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Pillage mécanique.
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Il y a une expression qui dit qu'on peut juger un homme à ses chaussures et l'état de ses outils. Pour ce qui est des pompes, équipage spatial oblige, les hommes de John portaient tous des bottes magnétiques de bonne facture. Par contre, pour ce qui est du matériel, le contrebandier avait su s'entourer de mecs professionnels. Tout était soigneusement rangé dans des caisses dédiées, les manches étaient propres et les chromes lustrés : des gars réglos. Autant dire qu'Artyom n'en mena pas large quand il fallut piocher là dedans pour ouvrir ce mystérieuse conteneur. Initialement inquiets (aucun mécano ne prête ses outils, sauf sur ordre), les regards des hommes du contrebandiers devinrent plus curieux qu'autre chose, surtout une fois que l'équipage pût constater le soin apporté par le fils Skâhl à leur matériel. Les mecs se tenaient debout, bras croisés, en arc de cercle derrière leur "Boss", observant l'armurier désamorcer les protocoles de sécurité et d'autodestruction.

Un entretient d'embauche hein ? Artyom ne bossait pour aucun patron, son barge de père occupant déjà cette fonction à mi-temps (oui, et dictateur option esclavagiste le reste de la journée et de la nuit). Cependant il comptait bien faire bonne impression. Ce John Rider était resté particulièrement calme et cool tout au long de cette journée pourtant mouvementée : traduction - il avait l'habitude de ce genre de virées dans l'inconnu. Aussi, pour l'armurier itinérant, garder un bon contact avec le contrebandier c'était s'assurer une source de revenus à chaque fois que ce dernier aurait un "bon plan" à lui partager, sans parler d'éventuels indices sur "l'objet 62". Après de longues minutes à jouer du tournevis et de la pince, la porte était déverrouillée. Immédiatement après le "bip" d'autorisation et le bruit de la dépressurisation, Artyom put entendre une série de cliquetis dans son dos, des marteaux d'armement et des crans de sécurité. Facile : un pistolet Hyperion pyroélectrique, trois pistolets automatiques Vladof, et enfin -et plus inquiétant encore- un revolver Torgue. Skâhl posa lentement les outils au sol, leva les mains en l'air, recula sur le côté, puis fit un signe révérencieux en désignant le conteneur, comme pour dire "c'est à vous". Après avoir rengainé leurs armes, les hommes de John se jetèrent sur la porte, et leurs visages s'illuminèrent : il leur fallut plusieurs aller-retour vers leur vaisseau pour vider la cargaison de coffres en bois ouvragés, lingots de minerais rares et autres pierres précieuses. Le butin de toute une vie de piraterie, pillée post-mortem par un contrebandier : quelle ironie...

La vieille cache avait finalement livré tous ses mystères. Une fois ses hommes repartis, John tint parole, et l 'armurier et lui firent route en sens inverse. Ils passèrent le plus clair du trajet à rire de la journée qu'ils venaient de passer et à se raconter quelques unes de leur plus mémorables anecdotes. Une fois devant Lynchwood, Artyom débarqua et sortit du truck tout ce qu'il avait récupéré de cette journée de pillage intensif. Il se porta finalement au niveau de la vitre conducteur :
"_Bon et bien, merci pour tout : t'as grave assuré. Si t'as besoin d'un coup de main, tu sais où me trouver !" Une poignée de main virile, deux-trois échanges de contacts, et enfin l'armurier recula de quelques mètres, laissant le contrebandier démarrer en trombe et s'éloignant à toute allure, dérapant dans le désert. Mais pour le rejeton Skâhl, l'aventure n'en était pas terminée pour autant...

Artyom revenait avec des flingues, des balles, et des produits chimiques -mécaniques- : tout fut vendu en quelques minutes à peine dans ce repaire de dégénérés, et l'armurier put sans problème se payer le téléporteur jusqu'à Fyrestone. Il fallut encore un jour et deux nuits de boulot sur la bécane pour tout ajuster, convertir et remonter, faisant radicalement chuter la réserve de clopes et d'alcool du mécano et de son vieil ami. Mais à la fin, comme presque toujours, ça en valait largement la peine. La FreeBird M76 faisait un bruit d'enfer, une véritable symphonie pour tout amateur de mécanique qui se respecte, tant et si bien qu'Artyom en fit un message ECHO qu'il envoya à son père, sans aucun autre commentaire. Sa réponse ne se fit pas attendre :
"_Oh bordel de merde ! Oh pXtain qu'est-ce que c'est bon ! J'vais faire écouter ça à tes frangins. Dis à Earl qu'il n'a plus aucune excuse et qu'il a plutôt intérêt à passer nous voir avec sa nouvelle monture ! Ahah !"

Encore un job de terminé, un de plus. Loin d'être ingrat, le vieux Earl laissa Artyom faire quelques tours avec son destrier de feu et d'acier, un bons souvenir de plus à ranger avec les autres. Le dernier des fils Skâhl devait désormais reprendre la route. Plus personne n'avait besoin de lui à Fyrestone, et le mythique "Objet 62" n'allait pas se découvrir tout seul :
"_Fais attention à toi mon vieux.
_Toi aussi p'tit ! T'as assuré sur ce coup.
_J'étais pas tout seul. Tiens, si t'as besoin de quoi que ce soit, fais appel à ce gars.
_John Rider ? C'est lui ton livreur-missile ?
_Affirmatif, m'sieur. C'est un bon, un vrai gentleman, un mec à l'ancienne comme à ton époque.
_C'est noté. Ca me servira sûrement."

Il y eut un long silence, quelques bouffées de cigarettes, avant qu'Artyom ne reprenne :
"_Et tu vas faire quoi maintenant ? Voir ta famille ?
_Ma famille j'l'enmerde, c'est rien qu'des gros cons. J'vais plutôt faire le tour des vrais copains.
_Tu passeras voir le padre ?
_Un peu oui que j'vais aller le voir ce vieux débris qui t'sers de père. Ahah ! Laissez-moi juste un peu de temps. Je règle une dernière petite chose, je revend tout ce qui peut l'être, je balance tout le reste à la benne, et je me barre d'ici.
_Tu sais où tu vas aller ?
_Comme toi petit, je vais me balader... Mais promis, un de mes premiers arrêt ce sera l'atelier Skâhl à DownTown !"

Artyom vérifia une dernière fois son sac, ajusta sa tenue de marche, et examina son arme : il était prêt pour le départ :
"_Tu sais p'tit, je sais pas trop quand on se reverra...
_Pas d'soucis Earl, c'était sympa de bosser sur ta bécane. Et puis grâce à toi j'ai p'tet' même trouvé un taf occasionnel. franchement merci.
_T'es un bon gars. Comme j'le connais, ton paternel doit surement se la jouer radin sur les compliments, alors moi j'te l'dis.
_C'est sympa. Attention sur la route Early.
_Ouais, toi aussi.
_Moi ça devrai aller. Et puis contrairement à toi, moi j'serai pas lancé sur une FreeBird !
_C'est pas bien la jalousie p'tit merdeux ! Ahah ! Aller file, tu vas être à la bourre !

Un dernier salut amical, et Artyom marcha en direction de la sortie de la ville, faisant un signe de tête aux quelques personnes qu'il reconnu, avant de disparaître sur l'horizon...
Mar 13 Juil - 13:00
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Le vieux Earl tint parole. Quelques jours après le départ d'Artyom, il prit la route et se promena à travers tout pandore, au guidon de sa superbe FreeBird modèle '76 rouge-bordeaux. Bien entendu, il fit un passage remarqué à l'atelier Skâhl de DownTown. De ces quelques jours passés dans la famille de mécanos, il reste de mémorables enregistrements ECHOs : la biture que les deux comparses se collèrent fut si rude, que le vieux Yvan déserta même l'atelier le lendemain pour décuver - du très rarement vu-.

Quelques mois plus tard, Earl se tua dans un accident. Pas de vicieuse créature en embuscade, ni de dangereux pillards assoiffés de sang, non : juste un vieil homme qui a perdu le contrôle de sa moto, et dont la chute tête la première contre un rocher provoqua une mort instantanée. Bien entendu, après ce drame, la lointaine famille du vieux Earl se manifesta comme par enchantement, prêts à s'écharper les uns les autres pour savoir qui hériterai de la monture mécanique.

Mais c'est là que ce salopard de Earl montra définitivement qu'il avait su partir en beauté : comme un superbe doigt dressé à sa "famille" depuis l'au-delà, il avait prit une petite précaution -une assurance transfert / rapatriement chez Hypérion-. Et selon ses dernières volontés, la bécane irait aux seuls types sur Pandore capables à ses yeux d'en prendre soin.

Alors oui, si d'aventure vous êtes de passage aux ateliers Skâhl de DownTown, n'hésitez surtout pas, et demandez à voir la FreeBird : l'un des membres de la famille sera ravi de la démarrer pour vous. Mais pas touche ! N'espérez pas la conduire, ni même vous asseoir dessus, et encore moins vous barrer avec : les gens sont rancuniers sur Pandore, et les fantômes le sont encore plus...
Mar 13 Juil - 13:02
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