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Une histoire pas très passionnante.
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Giannis Solomos
ft. Tom Hanks


Âge & Année de naissance : Né en l’an –X170. 62 ans.

Type : Cyborg

Profession : Ancien préposé au courrier chez Hyperion

Groupe : Rebels

Pouvoir ou Amélioration : Poumons biotech. de remplacements, permettant simplement de respirer comme tout être normalement constitué et de pouvoir s’adapter aux activités du patient. Modifié par la suite, ce qui a conduit à des petits disfonctionnements réguliers mais lui permet de filtrer le dioxygène présent dans n’importe quel milieu et donc de respirer peu importe l’altitude ou le milieu. L’arrêt des poumons entraîne une réserve auxiliaire permettant au patient de tenir 1 heure avant le décès ou la réparation.
+ Petits remplacements d’articulations par des prothèses multiples mais sans conséquences sur les aptitudes du patient.
Caractère


Généreux – Nostalgique
Serviable - Étourdi
Attentionné - Pédant
Charmeur - Mythomane
Cultivé - Fou

Anecdotes : Giannis a beaucoup roulé sa bosse pendant une partie de sa vie, il est un petit peu devenu ce stéréotype de grand père touche à rien mais touche à tout. Il passera la plupart de son temps à le rappeler. • Bien que profondément altruiste, il aime particulièrement râler et se plaindre dans son coin en se parlant à lui-même à haute voix. • Il a passé les 20 dernières années de sa vie en ermite des temps modernes malgré lui, cela a laissé de profonde séquelle sur sa détresse, sa solitude et son caractère.

Physique & Equipement

Taille : 1m74.
Poids : 60kg.
Yeux :  brun.
Cheveux :  Ébène, grisonnant.
Signes particuliers : Les cicatrices de son opération des poumons. Le sourire colgate (bridge dentaire) offert par les soins d’Hyperion. • La cicatrice « en forme de skagg » sous son genou gauche. • Sa jambe apparemment droite soi-disant plus courte que la gauche et sa sciatique. • Le petit *bip* mécanique retentissant de sa gorge à chaque minute. • Son grain de peau tacheté par la maladie. • L’odeur de tabac brun à l’ancienne qui se dégage de ses vêtements. • Sa démarche de pangolin. • -Dois-je continuer ?-  
Armements : Fusil d’assaut à munitions électriques, signé Maliwan. Pistolet à munition explosives de chez TORGUE! Modifié by bandit. Couteau militaire homologué Hyperion.

Histoire



- Année X230 -
Par où commencer ? J’ai vécu tellement de choses, bourlingué dans tellement d’endroits, ripaillé avec tellement de célébrités. Ce n’est plus un récit qu’il vous faut, mais c’est une véritable encyclopédie en dix-huit volumes qu’il vous faudrait. À mon âge, on a tellement d’anecdotes à raconter que l’on passe le restant de ses jours à lutter pour ne pas oublier et transmettre aux jeunes générations. C’est ça l’essence même de ma sagesse dont je vous fais l’immense honneur de compiler dans cette missive.

Ça, c’est ce que je vous aurai dit en temps normal, sur fond de plaisanterie. Mais aujourd’hui, c’est le premier jour de la fin de ma non-existence. Aujourd’hui, maintenant, sur ces lignes, il serait futile de vous mentir. J’ai passé trop de temps à fuir la réalité, à dépeindre des rêves à peine sortis de mon cervelet que je m’y réfugiais pour me protéger des seules personnes qui ne me cherchaient nul ennui. Pour toi, lecteur, cette histoire n’aura pas grand intérêt, un spam de plus dans une black liste longue comme l’ego de Jack. Je suis sûr que tu as quelque chose de bien plus intéressant à faire, tel qu’apprendre à un CL4P-TRAP à gravir des marches, trier tes chaussettes ou encore apprendre à compter jusqu’à dix à ce cher Brick. L’histoire que je m’apprête à conter, c’est la confession d’un Homme mort naît, un Homme s’étant condamné avant même d’avoir commis un délit ou d’avoir profité de la vie. Vraiment, je me dois d’insister. Cher lecteur, tu ferais mieux d’aller écouter ton propre père et profiter tant qu’il en est encore temps. Tu sais, je ne suis que le récit d’un vieil Homme sénile… Tu y tiens tant que ça ? Bon… dans ce cas, je n’aurai comme seul et dernier conseil à te donner que de te masser les mâchoires avant que l’ennui et les courbatures t’attrapent durant la lecture. Vraiment, un claquage cela peut faire très mal. Après ça, tu ne pourras pas dire que je ne t’ai pas prévenu.
Mon psychanalyste, m’a dit que l’écriture était un procédé très créatif, qu’il apportait de la création dans la déconstruction, qu’il ouvrait des portes sur des possibilités infinies et que c’était essentiel pour mon bien-être égocentré. Mon bien-être égocentré, sérieusement ? Pour ce que j’en pense, c’est que mon psy m’a coûté trop cher jusqu’alors et qu’il se fiche surtout royalement de ma poire. Pour vous dire, ce type me coûte plus cher que me casser les dents sur le parvis d’Opportunity et de me refaire entièrement le bridge. Enfin bref, d’ordinaire les histoires je les raconte à l’oral, mais mon ex-femme –la deuxième- m’a toujours dit qu’écrire était beaucoup plus difficile et que parfois cela pouvait ressembler à chercher l’Arche -celle avec un A majuscule, par celle d’alliance- : beaucoup de monde le fait, mais personne ne sait jamais vraiment pourquoi. L’or, la gloire, la paix intérieure, le respect, on ne sait pas quoi. Elle n’a jamais eu tort Jeanne et je dois bien avouer que là, je m’incline une nouvelle fois, au secours.

Écrire… Ce n’est vraiment pas simple d’écrire… En termes d’histoire, je n’ai jamais eu de panne… Euh… En fait j’ai jamais eu de panne tout court, laissez tomber, c’était une mauvaise comparaison. Ce que je veux dire par là, c’est que… comme dans ce préambule, j’ai passé la plupart de mon temps à raconter des histoires plutôt qu’à les vivre. J’en ai tellement raconté que j’ai usé deux mariages et deux gosses. Et le pire, c’est qu’à force de raconter des bobards à tout le monde, j’ai fini par y croire, par m’y raccrocher plus que ma propre vérité et à me réfugier dans un passé qu’y, finalement, disons-le franchement, était plutôt ordinaire. Pas mauvais, hein, soyons clair, loin de là, mais juste… ordinaire. Du coup, qu’est-ce que j’ai fait de ma non-existence ? Eh bien, je vous le mets dans le mille : rien. Enfin si, j’ai eu l’immense chance de partager la vie de deux magnifiques personnes et surtout l’honneur d’être père… deux fois. Même si le deuxième, c’est mon p’tit con. Malgré ça, j’ai réussi à foirer les deux seules choses que j’avais vraiment entamé, être père, être mari. Bon à ce moment de l’histoire, vous avez forcément remarqué quelque chose. Je divague –vague-, habituez-vous, c’est chose fréquente avec monsieur Solomos. Mais revenons à nos moutons, ce qui est difficile ici, c’est qu’à force d’avoir embelli la réalité, revenir pour raconter mon histoire, c’est un petit peu un aveu de faiblesse. Un carton rouge pour tacle sur le gardien sans ballon en plein match de Galatic Football. Et finalement à force de se demander qu’elle a été mon histoire, je crois que je préfère vous retenir le plus longtemps possible avant de vous la raconter parce que… pas que je sois honteux, mais ce n’est pas non plus du joli-joli. Clairement pas un conte de fée. Bon… si vous y tenez, Allons-y.


-Année X170-
Je suis né en plein Opportunity, d’un père artisan du métal –ferrailleur, quoi- et d’une mère… maternelle ? Oui, bon, elle était femme au foyer, en même temps avec douze enfants, c’est difficile de faire autrement. Ah, maman… Elle était mon petit nuage de bonheur. Comme vous pouvez le devenez, j’adorais ma mère et elle me le rendait bien. On aurait presque pu dire que j’étais le préféré, je pense qu’on peut le dire. Venant du petit dernier de la famille, je partais avec des points d’avance, forcément.
Partant de ce constat, mon enfance était on ne peut plus banale : protégé de toute sa famille, petit chouchou de la maman, un père absent qui –spoiler- passait le plus clair de son temps libre à tromper sa moitié. Bref, c’était le bon temps, le vrai, le grand. À l’époque, j’étais déjà un petit séducteur, plutôt le genre à mener les troupes qu’à suivre. Le chef de la bande, le plus malin aux combats de robots, le plus vif pour éborgner le rival de la bande adverse. Bref, comme je vous le dis. Une grande enfance. On se serait cru à la guerre des braguettes. Comme dans les films de Papy. Et finalement, déjà à cette époque je ne me mêlais pas tant que ça de la politique de Pandore. On peut même dire que je m’en tamponnais l’oreille avec une babouche. En fait, pour être plus exact, avec le recul, mon fils Marius me le dirait, on était plutôt pro-Hyperion dans la famille. Le père travaillait Hyperion, la maman allaitait Hyperion et nous, on mangeait Hyperion. Résultat : à quinze ans, j’étais le citoyen modèle de la corporation jaune CL4P-TRAP, à la différence près que je ne rêvais pas de travailler dans les bureaux, mais plutôt sur le terrain dans les forces armées. En lisant ça déjà, on sait que l’histoire part mal, mais bon, on attend un rebondissement, un changement de direction, un révolutionnaire avec un fort accent ou juste une copine qui fume un peu trop. Eh bien, non ! La bêtise continue.

Mais avant ça, je ne peux pas m’empêcher de vous dire qu’à l’époque, j’avais quand même le succès d’emballer toutes les divines créatures de mon âge et ceux, sans dent ! Oui, ça je peux m’en vanter, elles ne sont pas tombées dans le potage, non non. Je jouais pépouze –oui expression de vieux- en hoverboard quand soudain, voilà que déboule au coin de la rue un constructeur d’Hyperion un peu foufou. J’essaye de l’esquiver mais trop tard, je le heurte, je passe par-dessus et voilà que je m’éclate sur la rocaille cinq mètres plus loin, dent avant, aïe. Constat : razbitume qu’on m’appelait après ça. Et là vous vous demandez pourquoi je vous raconte ça ? C’est simple, c’est à cette même époque que je rencontre le grande amour, le vrai, le seul, l’unique, le dernier ! La clope. Je ne saurais trop dire si c’est pour faire comme les copains ou pour soulager la douleur, mais n’empêche qu’à quinze piges me voilà fumeur et autant dire que si vous voulez une définition de la fidélité, il suffit de suivre cette histoire.


-Année X188-
Eh là, sacré bond ! Nous revoilà donc, je vous le donne dans le mille : encore à Opportunity ! Amateur de décor sensationnel, cette histoire ne vous épatera pas ! J’ai donc à l’époque dix-huit ans, presque dix-neuf, je suis fier, fringant, et même pas trop moche selon les dires. Mon père a chopé une sorte de saloperie, et est couché au lit à longueur de journée. Mais bon, Hyperion nous verse une pension et à l’époque, on ne se pose pas trop de questions et on remercie la grande corporation d’être si généreuse. Finalement, je suis à deux mois, de rentrer dans le corps militaire pour un ‘service corporationnel’. Tout semble me réussir, maman est fière et j’ai l’impression déjà d’en savoir plus que tout le monde et d’avoir vécu plus que tout le monde. En plus, malgré que je fume déjà comme un pompier, personne ne me double sur un cent mètres. Enfin presque personne. Parce qu’à force de courir, le fusil levé, c’est finalement une grossesse et un premier mariage qui me rattraperont.
Et là, vous vous dites que j’ai probablement renoncé à mes rêves et que c’est là que la déchéance a commencé et que j’ai été un mauvais père, peut-être même abusif. Vous avez presque tout vrai, on peut dire que j’ai été un père… absent, pas très bon mais ce n’est toujours pas à ce moment que je renonce à mes rêves, quant à la déchéance, à l’époque je vous aurai dit que je l’avais évité, maintenant je pense que c’est à ce moment précis qu’elle a commencé. En effet, aussitôt mariage fait que je file tout droit à la caserne laissant le môme et la belle aux bras de la maman. Exemplaire, je vous l’avais dit. Ah oui, dernier détail, j’ai perdu mon père et alors que ma famille s’entre-déchire pour l’héritage, je reste exemplaire et je les imite en fait. C’est moche.

Après ça, j’enchaîne : la caserne et repos. Quand je rentre je passe le plus clair de mon temps à éviter mon premier fils, James, et je me dispute avec sa mère. Un scénario classique dont la chute évidente nous a menée à un premier divorce et une enfance détruite. Une !

L’anecdote de cette époque ? Je vous ai déjà parlé de ma cicatrice en forme de Skagg ? On raconte que je me la serais faite en me battant lors de mon service contre une de ces saloperies, la vérité… c’est plutôt que c’est le chien de la voisine qui m’a fait la marque en me mordant un soir où je suis rentré un peu tardivement dans la mauvaise maison. Sale histoire. Ce chien tenait plus du chairnier, que du canidé.


-Année X208-
Deuxième bond temporel, deuxième enfant ! Vous vous demandez s’il en reste encore pour longtemps ? Je vous avais prévenu en même temps. Mais ne vous inquiétez surtout pas, tout va s’accélérer. Les vingt dernières années sont un savoureux spectacle : divorce, perte de la garde de l’enfant, dépression, je perds mes cheveux, je prends du ventre et je commence à aimer la bière et le sport dans le canapé. Finalement, je me retrouve dans un boulot de chien en tant que brancardier pour Hyperion suite à une mauvaise maladie. Mais bon, vous connaissez la chanson : on ne pose pas de question et on remercie le grand patron. Le point positif, c’est qu’une charmante infirmière s’intéresse à moi et je commence à trouver les documentaires nocturnes, super intéressant. Alors bon, je ne vis plus le peu d’aventure que la réserve me procurait, mais j’en visionne en virtualité augmentée.
Dans un beau jour, je décide même d’ouvrir un bar, le rêve ! Ma vie est belle, je suis avec une femme de rêve, mon fils veut me revoir, c’est super, la rédemption. J’ai même l’impression d’être intelligent pour une fois. Ma nouvelle femme est plutôt révolutionnaire dans l’âme, je commence à me rendre compte que mon enfance n’était pas parfaite et que mon œdipe n’a clairement pas été réglé. Je me coupe un peu de la famille et finalement, je finis par en fonder une deuxième après avoir fermé le bar franchisé Hyperion. Au bout de cinq longues années de loyaux services, je me trouve finalement un petit poste bien pépère en tant que préposé au courrier. La planque parfaite. Parce que oui, voyez-vous, à 38 ans, je m’imagine déjà à la retraite. Il faut préparer la fin, c’est important ! Qu’est-ce que j’ai pu en dire des bêtises pareilles… Bref, alors que ma première famille me déteste, je décide de saborder la seconde, sait-on jamais, on peut tenter sa chance une troisième fois. Après une petite histoire avec une secrétaire, je finis seul. James arrivé dans le bel âge, pense que je ne suis qu’un imbécile et après une dépression, deux fausses tentatives de mettre fin à mes jours à coup de suppositoire et une cure au foie gras. Je finis seul dans une petite maison reculé dans la banlieue… d’Opportunity –oui, on bouge toujours pas-.

À ce stade, on peut déjà rayer toute histoire héroïque, si vous voulez lire la fiche du prochain Che, changez tout de suite d’onglet ! D’ailleurs le seul point commun avec ce dernier, c’est que je continue de fumer comme un pompier –vous voyez la chute venir ? Moi, j’étais trop aveuglé par la fumée.- Le point positif, c’est que ma seconde ex-femme lutte pour que je reste présent dans la vie du gosse. Ah ce Marius, je l’ai aimé ce gosse. Si James ne peut pas se vanter d’avoir eu père, celui-là, je lui ai tout donné… Mais au final, quel petit con ! Mais bon, je l’aime. Tout ça pour dire que pendant que sa mère luttait de son mieux pour les opprimés, il venait voir papa les week-ends pour avoir une bonne vie franchouillarde et classique. Pizza à gogo et film en tout genre. Je deviens un peu son copain de jeu et c’est en même temps que je commence à éduquer et jouer avec ce gosse, que progressivement je tombe dans la pâle caricature de mes récits. Je vis mes fabulations quoi. Un jour j’ai aidé personnellement Ray le juste et Hyperion à détruire les bases des rebelles, le lendemain je tenais le plus grand bar de tout pandore. J’étais le véritable parrain de la pègre, le défenseur du peuple et d’Hyperion –oui, moi aussi cette phrase me choque maintenant- l’inventeur du CL4P-TRAP ou encore un dresseur de skagg. Mais au final, ma vie se résume à quoi ? Eh bien, je vous le résume : je fais semblant de travailler ou d’être malade, je dilapide mon argent dans la clope et je vieillis… sans vivre finalement. Alors oui, on s’adoucit, on devient gentil avec les collègues, on comprend mieux les choses, on se fait discret et serviable. On devient à peine Humain quoi.

L’anecdote ? Quelle anecdote ? Ah non mais y a plus d’anecdote maintenant, l’anecdote c’est l’histoire maintenant. Si tu n’as toujours pas compris, je passe vingt ans les fesses assis sur une seule anecdote. C’est moi l’anecdote maintenant.


-Année X228-
Ce qui devait arriver, arriva. Après vingt longues années à rien faire et à fumer, la petite maladie dégénérative comme mon vieux, vient gentiment toquer à la porte et moi comme je n'avais rien vu venir, je lui avais déjà donné les clés de la maison et du frigo. Entre temps, je perds de la famille, faut croire que les produits Hyperion ne seraient pas tous, bon pour la santé. Comment ça je commence à devenir méfiant ? Mais vous savez en vieillissant, le conspirationniste il naît gentiment ! D’ailleurs, je me mets à accuser Hyperion pour ma maladie –peut-être la seule chose dont ils ne sont pas responsables, ironique quand on connaît la fin- et pendant que je continue de me disputer avec mon dernier, je préfère lui cacher la maladie. Bah ouais, c’est qu’un gosse encore, à son âge moi je… Oui bon à son âge, j’étais déjà père mais je ne suis pas un exemple, faut suivre !

Je me retrouve donc coincé entre quatre yeux avec ma maladie et une partie de poker avec mon fils qui suit sa mère dans les études de médecine financé par Maliwan industries. Pourquoi Maliwan ? Longue histoire, mais je peux toujours essayer de vous la raconter. Sa mère avait finalement réussi à refaire sa vie, le type parfait, grand ténébreux, musclé, propre sur lui mais surtout consultant chez la concurrence. Autant vous dire à l’époque que pour le petit consommateur de la firme Jaune, je n’étais pas des plus joyeux et des plus compréhensifs. Mais le pire reste à venir, ce type avait été rencontré dans un meeting humanitaire, le genre de réunion qui est aussi rare que des étalons du cul en plein désert. Autant vous dire que devant la pâle copie de l’employé modèle que j’étais, elle a été séduite de suite. Le problème restant que ce monsieur n’avait rien à faire sur Pandore et pour être honnête, je n’ai même jamais pris la peine de retenir de quelle fichue planète du système il venait. Du coup le sort se moquait de moi une nouvelle fois : ce type, cet Orpheus m’enlevait ce que je considérais encore à l’époque comme mien et même si Jeanne a eu beau faire des concessions en prenant une villa sur la lune dévastée de Pandore, autant vous dire que je pouvais me rincer pour voir mon propre fils régulièrement.

Lui, il voit des warning partout, mais il ne préfère pas contredire son paternel, triste bilan. Et alors qu’on se voit de moins en moins car ce pourri gâté de p’tit con, préfère s’enfermer dans sa chambre et jouer à ses trucs plutôt que de voir son vieux –moi à son âge, je peux vous le dire je gambadais-, voilà qu’il finit par venir me voir un soir. Il fait le chemin depuis la lune d’Hyperion, juste pour un match de WBP avec son vieux et voilà qu’il me lâche cette phrase : « Tu sais papa, je crois que le seul juge lorsqu’on meurt… c’est soi-même. Tu peux commettre les pires crimes et ne rien regretter, tu te porteras mieux que de rien faire de mal et regretter ton inaction, ta solitude. Finalement au moment de mourir, tu es seul face à ta propre conscience, alors je pense qu’il faut qu’on vive sans regret, non ? ».

Vous allez rire, mais ce gosse sous ses airs bien-pensant, venait de dire quelque chose de pas trop, trop bête. Peut-être qu’il savait des choses, c’était sûr quand j’y repense. Mais bon… à l’époque j’ai préféré l’ignorer. Conclusion de l’histoire, il n’est jamais revenu. J’ai appris de sa mère qu’il avait rejoint la corporation Maliwan, un gros poste bien payé. Tant mieux pour lui, il paraît qu’ils traitent mieux leur employé qu’à Hyperion. Enfin… c’est ce qu’on dit. Ironiquement, il a fini par suivre le modèle de l’autre idiot d’Apollon, enfin d’Orphée, mais fini par être asservi par une autre corporation. Et dire que c’est devenu un docteur en recherche médicale et para-médicale. Sa mère me racontait encore l’autre fois, qu’il chercherait à guérir des vies grâce à la technologie élémentaire du département santé de chez Maliwan, encore une belle ironie tiens. Au final, j’ai passé ma deuxième non-vie à essayer de l’écouter plutôt que de le comprendre et lui passait son temps à me reprocher les choses que je n’allais pas faire, avant même de me rappeler de les faire. Quel gâchis…

À force de ne pas venir au travail, j’ai même été viré, normal. Mais à peine étais-je viré et que la retraite arrivait, que finalement, Madame la Maladie décide de partir de chez moi et d’embarquer le frigo de la vie avec elle –mes poumons, en gros-. Alors que les médecins m’expliquent que le seul moyen de survivre serait une greffe d’un organe entièrement artificiel, je me rends compte que de devenir un cyborg, c’est plutôt chouette comme conte de fée. Hélas, je n’ai pas les moyens alors on se tourne plutôt vers le cercueil, ça fera de ça en moins à dépenser pour la famille. J’essaye de contacter James, mais aucune réponse. Aucun signe de vie. Je repense au temps, je vais voir cet arnaqu… ce psy et je réfléchis.

Et là normalement vous vous attendez à la fin de l’histoire, une mort entouré de personne, parce que ma seule compagnie sur les dernières années, ce sont mes voisins qui crient sur leurs gosses, dans un quartier de banlieue craignosse en bordure d’une charmante petite ville : Opporutnity. Eh bien non, c’est là que le rebondissement commence !


-Année X230 à X232-
Je détestais tellement mon psy qu’à force, je faisais l’inverse de ce qu’il me disait. La mort devait me prendre à deux semaines près, que je commence seulement à comprendre quelque chose. Ce type bien habillé et propre sur lui, taillé dans un costar Hyperion, analysait ma vie de fond en comble et n’arrêtait pas de me rabâcher de ne pas faire un procès à Hyperion. Et si… et si le monde n’était pas aussi blanc que sa sainte corporation le vend. Et si les gens étaient aussi pourris que je l’avais été… Allez savoir pourquoi, mais c’est ma haine contre ce psy qui aura déclenché cet élan de folie chez moi. Le premier des dominos.

Vous vous attendiez quoi ? Une histoire héroïque ? Une révélation divine ? Non non non, ma raison à moi pour commencer à se révolter contre le système, elle part de ce foutu psychiatre qui m’a demandé d’écrire ce foutu résumé de ma vie ! Eh ouais, qu’est-ce que vous allez faire ? Vie de merde, résolution de merde !

Si bien qu’au final, ni une ni deux, je réunis un avocat avec… la prime d’Hyperion de licenciement ! Je fais un procès pour ma maladie, je gagne, je me fais poser ces nouveaux poumons et boom, I’m Back ! Le mieux dans cette histoire, c’est que sur la table d’opération, c’est la phrase de mon fils qui retentit. Et si j’étais mon seul juge ? Et si j’avais passé tant de temps à fuir la vie plutôt que de la vivre vraiment, et si je n’avais jamais vraiment ouvert les yeux sur la vérité. Ces poumons, c’était une seconde chance pour moi, un signe. Allez penser ce que vous voulez, moi je n’avais pas besoin de plus. J’avais soixante ans, mes poils viraient au nacre et ma sciatique imaginaire me faisait plus mal que mes cicatrices de guerre, mais qu’importe, je venais de naître pour la seconde fois de ma non-existence.

La suite ? Non, je ne vais pas vous la raconter, c’est trop… rocambolesque, vous commenceriez à vous divertir, à trouver le temps court, à vous dire que finalement je mérite ma deuxième chance. Je pourrais vous raconter comment j’ai repris les séances de tirs grâce au mari d’une petite jeune que j’ai pistonné chez Hyperion. Comment j’ai pris contact avec les rebelles lorsque j’ai aidé un braquage à main armé à se dérouler sans victime. Ou simplement vous raconter comment on dupe toute une brigade lors d’un contrôle alors qu’on fait passer des armes dans son véhicule, juste parce qu’on a oublié de prendre ses pilules du mardi plutôt que celle du mercredi et que l’agent n’a pas de temps à vous consacrer. Non, non gardez cette image de moi, 62 ans, solitaire, vieux et… vieux. C’est la seule chose que je mérite, j’ai été trop mauvais, trop pourris, je mérite qu’on m’ait oublié. Et vous savez pourquoi ? Parce que personne ne soupçonne jamais un retraité de 62 ans diabétique, employé d’Hyperion pendant 43 ans, ayant habité à Opportunity toute sa vie, sans contact de sa famille, probablement mort dans son appartement. Personne.

LA FIN ?

-Année x232-
Salutation cher lecteur. Je pensais avoir jeté cet obscur torchon dans ma corbeille, mais il semblerait finalement que mon attachement à ma propre mémoire soit la seule chose qui me retienne à mon ancienne non-vie. Mais peu importe, il restait encore un peu de mémoire pour quelques lignes supplémentaires alors pourquoi ne pas raconter une histoire digne de ce nom pour une fois. Vous vous souvenez de la morale de la précédente histoire ? Très bien. Au final, les temps changent, les gens changent. Aussi fou que cela puisse paraître, je vais donc profiter de ma jambe fraîchement cassée pour vous raconter l’origine de mon intégration chez la résistance. Vous ne voulez pas ? Fichtre… Enfin, ce n’est pas comme si vous n’aviez pas le choix, il vous suffit d’appuyer sur la touche retour ou de cliquer sur la petite croix. Cependant, si vous tenez vraiment à lire cette histoire, je me dois de vous prévenir d’une leçon que j’ai pu apprendre à mes dépens ce jour-là : les choses et l’apparence, sont fondamentalement différentes.

Vous ne saisissez pas ? Eh bien, parfois la vie peut amener un Homme à faire des choses peu ordinaire, tel qu’emprunter un escalier de secours au beau milieu de l’autoroute en plein jour. Lire l’histoire d’un drôle de personnage âgé de soixante-deux ans alors que l’on n'a probablement pas fini d’écrire la sienne, ou encore, braqué une banque au beau milieu de l’après-midi tout ça pour que vous puissiez étaler votre confiture –connaissance- à un petit jeune rempli de preux idéaux dans la caboche. Mais nous nous égarons, ce que j’essaye de vous dire, c’est qu’une fois qu’on a goûté à l’inattendu, il n’est pas impossible que le paysage vous paraisse assez différent de celui de tous les jours. L’important à ce moment, c’est de ne pas se laisser abuser par les apparences, au final, il n’y a toujours qu’une seule et unique réalité. Enfin ça, c’est que je vous dirais si j’étais raisonné, parce qu’au final, à peine vous aurez lu cette histoire que vous vous rendrez compte que vous êtes déjà enrôlé dans une cause qui vous dépasse. Et là, vous vous demandez pourquoi je vous aie raconté tout ça ? Mais parce que c’est amusant, pardi !

Sans transition, cette histoire se déroule donc un mardi, à moins que ce ne soit un jeudi ? Dans tous les cas, il faisait beau… Enfin, je crois. Il est vrai que les conditions climatiques n’avaient pas de grandes importances dans cette histoire des plus… inattendues. Mais comme dirait ma première ex-femme, avec un ciel bleu, c’est mieux. Bref, je me baladais « tranquillement » du côté de Safe Haven profitant du nouveau véhicule que je venais de m’acheter avec mes économies sous un soleil de plomb, quand je décide finalement de faire une halte dans cette charmante bourgade. Quoi ? Ce n’est pas plausible pour vous ? Pourtant, imaginez bien, un ex-fonctionnaire soixantenaire suicidaire, claquant toutes ses maigres économies dans un costume trois pièces de cow-boy, un sombrero et un des derniers véhicules blindés de chez Hyperion pour aller faire joujou dans le désert avec ses flingues fraîchement obtenu de manière peu légale, cap plein Est. Entre les quelques bandits sur le chemin et les skaggs, vous vous imaginez bien, il a fallu qu’un des deux bouffe un des pneus -la vérité, c’est que c’est le bandit affamé qui a fini par avaler le pneu-. Obligé de s’arrêter, c’est donc avec ma silhouette bedonnante que je suis engouffré dans la ville la plus proche Safe Haven. Toujours pas convaincu ? Je continue alors…
Maman me répétait toujours que Safe Haven faisait les meilleurs sodas de la région. Allez savoir pourquoi ni comment, mais tant qu’à aller acheter un pneu autant prendre un petit soda. On a qu’une vie. Je me mets donc à déambuler, mes étriers chantant une douce mélodie sous chacun de mes pas, me prenant pour un véritable cow-boy tiré tout droit d’un des classiques de la VR. Au détour d’une rue, j’arrive finalement à un Van d’un petit vendeur d’Egg Cream –google it-. Là autant vous dire que ma joie est immense, un soda comme ça on en fait plus dans tout le pays. J’attends sagement mon tour, je m’empresse de vendre un rein et finalement de payer ce charmant receleur contre ma boisson. Le problème voyez-vous, c’est qu’après ça, je n’avais plus rien pour payer ce fichu pneu. Entre boire et conduire, j’avais fait mon choix. Je décide donc de me rendre dans la banque d’Hyperion la plus proche et d’écouler un peu de cash. Vous savez, on a beau devenir crazy in the coconut, on ne perd pas ses habitudes. Papy disait toujours, il faut avoir du liquide sur soi !

Écoutant mon bon sens, je demande le chemin vers le siège Hyperion le plus proche, mais déjà à ce moment-là, je sens que je ne suis pas la bienvenue. Quand bien même j’aurai dû avoir la puce à l’oreille, j’étais beaucoup trop rivé sur ce délicieux mélange de gaz et de chocolat. Après une bonne heure à suer dans ce costume moulant à paillette qui semblait briller de plus en plus à mesure que je nageais dedans, je finis donc par tomber devant un des rares bâtiments Hyperion de la ville. Enfin ! Le fait est qu’à ce moment de ma vie, les choses n’étaient clairement plus ordinaires, j’avais déjà décidé de suivre mes envies et tel un véritable scénario de polar, je repère un étrange véhicule garé devant la banque. Je m’empresse donc de courir en direction de la ferme à billet et dans une magnifique roulade, les portes s’ouvrent… Ah non, en fait, les portes automatiques ne s’ouvrent pas directement et je me fracasse le nez contre la baie vitrée. Niveau discrétion, on repassera. Après quelques longues minutes, je finis par entrer dans la place-forte, mais aussitôt arrivé, aussitôt arrêté.

Qu’elle ne fut pas ma surprise de voir que mon intention était la bonne. La banque était un plein braquage, le manque de bol. Autant vous décrire la scène, un p’tit vieux se cogne contre la porte d’entrée sans discrétion, entre dans un fracas dans un costume de cow-boy pour signaler un véhicule suspect et fini par tomber sur les propriétaires du véhicule. Une histoire comme ça, ça n’arrive jamais, quoique… Bref, je finis menotté, dépouillé de mes nouveaux joujoux, la récréation était finie. Ces types ne rigolaient pas. Une bande de petits jeunes, une demi-douzaine, tous de l’âge de mon dernier. À ce moment de l’histoire, l’ancien moi n'aurait probablement pas joué aux héros, tout en insultant ces voleurs de chômeurs de braquer une banque plutôt que d’étudier, classique quoi. Le fait est que Jeanne disait toujours : il ne faut pas se fier aux apparences. Une fois de plus, elle avait raison.

Curieux de leur motivation, je commence donc à taper la discute, d’autant plus que la petite jeune qui servait de leader au groupe ne semblait pas super à l’aise avec la serrure du coffre. Bon, on ne va pas se mentir, un des deux bords n’était pas super-super réceptif et il est possible que quelques gestes brusques aient été fait. Mais faut les comprendre les petits jeunes, ils étaient là pour faire leurs preuves : le test final pour faire partie de la bande, la grande résistance et là, t’as un senior qui commence à vouloir parler conflit géopolitique, je comprends leur réaction personnellement. Alors bon, j’ai peut-être failli perdre mon bridge, mais mine de rien, on a fini par créer un petit lien. Les enfants doivent afficher leurs sentiments. J’ai même lu une fois que les poings étaient une manière de s’exprimer et que le conflit intergénérationnel était naturel et sain. Finalement, après un quart d’heure à s’énerver sur la serrure, je vois que la leader commence à se chauffer pour liquider un otage histoire de faire craquer un membre du personnel. De mon côté, le jeune-homme qui commençait à user ses phalanges avec mon visage n'était pas très emballé à l’idée de commettre un homicide, alors en bon samaritain, je me suis proposé de parler. Une fois de plus l’idée n’a peut-être pas été super reçu. Mais ne vous inquiétez pas, je vous assure que ça fini bien.

Vous vous souvenez du lien qui était en train de se créer ? Eh bien, il s’est avéré que le type qui était en train de me refaire le portrait s’appelait Philippe, et que ce Philippe à force de me tabasser commence à me parler de son père et de son enfance difficile à coup de ceinturon –un classique-. À force de marteler, il me rabâche donc que je lui rappelle un petit peu son « daron » et que j’étais comme les autres, un mouton de chez Hyperion et sur ce dernier aspect, on ne peut pas vraiment le blâmer. Point taken. Il n’empêche qu’au bout d’un moment, on finit par briser la glace réellement et alors qu’il reprend un peu son souffle, pendant que je lui conseille de mettre de la glace sur son poing pour éviter les gonflements, il finit par m’expliquer sa cause. Et honnêtement, ce serait vous mentir que vous dire qu’il m’avait vraiment convaincu. À mes oreilles, son discours sonnait un peu trop islamo-bobo-gauchiasse aux allures de révolutionnaire, mais comme je ne pouvais pas m’empêcher de vouloir étaler ma science, je commence à lui sortir le grand jeu à coup de : « Philippe ! Je sais où tu te caches ! » Bref, un classique. Mais le garçon n’est pas super réceptif alors je finis par lui demander ce qui les retiennent aussi longtemps. Et voilà, le lien était enfin fait !

Philippe me raconte donc leur petit rituel de passage, que la banque est un important signe de l’oppression d’Hyperion, que s’ils ne reviennent pas avec l’argent, c’est le peuple qui meurt. Et voilà que le gorille qui venait de passer ses nerfs sur moi, se met à les craquer –les nerfs-. Il s’effondre donc en larmes, j’étais un peu embarrassé, mais je n’allais pas laisser le fiston tout déboussolé. Après lui avoir dit qu’il ne fallait pas se mettre dans de pareils états, que mon visage allait s’en remettre, je finis par comprendre le problème. Tout fier, je me mets à lui expliquer que dans ma jeunesse j’ai pas mal roulé ma bosse et que j’ai fait des petits boulots dans une banque tout comme celle-ci. Là tout de suite, autant dire que j’étais comme un poulet dans un KFC, cuit. C’est ainsi que je me retrouve donc accoudé à ce cher Philippe, amené à la cheftaine des opérations qui était en train d’essayer de faire chanter le banquier avec un revolver entre les mâchoires, pas très pratique tout ça.  
La demoiselle semble cela dit plus éclairé que le reste du groupe et après un débat pour empêcher de faire des victime -débat qui sans me vanter, était tout droit tiré d’une des meilleures scènes de négociations- je finis par lui faire comprendre que généralement au bout de 30 minutes sans signe de vie, la flicaille débarque. De plus, Hypérion n’est pas particulièrement connue pour sa réceptivité. Et cerise sur le gâteau, j’ai peut-être un moyen de les aider. Aussi vieux que j’étais cette banque était une antiquité, et mon fin regard de taupe ne payait pas de mine, j’avais bossé dans ma jeunesse sur l’exact même modèle. Une Flinchgaver 3354.

Pour la petite histoire Flinchgaver, c’était le nom de l’inventeur de ce modèle de sécurité. Le genre de code incraquable avec une IA qui apprenait d’elle-même en permanence pour perfectionner sa propre sécurité en fonction des moyens du braqueur, un classique. Comment je sais ça ? Aller savoir pourquoi, mémoire sélective. Mais ce qu'il faut savoir, c’est que Flinchgaver, c’était le petit copain de la codeuse en question : Betty Naqueberta. Le deuxième élément, c'est que ce dernier avait non seulement volé son cœur, mais aussi son invention. Si bien que le malotru ait fini par piquer l’IA de sa copine avant de la lâcher comme du linge sale. Pourquoi ce détail est important ? Mais réveillez-vous ! Le sexisme ordinaire tue des gens, vole des travails et vote Trump ! Bref, parenthèse à part ce détail est important parce que pour se venger, ladite codeuse a doté en douce la série d’une magnifique faille : l’IA est incapable de supporter un propos misandre. Belle ironie, n’est-ce pas ?

Après un fou rire presque collectif, et un énième révère du droit, le groupe à bout de nerf décide de tenter ma solution. Et voilà, que devant les yeux grands ébahis, la serrure s’auto-détruit sur fond d’auto-tune de Dark Vador. Le poulet se relevait tel un magnifique phénix. Acclamait par Philippe et sa bande, mais aussi les employés ravis de ne pas être passé à la casserole, voilà que je me fais embarquer dans la voiture en guise de trophée avec l’argent. Sous prétexte que je pourrais servir à la cause, me voilà saucissonné. En moins de temps qu’il ne le fallait pour le dire, je me retrouvais donc dans une histoire qui me dépassait. La suite est simple, je suis tombé sur des personnes intéressantes, nous avons discuté longuement et comme j’avais le choix entre mourir en martyr d'Hyperion ou servir la cause, le choix était fait, et puis franchement... Je ne m’étais franchement jamais autant amusé.

Et vous savez, quel était le pire dans cette histoire ? Qu’ils n’aient pas partagé l’agent avec moi ? Non. Qu’ils m’aient ouvert les yeux sur le ridicule de mon costume de cow-boy ? Bon, peut-être. Qu’ils avaient raison sur Hypérion depuis le début ? Que nenni, gemini. Bref, le pire, c’est que ce jour-là, j’ai oublié mon soda à l’entrée de la banque !

Une anecdote de fin ? Bon d’accord. Pour fêter mon arrivée chez les ‘Rebels’, j’ai demandé au docteur du groupe de traficoter mes poumons. Pourquoi ? Vous pensez que c’est plus pratique pour respirer sous l’eau, pourtant avaler de l’eau dans ses poumons pour respirer, ce n’est pas très agréable, croyez moi. Non, si mes poumons risquent de se déconnecter à tout moment parce que le bricolage n’a pas été parfait, c’est juste parce que ce frisson, cette adrénaline étaient si… bons.
 

A votre propos

Pseudonyme : Disons… Normand.
Âge : 25 ans
Comment avez-vous connu le forum et qu'en pensez-vous : Il se pourrait… que… je connaisse (ou connaissais ?) plutôt bien certaines personnes d’ici (je crois même avoir aidé quelqu’un à déménager parmi le staff). Après quelques temps d’hésitations, j’ai décidé de sauter le pas, j’espère que je ne suis pas trop rouillé et mauvais T-T. • En ce qui concerne le forum, je le trouve très joli. Je suis juste un peu triste qu’il rame en ce moment sur firefox, hehe (sûrement la décoration d’halloween ça).
Que mangent les Skags ? Validé par Toolite
Un petit mot pour la presse : Panda roux.






NOM & PRÉNOM DU PERSONNAGE (pseudo complet) : Giannis Solomos.
NOM DU PERSONNAGE : Solomos.
PRÉNOM DU PERSONNAGE (Prénom principal) : Giannis.
MÉTIER : Retraité.
POUVOIR/AMÉLIORATION (cyborg & sirène uniquement) : Poumons multi-terrains.
CÉLÉBRITÉ CHOISIE : Tom Hanks.


Mar 20 Oct - 3:11
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Invité
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Bienvenue par ici !! Tom Hanks quel choix étonnant et excellent ** Une question me turlupine cependant : qui donc parmi le staff as tu aidé à déménager ? (Toolite détective investigue en attendant et presque sûre de savoir parce que Panda roux) scratch Bon tout est prêt mais pour la forme je te dépose tout de même ça Wink



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Bienvenue sur le forum ! Vous avez sauté le pas et vous voilà à cette étape cruciale qu'est la rédaction de votre présentation. Une fois celle-ci finie, il vous suffit de prévenir ici et un ficheur se chargera de votre validation à venir.

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- La fiche postée, vous avez désormais 15 jours pour terminer sa rédaction. Si vous manquez de temps, pas de panique, il vous suffit de demander un délais à la suite de votre fiche de présentation.
- N'oubliez pas de lire le règlement, dans lequel un petit code, nécessaire à votre validation, se cache.
- Les présentations des groupes & types sont là pour vous aider à mieux placer votre personnage dans notre monde, et la chronologie est là pour vous aider à vous situer dans le temps !
- Un coup d’œil aux annexes est le bienvenu et vous permettra de vous familiariser avec l'univers du forum.
- Veuillez également prendre connaissance des bottins d'avatars, noms, prénoms, ainsi que celui des métiers. Nous n'acceptons pas les doublons de prénoms ou noms, excepté dans le  cas où les personnages ont un lien de parenté ou marital.
- Enfin, n'hésitez pas à venir nous faire un petit coucou, ou poser vos questions, sur notre Discord si jamais personne n'est présent en CB !


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Mar 20 Oct - 6:31
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Invité
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Welcome here et oui ce choix de vava **
Une merveille cet acteur !
Mar 20 Oct - 10:11
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Invité
Invité
Bienvenue par ici ! J'aime beaucoup ta fiche, ton personnage, et ton choix d'avatar est original ! Son caractère, ça va donner Une histoire pas très passionnante. 3673269292
Mar 20 Oct - 17:53
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Maxine A. Brown
Age : 20 ans (née en X213)
Miscellaneous : Fille d'un couple de chasseurs de l'arche, elle parcourt Pandore pour rendre ses parents fiers. Elle a un cœur mécanique depuis l'âge de 5 ans pour palier à un grave problème qui a failli lui coûter la vie enfant. Maxine a deux petites sœurs, des jumelles qui s'appellent Ashanti et Candis. Elle est du genre futée, rusée, méfiante juste ce qu'il faut, un brin moqueuse mais le cœur sur la main.
Localisation : Partout où il y a une chance de trouver une arche
Date d'inscription : 15/08/2019
Vault Hunters | Fondatrice
Maxine A. Brown
Me voilààààààà !

J'ai tout lu, je constate que tu apprécies toujours les pavés :3 mais je constate aussi que c'est toujours un plaisir à lire ! Donc avant de te valider je n'aurai pas grand chose à redire, simplement deux petits points :

○ Nous partons du principe pour le forum que les corporations en dehors d'Hyperion ne sont pas très représentées sur Pandore, donc concernant Maliwan, il faudrait peut être expliciter le pourquoi du comment, est-ce qu'il y avait un lien avec Maliwan d'une autre planète etc qui justifierait que le fiston aille y travailler
○ Comment entre-t-il en contact avec la rébellion ? Globalement les rebelles recrutent ceux qui se font remarquer, il y a qques rebelles qui oeuvrent du côté de la firme donc à voir si ça peut servir de lien (si besoin un de mes perso, Lennie, peut avoir servi de connexion)

Quand ce sera terminé, fais nous signe ici, si besoin tu sais où nous trouver Wink
Mar 20 Oct - 21:55
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Invité
Invité
Merci beaucoup l'accueil ! :3

@Angelina Hawkings Merciii, c'est super gentil ♥
Mer 21 Oct - 3:50
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Maxine A. Brown
Age : 20 ans (née en X213)
Miscellaneous : Fille d'un couple de chasseurs de l'arche, elle parcourt Pandore pour rendre ses parents fiers. Elle a un cœur mécanique depuis l'âge de 5 ans pour palier à un grave problème qui a failli lui coûter la vie enfant. Maxine a deux petites sœurs, des jumelles qui s'appellent Ashanti et Candis. Elle est du genre futée, rusée, méfiante juste ce qu'il faut, un brin moqueuse mais le cœur sur la main.
Localisation : Partout où il y a une chance de trouver une arche
Date d'inscription : 15/08/2019
Vault Hunters | Fondatrice
Maxine A. Brown
Allez c'est parfait, je ne te fais pas plus attendre ! Amuse toi bien !



Welcome To Pandora


Félicitations, vous êtes désormais validé !!!! Il est temps de RP, de vous créer des liens et de développer l'histoire de votre personnage !

Informations :

- Si vous avez des questions au sujet de votre groupe, n'hésitez pas à interroger, via MP, Maxine.
- Allez faire un tour du côté des annexes, vous pourrez y ouvrir un sujet personnel où créer et alimenter votre fiche RPs.
- Vous vous sentez seul dans cet immense univers, vous avez besoin de liens particuliers pour faire évoluer votre personnage ? C'est par ici que vous pourrez vous constituer un entourage. Vous pouvez y ouvrir un sujet personnel où créer et alimenter votre fiche de liens.
- Le système de communication de Pandore s'offre à vous juste ici ! Ouvrez votre sujet ECHO.net et restez joignable même dans les coins les plus reculés de la planète !
- Si vous voulez vous lancer directement dans l'aventure, les recherches de RP sont ouvertes !
- Si vous le souhaitez, vous pouvez demander une balise de dialogue personnalisée.
- Afin de pouvoir prendre part aux RPs animés par L'Ange, il vous faudra lire ce sujet si ce n'est pas déjà fait et passer par-là afin de faire valider les caractéristiques et capacités de votre personnage !
- Et, le plus important, amusez vous !!!


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Mer 21 Oct - 6:39
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Jamal A. Brown
Age : 46 ans
Localisation : Quelque part sur Pandore
Date d'inscription : 01/03/2020
Vault Hunters | Madness King
Jamal A. Brown
Bienvenue Very Happy
Mer 21 Oct - 22:27
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