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Stepmother ? You are kidding me ?
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Une journée des plus banales à Fyrestone... Mamie Deana était encore morose, déprimée de la mort d'Ikou...A s'enfiler les verres de vins et enchaîner les cigarettes. Papa avait raison. Ikou était mort et on pouvait plus rien y faire. La blessure qui avait déchiré mon coeur en deux se refermerait jamais et même si elle me comprenait, être une vraie Anderson, c'était de remonter la pente, même après ce genre d'épreuves alors j'étais descendu dans l'entrepôt pour voir les gars travailler et jouer de la place que mon géniteur m'offrait par la même occasion, histoire de me changer les idées.

- Hé Texas Instrument ! T'es moche ! Et tu pues du cul.

Le boutonneux préféré de mon père s'arrêta un instant interdit sans oser me lancer de regard noir avant que ne me mette à pouffer de rire. Depuis le décès de mon aîné et à force de cotoyer papa, j'commençais à bien aimer parler comme eux finalement. Dire des gros mots, provoquer. C'était rigolo et c'est c'qui faisait de moi une vraie Anderson. C'qui avait fait d'Ikou un vrai Anderson même si papa peinait à l'avouer. Il était les même sur ce point. Langage fleuri et sans pitié. Sauf que là où Ikou fuyait, papa envoyait ses hommes cassait des genoux. Ma vie avait bien changé...

- C'est bon, j'rigole. J'voulais t'embêter parce que j't'aime bien ! Allez retourne au boulot parce que si 'Pa t'voit glander, ça va pas lui faire plaisir.

Il était gentil au final cet imbécile que papa aimait bien maltraiter plus que ces autres hommes à coups de punchlines qui lui étaient propres. Même des plus fiables... Puis, il était pas si moche que ça malgré ses boutons. C'était ma façon à moi de le taquiner. De lui dire que j'l'aimais bien, contrairement à la bande de débiles qui m'regardait de travers parce que ça les embêter qu'une marmot ait débarquée et ait le droit de leur filer des ordres si elle le voulait.

- Et vous les autres débiles ! Au boulot aussi avant que papa rentre, sinon j'vous plante un de mes couteaux dans les fesses !

J'avais encore quelques efforts à faire pour parler sèchement comme mon père le faisait. Ou comme Ikou... Mais c'était lui qui m'interdisait les gros mots et seulement il n'était plus là...

C'est à son souvenir et probablement dans le même état que mamie Deana, si ce n'était que pour mon cas, je n'étais ni sous l'effet du vin et de la nicotine que j'avais rejoint l'extérieur de la propriété. Pour me poser sur un gros rocher qui n'avait pas céder au bitume qui surplombait les alentours et n'avait pas dû céder lors des travaux. J'n'en savais rien. Tout ce que je voulais, c'était un moment seule. Seule à jouer avec l'un de mes couteaux en le faisant tournoyer dans tous les sens dans mes mains. Ca et regarder le ciel...

- Si tu m'entends... Mamie Deana elle me fait mal au coeur. T'es parti comme le lâche que papa dit qu't'es Ikou... C'est de ta faute si mamie elle va mal gros bouffon !

Me voilà, du haut de mes dix-sept années à déprimer en regardant un rakk survoler la propriété, probablement pour aller becter un truc qu'il prenait en chasse. Et moi j'étais là, sur ce gros caillou, à une centaine de mètres de la propriété à lui parler alors que je m'étais juré d'être forte pour 'Pa, à m'retrouver à salir mon grand frère...

- Si tu m'entends... Excuse moi. J'en profite juste que tu sois plus là pour dire des gros mots. Parce que tu m'as laissé toute seule. Heureusement que papa est devenu ma boussole. Toi, Stella et moi, tu nous as laissé toutes seules. J'sais bien que tu me vois de là où t'es. Ou p'tet pas. P'tet t'as rencontré l'Ange, ou p't... Un instant, je repérais deux silhouettes au loin, c'qui semblait être une femme et un gros bidochard qui s'approchait du Deana Dust.J'dois t'laisser, le devoir m'appelle. Tu t'imaginais pas que j'deviendrais l'héritière d'un grand homme un jour hein ? Mais bon... J't'en veux pas en vrai, tu me manques, c'est tout.

S'il m'avait entendu, il me protégerait de là-haut tout du long de ma vie. De ce paradis que certains espérait. Lui, il y croyait. Mais pour le moment, l'heure n'était plus aux souvenirs. Même si je m'étais rappelé quelques bons moments en lui parlant, l'heure était de me lever de ce gros caillou, de saisir un second de mes couteaux de lancers pour continuer de jouer avec et aller à la rencontre de ces deux inconnus.

Parker et 'Pa n'était pas là, c'est qu'il n'attendait aucun client important même si la dame blonde et ses beaux habits ressemblaient à ceux qu'ils accueillaient eux-même. Comme ce gros black qui avait failli faire exploser la tête de l'employé que je préférais chez mon papa.

- Madame, monsieur, vous êtes sur le point de rentrer dans une propriété privée, je vais vous demander de faire demi-tour. Déclarais-je en arrivant à une dizaine de mètres des deux protagonistes. Le gros lard semblait essouflé et la dame blonde aux habits chics sourire. Comme papa me l'avait appris, il fallait toujours calmer le leader pour avoir l'approbation des autres et de ce duo improbable, elle semblait en être. Qu'est-ce qui vous fait sourire madame ? Lançais-je à son attention. Peut-être puis-je l'élargir en vous lançant ça en pleine face. Fis-je en désignant un des couteaux qui tournicotait entre mes doigts. Ca vous fait rire ? Si vous vous en prenez à la fille de Drake Anderson, il vous coupera les doigts et en fera un méchoui madame.

Qu'elle soit bien prévenue. Ici, on connaissait notre nom de famille, même si je ne le portais pas encore. Elle était prévenue. Je n'hésiterais pas à défendre le territoire de mon père pendant son absence. De toute façon, ma poche arrière était munie d'un bouton d'alarme qui résonnerait dans tout l'entrepôt si je lui envoyais en pleine face et que je m'en saisissais pour prévenir les hommes de mon papounet. Il sera fier de toi s'il sait que tu as éliminé deux intrus.
Ven 17 Juil - 2:34
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Ses gusses s’étaient fait voler leurs armes, elle les avait rossé bien comme il fallait et maintenant, du coup, Svet était contrainte de rendre visite à son associé. Autant dire que la blonde s’en serait passée, quoique, leur dernière entrevue s’était conclue de façon plutôt positive. « Dame Petrova, nous devrions arriver bientôt. » D’un geste de la main, lasse de ce voyage dans ce fourgon miteux, Svetlana prit l’information. Bob s’était encore plié en quatre pour qu’elle ait bien tout ce dont elle avait besoin pour ce trajet, à boire, à manger, un ventilateur. Le mieux aurait été de casser sa tirelire pour offrir à la maitresse des lieux un voyage en téléporteur, vu qu’elle, elle voulait pas casser la sienne de tirelire, mais fallait croire que sa dévotion avait ses limites.

« Dis-leur bien de pas s’arrêter trop près du Dust, ce con serait capable de nous lâcher son armée de trous du cul aux miches. » De l’agitation dans la caisse à l’arrière du véhicule lui fit donner trois grands coups contre la tôle. « Bianca ! Du calme ! Tu vas bientôt pouvoir te dégourdir les ailes. » A défaut d’amener Fluffy et Darky, elle avait amené Bianca, son rakk domestique, c’était l’occasion de montrer une nouvelle fois à Drake qui avait la plus grosse artillerie. Enfin en matière de défense, du reste, elle allait pas mentir, Anderson était plutôt bien monté. Elle y repensa un instant avant qu’on lui signale qu’ils approchaient et que conformément à sa demande, le fourgon s’arrêterait là. Bien au moins ils savaient encore écouter ses ordres cette bande de nuls.

Bob à sa suite, tenant une ombrelle pour la protéger du soleil, Bianca haut dans le ciel, la blonde avança vers Deana’s Dust, d’un pas décidé. Du moins jusqu’à voir un moustique s’agiter devant elle. « C’est quoi ça encore … » Elle comptait lui demander de l’argent la gamine en guenille ? Madame, monsieur, vous êtes sur le point de rentrer dans une propriété privée, je vais vous demander de faire demi-tour. Haussant un sourcil, Petrova garda son sérieux avant d’éclater de rire, se valant une nouvelle remarque de la petite lady qui jouait les chiens de garde. « La fille de Drake Anderson ? » répéta-t-elle avant de rire de plus belle. C’était trop. Elle se faisait arrêter dans sa démarche de reine en pleine négociations par une gosse qui avait l’audace de jouer les caïds au nom d’Anderson. « Bah merde alors il sait vraiment plus quoi inventer pour fuir ses obligations commerciales … Chérie , ton père et moi on se connait très bien, parfaitement bien même, si tu vois ce que je veux dire et crois-moi … il coupera pas un seul de mes doigts, il risquerait d’en avoir besoin … »

Bon, la mioche calerait sans doute pas de quoi elle causait mais tant pis. « Donc plus sérieusement gamine, passe ton chemin et laisse-moi continuer l’mien tu veux ? » Sourire aux lèvres, la blonde reprit sa marche, faisant un pas pour dépasser la gosse sans trop s’en soucier. Drake Anderson avec un enfant, puis quoi encore ? Elle s’en esclaffa encore une fois. « Bob ! Tu ramènes ta graisse ou tu veux demander un putain de test de paternité à Anderson pour vérifier les dires de la gamine ? »
Ven 24 Juil - 15:12
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Elle se fichait de moi cette dame ? Aussi élégante soit-elle dans ses beaux habits et avec son rouge à lèvres, je n'aimais plus qu'on me prenne de haut depuis que papa m'avait appris que les Anderson ne se laissait jamais marcher sur les pieds. Mes sourcils se froncèrent davantage tandis qu'elle éclatait de rire en remettant en doute le fait que je sois la fille de mon père. Elle était beaucoup trop confiante. Beaucoup trop. Mais elle semblait connaître mon géniteur à la façon qu'elle avait de parler de lui.

- Oui, la fille de Drake Anderson, ça vous fait rire ? Vous voulez que j'élargisse votre sourire ?

Les deux couteaux de lancers continuèrent à tournoyer avec plus d'ardeurs entre mes doigts, histoire de lui offrir une démonstration de la maîtrise que j'en avais. De lui faire ravaler ses moqueries également.

Seulement, elle indiquait clairement connaître 'Pa et même si c'était la première fois que je la voyais, ça ne m'étonnerait pas que ces déclarations soient véridiques. Je voulais le rendre fière et ce n'est pas en avortant un de ses contrats qu'il le serait. Il risquerait d'avoir besoin de ses doigts ? Elle était peut-être aussi utile que Parker à ses yeux ? Elle aussi avait un talent qu'il voulait exploiter pour gagner davantage de crédits ?

- J'suis pas votre gamine ! Respectez moi ! Tentais-je de m'imposer, vainement, subissant encore ses moqueries et même son irrespect en la voyant continuer son chemin. Il ne me restait qu'une seule alternative. L'agresser pourrait être une erreur. La laisser passer si elle mentait également. J'étais dans une impasse et il ne me restait qu'une seule solution, jouer au même jeu qu'elle. La moquerie et la condescendance. Les gros mots allaient fuser, Ikou ne serait pas fier de moi s'il entendait ce que je m'apprêtais à déblatérer en saisissant le talkie-walkie qui reposait dans ma poche arrière. Les gars ! Une pétasse qui se prétend cliente de 'Pa arrive. Il n'est pas là donc je ne la crois pas, tirez à vue si vous voyez une blonde et un gros porc !

J'avais fait exprès d'hurler à travers l'appareil, histoire que la blonde m'entende bien et reporte son attention sur moi. Si ça ne suffisait pas, je me préparais déjà à lancer un de mes couteaux dans les tendons du lourdo qui l'accompagnait en guise d'avertissement.

- Soit vous attendez mon feu vert, soit vous vous transformez en passoire à l'arrivée ! Lançais-je en souriant. C'était elle qui voyait. Mais elle ne passerait pas sans mon aval à moins de vouloir se retrouver à se faire plomber les fesses. Quand 'Pa était pas là, les gars de l'entrepôt m'obéissait. Ils étaient tellement bête et craignait tellement leur patron qu'il obéirait sans sourciller à mes ordres. Les cartes étaient entre ses mains. A vous de voir ? Ou alors vous attendez que je contacte mon père pour qu'il me certifie vos dires.
Lun 27 Juil - 12:14
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Si ça la faisait rire ? Merde alors, Svetlana en éclat de plus belle en éclats de rire clair. Pire encore quand la gamine la menaça avec ses petits couteaux. C’était mignon, attachant, c’était aussi sacrément casse-couilles et ce même si elle en avait pas, des couilles. « Ma petite, ça me fait rire, parce que connaissant le loustic, autant j’doute pas qu’il a suffisamment trempé son biscuit pour répandre les miettes aux quatre coins d’Pandore, autant ça m’étonne qu’il s’soucie de sa progéniture. » A moins que la gosse lui rapporte du bien, et hey, sa mère à elle était une pute, alors Svet allait pas juger même si elle était encore trop jeune pour ça la gosse.

« Oh ? Tu veux que je te respecte ? Eh bien peut-être faudrait-il que tu saches à qui tu as affaire pour que j’y réfléchisse ma grande. » Non mais c’était quoi cette gosse qui voulait jouer les dures au juste ? Tant pis, Petrova s’avança pour rejoindre le Dust. Et puis bon la gamine semblait avoir compris et elle allait appeler son papounet pour qu’il vienne l’accueillir comme il se devait ou bien ? La blonde y crut un instant en la voyant choper son talkie. En revanche à ses mots, Lana leva les yeux au ciel. Bon sang, pour être aussi neuneu c’était forcément la fille de l’autre gros plâtre.

« Ecoute, j’ai des heures de route dans les pattes, et pas forcément l’envie d’argumenter avec une gosse qui pète plus haut que son cul, d’ailleurs à c’niveau-là j’suis prête à croire que t’es la fille de ton père, t’es au moins aussi chiante. Maintenant, tu peux tenter de me transformer moi en passoire ou mon brave Bob ici présent, mais t’y arrives pas, dans trente ans peut-être, si personne m’a tuée avant, donc avant d’finir blesser, vas-y prends ton joli petit talkie ou ton ECHO ou ce que tu veux et contacter ton père pour vérifier mon identité … Et ensuite offre-moi un putain de verre à boire, on crève de chaud dans votre ville de péquenauds. »

Comme une réponse à sa complainte, Bob sortit de sa poche un éventail pour tenter de ventiler la blonde cachée sous l’ombrelle qu’il tenait. Elle lui disputa d’ailleurs un instant l’outil pour qu’il galère pas trop et qu’elle finisse pas morte de chaud, l’insultant au passage, en attendant que Miss Grands-chevaux ait la réponse tant attendue. Drake avec une gamine. C’était forcément une orpheline qui le prenait pour un pigeon, qui allait vider les caisses de sa petite entreprise et se barrer sans demander son reste. Obligatoirement. Drake avec une gamine. Svetlana en pouffa encore de rire espérant tout de même qu’Anderson lui ferait pas un tour de con à pas la laisser entrer sur la propriété. Ça risquerait d’être dommage pour les gars de son business qui créchaient à Lynchwood pour y refourguer leurs armes.
Mer 29 Juil - 18:28
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Sa progéniture ? Elle me considérait comme une vulgaire bête cette dame qui se la pétait à m’parler de biscuit et de trempage comme si depuis que j’avais retrouvé papa, j'comprenais pas les métaphores qui parlait de zizis et de pépettes. Son rire m’agaçait au plus haut point. Elle se fichait de moi au point de me faire accélérer le mouvement de mes couteaux entre mes doigts, inconsciemment et serrer des dents à en grincer.

Je préférais ignorer sa provocation, pour me concentrer sur la seconde. Elle me respectait pas parce que j'ignorais qui elle, elle était ?C’est pas le moment de merder si ‘Pa l’attendait alors j'attrapais mon GSM Écho pour le contacter, lui ou Jones mais aucune réponse ne me parvenait et après cinq minutes d'attente, non sans subir les complaintes et les moqueries de mademoiselle « Je me prends pas pour de la merde », répondant par de simples regards noirs, je me décidais à reprendre le talkie.

- Les gars, ‘Pa tarde à répondre alors je fais quoi avec ces deux là ? Je m'occupe d’égorger le gros pour faire comprendre à la dame maquillée comme une voiture volée ou vous allez m’dire si on attendait du monde ?


Une demi minute dû s’écouler où je pus apprécier l'air satisfait de cette femme désagréable, lui répondant par une grimace certes puérile mais c’était la seule répartie que j'avais.

- Blonde aux gros nichons avec un gros porc en sueur qui joué l'esclave ? C’est Petrova, une associée de ton père, laisse entrer. On va appeler Kurk, on a pas mieux pour…

- Petrova, ah ouais elle est bonne cel… continua une voix un peu plus lointaine et gresillante.

Réenclenchant le bouton de mon propre appareil maintenant que son sourire s'élargissait, ma mine déconfite à l’idée de me résigner à devoir supporter cette personne hautaine, je préférais penser qu'il s’agissait là d'une façon de rendre fière papa.

- TAISEZ-VOUS ! Proférais-je sans quitter la quarantenaire de mes yeux toujours noirs, en guise de preuve de mon autorité et du fait que j’étais bien la fille de mon père si elle en doutait encore.Kurk va m'assister, appuyais-je pour bien faire comprendre que j'avais décidé toute seule de faire mes preuves. J'veux deux banquettes cossue avec une table basse au milieu quand j’arrive. Sortez de l'alcool frais et tout ce que ‘Pa offre à ses amis Autrement dit ses meilleurs client. Relâchant la communication, j’reportais attention sur la cliente. J’compte pas vous accueillir dans les appartements si mon père le fait. Vous êtes en retard. Ou en avance.

Je ne disais pas cela parce que je me souvenais soudainement que cette visite était prévu ou comme si le fait de connaître son nom me fasse quoi que ce soit. Simple déduction, sinon mon père ou son second aurait été présent. Il était toujours présent pour les rendez-vous avec associés. ‘Pa prenait pas son business à la légère.

Enfin après cinq minutes de marche, nous arrivions enfin aux grilles de l'entrepôt où Texas Instrument m'attendais tout penaud en me certifiant que tout était prêt. Et en effet en entrant dans l'entrepôt, tout était comme je l'avais demandé, Kurk m’attendait même sur le sofa de face, avec vue sur le jardin… de bitume qui entourait la structure.
Mar 4 Aoû - 2:27
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Egorger le gros. La dame maquillée comme une voiture volée. Svetlana en leva les yeux au ciel, aussi amusée qu’agacée. Cette gamine avait des couilles, une sacrée paire vu les discours qu’elle lui tenait de son jeune âge. C’était la fougue de la jeunesse, la rage de la jeunesse. Ah comme elle se rappelait encore avoir vécu ces jours, le premier type à qui elle avait fait ravaler ses dents et une partie de ses parties pour l’avoir traitée de pute comme sa mère, le bon vieux temps. Maintenant Petrova devait tenter de garder un certain standing, alors elle laissait les autres faire sauf lorsqu’il était question de faire un exemple.

Donc, Svet patienta pendant que la gamine tentait d’avoir l’aval de son paternel. Qu’elle eut pas. Donc elle se contenta visiblement du OK du reste de la bande à Basile. La mini-Anderson, si cela était vrai, haussa le ton. Roooouh quelle fureur ! Quel petit chaton prêt à montrer les crocs et les griffes, adorable. L’espace d’un instant, elle hésita à l’adopter. Quoique si elle continuait à s’envoyer en l’air avec Anderson, adopter sa gamine tomberait peut-être sous le sens. Elle s’entrevit un instant sous son meilleur jour de marâtre insupportable et esquissa un sourire. Comme si elle, Svetlana Petrova, avait la moindre fibre maternelle. Comme si elle, Svetlana Petrova, était du genre à se lier avec un type qui l’avait secouée une fois.

L’adolescente donna ses directives à la bande de neuneus qui constituait le groupe de son père, pas aidée la mioche à devoir gérer un ramassis d’abrutis pareils. « Oh t’en fais pas, la dernière fois ton père m’a accueillie dans son bureau, je n’attends pas un tour du propriétaire. Restons simples. » Ah ce bureau, quel souvenir. « Et je suis parfaitement à l’heure, tu me vois désolée si ton père sait pas c’que c’est qu’la ponctualité. » Il était planté où encore le Drake ? Sans doute à maltraiter un bouseux ou se taper une traine-misère du coin. Elle en haussa les épaules, comme si ça la dérangeait dans un cas ou dans l’autre, elle s’en foutait comme de sa première pipe.

La blonde suivit donc la gamine jusqu’à l’entrepôt où tout avait été installé. A bien y réfléchir, Anderson lui avait dit être occupé et s’était proposé de venir lui livrer en personne la cargaison à Lynchwood, mais comme elle en avait marre de croiser les mêmes faces de pets, Petrova avait décidé de se radiner ici. Sans se faire prier, Svet lissa les pans de sa jupe pour s’installer, jambes croisées, sur l’une des banquettes avant de récupérer une cigarette dans un petit étui. « Anderson devait me livrer une cargaison d’armes à Lynchwood, mais j’avais besoin de changer d’air. Je l’ai prévenu de ma visite, je crois … à moins que j’ai préféré lui faire une surprise. » Vrai, elle avait tout de même pensé à la surprise. D’un claquement de doigts, elle invita Bob à déposer sur la table basse un petit coffret en bois. « Ses cigares préférés. Et comme on va pas causer affaires toi et moi … éclaire-moi. Depuis quand t’es la gamine de Drake Anderson ? » Si c’était vrai depuis toujours mais en réalité ce qui l’intéressait c’était de savoir depuis quand cette mioche trainait dans le coin.
Sam 8 Aoû - 14:29
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Qu'est-ce qu'elle avait à appuyer sur le mot "accueillir" ? Si elle trouvait que j'étais pas au niveau de 'Pa, j'voulais bien le comprendre mais pas me laisser insulter et prendre de haut par une cliente. Qui qu'elle soit. Et elle devait être quelqu'un pour se permettre d'oser dire que 'Pa était pas à l'heure alors qu'il chouchoutait toujours la meilleure de ses clientèles. Il avait dû avoir un empêchement.

- Mon père est toujours à l'heure, il a dû avoir un empêchement.

Genre botter des culs comme il disait ou quelque chose dans ce genre. Peu importait, il n'était pas là et vu qu'elle paraissait du genre à sortir de gros crédits, c'était mon moment. Le moment de prouver que j'étais capable de gérer une vente et si l'un des gars de 'Pa avait quelque chose à redire, j'l'égorgerais au milieu des autres pour prouver à tout le monde qui commandait quand Parker et mon géniteur ne pouvait pas assurer les négociations. 

- Bien.

Petrova, Petrova. Maintenant que je me souvenais de son nom maintenant , il avait été de bon augure de préparer un petit morceau de convivialité, histoire de la chouchouter même si je peinais à l'apprécier. C'était toujours comme ça que mon père faisait avec les clients importants. Puis ça permettait de montrer qu'on rigolait pas chez Deana Dust.

D'ailleurs, c'était à mon tour de le montrer et de remettre à leur place tout les débiles qui attendaient fièrement qu'on arrive avant qu'on ne se pose sur les banquettes, face à face.

- Au boulot les tocards ! Ou je vous fais tous la misère une fois notre invitée partie ! Hurlais-je à l'attention de la petite assemblée qui obtempéra avant de m'assoir auprès de Kurk qui m'attendait. J'étais pas vraiment rassurée, alors mieux valait qu'un des gars de confiance de papa m'accompagne quand même face à cette dame qui elle, semblait complètement à l'aise. Merci pour la surprise. Je pense qu'il sera ravi. Fis-je en souriant, crispée par l'adrénaline de la situation, devoir prendre les rênes et aussi par l'assurance de cette femme qui m'exaspérait légèrement, surtout quand elle vint remettre en cause la paternité de Drake Anderson

- En quoi ça vous regarde ? Répondis-je sèchement, la toisant de mon regard noir. On est là pour parler affaire ou de ma naissance ? Là, y'avait plus de doute, elle connaissait bien papa et sûrement depuis des années pour me poser ce genre de questions. Quand c'est Parker qui vous livre, vous lui demandez son acte de naissance avant ou bien ?

Cynique, comme papa, comme Ikou parce que l'histoire était relativement douloureuse. Nos retrouvailles, ma relation avec mon aîné dégradé parce que j'avais choisi de rester et d'apprendre à connaître Anderson. C'était comme si j'entendais encore sa voix dans ma tête. "La politesse Zuiker, la politesse avant tout". Alors qu'il faisait tout son contraire de son côté à part quand il était en présence de Stella. Enfin, ce conseil post-mortem était de mise.

- Je suis là depuis quelques mois si ça vous intéresse. Il n'empêche qu'une Anderson est une Anderson. Alors, en tant que fille de mon père, insistais-je bien sur les termes, c'est moi qui est chargé de faire gérer le business quand il n'y a que des incompétents dans le coin. Pas vrai Kurk ? Lançais-je en regardant du coin de l'oeil le coursier qui acquiesça comme il avait l'habitude de le faire, avec son air tout aussi débile que le gros qui servait aussi de second à la blonde. Voyez ! Alors vous comptez me demander où est ma maman ? Si j'aime la purée saucisse ou on peut enfin parler des armes qu'on était censé vous livrer ?

Devant eux, les cigares offert pour mon père, devant nous, une bouteille de vodka, une de gin et une de whisky ainsi que quatre verres avaient été soigneusement préparés par les soins des débiles. D'un claquement de doigt ressemblant étrangement à celui de cette chic et détestable businesswoman, Kurk servait des rasades de la première bouteille et en poussa deux vers les convives avant de me tendre le mien. Rien que l'odeur me donnait la nausée, je me souvenais encore du goût amer et de cette brûlure que ça procurait dans la gorge mais j'en avalais une gorgée, tendant sans succès de ne pas grimacer légèrement. Il faut que tu joues la grande sinon elle continuera de ne pas te respecter. 
Ven 14 Aoû - 14:37
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Un empêchement ? Il avait peut-être un souci de crampe, allez savoir. Svet se marra toute seule avant de suivre la gamine dans le domaine désormais vraiment familial. Trois générations d’Anderson. La mère dans son caleçon léopard, le fils avec sa béquille et la fille gueularde au possible. Il y avait un trait commun entre les trois, devinez lequel ? Ils étaient tous de grandes gueules casse-bonbons. Petrova laissa tout cela glisser sur elle comme un pet sur une plaque de verglas pour se concentrer sur la raison de sa visite. Cigares offerts au père par l’intermédiaire de la gamine, elle savait que Drake en serait ravi. « Et comment, j’sais qu’ton père adore les cigares, enfin ceux-là du moins. » Du reste, il lui avait pas donné l’impression d’apprécier d’autres genres de cigares.

« Oh tu veux dire qu’on peut pas faire les deux ? Excuse-moi mais tu tombes comme un poils de couille dans la soupe là. Et pour répondre à ta question, quand je fais affaire avec Drake Anderson, je fais affaire avec lui et seulement lui. » Et elle était sérieuse, elle se foutait pas de la tronche de la gamine cette fois. Le gratte-papier qui accompagnait le paternel lui était bien égal, il était là parce que Drake demandait à ce qu’il y soit, sans doute parce qu’aucun d’entre eux savait aligner plus de trois mots tiens.

Mais la petite se défendait bien. Si la blonde était agacée d’avoir à justifier des questions qui se voulaient aussi légitimes que sociales, elle admirait la verve de la gosse. Si elle avait eu un chiard un jour, elle l’aurait sans doute élevé pour être aussi casse burnes. Histoire d’être la digne fille de sa mère. Mais c’était pas et ça serait jamais le cas. « Connaissant Drake, ça serait un miracle que lui se rappelle de ta mère j’suppose … donc j’vais pas te faire l’affront de te questionner là-dessus, les mamans ont droit au respect. » Là-dessus, elle l’emmerderait pas. Puis elle se cognait bien de savoir qui était la nana qui avait enfanté ce petit démon.

« Une dizaine d’armes automatiques, et trois caisses de munitions. J’ai pas le détail, tiens tu d’vrais demander à Parker, parait qu’il garde tout en note lui. » Monsieur savait écrire, nianiania. Petrova avait pas le détail des armes, ou plutôt elle l’avait, dans son décolleté, mais elle préférait mettre un peu la gosse à l’épreuve.
Dim 16 Aoû - 12:57
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Ça, ça prouvait effectivement que cette cliente, aussi antipathique était-elle, connaissait bien mon père et son penchant pour les cigares de qualité. Il était d'ailleurs rare de le voir sans qu'il n'en ait un ou deux dans la poche, prêt à faire crépiter son foyer et à expulser des bouffées de manière théâtrales. Pour ça, il était doué. Joindre le geste aux paroles. Comme ce fameux jour où l'un de ses cylindre de tabac sur la joue d'un de ses employés en disant vouloir voir "son visage rougir de chaleur". Alors nul doute qu'effectivement, il en serait ravi.

Enfin, concernant la marque qu'il affectionnait ou préférait, je n'en avais aucune idée mais la boîte en bois offerte ressemblait fortement à celle dont il tirait ces bâtonnets préférées donc je ne doutais pas qu'il apprécierait le cadeau. Ne restait qu'à lui faire apprécier ma gestion de l'entreprise pendant cette absence.

Chose bien compliquée au final. Ce n'était pas une sinécure de gérer un si grand entrepôt, un si grand business et surtout, toutes cette cliques de bras cassés qui obéissait au doigt à l'oeil uniquement parce qu'ils n'avaient que des pois chiches en guise de cerveaux. Difficile aussi quand la femme qui vous faisait face ne faisait que vous prendre de haut au point de réveiller ma fierté d'Anderson. Soit alors, elle ne faisait affaire qu'avec mon géniteur et même Parker, passait au second plan. Seulement, elle n'aurait d'autre choix que de revoir ses principes aujourd'hui.

- Hé bien aujourd'hui, vous allez devoir vous contentez de sa descendance. Sèche, le regard dur, j'avalais une nouvelle rasade d'alcool en masquant un peu mieux mon dégoût, plus par fierté que par envie de jouer les grandes filles. Ou peut-être un peu des deux. Et pour répondre à votre question, repris-je, jouant sur ses propres termes. Non, on ne peut pas et je préfère les côtelettes de garogos, c'est plus savoureux.


Un tantinet provocatrice, souriant narquoisement à ma réponse, l'attitude défiante. Le sujet était clos, qu'elle tente ou non de rétorquer, j'avais bien d'autre chose à faire que de parler de maman ou de ce que j'aimais pour le dîner. 

- Alors tout va bien. Laissais-je échapper lorsqu'elle mis un terme aux questions autour de ma maternelle. Des questions auxquels je ne saurais répondre de toute façon et le seul qui en avait une idée, les deux seuls plutôt, étaient aujourd'hui ensevelis sous la terre. Va chercher ! 

Kurk me regarda un instant, interloqué, avec des yeux de skags battus qui ne me faisaient pas regretter de lui ordonner comme s'il en était un. Connaissant papa et son second, la commande devait déjà être toute prête et ranger dans un coin de l'entrepôt, étiquette sur le film tant la structure était tenu comme une véritable entreprise. C'en était même une au final, qui portait le nom de mamie parce que 'Pa l'avait décidé ainsi.

- Nul besoin de Parker, vous faîtes affaire avec une Anderson, ce n'est pas ce que vous vouliez ? De toute façon, si mon père ne répondait pas, Parker en ferait sans doute de même. S'ils étaient partis tout les deux, c'est qu'ils bossaient ou réglait un problème et était indisponible, l'un comme l'autre. Et puisque vous aimez poser les questions, permettez moi d'en poser une à mon tour. Qu'est-ce que vous faîtes ici en sachant que mon père déteste les surprises ? Enfin, tout du moins les mauvaises et à mes yeux, au vu de son comportement, c'est ce qu'elle était. Une mauvaise surprise...
Dim 23 Aoû - 13:42
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Se contenter de la descendance d'Anderson ? C'était ce genre de phrase qu'avait de quoi la faire ricaner dans son coin à Petrova, à des années lumières de ce que voulait dire la gosse évidemment, parce qu'elle avait l'esprit trop pur celle-ci. Mais cette fillette avait du piquant, elle se laissait pas marcher sur les pieds et ça, Svet pouvait que l'apprécier. Allez pas croire qu'elle allait l'adopter hein, fallait pas non plus la prendre pour la petite mère des pauvres, mais au moins elle lui chercherait pas trop d'noise.

"Oh j'fais affaire avec une Anderson ouais, à c'qu'il paraît, mais s'tu crois que j'ai ramené le bon de commande tamponné .... c'généralement pas les bons d'commande qu'il tamponne ton paternel. Alors j'ai pas d'liste, claire et précise, de c'qu'il m'doit contre paiement. D'ailleurs, combien ça va m'coûter cette affaire ?" Parce que là-dessus en revanche, la blonde refusait de payer plein pot parce que la gamine savait pas les accords en cours. Quels accords ? Juste leur petit partenariat commercial, aux termes couchés sur le bureau et sur le papier. Là encore, elle se marra pour elle-même avant de retrouver son sérieux. Hors de question de raquer donc, c'était un prix d'ami qu'il lui faisait en échange de la possibilité de faire son petit commerce jusqu'à Lynchwood.

Mais avant de discuter affaire, échanges, prix, tout un tas de trucs, Zuiker lui retourna une question. Curieuse la petite. Svetlana haussa les épaules avant de goûter une gorgée de cet alcool qui arrachait le gosier. "Parce que j'aime bien emmerder ton père, pour quelle autre raison ? Et puis ma dernière visite surprise a été tellement appréciée ..." Ah son esprit s'évada à y songer à nouveau. Nul doute qu'il devait avoir une chiée de bâtards à droite à gauche parce que pour maîtriser la partition si bien, Drake avait dû la répéter un paquet de fois et avec des tas de flûtistes différentes.

"J'te rassure, il adore m'broyer les ovaires aussi, c'est un sacré emmerdeur ton paternel. Mais un sacré commerçant aussi. Et j'admire c'qu'il arrive à foutre de ce ramassis de tocards qui lui sert de personnel. Va pas lui répéter sinon il va plus s'sentir pisser, déjà que ..." Qu'Anderson se mette pas dans le crâne qu'elle, la grande Svetlana Petrova, l'admirait ou avait la moindre ... affection pour lui. Elle en grimaça cette fois. De l'affection pour ce trou du cul, et puis quoi encore ? Plutôt bouffer ses cigares marinés dans cet alcool faussement de qualité qu'avoir de l'affection pour le roi des cons au pays des emmerdeurs.

"Mais ... doit t'faire sacrément confiance pour t'laisser gérer tout ça. C'est plutôt impressionnant de la part d'un type aussi mégalo qu'lui." Sans doute qu'aux yeux de Drake, la réussite de son affaire tenait un peu de la branlette ; il était jamais mieux servi que par lui-même. Et pourtant, elle se tenait là cette gosse, avec l'aplomb de son paternel, et une frimousse qui ferait flancher tous les abrutis qui la prendraient pour une idiote. Chapeau.
Mer 26 Aoû - 13:05
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"A c'qu'il paraît"... C'était ce ton condescendant qui faisait tendre chaque nerfs de chaque membres chez cette femme, ça plus la façon culotée qu'elle avait de s'adresser à moi. Mais quelque chose me disait que je devais faire avec, laisser la rage que papa m'avait appris à laisser exploser, se canaliser cette fois, pour me montrer commerciale, pour me montrer comme la digne héritière de mon géniteur. 

Peut-être que je m'y trompais mais je sentais comme un air de défi dans chacune de ses paroles et, de nouveau, quand elle parla argent. L'argent, la monnaie oui. Le prix de toutes ces armes qu'elle avait commandé, son arrivée fortuite. Tout ça me mettait dans la panade... Je risquais de perdre en crédibilité si je ne trouvais pas la réponse à sa question... Et aucun des imbéciles ici ne se risquerait à me donner les mauvais chiffres, par crainte de subir les foudres de mon paternel à son retour s'il bradait le matériel, même à une de ce qui semblait être une fidèle habituée des lieux.

- Le prix fort ! Parce que j'ai aucune idée de ce que mon père vous a promis et que je sais même pas si je dois vous croire. Considérez l'acceuil chaleureux comme une première ristourne !

Espérant que ça lui avait ravalé le caquet, je reprenais de nouveau ce verre dégoûtant pour le vider d'une traite, manquant de tout regurgiter au sol, l'espace d'un instant, avant de m'envoyer un coup de poing dans le thorax, pour permettre au liquide de descendre dans mon oesophage.

- Appréciée ? Répétais-je en pouffant, désinhibée par l'alcool, dont je me saisissais d'ailleurs en l'absence de sous-fifre pour m'en servir un nouveau verre et me donner plus de crédibilité après une nouvelle gorgée, passant beaucoup plus facilement tandis que mes oreilles commençaient à chauffer, l'alcool qui me rendait encore plus forte que je ne le semblais être. Permettez moi d'en douter ! Mon père n'aime pas les emmerdeurs et ils finissent toujours dans des trous.

Regard appuyée peut-être menaçant alors que je voulais juste lui rabattre le caquet. Un caquet bien trop grand à mon goût vu comme elle osait décrire mon papounet chéri, au point de m'en faire ronger mon frein, un instant, l'écoutant sans répondre avant de ressortir l'un de mes couteaux de lancer et l'envoyer en plein dans le genou du gros plein de soupe qui l'accompagnait. 

- Osez juste encore insulter mon père d'emmerdeurs ou emmètre l'hypothèse que je ne suis pas légitime pour gérer l'affaire familiale et je vous envoie le prochain en pleine face. Menaçais-je, sourcils froncés, regard haineux, me saisissant d'une seconde lame avec laquelle je jouais, la faisant tournoyer de nouveau entre mes doigts. La seule chose que j'lui répéterais, c'est qu'une pétasse blonde qui pète plus haut que son cul ait venu chercher sa commande, ça vaut mieux pour vous.... Pas vrai ?

Ou peut-être pas. Elle était si sûre d'elle dans ce qu'elle déclarait que je pouvais douter comme gober tout ce qui émanait de sa trogne. Le tords-boyaux avec lequel, je me déléctais ironiquement comme son comportement me faisait douter. Mais la seule chose dont je ne doutais pas, c'était de mon amour pour papa et que j'appréciais peu qu'on l'insulte en ma présence.

- KURK ! Hurlais-je à travers l'entrepôt. KURK ! MAGNE TOI LE FION BORDEL ! Il avait plutôt intérêt, car je comptais vite voir cette vieille péteuse bien loin de chez nous. Il a plutôt intérêt à obéir lui aussi. Histoire que vous fichiez le camp avant que j'me foute en rogne comme une enseignante.

Pourquoi une enseignante ? J'ai jamais été à l'école. Merde, ça fait mal à la tête les bouteilles de 'Pa.
Jeu 27 Aoû - 15:41
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Accueil chaleureux ? Svetlana haussa un sourcil, sortant de sa poche son étui à cigarette pour en caler une au bout du porte cigarette qu’elle gardait dans l’autre poche de sa veste de tailleur. Elle prend pas la peine d’insister sur le pourquoi du comment sa dernière surprise a été appréciée et appréciable, la gamine y pigera rien de toute manière donc ça servait à rien de lui raconter sa petite chevauchée fantastique sur le bureau de son paternel. En revanche, quant au sort réservé aux emmerdeurs, Petrova éclata de rire. Ah cette histoire de trous … « Oh ? M’a semblé qu’ton père aimait bien y finir aussi … » souffla-t-elle dans un nuage de nicotine, détendue, jusqu’à voir la gosse balancer un couteau dans le genou de Bob.

Le gros lard se roula par terre, hurlant à la mort. Svetlana soupira, levant les yeux au ciel. « Allons, allons Bob, c’est rien … Jacen s’occupera de ton genou en rentrant, fais une pression dessus. » Il chouina mais hocha la tête, que pouvait-il faire d’autre à part pleurnicher comme un gros nul qu’il était ? En revanche, la menace même pas dissimulée de la gosse la fit tiquer davantage, c’était pas qu’elle appréciait de voir Bob en souffrance, aussi con soit-il il était toujours là pour l’aider quand elle en avait besoin, mais lorsque l’on s’attaquait à sa propre personne ou que l’on menaçait de le faire …. Pire encore Zuiker en rajouta, elle parlait beaucoup mais oserait-elle seulement mettre sa menace à exécution ?

Elle gesticulait, elle vociférait. Face à elle, Svetlana garda son calme, terminant sa cigarette sans plus lui répondre pour finir par l’écraser sur l’accoudoir sur fauteuil sans même se soucier d’abimer le mobilier. « Je vais t’apprendre un truc gamine, que tu pourras garder dans un coin de ton esprit étriqué et encore trop immature … » Sa main glissa à cette ombrelle qu’elle gardait toujours près d’elle et d’un geste la blonde se leva pour coller la pointe de l’objet sous la gorge de mini-Anderson. « Avant de juger qu’une pétasse blonde pète plus haut que son cul, vérifie qu’elle soit pas armée. Tu penses être la seule à oser une démonstration de force, parce que quoi ? Tu es la fille de Drake Anderson ? Tu es née bien trop tard pour m’impressionner et si j’appuie sur ce petit bouton, t’auras pas l’occasion de pouvoir espérer m’impressionner un jour. Alors tu vas ouvrir bien grand tes oreilles ma petite, et tu vas écouter attentivement. »

Qu’elle tente seulement de lui balancer un de ces couteaux, et qu’un de ces gusses terminés à la pisse qui bossaient pour son paternel tente quoique ce soit … La gamine se noierait dans son sang, dans un gargouillis dégueulasse. Svet lança un regard à l’assemblée. « Je suis ici, parce que je respecte ton père et son travail, parce que nous avons lui et moi un accord. Alors en dépit des quelques chromosomes que tu partages avec lui, je tolèrerais pas la moindre nouvelle menace, et j’espère que ton père t’apprendra au moins ceci avant notre prochaine rencontre. »

Une porte claqua, la poussant à reculer, non sans donner un coup dans le poignet de la mini-chieuse pour lui faire lâcher son couteau. Une voix braillarde se fit entendre. « C’quoi donc qu’c’bordel ?! Ah ! Mais c’est-y pas m’dame Petrova, plaisir d’vous r’voir, par contre j’aimerais bien moins vous entendre les deux harpies, vous m’gâchez mon programme télé. » Deana, l’illustre matronne du propriétaire des lieux. Et étrangement, Svetlana s’était bien entendue avec elle depuis l’instant où elle avait dû lui emprunter l’un de ces leggins léopard sensiblement identique à celui qu’elle portait là. « Deana … toutes mes excuses, mais votre … petite-fille semble pas m’prendre au sérieux, moi ou l’deal que j’ai avec votre adorable fils. » Alors, elle devait … mettre les points sur les i, voilà tout.  
Dim 30 Aoû - 11:43
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