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Howls of anguish
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Hannah Gallagher
Age : 28 ans
Miscellaneous : Chercheuse chez Hyperion, elle applique son savoir et sa curiosité à l'étude des effets de l'éridium sur le cerveau • D'un naturel froid, hautain, elle n'accorde en réalité pas grand intérêt à ses semblables, elle ne les déteste pas, elle ne les adore pas • Toujours polie, ne vous étonnez pas de la voir avec un sourire discret, Hannah est un brin moqueuse
Localisation : Opportunity
Date d'inscription : 30/11/2019
Hyperion | Fondatrice
Hannah Gallagher
Trois jours. Trois jours étaient passés depuis qu’elle avait quitté Opportunity, coupé son interface ECHO aussitôt arrivée à Palm Springs. Trois jours qu’elle avait enfoui sa tête dans le sol, et en cette fin d’après-midi alors que la navette la ramenait chez elle, Hannah sentait son cœur se presser encore douloureusement. Elle avait assuré à Aaron que tout irait bien, Lara l’avait tenue informée de la situation là-bas, ne restait que Penny qu’elle devrait tenir éloignée quelques jours, le temps que la plaie à sa joue soit moins visible. Elle l’éviterait au laboratoire, pour l’heure, la brune ralluma son interface ECHO, constatant une pluie de messages de sa part. « Je rentre aujourd’hui, désolée pour le silence radio, j’avais besoin d’une bonne déconnexion. Mon appartement a été sécurisé. Je t’embrasse. » Le message était simple, rapide, et Wintterbottom la connaissait suffisamment pour savoir quand ne plus insister.

La navette la déposa chez elle, devant le bâtiment la brune prit un temps pour chasser de son esprit les souvenirs de quelques jours auparavant. Pas de bagage avec elle, seulement son interface ECHO et les souvenirs des trois jours écoulés. Lentement, Hannah monta les escaliers, approchant le hall devant son appartement d’un pas calme mais peu assuré, comme si à tout instant, il allait à nouveau être là. Que tout allait recommencer. La clé tourna dans la serrure, le silence lui répondit lorsqu’elle poussa la porte, avec ce désagréable rappel de douleur à sa pommette. L’appartement était sens dessus, dessous, Lara n’avait pas lésiné sur les moyens pour rendre l’histoire réaliste, peu importait à qui elle avait fait appel pour cela. Le comptoir portait encore quelques marques de la violence dont Dorian avait fait preuve, quelques taches de sang témoignaient de celle de Gabriel.

Porte fermée à clé dans son dos, la neurologue mit un peu de musique pour masquer ce silence qui lui donnait l’impression d’être emplis de bruits étranges. Du rangement, du ménage, et une bonne douche finalement lorsque la nuit fut tombée. Dans la salle de bain, elle nettoya la plaie, vérifiant l’état des hématomes, plus sombres encore, mais qui ne tarderaient pas à disparaître. Elle contemplait son reflet dans le miroir lorsque la musique s’arrêta, ne laissant à nouveau rien d’autre que le silence. Elle n’avait jamais eu de mal avec le silence, bien au contraire, c’était le bruit qui la dérangeait. Pourtant là, il était oppressant ce silence, cruel, douloureux. Il était angoissant. Ebouriffant sommairement ses cheveux, Hannah s’enveloppa dans son peignoir et quitta la pièce. Il était tard et elle commençait à ressentir la faim.

Pourtant, avant qu’elle ne puisse atteindre la cuisine, du bruit dans le couloir attira son attention. Gallagher se figea un instant, après tout cela pouvait n’être que les voisins qui rentraient chez eux. La pensée la rassura et elle reprit ses pas jusqu’à la petite cuisine ouverte sur le salon. De nouveaux pas résonnèrent dans le hall devant chez elle, suivit de mouvements sur la poignée. Elle secoua la tête, c’était forcément une hallucination, son cerveau si brillant lui jouait de mauvais tours sous l’angoisse. Elle prit une grande inspiration et se posa devant l’évier, récupérant un verre au-dessus pour se servir de l’eau. Mais les bruits lui paraissaient toujours là. Fruits de son imagination ou réalité, Hannah tâcha de les ignorer. Des pas, des coups, et cette assurance que la poignée bougeait de l’extérieur. Elle manqua de se couper en voulant éplucher une pomme, l’acte sonna comme la goutte de trop.

En un pas, elle saisit son interface ECHO, pianotant rapidement pour composer le numéro d’Aaron. Le grésillement qui marqua l’attente sembla ronger le reste de raison qu’elle avait. Lorsqu’elle entendit sa voix, la brune se laissa retomber contre le comptoir, dans la cuisine. « Il y a quelqu’un … dans le hall … j’entends … il y a des pas, quelqu’un a tenté d’ouvrir la porte …. » Sa respiration saccadée témoignerait de la détresse dans laquelle elle était. Et si le plan de Lara n’avait pas fonctionné ? Et si de là où il était, en convalescence, Taylor avait trouvé quelqu’un pour finir le travail ?
Sam 15 Mai - 20:17
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Aaron D. Jenkins
Age : 34 ans
Miscellaneous : "Parrain" de la famille Jenkins, fratrie influente de Palm-Spring Revival qui contrôle les allées et venues de crédits dans la région. Aaron possède une grosse partie des hôtels, casinos et autre commerces de la station balnéaire. A subi des expériences visant à le rendre plus fort et résistant, n'a obtenu des "opérations" qu'un déboulement de la personnalité sur lequel il n'a aucun contrôle. A récemment acquis l'entreprise Deana'S Dust de Fyrestone dont il a laissé la gérance à Drake Anderson.

Réfléchis, posé, sensé de nature, il est tout l'inverse lorsque son "double" - Dorian - prend l'ascendant sur lui.
Localisation : Palm Spring Revival
Date d'inscription : 05/12/2019
Civilians | Administratrice
Aaron D. Jenkins


► No-one knows what’s going on in someone else’s mind
HOWLS OF ANGUISH
Hannah
Tout irait bien, c'était ce dont elle avait tenté de le convaincre, ce dont il n'était pas sûr une seconde, et étant donné la situation, même si il l'avait laissé partir. Elle n'était guère sa propriété, elle était libre d'agir comme elle le désirait, libre de vivre chez elle même si sa présence lui manquerait ici. Une navette fut néanmoins au cœur des négociations, car même si la téléportation était bien plus rapide, l'appareil ne la déposerait pas au pied de son immeuble et n'attendrait nullement qu'elle l'ait rejoint. Hannah avait accepté, au moins ça pour le rassurer quant à la suite, dont il ignorait tout, et qu'il n'avait pas envie de découvrir, sans doute pas moins qu'elle qui, lorsqu'il sortirait de clinique, devrait lui faire face à nouveau dans un lieu au cœur duquel elle passait une très grande partie de son temps. Seul dans l'appartement, il avait démarré le vieux tourne disque, un vague sourire avait étiré ses lèvres puis il s'était attelé à ce qu'il n'avait pas pu faire lorsqu'elle gravitait autour de lui.

Lui régler son compte, c'la seule solution, tu l'sais comme moi. Une légère migraine le poussa à presser l'arrête de son nez puis à glisser les doigts contre sa tempe. Dorian n'avait pas tort, sans nul doute qu'il s'agissait là de l'unique possibilité pour que Hannah n'ait plus jamais à craindre les agissements de cet homme. Tout autant pour qu'elle n'soit plus totalement intoxiquée. Bordel Aaron, tu l'as entendu comme moi, elle s'imagine être sa putain d’œuvre. Jenkins ferma les yeux un moment, soucieux du sort de la jeune femme au moins autant que Dorian l'était. Il y a d'autres solutions, plus … dures pour lui, tu as toi même pensé que le tuer ne serait pas assez punitif pour ce qu'il a osé lui faire. Dans son crâne, il lui sembla voir l'entité arquer un sourcil, un bref sourire étira même les lèvres de celle-ci, alors qu'il lisait cette sympathique biographie, parfait tableau d'une vie menée de front pour le succès d'une carrière florissante, ouverte sur l'écran lumineux face à eux. Je sais que c'est dans tes cordes, il semblerait que l'on doive s'associer pour ça.

Fermant les yeux, il laissa volontiers la place à son autre, après tout au delà d'être un psychopathe sans une once de regrets pour autrui, Dorian était aussi un fin stratège, un esprit brillant capable d'obtenir de nombreuses choses dont quelques contrats qu'il n'aurait jamais pu signer sans une intervention plus « tenace » de sa part. Les heures filèrent donc entre coups de fil et autres recherches plus approfondies. Hyperion n'était pas un moulin, il n'avait pour ça qu'à se souvenir des quelques agents de sécurité qui traînaient sur le parking lorsqu'il l'avait « abordée » mais, Dorian ne cherchait pas à y faire un casse, davantage à comprendre le système de cette boîte, la hiérarchie, tout autant qu'il s'abreuva des psychologies, diverses et variées mais disponibles sur la toile, des quelques chefs de secteur. Nombreux donateurs s'associaient à cette société qu'il aurait aisément pu qualifier de brillante si elle n'avait pas été si controversée. Nombreux actionnaires y injectaient de l'argent, sans nul doute avaient-ils droit à quelques contreparties non négligeables.

Installé avec le portable au comptoir de cuisine, il ne redressa le nez que lorsque l'interface auprès de lui s'illumina sur les coordonnées d'Hannah. La nuit avait enveloppée Pandore, depuis un moment à en juger les étoiles qui piquetaient le ciel de la station, néanmoins lorsqu'il décrocha, un sourire, aussi spécial que ceux qu'il était capable de lui offrir de visu, étira le coin de ses lèvres.

- J'te manquais bébé, t'as du mal à Dormir sans une bonne dose de dopamine ? Voix suave, il s'attendait presque à l'entendre lui sommer quelques ordres semblables à ceux imposés dans son bureau, mais le simple souffle court, saccadé même, de sa voix, le poussa à froncer les sourcils tout en jetant un coup d’œil à l'heure affichée sur l'écran du portable face à lui. Quelqu'un, dans le hall. Tenté d'ouvrir la porte. Putain Hannah, … Tu... Un flot de rage grimpa dans ses veines, il en plaqua la paume contre le marbre du comptoir et serra les dents pour contenir ce qui lui passait par la tête. Okay bébé, tu vas souffler …. C'n'est rien il … c'connard est encore hospitalisé, tu fais juste une crise d'angoisse.

Tâchant de tempérer les élans plus vifs de haine et d'interrogations furieuses, il retint l'appareil contre son oreille en y imprimant la mâchoire puis pianota quelques choses, rapides, dans l'unique but que la navette, qui l'avait déposée plus tôt, rebrousse chemin pour vérifier que tout allait parfaitement bien avant que lui n'arrive. Le chauffeur répondit, Il s'y redirigeait, néanmoins Dorian refermait déjà le portable, l'emportait et s'engouffrait dans l'ascenseur pour s'invitait dans le premier téléporteur disponible. Il pleuvait, l'orage grondait sur Opportunity lorsqu'il y arriva, saucé de pieds en cape, le trentenaire arrêta machinalement une navette qui le déposa au bas de son immeuble, elle toujours en ligne.

- Jasper vient d'm'assurer qu'il n'y a rien Hannah. A l'autre bout du fil, elle était paniquée, il en gravit les marches vers chez elle quatre à quatre avant de toquer sans lâcher l'appareil jusqu'à ce qu'elle réponde. Combien de temps était passé jusqu'à ce qu'il arrive ici, combien de temps ? Il n'en avait aucune idée mais alors qu'elle tardait à lui ouvrir, il dévia les cils vers l'extrémité du corridor sans y voir quoi que ce soit d'anormal. La porte s'ouvrit, il n'eut que le temps de déposer le portable sur le premier guéridon à portée avant de s'approcher d'elle pour l'étreindre sans même se soucier la tremper en retour. Y a qu'moi Hannah, …. Bébé si t'avais envie d'me revoir t'avais juste à l'dire. Sourit-il, au creux de ses cheveux en laissant son dos heurter la porte refermée sur son passage. T'sais le sexe à distance à ses avantages aussi. Murmura-t-il tandis que son cœur battait plus vite qu'il ne l'aurait cru possible. Ce n'était que pour la détendre, l'invitait à redevenir elle même, la soulageait d'un poids qu'il n'imaginait pourtant pas uniquement mentale, en témoigna l’œillade qu'il posa sur la poignet du battant clos contre lequel il était appuyé.

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Sam 15 Mai - 21:05
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Hannah Gallagher
Age : 28 ans
Miscellaneous : Chercheuse chez Hyperion, elle applique son savoir et sa curiosité à l'étude des effets de l'éridium sur le cerveau • D'un naturel froid, hautain, elle n'accorde en réalité pas grand intérêt à ses semblables, elle ne les déteste pas, elle ne les adore pas • Toujours polie, ne vous étonnez pas de la voir avec un sourire discret, Hannah est un brin moqueuse
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Hyperion | Fondatrice
Hannah Gallagher
Sa voix à l’autre bout de l’interface, cette plaisanterie, rien ne parvint à la rassurer sur l’instant, le regard rivé sur la baie vitrée trempée de pluie face à elle, sur laquelle se reflétait la porte par laquelle Hannah en était convaincu, quelqu’un allait faire irruption pour lui régler son compte. Elle avait causé beaucoup d’ennuis à Taylor, à sa femme, à ses deux enfants. Il aurait été naïf de croire que son retour ici, son retour au laboratoire soient sans conséquence. Sa femme avait longuement dû se demander ce qu’il faisait ici pour s’y faire agresser. Elle ne l’avait jamais rencontrée, mais sans doute considérait-elle le lien entre son époux et sa jeune collègue, élève à une époque, indésirable, dérangeante. Mais était-elle du genre à lancer à sa poursuite tous les chiens de l’enfer ? Gabriel s’était-il suffisamment remis pour planifier sa vengeance, contre elle qui l’avait trahi ?

Par de-là les angoisses, les pensées toxiques, elle entendit la voix de Dorian, tâcha de s’y concentrer, mais les minutes étaient longues, trop longues. Le silence de l’appartement ne faisait rien d’autre qu’amplifier le moindre bruit dans le hall et dans le couloir. Il lui semblait entendre la porte du bas, lourde, très lourde, puis les pas dans l’escalier, puis les pas dans le couloir. Puis les pas s’éloignèrent. Tremblante, la brune se leva pour récupérer un couteau, remarquant à ce moment-là qu’il en manquait un. Celui que Jenkins avait utilisé pour blesser Gabriel. Et à l’angoisse latente se rajoutèrent des flashes de cette soirée-là, tout ce qu’elle avait décidé d’oublier pendant ces trois jours. Secouant la tête, Hannah récupéra celui utilisé pour éplucher la pomme, toujours là, brunissant presque à vue d’œil.

Dorian lui parlait toujours mais elle peinait à l’entendre par-dessus les battements de son cœur. A nouveau assise au sol, les genoux repliés contre elle Hannah sursauta lorsque des coups résonnèrent sur la porte. Les imaginait-elle aussi ? A nouveau, l’on toqua sur la porte. Le couteau en main, Gallagher se leva pour avancer vers la porte, d’un pas prudent, jusqu’à jeter un coup d’œil par la petite caméra de l’entrée. La peur au ventre d’y voir Taylor ou pire, un visage inconnu. Au lieu de cela, elle vit les traits de Jenkins, déverrouilla aussitôt la porte en laissant retomber au sol le couteau qui glissa un peu plus loin. Ses bras l’enveloppèrent, son odeur la couvrit. Silencieuse, Hannah reposa simplement la tempe contre son épaule, tentant de calmer sa respiration en se concentrant sur sa voix.

Dorian lui arracha un maigre sourire, la brune se recula à peine pour le contempler, et croiser finalement son regard. « T’es trempé … tu … tu n’avais pas besoin de venir, désolée j’ai … j’ai dû imaginer tout ça. » Pourtant elle ne pensait pas l’avoir imaginé, quelqu’un avait bien tourné la poignée ; et alors qu’elle y repensait, son cœur s’emballa à nouveau, son souffle reprit ce rythme plus douloureux, ses pensées dévièrent inlassablement aux événements des jours passés. « J’ai pensé que c’était peut-être les voisins mais … pourquoi est-ce qu’il n’y a eu aucun bruit de porte ? Ils auraient dû rentrer chez eux si c’était eux … Les pas … j’ai entendu les pas dans l’escalier, la porte en bas, les pas ici, ils … j’ai entendu plusieurs passages dans le couloir j’en suis sûre Dorian. » Son regard brun se perdit dans le sien, elle avait besoin qu’il la croit, qu’il ne la pense pas folle. Elle ne l’était pas, à juste titre une partie des pas qu’elle avait entendu étaient simplement ceux de Jasper, mais son cerveau peina à faire le lien pour l’instant, trop perdu entre les souvenirs cruels et cinglants et cette peur au ventre que Gabriel ne tente à nouveau de s’en prendre à elle, ou à eux. « Et si … et si quelqu’un était entré en mon absence ? Si j’étais surveillée maintenant ? Tu n’aurais pas dû venir, il va nous vous attirer des ennuis. » Son regard se porta sur le couteau non loin, Hannah s’arracha à son étreinte rassurante pour récupérer la lame. « Je me débrouillerai Dorian, je me débrouillerai. » Ses doigts qui tenaient la lame tremblaient, elle tremblait comme une feuille.
Dim 16 Mai - 8:36
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Aaron D. Jenkins
Age : 34 ans
Miscellaneous : "Parrain" de la famille Jenkins, fratrie influente de Palm-Spring Revival qui contrôle les allées et venues de crédits dans la région. Aaron possède une grosse partie des hôtels, casinos et autre commerces de la station balnéaire. A subi des expériences visant à le rendre plus fort et résistant, n'a obtenu des "opérations" qu'un déboulement de la personnalité sur lequel il n'a aucun contrôle. A récemment acquis l'entreprise Deana'S Dust de Fyrestone dont il a laissé la gérance à Drake Anderson.

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Aaron D. Jenkins


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Hannah
Les vibrations de son corps, tout autant celles de son cœur qui semblait battre partout sous sa peau, l'invitèrent à enfouir le nez dans le creux de ses cheveux bruns. N'importe qui aurait pu la croire folle, uniquement envahie par le contre-coup qu'elle n'avait eu à vivre puisqu'il l'avait emmenée loin d'ici. Dorian lui, fronça les sourcils, tâchant de chercher des réponses, la probabilité que Taylor ait pu engager quelqu'un pour revenir sur les lieux n'était pas si folle, au delà de ses blessures, cet enfoiré avait sans doute encore le don de parler, de penser, de fomenter. Ses doigts glissèrent sous ses mèches, contre sa nuque, il ne redressa les traits que lorsqu'elle recula pour le dévisager, sans doute s'assurer qu'elle ne pétait pas un câble, qu'elle n'hallucinait pas. Sa peau lui échappa un instant, il ne la retrouva que lorsque ses doigts glissèrent contre son épaule que la soie du peignoir avait découverte.

- Moi j'n'avais pas besoin … toi si. Souffla-t-il en déviant les yeux vers ce qui brillait au sol.

Un couteau, Dorian en humecta ses lèvres, conscient que ça n'allait pas, qu'elle avait peur et pas de cette peur qu'il lui avait dit être capable de la faire se sentir vivre plus qu'elle ne le faisait déjà. Non. Plutôt une terreur plus vile, capable de lui faire s'imaginer qu'on désirait réellement attenter à ses jours. Son récit décousu, comme s'il voyait face à lui défiler le cour de ses pensées, aussi agité qu'une rame de métro où allaient et venaient les voyageurs, le poussa à  glisser la main à sa joue. Il ne la pensait pas folle, néanmoins parmi les échos qu'elle avait entendu, qui l'avait secouée plus encore, devait se trouver ceux du chauffeur qu'il avait envoyé inspecter les lieux.

- Jasper est venu, tu as dû l'entendre lui Hannah, …. Et, il n'y avait personne lorsqu'il est entré dans l'bâtiment. Il n'y avait personne quand j'attendais devant ta porte. Bébé … ? Souffla-il en fronçant les sourcils, réellement inquiet pour elle.

Sa panique soudaine l'invita à la relâcher, à arquer un sourcil même en la voyant se jeter sur la lame qu'elle avait abandonnée en le voyant lui, en la remarquant la saisir au point que ses doigts en blanchissaient terriblement sur la garde. Un rictus amer lui échappa tandis qu'il décollait le dos du battant derrière lui. Si elle était suivie, si quelqu'un s'amusait à lui faire peur, ce quelqu'un aurait un problème plus gros que les quelques insomnies le poussant à errer dans les couloirs d'une habitation qui n'était pas la sienne. En un pas vers elle, Dorian glissa la main à son poignet, son pouce y esquissa le sillon que ses veines y creusaient, puis il rejoignit le creux de sa paume pour doucement lui retirer l'arme des mains avant de la reposer, sans un mot, sur le plan de travail où se fanait lentement une pomme à moitié pelée.

Ses doigts choyèrent chaque phalanges de cette main qu'elle avait serré à craquer sur une arme qui lui serait inutile ici, ils redressèrent le cap jusqu'au creux de son coude, à son épaule, puis enfinsa nuque alors que ses lèvres revenaient bercer les siennes entre douceur et désir. Un juste milieu qu'il ne connaissait pas lui même, comme si Aaron l'y poussait, comme s'il partageait ici, les inquiétudes et désirs de son hôte pourtant silencieux. Sa langue épousa la sienne, puis il  dévia les lèvres à son cou où les vibrations de son cœur étaient plus intenses, maladroites, éloquentes à propos de tout ce qui la traversait.

- J'suis là Hannah, il m'arrivera strictement rien, et s'il devait en être aut'rement toi tu serais en sécurité, c'est c'qui m'importe le plus. Murmura-t-il contre sa peau avant de redresser les traits pour s'imprégner de la lueur vive dans ses yeux sombres. Okay ? Se reculant, il vira le manteau, lourd de pluie, qu'il avait enfilé à la va vite. Même le pull qu'il portait était détrempé, pour autant il en retroussa les manches avant de glisser les doigts à la lame pour terminer ce qu'elle devait faire avant d'être prise d'une panique tétanisante. En silence, il éplucha ce qui restait de peau au fruit, le découpa puis repoussa la coupelle vers elle avant d'ancrer le coude au comptoir puis de ramener les doigts contre ses lèvres sans la quitter les yeux. Tu devrais manger plus qu'ça … J'ai conscience d'avoir cette faculté très puissante de t'sustenter, t'suffire, mais … c'n'est pas nourrissant bébé. Lui pouvait lui préparer quelque chose, partageant sa mémoire avec Aaron, la cuisine n'était pas bien compliquée.

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Dim 16 Mai - 10:05
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Hannah Gallagher
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Hannah Gallagher
Non, Dorian n’avait pas eu besoin de se déplacer ici, mais elle, sans doute qu’elle, elle en avait ce besoin sans vouloir le reconnaître. Par crainte de leur attirer des ennuis, Lara lui avait déjà témoigné suffisamment d’amertume suite à ces quelques jours sans qu’en plus elle n’entraine Aaron dans des ennuis qui n’auraient pas dû être les siens. Gabriel et les conséquences de cette relation qu’elle entretenait avec lui n’étaient que ses propres problèmes, Hannah le savait dès l’instant où son mentor l’avait étreinte. Rien de bon ne pouvait en ressortir, elle le réalisait à cet instant-là, pourtant encore convaincue que toutes ces années, elle avait eu raison d’y croire. En proie à la panique, Hannah peina à entendre les explications de Dorian. Il en appelait pourtant à cette part d’elle qui ne laissait guère place à l’émotion, celle qui se basait sur les faits ; Jasper était venu s’assurer que tout allait bien. Dorian n’avait rien vu, ni personne, lorsqu’il attendait devant la porte. Mais elle n’était pourtant pas folle !

Gallagher récupéra le couteau, pour s’assurer d’avoir un minimum de contrôle sur tout cela, pouvoir s’assurer de se protéger, de se défendre en cas de nouvelle agression. Il allait la prendre pour une folle, elle-même n’était plus sûre tant son esprit oscillait entre les faits et cette peur viscérale. L’arme au creux de sa main tremblante, Hannah frémit lorsqu’il y glissa ses doigts, l’en délestant en douceur. Le bruit de la lame trouvant le plan de travail la fit presque sursauter,  la brune tenta de se raccrocher à ce simple contact, sa main au creux de la sienne, la caresse de ses doigts contre son bras, ses lèvres qui trouvèrent les siennes. Elle y laissa mourir un soupir, son cœur loupant un battement entre l’angoisse qu’il effaçait et le désir qu’il lui imposait, alors que ses phalanges vinrent serrer à en blanchir les pans de son manteau.

Elle lui offrit sa peau, au creux de son cou, laissant s’étendre les frissons qui s’y greffèrent, comme un baume apaisant. La voix du brun résonna à nouveau, elle s’y raccrocha, comme un phare dans l’obscurité, pour sortir de cette spirale d’angoisse qui vrillait sa raison. « D’accord. » souffla-t-elle, tempérant les élans de son cœur, le laissant lui échapper un instant pour se défaire de son manteau détrempé par l’orage qui hurlait toujours dehors. Le regard absent, elle observa les gouttelettes s’écraser au sol depuis le porte-manteau alors que Dorian revenait vers le comptoir de la cuisine, terminant ce qu’elle avait laissé en plan quelques longues minutes plus tôt. Son regard le suivit finalement lui lorsqu’il glissa vers elle la pomme découpée, sur le comptoir de la cuisine. « Merci. » souffla-t-elle, comme épuisée. Elle esquissa un maigre sourire à sa plaisanterie, s’approchant pour saisir la coupelle et y picorer quelques quartiers de pommes, sans vraiment d’appétit. « Tu es trempé. » Son regard brun le détailla, commentant simplement ce fait qui n’avait pas la moindre importance. « Donne-moi ton pull, je vais faire sécher ça, tu vas attraper froid. »

La neurologue fit le tour du comptoir, venant saisir l’ourlet de son pull pour le lui ôter, douce et calme, comme apaisée par ce simple fait de se concentrer sur une action basique, presque mécanique. Elle récupéra le pull et le manteau pour disparaître vers la chambre et les placer dans le sèche-linge, revenant finalement vers la pièce à vivre de l’appartement. « Je n’ai pas vraiment faim. Mais tu peux te préparer quelque chose si tu veux … » Elle l’avait sans doute dérangé dans sa soirée, quoiqu’il en ait fait. « Mais je veux bien une tasse de thé. » Et autant profiter de sa présence pour se laisser servir, y trouver ce calme, ce réconfort.
Dim 16 Mai - 11:01
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Aaron D. Jenkins
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Réfléchis, posé, sensé de nature, il est tout l'inverse lorsque son "double" - Dorian - prend l'ascendant sur lui.
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Aaron D. Jenkins


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Hannah
Au moins réussit-il à lui arracher un maigre sourire. Futile petite esquisse mais capable de lui souffler qu'elle n'était pas totalement enlisée dans la terreur dans laquelle, s'il n'était pas venu, elle se serait très certainement noyée. Manches retroussées, Dorian découpa cette pomme qui brunissait à l'air libre, repoussant les quartiers vers elle, il humecta ses lèvres puis y reporta les doigts, les coudes contre le plan de travail, les yeux rivés sur elle, sur les frissons qui s'étendaient contre les parcelles de peau nue qu'il pouvait accrocher. Un sourcil arqué, le trentenaire baissa les yeux sur l'étoffe qui le couvrait, ne redressant vers elle qu'un sourire. Ce n'était pas important ça, sa santé mentale, en revanche, l'était davantage.

- Uhm... c'est moi qui t'dis ça d'ordinaire. La laissant approcher, glisser les doigts entre l'ourlet et sa peau, il émit un bref rictus étant donné la température moins clémente de ses phalanges. Hannah lui arracha un frisson, néanmoins il redressa les bras, la laissant le dénuder, puis frôla sa taille, couverte de soie, avant d'aviser la cuisine dans laquelle elle l'abandonna une poignée de minutes. Cet endroit devait lui rappeler des choses bien peu agréables, peut-être aurait-elle dû rester à Palm-Springs, au moins là bas il n'y avait qu'eux, aucun cliché morbide ou horrifique, aucune perspective lugubre quant à l'avenir qu'elle voyait s’esquisser d'une bien sombre manière. Torse nu, il agrippa un morceau du fruit et l'avala, ne se redressant que lorsqu'elle revint vers lui, les bras libres, en lui certifiant qu'elle n'avait pas faim. Sûr qu'une vulgaire pomme n'donne pas faim, … pas plus qu'un thé mais,

Se rapprochant d'elle pour s'approcher du frigo ensuite, il glissa la main à sa taille pour déposer un baiser au centre de ses omoplates. Il n'y avait pas grand chose chez elle, signe évident qu'elle et la cuisine n'étaient pas les meilleures amies du monde, néanmoins Jenkins trouva de quoi préparer une omelette. Cherchant ses marques dans la cuisine, il fit couler l'eau dans une casserole, s'empara d'une tasse, puis y renversa la base brûlante d'un thé dont elle choisirait le parfum. En silence, il fit le nécessaire pour un repas digne de ce nom, ne redressant vers elle qu'un sourire, de temps à autre, tout en prenant garde à ce que rien ne brûle dans la poêle. L'odeur salée embauma la pièce, ce fut encore le cas quand il servit l'assiette et la glissa entre eux pour lui tendre une fourchette.

- tu d'vrais profiter qu'un mec très sexy, qui plus est quasiment à poil dans ta cuisine, t'ait fait d'quoi t'remplir l'estomac, bébé. Il lui offrit un regard particulier, du genre de ceux qui tiennent à ce qu'au moins elle ait goûté avant d'affirmer qu'elle n'avait pas le moindre appétit. C'donnant donnant Hannah, tu goûtes, et j'peux m'focaliser sur toi qui jouis d'une manière bien différente d'celle que tu connais avec moi. La fourchette glissée entre ses doigts, il entrouvrit les lèvres, mimétisme des siennes, puis se targua d'un bref sourire avant de glisser la main contre le granit face à lui pour le contourner et s'installer auprès d'elle. Tandis qu'elle picorait, s'abreuvait du thé chaud qui peut-être lui changerait les idées, Jenkins déposa les lèvres contre son épaule, ramenant la main sous son peignoir, contre son dos, dans le but de chasser les frissons désagréables et d'en faire jaillir de bien différents qui ne feraient que la rassurer. De deux doigts il relaxa sa nuque, suivit ensuite les reliefs de sa colonne, puis lova la paume au creux de ses reins tout en redressant simplement les yeux vers son profil, les lèvres toujours contre elle. Tu veux qu'je reste ? … Cette nuit ? Quelques jours ? Interrogea-t-il avant d’émettre un rictus contre la soie qui la couvrait. C'très étrange, t'sentir rassurée par la présence d'un connard psychopathe. Souffla-t-il en employant les mots qu'elle avait eu ce soir là, juste avant qu'ils ne s'adonnent à ce qu'ils savaient être aussi brûlant que l'enfer sans doute. Tu as b'soin d'quoi bébé, uhm ?

Ne comptait qu'elle à l'instant, elle et sa sécurité. Tout le reste n'avait aucune valeur, tout le reste relégué au second plan. L'orage creva le ciel à l'extérieur, hormis leurs souffles et le martellement de la pluie contre la baie vitrée face à eux, rien ne brisait le silence qui, sans doute et parce qu'il la sentait lentement se détendre, se réchauffait à son contact, était déjà bien plus supportable pour elle.

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Dim 16 Mai - 11:40
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Hannah Gallagher
Age : 28 ans
Miscellaneous : Chercheuse chez Hyperion, elle applique son savoir et sa curiosité à l'étude des effets de l'éridium sur le cerveau • D'un naturel froid, hautain, elle n'accorde en réalité pas grand intérêt à ses semblables, elle ne les déteste pas, elle ne les adore pas • Toujours polie, ne vous étonnez pas de la voir avec un sourire discret, Hannah est un brin moqueuse
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Hannah Gallagher
Fidèle à lui-même, Dorian ne manqua une occasion de lui rappeler la fièvre des quelques jours qu’ils venaient de passer ensemble, chaque jour passé avec eux. Hannah s’empressa de mettre les affaires du brun à sécher, comme pour se raccrocher à une quelconque utilité, un soupçon de contrôle dans cette situation qui lui paraissait hors de contrôle, tout du moins du sien. Gabriel pouvait tout à fait lui pourrir l’existence, celle de Jenkins tout autant, et elle n’aurait aucune autre solution que de réagir, sur l’instant. Jusqu’à cet instant-là, Hannah était dans l’attente, une insoutenable attente. De retour dans la cuisine, son regard s’attarda à cette silhouette qu’elle n’avait eu de cesse de caresser, d’apprécier de chacun de ses sens. « Tu connais mes talents de cuisinière Dorian … » se défendit-elle avant de lui offrir un sourire après ce baiser rassurant.  

La brune tira à elle un tabouret haut pour s’installer et attendre le repas qu’il s’apprêtait donc à lui préparer. « Je profite … et j’essaie d’apprendre un truc ou deux mais … je dois bien avouer que le professeur me déconcentre … » Un peu plus rassurée, Hannah se permit cette plaisanterie, qui avait bel et bien un fond de vérité. A le voir là, présent auprès d’elle, sans doute plus qu’elle n’aurait cru possible en le rencontrant, la brune se détendit un peu plus. « Tant que tu ne finis pas par préférer cette manière à l’autre … » Elle saisit la fourchette et goûta donc une bouchée de l’omelette. C’était bon, elle n’en doutait pas vraiment, Aaron savait cuisiner, donc Dorian savait aussi cuisiner. Leurs connaissances, leurs compétences étaient intimement liées même si elle devait reconnaître quelques différences.

Dorian près d’elle, Gallagher goûta une gorgée de thé, frémissant à la chaleur du breuvage tout autant qu’à celle de sa paume contre sa peau. Un soupir satisfait fila ses lèvres. « Hm… je pourrais vraiment y prendre goût. » La brune roula des épaules, cherchant à se libérer de la tension qu’il dénouait du bout des doigts qu’elle sentit rouler contre sa peau en un agréable frisson. Son souffle mourut contre elle lorsqu’il lui demanda si elle voulait qu’il reste. La raison aurait voulu que non, elle vivait seule depuis des années et n’avait jamais été en proie à de quelconques angoisses. Mais c’était différent depuis quelques jours. « Tu me fais revoir ma définition de la logique Dorian … Tous les deux vous me faites revoir ce que je tenais pour acquis. » Parce qu’Aaron devait le savoir aussi, ce n’était pas juste Dorian qui renversait son univers. C’était avant tout Aaron qui avait su s’immiscer dans son esprit, peut-être même dans son cœur sans qu’elle n’accepte pour l’instant.

Une nouvelle bouchée d’omelette engloutie, Hannah posa son regard sur le brun à sa question. « De toi. » D’eux, en réalité. Mais là encore, elle ne pouvait qu’espérer qu’Aaron le sache. « De ne pas penser à tout ça, à demain, aux jours suivants. » Elle déposa la fourchette contre l’assiette et ramena ses doigts contre ses traits pour venir déposer un baiser contre ses lèvres. « Suis-moi. » Dans l’une de ses mains, elle glissa l’assiette, récupérant la tasse et prenant sa main libre dans la sienne pour l’entrainer derrière le salon quelques marches plus bas. Déposant la tasse sur la table basse design, elle se laissa retomber dans l’immense sofa bardé de coussins, repliant ses jambes sur le côté. « Comment … comment est-ce que tu t’es fait ça ? » Son index dessina cette cicatrice contre son abdomen. « Tu n’es pas obligé de répondre. » Peut-être ne le pourrait-il pas ? Qui avait écopé de cette balafre, Aaron ou lui ? Qui en était responsable ?
Dim 16 Mai - 12:54
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Aaron D. Jenkins
Age : 34 ans
Miscellaneous : "Parrain" de la famille Jenkins, fratrie influente de Palm-Spring Revival qui contrôle les allées et venues de crédits dans la région. Aaron possède une grosse partie des hôtels, casinos et autre commerces de la station balnéaire. A subi des expériences visant à le rendre plus fort et résistant, n'a obtenu des "opérations" qu'un déboulement de la personnalité sur lequel il n'a aucun contrôle. A récemment acquis l'entreprise Deana'S Dust de Fyrestone dont il a laissé la gérance à Drake Anderson.

Réfléchis, posé, sensé de nature, il est tout l'inverse lorsque son "double" - Dorian - prend l'ascendant sur lui.
Localisation : Palm Spring Revival
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Aaron D. Jenkins


► No-one knows what’s going on in someone else’s mind
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Hannah
Un rictus le prit alors qu'elle soutenait ô combien le professeur, et son habileté en cuisine, quasiment dans le plus simple appareil qui soit, l'empêchait de retenir quelques lignes d'un cour culinaire pourtant simple comme bonjour. Enfin, pour l'heure il lui servit ce qui lui donnerait l'énergie suffisante pour ne pas s'effondrer, de quoi la réchauffer tout autant que ses doigts tentaient de dénouer chaque nerfs et muscles en tension sous sa peau. Sa voix n'était qu'un souffle, des murmures, de quoi garder intact le cocon rassurant autour d'elle, d'eux, ce dont elle avait un besoin inéluctable sans même devoir lui dire.

- Hm, y a pas d'risque à c'sujet, même si tu restes une attraction captivante et ce peu importe c'que tu fais. Humectant ses lèvres pour en mordre doucement l'inférieure, Dorian arqua un sourcil en la voyant s'étirer, se détendre, apprécier même le contact plus franc de ses doigts contre elle. You should babe. Souffla-t-il en reculant les traits alors qu'elle abandonnait le repas au profit de ses traits, ses lèvres qui l'accueillirent comme s'il ne les avait jamais quittées.

Quant au reste, ce n'était pas une mauvaise chose, si ? Comme il le lui avait dit, comme Aaron le lui avait soufflé à sa manière, on ne pouvait décemment pas déprécier quelque chose dont on ne savait rien, qu'on avait pas testé, encore moins goûté. Dorian redressa à peine le menton comme pour la toiser de haut, ce qui n'était pas le cas néanmoins, c'était simplement pour jouir davantage de la douceur de ses mains contre sa nuque, en faire profiter les muscles chauds de ses épaules qui roulèrent légèrement lorsqu'elle l'invita à le suivre dans la pièce voisine. Elle avait besoin de lui, d'eux, de leur présence, de leur aura même si pour l'heure, et bien qu'il ait conscience de se nourrir de la douceur d'Aaron pour la combler, il était seul face à elle. Dans le salon, il observa rapidement le décor, en détailla les objets, sujets, la lumière qu'offraient les vitrages vers l'extérieur, puis elle qui s'installait tout en posant les yeux, et l'index, sur la cicatrice qu'il portait depuis des années maintenant. Jenkins y baissa les yeux, ne redressant leur cap que lorsqu'elle lui posa la question qu'il l'aurait cru capable de poser bien plus tôt.

- Quelle est l'idée que tu t'en fais ? Interrogea-t-il pour se faire une vague idée de ce qu'elle avait imaginer sur ça. Le trentenaire glissa la main à la sienne, l'apporta à ses lèvres puis jeta un œil vers la cuisine où la lame, le même genre que celle qui lui avait greffé ce défaut à vie, avait été déposée plus tôt. C'est une lacération, c'qui va te surprendre c'est d'savoir qui en est l'auteur. Reprit-il en s'installant mieux, l'invitant à déposer la nuque contre son torse, sa main libre glissant doucement contre le centre de son corps. Lara... Glissa-t-il, ne haussant les sourcils que pour lui affirmer qu'il s'agissait bien d'elle alors qu'elle devait en être surprise. Tu vois, elle est très attachée à Aaron, mais disons qu'il n'l'a jamais r'gardée comme elle l'regarde, et j'suppose que cette information t'invitera à y faire plus attention. N'ayant pourtant pas terminé la petite histoire, il  ancra la nuque au dossier du sofa, ne brisant pourtant pas l'échange de regard qu'ils avaient. Quand j'suis arrivé dans l'existence d'Aaron, qu'elle en a eu conscience, qu'elle a compris comment j'étais, disons que l'idée d'se faire passer dessus en imaginant pouvoir obtenir une part du gâteau lui f'sait très envie. Comme un palliatif, un subterfuge à c'qu'elle n'aurait jamais mais …. J'ai toujours détesté les gens qui n'jouent pas franc jeu ou qui ignorent totalement ce dont est capable un vulgaire inconnu, tout c'qu'elle voulait c'était que je la baise, qu'elle ait l'impression que lui la sautait. Elle pensait qu'ce serait facile uhm, jusqu'à jouer d'menace, … Elle a pas apprécié la vérité, qu'lui en aurait jamais rien à ciré d'elle, du moins comme elle aurait aimé qu'il s'soucie d'son cas. Elle a pris un couteau, et est arrivé ceci, sauf qu'elle imaginait clairement pas potentiellement y passer pour avoir fait ça. Dorian pinça les lèvres, son index glissait sur le ventre de la scientifique, par dessus l'étoffe, pour dessiner avec tact, cette balafre qu'il portait. Aaron imagine qu'c'est l'inverse, que c'est moi qui l'ait agressée étant donné la jolie cicatrice qu'elle a au cou et qu'elle cache derrière ses p'tits foulards hors de prix, mais … Lara n'est rien d'plus qu'une salope psychotique, atteinte d'une obsession malsaine pour un type qu'elle n'aura jamais. Baissant les cils pour capturer la lueur dans son regard, il esquissa un sourire. Il n'avait nul besoin de lui dire de se méfier, elle en avait parfaitement conscience, tout comme elle était aux commandes de sa propre existence. Libre d'agir ou de penser comme elle l'entendait. N'dis pas comme « toi », parc'que moi, j'ai eu ce que j'désirai et que j'avais conscience bébé, que je t'aurai même si la conclusion est bien différente d'celle que j'envisageais. Et …. I'm all yours.

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Dim 16 Mai - 13:35
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Hannah Gallagher
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La curiosité avait été là évidemment, mais cette cicatrice avait surtout été à ses yeux la vérité qu’Aaron lui avait cachée, un mensonge que Dorian avait lancé mais qui avait fructifié jusqu’à la révélation de cette vérité-là. « En toute honnêteté ? Rien de plus qu’un rappel de votre mensonge. » Quant à l’origine qu’elle aurait pu en imaginer, elle ignorait tout des tests et expériences qui avaient fait d’Aaron un hulder, donc la cicatrice pouvait tout à fait y être liée, à cela ou bien à des méfaits commis par la pire des facettes de Jenkins.  Aucune de ces possibilités ne la ravissait, mais tout comme le fait qu’elle était irrémédiablement attirée par l’un et par l’autre, Hannah devait accepter que leur passé faisait partie d’eux.

La brune se lova contre lui, écoutant la réponse sans un mot, comme à son habitude. Elle n’était pas du genre à réagir sans avoir toutes les informations, pragmatique bien que la passion et l’emportement pouvaient  toujours la guette comme n’importe quel individu. Elle fronça les sourcils pourtant, seule marque de réaction pour l’instant. Lara donc, c’était elle qui l’avait blessé. Et à mesure que Dorian lui raconta l’incident, Hannah se remémora les discussions qu’elle avait eues avec la jeune femme. Elle ne pouvait pas dire que tout cela la laissait de marbre. Un frisson creusa son ventre contre lequel Dorian fit rouler son index, un autre plus désagréable l’invita à déglutir. « Je … je ne comprends pas, pourquoi est-ce qu’Aaron l’aurait cru elle plutôt que toi ? Vous partagez les mêmes expériences, les mêmes souvenirs ? »

Soudain, elle ne pensait plus à tout ce qui se jouait sans doute hors de ces murs, à Taylor convalescent et aux effets catastrophiques que tout cela pourrait avoir. Ne comptait que ce qui lui apparaissait comme un nouveau mensonge. Elle se défit à peine de son étreinte pour croiser mieux son regard, tenter de s’offrir une vue sur son âme, peut-être y croiser le regard d’Aaron. Puis un rictus fila ses lèvres. « Maintenant je comprends mieux sa réaction quand je lui ai parlé l’autre matin … » Parce que Lara avait vu celle qui s’était offert ce qu’elle n’avait pas réussi à avoir, là encore si le récit de Dorian était parfaitement fidèle à la réalité, et surtout qu’elle avait vu s’éloigner la perspective de rendre à Aaron l’entier contrôle de son corps, de son existence. « Je comprends mieux aussi sa détermination à m’aider … mais … »

Un sourire, amer au possible, fila ses lèvres alors qu’elle ramenait ses genoux contre elle, y déposant le menton pour enrouler ses jambes de ses bras. « Je regrette de t’avoir posé la question … » avoua-t-elle, car cette réponse jetait le doute sur celui des deux auquel elle aurait presque pu faire aveuglément confiance. Mais Aaron avait choisi de croire les mots de Lara, encore aujourd’hui, elle avait toute sa confiance ; et les agissements de Dorian ne plaidaient pas en sa faveur. Comme si ce détail qui n’en était pas un complexifiait plus encore une situation qu’elle peinait à décortiquer. Hannah soupira avant de se laisser retomber en douceur contre lui, ses paumes reposées contre son torse. « Vous ne mentirez plus Dorian ? Ni toi, ni Aaron ? » demanda-t-elle, comme pour s’en assurer, s’en convaincre vraiment. Pour ne pas bêtement revivre la même déception, la même peur que celle vécue ici des jours auparavant car Taylor avait levé la main sur elle.
Dim 16 Mai - 14:41
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Aaron D. Jenkins
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Hannah
Un rappel de leur mensonge ? Le trentenaire arqua un sourcil, plissant les paupières pour l'observer alors que son doigt sillonnait encore le long de cette balafre que maintes paires d'yeux avaient pu observer en se quémandant bien de quoi il s'agissait. Néanmoins, pour elle, il serait entièrement franc, et le récit qui c'en suivait la surpris sans doute autant que le propriétaire de ce corps, contre elle, qui n'avait pas pu vivre la scène dans son intégralité puisqu'à cette époque, très jeune encore et à peine rétablit des expériences, il ne contrôlait pas aussi bien son « don ». Entre guillemet oui, là où Dorian se voyait comme un don, une chance pour son double de réussir en affaire, d'obtenir tout ce qu'il désirerait s'offrir, Aaron ne le voyait que comme une tare difficile à débarrasser le plancher. Hannah contre lui, il lui offrit les détails, les raisons qui poussaient sans doute Lara à désirer, plus que tout, se débarrasser de lui, et lorsqu'elle s'exprima à la suite de l'aveu, en se redressant à peine, il sourcilla légèrement.

- Disons qu'à dix sept ans, à peine dix huit, il n'avait pas les facultés qu'il a aujourd'hui. Reprit-il en tâchant de répondre au mieux. Il n'avait pas d'souvenir de c'que j'pouvais bien foutre à l'époque, un écran noir rien d'plus. Du fait comment voulais tu qu'il m'trouve mieux loti qu'elle, qu'il connaît d'puis qu'ils sont mioches, alors qu'il m'a toujours vu comme un parasite ?

Quant au rictus qu'elle eut à propos de sa conversation des jours passés avec l'assistante, Dorian humecta le cœur de ses lèvres, curieux, à son tour, d'en savoir légèrement plus au sujet de ce qu'elles avaient pu échanger l'une avec l'autre. Mais cette fois Hannah se redressa, optant pour un repli qui le poussa à froncer les sourcils tout en l'observant qui ramenait les genoux contre elle, comme si une pudeur subite la prenait, et entourait ceux-ci pour s'enfermer dans un cocon de solitude où personne d'autre qu'elle n'avait droit d'accéder. Elle regrettait la question, pour autant combien de couple sur cette planète regrettait de savoir quelques bribes de leur passé, ce qu'ils n'avait pas vécu en commun ? Des centaines sans doute, car même s'il ne s'agissait que du passé justement, qu'on ne pouvait plus y revenir pour le modifier de manière à ce qu'il soit plus louable ou beau que ce qu'il était en réalité, il persistait toujours au présent. Il en eut la preuve ici alors que, dans le creux de son crâne et ce même s'il lui semblait qu'Aaron n'était pas réellement là pour cette nuit, une petite voix s'interrogeait quant au fait qu'il ait pensé « couple ».

Surpris, il émit un rictus, une certaine incompréhension s’emparant de son être, s’immisçant comme un mauvais poison dans le creux de son esprit. La brune dut le voir d'ailleurs. Cette sensation d'impuissance, de manque cruel d'intelligence soudain, lui qui savait et connaissait des tas de choses en ce monde, qui appréciait lire et décrypter les gens, leur psychologie tout autant, ne comprenait pas ce qui la rendait subitement plus amère. Cependant, lorsqu'elle revint se lover contre lui, Dorian arqua un sourcil, ne les fronçant que lorsqu'elle lui imposa une toute dernière question.

- Non... Répondit Jenkins sans même avoir à réfléchir à cette requête. Néanmoins il recula légèrement. Un besoin soudain, que de lire dans son regard, grouillant dans le creux de son être parce que, il avait besoin de savoir, pourquoi, subitement, elle doutait. Quoi ? Tu penses qu'je raconte des conneries ? Bébé j'ai conscience qu'les courbettes de cette cinglée sont parfaitement orchestrées, pourquoi douter de l'agneau quand le loup est dans la bergerie, hum ? Mais, observe la, j'sais qu't'es suffisamment intelligente pour lire au travers des lignes. Il ne mentait pas, si Aaron avait fait confiance en Lara, en un sens c'était légitime à l'époque, pour autant à l'heure actuelle il ne voyait pas plus qu'il ne voyait jadis. Tu crois qu'j'ai dit ça uniquement pour tester ta confiance en lui ? Il lirait à travers elle comme un livre si c'était le cas et au rappel du fait que c'était Aaron qu'elle avait embrassé, pas lui, ses lèvres s'étirèrent en un rictus presque douloureux.

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Dim 16 Mai - 18:53
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Hannah Gallagher
Aaron n’avait pas la capacité à l’époque de réaliser ce que faisait son double, pas le moindre contrôle. Soit, c’était là l’explication fournie par Dorian, mais depuis n’avait-il pas eu le temps de fouiller dans la mémoire de son double ? Ils partageaient cette mémoire non ? Hannah l’observa, cherchant à démêler ce qu’elle supposait de ce qu’elle savait, tout ce qu’elle avait déjà pu étudié de ce qu’il lui restait encore à examiner. « Et aujourd’hui ? Vous partagez une expérience commune, tu sais faire ce qu’il sait faire, vous êtes capables de … mêler ce que vous êtes. Il doit le savoir, non ? » Si Aaron avait la capacité de le savoir, de découvrir la vérité derrière cette cicatrice, alors pourquoi ne le faisait-il pas ? A moins que quelque chose d’autre ne le pousse à continuer de détester cet autre qui vit dans son corps, lui vole la vedette.

Il y avait dans cette révélation autant de doutes que de questions, Hannah s’en replia sur elle-même. Certaines choses faisaient plus de sens désormais, oui, mais elle n’avait que faire de l’attitude de Lara ou de son attachement à Aaron ou bien encore du fait qu’elle ait tenté de séduire Dorian. Cette femme ne l’intéressait que pour l’aide qu’elle pouvait lui apporter, une aide qu’elle refuserait sans doute de lui offrir désormais puisque le plan de Gallagher n’était plus de faire disparaître le pire de Jenkins. Non, ce qui la blessait dans cette révélation, c’était de croire que, peut-être, Aaron n’avait pas été honnête envers elle. Peut-être savait-il déjà qu’il n’y avait pas que du mauvais chez son double, peut-être avait-il fait le choix de l’ignorer pour se permettre de retrouver le plein contrôle de son existence, peut-être n’était-elle, après tout, qu’un outil de plus pour y arriver ?

Un soupir fila ses lèvres, c’était comme si les angoisses liées à Gabriel se mêlaient à cette découverte, formant cette nouvelle spirale toxique qui déjà lui rongeait le cœur. Hannah tâcha de la détruire, revenant se lover contre le brun pour lui poser cette question, cette unique question, à laquelle Dorian répondit sans prendre le temps de la réflexion. Parce qu’ils ne lui mentiraient plus, elle le savait, en avait déjà eu l’assurance. Parce qu’il était venu la sauver, et qu’Aaron l’avait accueillie ces trois jours. Jenkins se recula pourtant, là où elle aurait préféré enfouir les doutes sous cette simple réponse et la chaleur de sa peau. « Je me fiche de Lara. Qu’elle raconte sa version de l’histoire, qu’elle la revive chaque soir avant de rêver mariage et maison à clôture blanche avec Aaron m’importe peu. C’est vous qui m’intéressez, Aaron et toi. Et … Non, je pense que tu ne ferais pas cela Dorian. Je veux vous faire confiance, à tous les deux, mais je doute. C’est dans ma nature, je doute de tout sauf de moi-même, c’est ainsi que je travaille, que je vis. »

Ses doigts glissèrent contre sa mâchoire, dans cette barbe de quelques jours. La brune lui adressa un sourire. « Vous êtes tous les deux si persuadés que … c’est l’autre que je veux … » Chacun doutait, de lui-même, d’elle peut-être aussi. La neurologue revint se blottir contre lui, s’installant sur ses genoux pour venir reposer la tempe contre sa peau, là où battait son cœur. « C’est le même cœur qui bat dans votre poitrine, qui bat plus fort à chaque étreinte, vous êtes la même personne sans l’être, et … je ne veux pas vous séparer, je ne veux plus te faire disparaître. Que Lara m’en tienne rigueur ne changera pas mon existence, j’ai grandi seule, je suis habituée à me débrouiller. Mais je … je ne veux pas te perdre pour garder Aaron, tout autant que je ne veux pas le perdre pour te garder toi. Je dois juste comprendre. » Comprendre l’origine de cette erreur dans la mémoire du premier des Jenkins. S’agissait-il juste d’une réaction normale à un traumatisme, une forme de déni, ou bien d’un mensonge de sa part ? Et surtout quelles en seraient les conséquences ? Relevant la tête vers ses traits, Hannah vint déposer un baiser contre les lèvres du brun. « Je n’ai pas vraiment envie que l’on se fâche toi et moi … D’un part parce que je tiens encore à la vie … » Elle tenta une plaisanterie, espérant qu’il ne la percevrait pas comme une marque d’un quelconque manque de confiance. « Mais aussi, et surtout, parce que je préfèrerais profiter de ta présence pour oublier tout ce qui ne va pas. »
Lun 17 Mai - 7:13
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Aaron D. Jenkins
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Réfléchis, posé, sensé de nature, il est tout l'inverse lorsque son "double" - Dorian - prend l'ascendant sur lui.
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Hannah
C'était un parallèle cuisant qui s'imposait à lui. Si jusqu'à présent il avait profité des largesses que lui offrait Hannah, ce n'était uniquement que parce qu'elle avait succombé à Aaron quelques jours plus tôt. Simplement parce qu'ils étaient physiquement semblables et ici, l'entendre douter de son hôte en était la preuve, la preuve qu'elle se serait aisément suffit de lui. A dire vrai, il ne savait pas les raisons qui poussait Jenkins à ne pas fouiner dans sa mémoire pour rejouer le film de cette soirée. La peur ? Le fait qu'à force de lui avoir fait les pires crasses du monde, il gardait une rancœur trop ancrée en lui ? Dorian n'y répondit pas, ne lui offrant donc que l'assurance qu'ils ne mentiraient plus, jusqu'à la sentir s'installer contre lui, comme pour s'obtenir un certain pardon, comme pour lui certifier qu'au delà de ce qu'il était, elle avait nécessairement besoin de lui auprès d'elle. Elle se fichait de Lara, se fichait de ce que celle ci désirait obtenir depuis des années et qu'elle s'était appropriée en quelques mois. Elle avait conscience qu'il lui disait la vérité, mais elle doutait parce que ça faisait parti d'elle.

Soucieux, il ancra son regard au sien alors qu'un éclair déchirait l'extérieur, puis, la laissant glisser la tempe contre son cœur, Dorian observa un point invisible dans la pièce. Tout ce qu'elle disait sonnait clair dans son esprit, néanmoins sans lui les choses auraient été plus simples pour elle. Au delà, l'entendre lui assurer qu'elle préférait étouffer ses recherches, celles quémandées par Aaron, plutôt que le perdre, le poussa à froncer les sourcils parce que c'était sans doute une preuve indéniable d'un profond attachement, qu'il ne s'expliquait pas réellement au delà du plaisir qu'elle retirait de leurs ébats, et que sans doute c'était une preuve de valeur étant donné le besoin qu'elle avait de savoir, connaître, trouver, lié à sa carrière. Il n'était pas habitué à ça, pas forgé pour ça et sans doute qu'à l'instant cette sensation unique qu'il ressentait, au delà d'être du désir qui ne semblait jamais vouloir fuir à son contact, c'était ce qu'il avait vu brillé dans maintes paires d'yeux lorsqu'il leur ôtait la vie ; la peur.

La peur d'ignorer quelque chose, la peur de ressentir si fort dans comprendre comment il était possible que ce le soit, la peur qu'un jour elle se lasse de ce qu'il savait lui offrir, plus qu'un autre n'en serait capable. La peur. Silencieux, lorsqu'elle déposa les lèvres contre les siennes, le trentenaire glissa une main contre sa jambe, jusqu'au haut de sa cuisse sous le pan de soie. Ça il savait, il connaissait sur le bout des ongles, il en savait l'ardeur, la fièvre, le plaisir qu'on en retirait. Et noyé tout le reste, tout ce qu'il ne comprenait pas dans ceci semblait plus simple pour le moment. Rouvrant les yeux pour croiser les siens, ses lèvres s'étirèrent en un rictus. Étrangement ils étaient dans le même état pour des raisons différentes, mais puisque tout occulter de cette manière semblait simple, il la bascula dos au sofa pour la surplomber. Son nez glissa contre son cou, jusqu'à son ventre, à peine dévoilé par ses phalanges qui retroussaient la soie, pour y ancrer un baiser.

- Oublier, n'pas devoir réfléchir à c'qui nous échappe... C'est facile Hannah. trop facile. Pourtant il recula parce que ne pas savoir, ne pas se laisser séduire parce qu'il ignorait encore, n'était pas dans sa nature. En douceur, son bras glissa sous ses jambes, l'autre dans son dos et il la souleva sans mal aucun avant de disparaître, avec elle, dans cette chambre qu'il ne connaissait pas. Lorsqu'elle heurta la couche, un autre éclair fendit le ciel, il retrouva ses lèvres, avec plus d'ardeur, plus de fougue, désireux d'y noyer l'incompréhension mais tout autant de lui faire ressentir ce qu'elle s'attirait de lui et qui n'était pas que ça. T'es la première Hannah, et si j'ignore des tas d'choses sur les relations dans c'genre là, que ça peut m'faire peur parc'que j'perds les repères qu'je pensais acquis et solides, j'peux pas dire que j'aime pas ça, parc'que j'te mentirai si j'le faisais mais ….. T'es pas sombre, t'as rien d'tout ce que j'apprécie dans l'existence, c'que j'ai envie d'comprendre et qui fout la trouille à tous les autres. T'es …... c'qui m'fout la trouille bébé, c'est d'voir que j'peux m'interreser à quelque chose de lumineux parce que j'connais pas ça. Face à elle, un bras en appuie près de son corps, ses doigts libres glissèrent contre sa joue meurtrie. J'avais aucune crainte, aucune faiblesse, jusqu'à toi bébé. C't'effrayant. Alors v'nir parce que t'as peur, c'logique même si j'pige pas totalement pourquoi. Sans doute que t'es une partie d'moi, toi aussi, et qu'je dois te préserver pour rester en vie.

CODE BY ÐVÆLING // groover par une licorne


Lun 17 Mai - 10:19
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