu’il recherche avec ton patron et son ironie mordante. Tu as cependant noté le sourire de Ray à ta gauche. Il était possible qu’il n’ait pas non plus compris où tu voulais en venir. Tu commences à noter soigneusement les remarques de l'architecte tout en relevant tes yeux clairs vers lui à la fois pour lui accorder ton attention et à la fois pour lui montrer que rien de ce qu’il avance n’a de secret pour toi. Que ce soit la composition du pôle sécurité ou de son dossier, il n’avait nul besoin de les lui rappeler et d'ailleurs tu arrêtes très vite d’écrire car rien de nouveau ne vient éclairer l’interrogation que tu as soulevée. Tu as même reposé ton crayon sur le page en partie noircie par le début de la réunion. Patiemment tu attends que le tir de barrage dont tu fais l’objet s’arrête.

*L’avantage est qu’il ne comprendra sûrement jamais que les assistants et assistantes s’attendent à ce genre de manœuvre qui frisent l’agression. Je sais que je suis là aussi pour essuyer ce genre d’attaque. C’est presque dans l’essence de notre fonction. Nous n’avons donc aucun égo à protéger dans ce genre de circonstance. Si notre patron se contente de ce genre d’explication nous sommes capables de nous en contenter aussi et de passer au point suivant. *

D'ailleurs en matière de réaction, tu te demandes ce qui fait briller à ce point les jolis yeux du joli minois en face de toi. Le fait de te voir prise pour cible ? L'admiration pour son patron de la brunette ? En tout cas elle ne perd pas une occasion de montrer qu’elle est parfaitement à son aise dans cette réunion, jusqu’à tenter de compléter le discours de son patron, de façon bien plus positive que lui, même si tu as l’impression qu’elle se répète un peu par rapport à ce qui a déjà été avancé sur l’intérêt de la création de ce centre hospitalier. Au moins elle ne sent pas attaquée par ta question et tente d’y répondre sans désir de se défendre contre ce qui n’était pas une attaque. Tu ne peux t’empêcher de lui adresser un petit sourire d’encouragement.

*Heureusement pour son patron, qu’elle est là. *

Côté patron justement, le tien ne semble justement pas pressé de passer au point suivant et lorsqu’il prend la parole avec un petit sourire, tu te demandes si c’est pour prolonger le plaisir de l’intervention de ton homologue ou celui de ce que Perkins a porté sur le terrain de la joute oratoire, s’il a été titillé sur le sujet ou s’il exprime sa confiance en toi.

“Nous avons tout cela et votre capacité à travailler avec les différents corps de métier n’est plus à démontrer, mais telle que je connais Madame Sanders, elle avait peut-être autre chose en tête.”

Puis il se tourne vers toi.

“Je me trompe ?”

Tu pinces les lèvres pour réprimer un sourire de gratitude avant de tenter de préciser la pensée qui n’a pas été comprise, volontairement ou pas.

“Effectivement. Excusez-moi alors si je suis un peu longue. Certainement le manque d’expérience en matière d’architecture… Ce que je voulais soulever mais que vous avez sans doute prévu, monsieur Perkins, c’est la réponse que cet hôpital pourra donner aux différents risques auxquels nos cités sont soumises depuis quelques mois maintenant.”

Tu marques une pause pour revenir en arrière dans les pages de ton bloc note.

“Je m’explique. Que ce soit par le les rebelles ou l’archange les rapports qui nous arrivent nous confirment qu’aucun système de sécurité n’est infaillible. Les désactiver, les contourner les terroristes de toute nature en font leur sport favori. Par contre, là où nous avons remporté des motifs de satisfaction, c’est lorsque la structure globale, distribution des secteurs des niveau a ralenti la progression des assaillants. Ma question était donc, dans quelle mesure ceci a été mis en œuvre dans ce projet hospitalier. Et si je puis me permettre…”

Tu jettes un regard du côté de Ray pour avoir l’assentiment, qu’il te donne d’un petit hochement de tête sans même te regarder comme si vous étiez connectés par votre travail de ces vingt dernières années.

“Dans le même ordre d’idée et pour ne pas vous faire perdre votre temps que je sais précieux, Cela a dû être un casse-tête pour au contraire faciliter les accès aux véhicules de secours au cas où la cité subirait une catastrophe et où le complexe hospitalier devrait faire face à un afflux de blessés.”

Tu laisses glisser ta main en dehors de la surface de papier de ton bloc pour laisser comprendre que tu en as presque terminé.

“Pouvez-vous éclairer l’ignorante que je suis à ce sujet ?”

Tu n’as manqué aucune occasion de le mettre en valeur ou de te mettre en position basse au fur et à mesure que tu mettais le doigt sur l’aspect de la conception auquel il n’a pas répondu. Ainsi il ne pourra pas te taxer d’agressivité.

*Inutile de le suivre sur le terrain de l’affrontement. *

Tu t’attends tout de même à ce qu’il répondre sans embarras à ta question. Car contrairement à ce qu’il semble penser, ce n’est qu’une question, deux maintenant. Il suffit qu’il y réponde et vous pourrez passer à autre chose. Tu comprends parfaitement qu’un spécialiste dans son art puisse penser que chacun a compris même ce qui n’est pas explicite. Ce qui est moins entendable c’est qu’il considère les questions comme une remise en cause de son travail et/ou de son talent.
Dim 14 Juin - 12:21
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Aaron D. Jenkins
Age : 34 ans
Miscellaneous : "Parrain" de la famille Jenkins, fratrie influente de Palm-Spring Revival qui contrôle les allées et venues de crédits dans la région. Aaron possède une grosse partie des hôtels, casinos et autre commerces de la station balnéaire. A subi des expériences visant à le rendre plus fort et résistant, n'a obtenu des "opérations" qu'un déboulement de la personnalité sur lequel il n'a aucun contrôle. A récemment acquis l'entreprise Deana'S Dust de Fyrestone dont il a laissé la gérance à Drake Anderson.

Réfléchis, posé, sensé de nature, il est tout l'inverse lorsque son "double" - Dorian - prend l'ascendant sur lui.
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Date d'inscription : 05/12/2019
Civilians | Administratrice
Aaron D. Jenkins
Ses doigts se mirent à tapoter machinalement la surface qui soutenait la réunion. A croire qu'il n'y avait bien que cette table de solide dans le coin, tout ce qu'il avait projeté, pensé, mis au point, tout cela pesait de moins en moins lourd entre les paumes de Ray et uniquement car son fidèle petit toutou à grande gueule et au pelage soyeux, parfaitement entretenu même, mettait à mal tout ce qui pouvait sortir de sa bouche. Ou ce qui ne sort pas, pour être exact. Hum, Jared fronça les sourcils à cette propre pensée, redressant à peine son regard d'encre vers Lennie qui, à nouveau, prenait partie pour sa cause et ce qu'il avait envisagé être une révolution capable de faire briller les yeux pourtant las de ce cher PDG.

Le Juste approuva tant bien que mal la proposition de l'assistante, quant à lui, ses cils dévièrent vers la blonde qu'il aurait aimé foudroyer sur place pour qu'il n'en reste plus qu'un minuscule tas de cendres tout juste bon à être soufflé par sa fureur et, ensuite, balayé par les hommes d'entretien. La sécurité ne le concernait pas, la réunion ne touchait qu'au balbutiement du projet et non pas à l'aboutissement de la chose, ils n'allaient décemment pas dépêcher une équipe de maçons une heure plus tard pour lui quémander de couler une dalle bon sang !

Nerveux, les nerfs à vif comme s'ils étaient à nus face à cette vipère aux yeux de givre, Perkins en omit même d'observer le patron qui reprenait la parole pour voler au secours de sa très cher « moitié ». A quoi s'attendait-il au juste en ayant eu vent que Sanders serait de la partie ? Cette femme suivait Ray comme son ombre, peut-être même qu'elle lui offrait différents services n'ayant strictement rien à voir avec le fait de prendre de multiples notes. L'image fit frémir la commissure de ses lèvres, c'était une possibilité, personne ne prenait la défense d'autrui s'il n'avait pas un minimum d'estime pour lui, et la défense était plus précise encore lorsque la personne à défendre partageait les draps de son avocat. Lennie Vanne te déteste, pourtant elle vient de prêcher pour ta paroisse, tu es certain de ce que tu avances ? A nouveau il fronça les sourcils puis observa, avec bien plus de soin, la brune auprès de lui. Cependant la voix nasillarde de sa harpie désignée l'empêcha de poursuivre cette contemplation toute particulière.

- Les risques … ? Si vous avancez la carte de l'Archange et que vous y voyez des risques c'est que vous la surestimez Miss Sanders. Ironisa-t-il bien que, il en était persuadé, si la manigance de cette femme à chevelure bleue avait trouvé son public, c'était uniquement car elle les avait pris par surprise et rien d'autre. Quant à la rébellion, c'est plus que quelques mois et aucun de ces affreux parasites n'a revendiqué l'attaque de Sanctuary, il est donc plus que probable que l'Archange n'ait aucun rapport, de près ou de loin, avec la première cause ennemie.

Enfin, ce n'était qu'une ponctuation pour satisfaire cette envie de la faire taire, pour autant il fut bien obligé de la laisser poursuivre pour que Ray n'ait pas, à son tour, un désir profond de le priver d'expression. Un soupir souleva le thorax de l'architecte. Elle avait beau lui lustrer le poil, il n'était pas dupe, elle ne le portait pas dans son cœur et la réciproque était parfaite, cependant là où elle voyait la nécessité de faire en sorte que la clinique soit une forteresse imprenable uniquement car l'architecture la rendait presque inassiégeable, lui voyait le problème ailleurs.

- Si les équipes de sécurité étaient bien mieux formées tout cela n'aurait aucun intérêt, n'y voyez pas d'offense Ray, mais anticiper n'est pas le point fort de nos soldats, peut-être faudrait-il, comme l'a suggéré Miss Vane, réunir nos deux pôles pour comprendre où le bas blesse, mais je n'estime pas que l'émaillage soit de mon côté. Peu importait qu'il paraisse pédant. Et si vous estimez, Miss Sanders, qu'il faille que la future clinique soit un labyrinthe alors soit, elle le sera, néanmoins il faudra que le corps médicale soit parfaitement capable de s'y repérer, après tout, si on y plaçait des plans à la vue de tous, peu importe que le bâtiment soit une forteresse puisque n'importe quel crétin de base pourrait alors savoir comment et quand entrer et sortir sans encombre. Cette idée de plan affiché au mur n'avait rien de fiable à son avis, peut-être pourrait-il plancher pour un accès limité au seul personnel, visible depuis leur système écho, mais là n'était pas la question et, de toute évidence, ce n'était pas non plus son domaine. Davantage que cette carte pourrait-être jouée un peu plus tard, dans cette même réunion, afin que le Golden cesse de le piquer. Pour ce qui concerne l'accès tout sera basé sur des reconnaissances rétiniennes, audibles sans nul doute, je ne crois pas à la reconnaissance des empruntes, après tout et si je devais me mettre à la place d'un ennemi, je pense qu'il est bien plus simple de sectionner une phalange que de s'approprier la rétine de quelqu'un. Cependant nous pouvons envisager coupler différents systèmes de sécurité pour garantir celle-ci, mais en ce qui concerne l'informatique, le fait qu'il soit si simple de contourner le système, ce n'est pas de mon domaine excusez mon ignorance. Concernant le reste, vous avez la liste des matériaux avec lesquels j'aimerai travailler, et il ne s'agit pas de carton pâte comme vous le constatez.

Mar 21 Juil - 12:11
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Hannah Gallagher
Age : 28 ans
Miscellaneous : Chercheuse chez Hyperion, elle applique son savoir et sa curiosité à l'étude des effets de l'éridium sur le cerveau • D'un naturel froid, hautain, elle n'accorde en réalité pas grand intérêt à ses semblables, elle ne les déteste pas, elle ne les adore pas • Toujours polie, ne vous étonnez pas de la voir avec un sourire discret, Hannah est un brin moqueuse
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Hannah Gallagher
Tension un jour, tension toujours. Lennie ne s’était clairement pas imaginé que cette réunion tourne au désavantage de Perkins. Ce n’était pas qu’elle avait une confiance aveugle en lui, elle le savait simplement perfectionniste, tatillon à l’excès, mais Sanders avait réussi à dénoter chaque point de détails qui n’était pas abordé pour l’instant. Pire encore, elle avait réussi à le pousser dans ses retranchements, le pousser à l’attaque. Une part d’elle était en admiration devant la blonde, l’autre part était mal à l’aise pour son supérieur qu’elle n’avait de cesse d’aider du mieux qu’elle le pouvait. Même si ça défie l’entendement … Sans doute qu’une chose et une seule sauvait Jared à cet instant ; la condescendance dont faisait preuve Ray qui défiait elle aussi l’entendement.

Vane nota rapidement de planifier cette fameuse réunion, espérant donner une marge de manœuvre au brun, mais Le Juste enchaina, suivi de près par Stefania. Ils formaient une équipe redoutable, à la mécanique savamment huilée. A se demander ce qui les unissait vraiment. Que la question puisse se poser à son sujet ne lui effleura pas l’esprit, Lennie se contenta d’écouter, commentant mentalement en gardant son silence pour que Jared puisse se charger de cette réponse-là. Force était de constater que Sanders gagnait la bataille sur ce terrain, elle était plus calme, elle était plus douce et professionnelle, elle n’avait pas l’égo blessé comme le mâle alpha qui esquissait çà et là quelques sourires narquois.

Restez calme Jared. Elle aurait aimé pouvoir le lui dire, histoire de le rassurer, de lui assurer qu’in fine, son projet aurait l’approbation et les applaudissements qu’il méritait, mais là encore elle dut se contenter de se taire, d’écouter silencieusement, religieusement peut-être même les paroles de l’architecte. Elle fronça pourtant les sourcils, surestimer L’Archange ? Vane se tut mais elle ne craignait que lui ne la sous-estime. Cette folle avait fait énormément de dégâts et de morts à Sanctuary, le souvenir en était encore vif dans son esprit, faisant trembler un instant ses épaules.

Et voilà qu’il remettait désormais en question les équipes de sécurité de la firme, la brunette en retint un roulement des yeux. Pas sûr que Ray soit prêt à entendre cela, même de la part d’un de ses chouchous. Au moins ça confirme que c’est un con avec tout le monde et pas seulement avec moi remarque … « Je pourrai vous faire parvenir des descriptions plus détaillées encore des matériaux et lors de cette prochaine réunion avec la sécurité je suppose que vous pourrez vous accorder sur la résistance de ces matériaux. » Le Juste ne daigna même pas la regarder, agitant sa main mollement en signe d’accord. Quel véritable rayon de soleil.

Dans un coin de son carnet, Lennie nota qu’il faudrait qu’elle s’entretienne à propos de l’Archange avec Jared. Perkins ne prenait pas cette menace au sérieux, et il risquait de se mettre à dos trop de monde. Hyperion avait été frappé en son cœur par cette terroriste. Le brun n’avait pour lui que cet avis qu’elle partageait pour en être convaincue ; l’Archange n’avait rien d’une rebelle. Elle ne cherchait qu’à semer le chaos, elle ne voulait rétablir aucune forme d’ordre.
Mer 22 Juil - 18:49
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Tu le sais, ta position est plus confortable que celle de l’architecte car ce n’est pas ton travail qui est sur la sellette. Ton attention peut donc n’être focalisée que sur l’exposé du créateur et sur les deux personnages de son duo. Décidément, tu n’aimerais pas être à la place de Miss Vane, contrainte de supporter tous les travers de sa majesté Perkins, à commencer par son égo, et son refus d'entendre quoi que ce soit qui ne vienne pas de lui. Non seulement elle devait les supporter mais aussi lui venir en aide. Décidément, l’admiration que tu as pour cette fille croissait à mesure que la réunion se poursuivait ! Quant-à l’architecte, il n’était pas difficile de comprendre l’inimitié qu’il te voulait et la nervosité qui le gagnait. Il te suffisait de noter ses doigts qui pianotaient sur la surface lisse et miroitante qui séparait l’architecte de ton patron à qui il se devait de donner entière satisfaction. Soudain les jeux de regard semblaient s’accélérer comme si les choses devaient s’emballer alors que tu ne cherchais qu’à participer à ta mesure à l’avancée constructive de la réunion.

Après tout, ce projet devrait être présenté à l’ensemble du conseil d'administration et tu savais combien chaque faux-pas de Ray Le Juste était scruté, voire espéré. Tu as très vite appris en pénétrant dans ce milieu des hautes sphères décisionnelles de la firme que si des buts communs reliaient chacun de ses participants, chacun ne roule que pour sa carrière. Cela fait longtemps que ton patron mène d’une poigne solide et somme toute compétente la firme et chaque année qui passe augmente le nombre de ceux qui se verraient prendre sa place. D’ailleurs, ce n’est pas pour rien que tu exhortes Ray à préparer sa succession. Cela lui permettrait de trouver de nouveaux alliés et de ne pas laisser les rênes entre les mains de quelqu'un dont le premier projet serait de détruire ce qu’il a mis tant de temps à construire

C’est sûr tu ne portes pas l’architecte dans ton cœur, mais tu mets de côté tes sentiments personnels de côté pour te centrer sur le projet lui-même et rien que le projet. Le reste n’est que billevesée. Tu n’es pas obligée de le fréquenter en dehors du travail et heureusement. Alors rien n’est plus facile que de se concentrer sur ce futur hôpital. Jared Perkins peut alors bien froncer les sourcils et tenter de te déstabiliser par ses regards furibonds, ce n’est pas ainsi qu’il pourra y parvenir. En fait tu ne te sens pas en danger dans cette réunion. Après tout, tu ne fais pas figure de spécialiste dans la matière abordée ce matin. Tu ne fais que poser des questions de candide et il suffirait à l’architecte qu’il y réponde de manière satisfaisante ou même qu’il avoue qu’il n’a pas pris certains paramètres en compte. Après tout personne n’est infaillible. Si tu n’es pas architecte, il n’est pas plus politicien ou prévisionniste, même si une étude préliminaire dans ce sens aurait été de bon ton. Mais tu sens bien que l'ego en face de toi n’est pas prêt à admettre une imperfection de son projet.

Tu laisses donc glisser sur toi l’agressivité de l’architecte sans te soucier de ce qui lui passe par l’esprit en dehors de ce qui préoccupent ou devrait préoccuper les participations à cette présentation. Tu te doutes qu’ensuite, ton patron te dira ce qu’il a à te dire sur ton attitude durant la réunion. Tu sais que ce n’est pas toujours agréable à entendre, mais le plus souvent cela reste positif car au bout de toutes ces années, tu sais parfaitement où se trouvent les différentes lignes rouges à ne pas franchir tu sais aussi quel est ton rôle et votre duo est parfaitement au point, même si des imprévus peuvent venir mettre de temps à autre un grain de sable ou deux dans les rouages de votre belle mécanique. Ce que tu risques aujourd’hui c’est de te montrer trop insistante sur les points qui laissent ta curiosité et ta rigueur insatisfaites. Tu sais qu’à un moment tu devras laisser la place à la poursuite d ela présentation quitte à relancer tes inquiétudes dans le bureau de Ray Le Juste.

Visiblement tu n’as pas la même opinion que Jared Perkins au sujet de l’archange. D’ailleurs si tu as ti aussi à gravir les échelons au sein de la finance d’Hypérion c’est parce que tu te gardes bien de ne jamais sous-estimer tes adversaires et la suffisance de l’architecte face à cet ennemi t’inquiète pour le moins. La capitale s’est trouvée toute entière en danger pour cette raison et tu es tout de même étonnée qu’il soit le point de commettre à nouveau la même erreur. D’ailleurs, le froncement de sourcil de ton homologue te conforte dans ton analyse. Le Seigneur Perkins ne devait pas se trouver à Sanctuary lors de sa dernière attaque ! Il ne devait pas avoir suivi les actualités ni vu les images de désolation qu’elle avait laissées derrière elle. Cependant, sur ton carnet tu notes calmement : archange, rébellion ; avant de relever les yeux vers l’architecte. L’affronter sur sa perception des choses sur ce point deviendrait vite stérile et tu laissais le soin à ton patron de se faire une idée sur le sujet. Il était temps pour toi de faire mine de battre en retraite, même si tu aurais encore des objections à soulever et si l’agressivité de l’architecte aurait peut-être mérité une réponse. “la carte” ! Que pensait-il ? Qu’il s’agissait d’un jeu ? Que ça t’amusait de mettre le doigt où cela pouvait faire mal ? Tu devais bien l’admettre, ce petit mot avait réussi à piquer ton professionnalisme, mais heureusement ce même professionnalisme te permis de rester de marbre. Tu ne le suivrais pas sur ce terrain. Certes, il était peu probable que la rébellion soit de mèche avec l’Archange, l’attaque de cette dernière pouvait lui avoir révélé des failles qu’elle saurait exploiter, tu n’en doutais pas.

“Vous avez sans doute raison et je ne doute pas que vous vous soyez documenté sur ces deux risques.”

Tu n’avais pas pu t’empêcher de poser une ultime chausse-trappe sous les pieds de l’homme qui te fusillait du regard. A lui de produire les preuves, le moment venu, qu’il avait pris tous les paramètres en compte pour bâtir son projet.

“Mon questionnement ne portait que sur la capacité à cet hôpital à résister à une attaque et en sens inverse à accueillir de façon efficace les blessés d’une attaque de grande ampleur sur la ville. Votre assurance est sans doute suffisante.”


Tu te retiens de jeter un œil du côté de ton patron. Il est bien assez grand pour soulever lui-même les problèmes qui ne lui paraîtraient pas suffisamment pris en compte. Tu as fait ton travail, à lui de se positionner. Mais le Seigneur Perkins ne semblait pas vouloir s’arrêter, peut-être pour profiter de la fausse retraite que tu as initiée. Tu l’écoute donc avec attention. Par toutes les arches de l’univers ! Il parlait d’anticiper alors que lui-même s’en montrait incapable ? Et en plus il prenait à parti son patron. C’était un peu quitte ou double pour lui et la violence de son attaque prouvait soit qu’il perdait les pédales soit qu’il était bien sûr de son fait, ce qu’il n’avait pas réussi à prouver jusque-là. Tu devais bien l’admettre, tu te sentais soudain mise en porte à faux entre ton désir de rester constructive et celui de ne pas laisser dire n’importe quoi à l’architecte qui essayait de justifier son manque de réponse en même temps que de rejeter la responsabilité de la sécurité sur d’autres services. La seule chose qu’il avait sans doute dit d’exacte c’est qu’il faudrait que le personnel de sécurité s’adapte à la nouvelle construction.

Mais tu n’as pas besoin de te poser plus longtemps la question de la pertinence d’une nouvelle intervention sur le sujet. Ray le Juste semble avoir assez d’éléments pour intervenir dans le débat.

“Vous avez parfaitement raison mon cher Jared. Nos forces de sécurité ne sont pas aussi performantes qu’elles le devraient. C’est pourquoi, j’ai mis entre les mains de notre responsable en la matière, mission de remédier à cela. Pour ce qui est de ce magnifique hôpital que vous nous préparez, je fais confiance à votre méticulosité légendaire pour que tout soit mis en œuvre pour que le personnel et les patients soient aussi en sécurité que les menaces qui pèsent sur nos cités l’exigent.”

Tandis qu’un sourire bienveillant illuminait le visage sévère du patron d’Hypérion, son regard d’acier ne laissait pas de doute sur l’importance qu’il accordait à ce domaine de la conception.

“Effectivement, c’est une excellente idée de vous rapprocher du responsable sécurité et du futur médecin chef serait une bonne idée. Ils seraient plus compétents que Miss Sanders en la matière. ”

Juste un petit signe d’approbation du côté de Miss Vane et pas un regard dans ta direction, mais l’arbitrage rendu te satisfait. Cet aspect du projet sera maintenant pris en compte puisque le grand Manitou en a fait expressément la demande et peu importe qu’il ait pris le parti de brosser dans le sens du poil l’architecte, du moment qu’il prenne en compte les différentes remarques. Tu ne t’attendais pas à ce qu’il ajoute que tu avais raison. Tu n’as pas à récolter de lauriers. Ils sont toujours pour les chefs et cela ne te dérange pas. En moment de travail en duo, Ray est capable de te rendre la paternité de ce que tu es capable d’apporter. Mais pour l’heure, il fallait que les choses avancent et les idées absurdes de labyrinthe que Jared Perkins te prête seront sans doute remplacées par d’autres plus opérationnelles comme la possibilité d’isoler les secteurs les uns des autres si besoin… Mais encore une fois tu gardes tes réflexions pour toi.

“Je pense qu’une semaine pour avoir un dossier complet sur le sujet sur mon bureau ne vous fais pas peur ?... Si nous passions à la suite ? Délais ? Budget ?”

Tu trace un trait horizontal sur la page de ton carnet comme pour clore le sujet de la sécurité et passer à autre chose. La balle est de nouveau dans le camp de l’architecte et tu te doutes que ces aspects sont plus habituels pour lui et que ses réponses seront plus convaincantes. En attendant, tu profites de cette transition pour proposer une tasse du breuvage chaud qui attendait le bon vouloir du PdG d’Hypérion. Ce dernier acquiesce de la tête sans se départir de son attention pour l’architecte. Tu fais mine de présenter à distance la théière au duo de l’autre côté de la table avec un regard interrogateur pour leur en proposer s’ils en avaient envie mais tu comprends assez vite que la réponse sera négative. C’était pourtant le moyen de croiser le regard de Miss Vane qui s’était montrée discrète dans les derniers échanges. Peut-être avait-elle compris que le dossier souffrait d’une lacune et qu’en la matière, il valait mieux ne pas insister. Tu l’avais vu prendre en note les différentes remarques et faire écho dans son matériel des exigences de Ray Le Juste. C’était ce qu’il y avait de mieux à faire.
Ven 14 Aoû - 19:30
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Aaron D. Jenkins
Age : 34 ans
Miscellaneous : "Parrain" de la famille Jenkins, fratrie influente de Palm-Spring Revival qui contrôle les allées et venues de crédits dans la région. Aaron possède une grosse partie des hôtels, casinos et autre commerces de la station balnéaire. A subi des expériences visant à le rendre plus fort et résistant, n'a obtenu des "opérations" qu'un déboulement de la personnalité sur lequel il n'a aucun contrôle. A récemment acquis l'entreprise Deana'S Dust de Fyrestone dont il a laissé la gérance à Drake Anderson.

Réfléchis, posé, sensé de nature, il est tout l'inverse lorsque son "double" - Dorian - prend l'ascendant sur lui.
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Aaron D. Jenkins
Il sortait de ses gonds, il sentait presque les nerfs friser sous sa peau. Ce qu'il avait pris pour acquis ne l'était pas, pas le moins du monde et uniquement car Ray s'était affublé de son roquet de pacotille. Les yeux rivés sur elle, après s'être replacé sur la chaise qu'il avait quitté plus tôt pour se tapir derrière celle de miss Vane, Jared tentait de sonder, anticiper, savoir bien avant qu'elle ne les prononce, les fichues questions que pourrait lui cracher le venin de Sanders. Il n'avait plus qu'à repenser une bonne partie du projet, le revoir en détail, alors qu'habituellement, Ray avait toute confiance en lui. C'était comme une punition là, comme si, ce père que LeJuste n'était pas réellement pour lui, le foutait au coin pour avoir mal fait ses devoirs.

Prêt à reprendre, avec tout le sarcasme qu'on lui connaissait, ce fut pourtant Lennie, son assistante, qui reprit le flambeau pour avancer ce qui pourrait être établi dans les jours à venir à propos de ces plans. Perkins mordit l'intérieur de sa joue, ne relâchant plus des yeux la blonde qui, plus tôt, semblait battre en retraite, presque blessée qu'il puisse ainsi lui répondre. Ce n'était qu'une illusion qu'elle donnait là, une très bonne joueuse, une excellente comédienne à laquelle Ray savait embrasser la chevalière quand cela allait parfaitement dans son sens ou lorsqu'il n'était pas d'humeur à concéder aux caprices de ses sous-fifres. La haine aux tripes et l'agacement déjà à faire du tambour dans son poitrail grâce à l'organe qui y pulsait bien plus fort que lorsqu'il était entré dans cette pièce, l'architecte dévia enfin les cils sur le PDG après l'intervention de son assistante.

Au moins reconnaissait-il son savoir faire, il exigeait néanmoins sans le dire de but en blanc, ce qui ne laissait plus de choix quand à la conclusion de cette réunion désagréable. Sanders avait gagné le droit de lui faire repenser, retravailler, ce qu'il imaginait parfait jusqu'à ce qu'elle y mettre son grain de sel de parasite. Lèvres closes, il esquissa un bref sourire, gavé de dédain à l'intention de l'assistante de direction, à son supérieur juste là, face à lui, qui pour l'heure n'avait pas la moindre envie de lui céder de terrain comme il en avait eu l'habitude autrefois. Blessé dans son ego, tout autant que dans son professionnalisme, vexé même, Perkins entama de reboutonner la pression centrale de sa veste, prêt à se redresser et à quitter les lieux avant d'entendre la conclusion plus « plaisante » du PDG.

- Sage décision, j'en prends note. Façon de parler, néanmoins Stefania venait d'être remise à sa place sans qu'il en soit réellement cas, une bien maigre satisfaction pour l'homme de caractère qu'il était devenu depuis bien longtemps. Quant au délai, Jared tira une moue particulière, une semaine c'était peu mais pas impossible, encore fallait-il que le pôle santé et sécurité soient disponibles pour entrevoir, avec lui, la meilleure façon de procéder et d'envisager cette clinique. Si les deux pôles restent à ma disposition, alors ce sera …. « un jeu d'enfant ». Quant au budget, cette fois, et bien qu'il s'agissait là de la parole de son supérieur, Jared esquissa un sourire narquois duquel un rictus amer s'échappa. Je pense que les coûts et le budget annotés dans ces documents n'ont malheureusement plus grande importance Ray, votre assistante a pointé du doigt quelques défauts qui ne seront malheureusement pas remédiables gratuitement. Au moins pouvait-il contré cela. Cette réponse ne serait pas sans arguments de la part de l'autre partie, cependant à l'instant, outre l'envie d'envoyer rôtir en enfer cette satanée blonde au tailleur impeccable, Jared avait envie de quitter la salle et de reprendre son calme, à sa manière, loin de la harpie manucurée. Il serait sans doute plus sage de tout revoir une fois le dossier finalisé à vos goûts et exigences, je me trompe ? Sa langue humecta rapidement ses lèvres et son regard se posa sur Vane. Elle ne l'avait jamais épaulé de la sorte, c'était surprenant, déstabilisant par ailleurs, mais jusqu'ici il n'avait rien à redire sur son travail à contrario des demandes diverses et variées proférées par la direction. Nous devrons modifier des matériaux, revoir ces points qui vous chatouillent Miss Sanders avec les pôles directement impactés par vos questions, tout cela engendrera des changements budgétaires... Je suppose, qu'en pensez vous Miss Vane ? Une dernière aide, il lui quémandait, sans le lui dire oralement, son intervention pour enfin mettre un terme à ce rendez vous n'ayant rien en sa faveur.
 
Mar 8 Sep - 14:49
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Hannah Gallagher
Age : 28 ans
Miscellaneous : Chercheuse chez Hyperion, elle applique son savoir et sa curiosité à l'étude des effets de l'éridium sur le cerveau • D'un naturel froid, hautain, elle n'accorde en réalité pas grand intérêt à ses semblables, elle ne les déteste pas, elle ne les adore pas • Toujours polie, ne vous étonnez pas de la voir avec un sourire discret, Hannah est un brin moqueuse
Localisation : Opportunity
Date d'inscription : 30/11/2019
Hyperion | Fondatrice
Hannah Gallagher
La réunion était toujours tendue, les discussions calmement agitées. Sur chaque lèvre il y avait l’acide, le venin. Lennie observait cette joute verbale, tâchant de calmer le jeu, apporter des éléments pour rassurer chaque partie, et surtout assurer à son supérieur la totale maîtrise de ce projet. Perkins ne tolèrerait pas d’ingérence de la part de Stefania, et en un sens, la brunette n’était pas certaine elle-même de l’accepter. C’était aussi son projet, mais surtout c’était sa chance d’en savoir beaucoup sur ce projet, l’hôpital serait une mine d’or d’informations sur la firme. Et même si elle admirait Stefania Sanders pour tout un tas de raisons, sa cause restait primordiale.

Lorsque Le Juste reprit la parole, les choses semblèrent s’apaiser, au moins un peu. Ray reconnaissait les faiblesses de ses équipes, réaffirmait son engagement à améliorer cela et surtout sa confiance en Perkins. L’architecte pourrait au moins y trouver un peu de réconfort. Il balaya d’un accord silencieux la proposition de Lennie d’une réunion avec les principaux concernés avant d’enchainer sur la suite de la réunion.

Lennie observa Jared, prêt à quitter les lieux, attendant de savoir s’il voulait s’éterniser sur la question des budgets soulevée par L’Injuste mais comme elle s’y attendait, l’homme à l’égo blessé cherchait une raison de fuir. Une part d’elle aurait trouvé que cela ne lui ressemblait pas de fuir le conflit alors qu’ils avaient encore de quoi gagner la bataille et certainement la guerre, mais si elle pouvait s’éviter la condescendance de Ray alors elle n’allait pas lutter non plus. Silencieuse, faisant mine de prendre des notes, Lennie laissa donc l’architecte expliquer pourquoi le sujet des coûts devrait être revu, et il n’avait pas tort. Enfin, en partie elle avait déjà préparé tout cela mais il y aurait suite aux remarques, justes et précises, de Stefania. « Je pense que Monsieur Perkins a raison, notre plan budgétaire ne tient pas encore compte de tous ces détails mentionnés par Stefania. Il faudra quelques ajustements, je ne voudrais pas vous présenter un projet inachevé. »

C’était bien cela qu’il attendait, non ? Son appui, une nouvelle fois son soutien. Ce rôle qu’elle avait accepté d’endosser même si cela devait la faire passer pour une fouine agaçante auprès des autres directeurs. « Stefania, vous ne verrez pas d’inconvénient à ce que nous échangions à ce sujet ? Je voudrais être sûre d’apporter toutes vos idées dans mes notes de manière à ne rien oublier. » Réaffirmer à la blonde qu’ils étaient prêts à travailler en toute collaboration, en bonne entente et intelligence. Ce n’était pas que le soutien de Perkins qu’elle devait garder, c’était aussi celui de cette femme, haut placée et pourtant invisible. Elle pourrait s’avérer déterminante pour la rébellion.

Griffonnant quelques dernières informations sur son bloc-note, Lennie le referma finalement, coupant la présentation qui affichait la dernière diapositive intéressante, puis se leva, lissant les pans de son chemisier. Elle aurait bien dit que cette réunion avait été un plaisir, mais cela aurait été mentir. Pourtant, elle était étrangement motivée, boostée presque par tout cela. A croire que je commence à aimer mon job …
Ven 11 Sep - 10:16
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