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Howls of anguish
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Hannah Gallagher
Age : 28 ans
Miscellaneous : Chercheuse chez Hyperion, elle applique son savoir et sa curiosité à l'étude des effets de l'éridium sur le cerveau • D'un naturel froid, hautain, elle n'accorde en réalité pas grand intérêt à ses semblables, elle ne les déteste pas, elle ne les adore pas • Toujours polie, ne vous étonnez pas de la voir avec un sourire discret, Hannah est un brin moqueuse
Localisation : Opportunity
Date d'inscription : 30/11/2019
Hyperion | Fondatrice
Hannah Gallagher
Un frisson glissa sur sa peau, en même temps que ses doigts, et sembla se répercuter dans chaque fibre de son être. Cette sensation était tout ce dont elle avait besoin pour ne pas se poser trop de question pour l'instant. Diluer, noyer les doutes et les angoisses au creux de ses souffles, dans la chaleur de sa peau dont elle ne semblait pas pouvoir se lasser ni se passer. Hannah avait lutté, contre l'attraction physique indéniable qui les liait, mais aussi contre cette fine connexion, invisible, intangible, de deux esprits, même trois esprits, si fins, si beaux. Elle appréciait autant qu'elle ne le craignait ce constat.  Un soupir fila ses lèvres lorsque son dos heurta en douceur le sofa, son ventre se creusa autant que sa poitrine se souleva aux baisers qu'il y sema. C'était effectivement facile, plus facile, trop sans doute de laisser glisser les maux à la fièvre de leurs étreintes.

Gallagher l'observa, craignant qu'il ne lui en tienne rigueur de ne pas vouloir se confronter à toutes ces questions. Elle enroula ses bras autour de son cou, se laissant porter, bercer, jusqu'à trouver le confort de son lit. L'orage grondait toujours dehors, un éclair déchira le ciel et la pluie continua de battre de plus belle contre la baie vitrée derrière le lit. Elle n'y prêta aucune attention, son regard sur Dorian, jusqu'à sentir ses lèvres contre les siennes, avec force, passion.

Lui contre elle, elle désireuse de le retrouver, la brune n'en perdit pourtant pas un seul des mots qui s'échappèrent de ces lèvres qu'elle rêvait de voir parcourir son corps. C'était un peu plus d'Aaron dans ses mots, une fragilité qu'il ne lui avait jamais montrée. Une douceur dont il n'avait jamais fait preuve. C'était ce qu'ils étaient tous les deux, ce qui lui laissait autant d'espoir que d'angoisse de voir l'un disparaître au profit de l'autre, de les voir tous deux s'effacer pour devenir un autre qui ne serait pas vraiment Aaron, qui ne serait pas vraiment Dorian non plus. "Je ne suis pas ... Aussi lumineuse que tu sembles le penser Dorian ... Tout ce que tu es, de sincèrement bon comme de profondément mauvais ... C'est ce que je veux, et crois-moi ... Ça me terrifie."

La pulpe de ses doigts glissa à ses bras, en traçant chaque veine, en savourant chaque frisson. "Mais je ne pense pas représenter une quelconque faiblesse Dorian, ni pour toi, ni pour lui. Au contraire." Elle était convaincue qu'elle les rendait plus forts, car ils le lui avaient tous les deux confié, elle était ce point de convergence dans leurs visions si divergentes. Pour elle et avec elle, les deux entités étaient capables de cohabiter, d'œuvrer ensemble. C'était une force. "C'est la première fois que quelqu'un me fait passer avant sa propre vie, son propre quotidien. C'est la première fois qu'un homme me prend la main, me dit si ouvertement et alors que le monde entier peut entendre, combien il me veut ..."

Ses doigts cheminerent à ses épaules, jusqu'à se river derrière sa nuque pour l'attirer à elle. "C'est grisant ... Et effrayant. C'est à la fois ce que j'ai toujours voulu et craint, par peur de me perdre moi même en perdant cette liberté." Une liberté toute relative, Hannah peinait à en avoir conscience car la possessivité de Taylor s'était révélée tardivement dans leur relation, mais pour toutes ces fois où elle avait ardemment voulu qu'il soit à elle et entièrement à elle, une autre part d'elle avait savouré cette liberté, cette absence d'engagement qui lui donnait une raison de se concentrer sur sa carrière. "C'est terrifiant Dorian, et ce n'est pas juste toi, c'est Aaron aussi ... C'est l'intensité avec laquelle je vous veux tous les deux et la peur de vous perdre tous les deux." La peur qu'ils ne se lassent aussi, qu'ils ne lui préfèrent la solitude, l'assurance de continuer à mener leurs vies sans avoir à subir aucune conséquence.
Lun 17 Mai - 11:21
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Aaron D. Jenkins
Age : 34 ans
Miscellaneous : "Parrain" de la famille Jenkins, fratrie influente de Palm-Spring Revival qui contrôle les allées et venues de crédits dans la région. Aaron possède une grosse partie des hôtels, casinos et autre commerces de la station balnéaire. A subi des expériences visant à le rendre plus fort et résistant, n'a obtenu des "opérations" qu'un déboulement de la personnalité sur lequel il n'a aucun contrôle. A récemment acquis l'entreprise Deana'S Dust de Fyrestone dont il a laissé la gérance à Drake Anderson.

Réfléchis, posé, sensé de nature, il est tout l'inverse lorsque son "double" - Dorian - prend l'ascendant sur lui.
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Civilians | Administratrice
Aaron D. Jenkins


► No-one knows what’s going on in someone else’s mind
HOWLS OF ANGUISH
Hannah
- Avoir peur à deux c'pas si mal... Souffla-t-il, mine faussement dubitative, avant de lui sourire à peine ramena-t-elle les mains à sa nuque.

Hannah pensait que le fait qu'ils tiennent à elle, au delà de ce qu'il était humainement possible de croire, ne les rendait que plus fort. Peut-être avait elle raison, peut-être qu'au font on ne réalisait pleinement ce qu'on était réellement, ce dont on était capable, que quand quelqu'un d'extérieur vous regardait comme elle elle le regardait là. C'était terrifiant de savoir que désormais ses actions, peu importait leurs conséquences, leurs portées, l'influenceraient elle la première. Elles l'impacteraient elle avant de les éclabousser eux.

C'était ça qu'il voyait comme une faiblesse, penser à elle avant lui, songer davantage avant d'agir pour ne pas la blesser, savoir que quiconque la ferait souffrir le ferait souffrir en retour. Comme un miroir alors qu'il n'avait jamais trouvé son propre reflet dans cette glace où Aaron, tout comme lui, pouvait le voir lui et réciproquement. Ses mots l'invitèrent à plisser les yeux, s'imprégner de la lueur qui brillait dans ces deux onyx, ce qu'elle n'avait jamais eu avec un type qui n'avait pas conscience de l'importance qu'elle avait, ou qui le savait et la craignait justement. C'était ça, Taylor craignait qu'elle ne lui échappe, qu'elle atteigne le sommet à sa place.

Ramené contre elle, Dorian émit un rictus avant de s'installer auprès d'elle, sa douceur lui semblait aussi agréable qu'elle était particulière, comme si à contrario d'eux elle était capable de les associer l'un à l'autre et de sustenter chaque esprit comme il l'appréciait.

- T'es pas prisonnière Hannah …. Pourquoi t'rendre captive alors qu'je sais parfaitement que j'te suffirais ? C'était étrangement narcissique, une assurance pleine et entière, quelque chose que n'importe qui d'autre qu'elle aurait trouvé déplacé, mais il était sincère et savait au moins ça, elle n'avait besoin que de lui, d'eux. Tu peux t'élever professionell'ment, j'trouverai ça d'autant plus fascinant, j'serai d'autant plus fier d'me nourrir de toi. L'intelligence est très sexy même si peu d'gens la voit d'cette manière. Les choses rares sont très sexy. Souffla-t-il tandis que ses doigts couraient, sans pudeur aucune, de sa cuisse à l'un de ses seins. Le tissu léger la couvrait encore mais il sentait sa peau brûlait dessous, il en connaissait les détails, les reliefs quand maints frissons l'enveloppaient. J'irai nul part et Aaron non plus so…. sois pas trop dure avec lui bébé. Souffla-t-il pour l'une des premières fois de son existence. C'était eux qu'elle désirait, sans l'un ou l'autre elle n'aurait apprécié aussi fort la situation. Ses doigts gagnèrent son poignet, il l'invita à ses lèvres puis lui offrit un sourire plus éloquent. C'mon rôle d'être dur avec toi, Se vouloir ainsi n'était sans doute pas logique, néanmoins c'était là depuis que leurs regards s'étaient croisés. tu t'sens mieux ? Ou … are you need some dopamine to have very nice dreams ?

Sans attendre sa réponse il scella ses lèvres aux siennes, des frôlements impudiques, sa langue effleuraient à peine la sienne et malgré tout l'impression d'une intensité hors norme rendait la chose plus vibrante encore.

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Lun 17 Mai - 13:42
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Hannah Gallagher
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Miscellaneous : Chercheuse chez Hyperion, elle applique son savoir et sa curiosité à l'étude des effets de l'éridium sur le cerveau • D'un naturel froid, hautain, elle n'accorde en réalité pas grand intérêt à ses semblables, elle ne les déteste pas, elle ne les adore pas • Toujours polie, ne vous étonnez pas de la voir avec un sourire discret, Hannah est un brin moqueuse
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Hannah Gallagher
Avoir peur à deux, se soutenir en somme, affronter ensemble ce qui était pour chacun d'entre eux une nouveauté. Ce n'était pas si mal, surtout lorsqu'elle pouvait ressentir ce bouquet d'émotions, mais cela restait angoissant. Rien dans cette situation n'était simple, et finalement rien n'était plus simple que lorsqu'elle imaginait encore pouvoir, un jour, vivre pleinement et au grand jour son histoire avec Gabriel. Son esprit nota l'ironie de la situation, d'un homme déjà pris qu'elle ne pouvait que convoitait à un homme aux deux personnalités si distinctes qu'ils en devenaient deux hommes, prêts à lui sacrifier tout leur temps, tout leur être.

Jenkins contre elle, Hannah savoura un instant ce calme, cette quiétude. Cette assurance qui se dégageait de lui lorsqu'il lui assura, aussi certain que le soleil se leverait encore le jour suivant, que toujours il lui suffirait. Réaliste, là où certains l'auraient jugé trop orgueilleux. Cela ne faisait que quelques jours qu'elle avait accepté de lui ouvrir son coeur, les désirs de son âme et de son être, mais transie par le désir, la brune ne voyait pas un seul futur où elle pourrait effectivement ne plus être satisfaite de leur présence. "Et moi ? Est ce que je satisferai toujours toutes vos attentes ?" demanda-t-elle, sincèrement curieuse. Son cerveau serait toujours aussi brillant, sa beauté ne se fanerait pas, alors peut être que oui, tout serait possible.

A cette pensée, les caresses du brun, comme amplifiées par le contact de l'étoffe soyeuse qui la couvrait, firent se grainer sa peau d'une nuée de frissons. "Hm ... J'essaierai d'être gentille ..." souffla-t-elle dans un sourire, avant d'ajouter dans un murmure. "J'aime assez que tu m'appelles comme ça ..." Encore une première fois qu'elle devait mettre à son crédit. Gabriel ne l'avait jamais appelée qu'Hannah, son prénom, donc rien ne l'avait dérangée mais dans ce simple mot qui franchissait ses lèvres, il y avait une forme de déclaration faite au monde. Elle était sienne. Et la sensation était agréable.

La voix de Dorian lui fit resserrer les cuisses, comme une invitation qui se suffisait à elle même.  Ses lèvres contre les siennes la forgerent encore davantage. "Je pense que je me sens mieux mais ... Je pense aussi que j'ai terriblement envie de toi ..." Sa voix mourut dans un souffle contre ses lèvres alors que ses doigts retraçaient cette marque contre son abdomen. Son esprit s'y perdit un instant, les questions tournant en boucle dans son crâne, les doutes martelant sans cesse, jusqu'à ce qu'elle ne se love plus encore contre lui. Sans doute pour la première fois de sa vie ressentit elle ce besoin d'être rassurée sur les intentions d'un autre à son égard. Ce besoin d'être certaine que Dorian comme Aaron la voulaient elle, et uniquement elle. Sans faux semblants, sans jeu de dupes. Ses doigts glissèrent à la boucle de sa ceinture. "Montre moi que vous aussi."
Lun 17 Mai - 15:33
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Aaron D. Jenkins
Age : 34 ans
Miscellaneous : "Parrain" de la famille Jenkins, fratrie influente de Palm-Spring Revival qui contrôle les allées et venues de crédits dans la région. Aaron possède une grosse partie des hôtels, casinos et autre commerces de la station balnéaire. A subi des expériences visant à le rendre plus fort et résistant, n'a obtenu des "opérations" qu'un déboulement de la personnalité sur lequel il n'a aucun contrôle. A récemment acquis l'entreprise Deana'S Dust de Fyrestone dont il a laissé la gérance à Drake Anderson.

Réfléchis, posé, sensé de nature, il est tout l'inverse lorsque son "double" - Dorian - prend l'ascendant sur lui.
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Aaron D. Jenkins


► No-one knows what’s going on in someone else’s mind
HOWLS OF ANGUISH
Hannah
Lèvres contre les siennes, il plissa les yeux puis arqua un sourcil, un léger rictus en commissure des pétales. Hannah Gallagher douterait-elle d'elle ? L'idée l'invita à sourire alors qu'il n'y répondait pas encore, préférant la laisser s'enliser ailleurs que dans la terreur, dans tout ce qu'elle savait lui correspondre et être sien pour des lustres sans doute. Se lasser d'elle n'était pas au programme, c'était comme s'il s'était lassé des autres bien avant elle, comme si durant des années il avait cherché sans réellement le faire et sans trouver. Jusqu'à l'évidence insoutenable qu'il avait cru le rendre complètement barge. Des mots de la psy lui revinrent, de cette assurance que tout son monde s'en sentirait bousculé pour une seule personne, que même s'il voyait les autres, il ne les regarderait plus. Downs avait beau n'être rien de plus qu'une cinglée à son regard, bien loin de ce qu'il était lui, mais fallait croire que quelques années d'études l'avaient au moins convaincue de choses évidentes dans ce monde.

- Tu r'ssemble à une chatte qui ronronne en m'disant ça. Murmura-t-il, le timbre éraillé par le désir qu'elle lui insufflait à chaque baiser, chaque frôlement, chaque regard qu'elle posait sur lui comme s'il était unique, inestimable, comme s'il comptait enfin après n'avoir été qu'une gêne, une tare, un parasite.

Elle serait gentille donc, cela lui suffit même s'il n'avait jamais désiré s'entendre avec son hôte, après tout elle était suffisamment claire, c'était eux, l'un et l'autre et pas l'un ou l'autre. Alors, en un sens, ce conseil était quelque peu égoïste, du moins il préférait le voir ainsi que comme ce qu'elle pourrait sûrement y voir : une certaine préservation envers celui sans lequel, il en avait conscience, il n'existerait pas. Quant à ce qu'elle souffla quant au surnom, il pinça les lèvres, feintant ne pas la suivre alors qu'il savait parfaitement, irrémédiablement, ce dont elle parlait.

- Lequel ? La chatte brûlante qui ronronne dans les bras d'son amant ou …. Son nez glissa contre sa mâchoire, se heurta sensuellement à sa pommette, et s'arrêta aux mèches de ses tempes afin que ses lèvres puissent y soupirer ce qui semblait la faire frémir. bébé ? Elle se sentait mieux, en témoignaient ses réactions, sa voix qui s'éraillait, sa peau plus chaude et en proie aux frissons divins du désir. Quant à ses yeux, ils étaient plus sombres encore, les iris dilatés à leur maximum. Rien ne trompait dans son comportement, même sans avoir à lui demander, même sans qu'elle ait répondu, le trentenaire aurait su combien elle avait envie de le sentir s'étendre en elle. Silencieux, les lèvres entrouvertes alors qu'il baissait les cils sur ses doigts affairés à le délester de sa ceinture, Dorian lui offrit un baiser tout en glissant les phalanges au creux des siennes. Sans pudeur, il déposa sa main, sous la sienne, sur ce qu'elle pourrait juger être du désir ardant, pur, sans fioriture aucune. C'était un piège Hannah, ton corps m'veut, ta tête elle … flotte dans un brouillard qui t'empêche d'rejoindre la réalité.

Il avait envie d'elle, pleinement, néanmoins profiter d'une situation de détresse de sa part ne faisait pas parti du jeu et, de toute évidence, elle comprendrait même si une certaine frustration glisserait dans ses veines comme un poison qu'elle aurait désiré plus suave. Se redressant, il retira son jean, chaussures et le reste, ne gardant qu'un boxer, avant d'ouvrir les draps qui s'étendirent sur sa silhouette fine contre laquelle il fondit en lui clouant, de part et d'autre du visage, les poignets.

- T'as b'soin d'repos, si j'te veux c'est en pleine forme. C'toi qu'je veux, pas l'illusion d't'avoir uniqu'ment car oublier d'cette manière c'est tentant. Mais, tu peux profiter d'la vue. Sourit-il avant de s'installer près d'elle, ne redressant un bras que pour qu'elle puisse s'y lover. J'bosserai ici, j'pourrais t'envoyer des sexto … P't'être pire. Sourcilla-t-il en fixant le plafond où les ombres chinoises du temps déplorable jouaient une pièce inédite. J'te rappellerai qu'même si j'te manque, huit p'tites heures te sépareront d'un moment d'baise intense Hannah. Tu m'trouveras agaçant, tu m'répondras sûrement pas, mais j'saurais que j'te fais suffisamment d'effet au point qu't'en resserras les cuisses sous ton bureau. You see, juste ça m'suffit j'ai des clichés d'toi dans l'crâne qui rongent facilement l'manque, donc ….. j'me lasserai pas, on n's'en lassera jamais.

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Lun 17 Mai - 16:29
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Hannah Gallagher
Age : 28 ans
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Hannah Gallagher
Une chatte qui ronronnait ? La brune haussa les sourcils, esquissant un mince sourire, frémissant de ce surnom qu’elle trouvait étrangement et sans réelle logique intense, sans doute parce que prononcé par ses lèvres. « Tu devrais te méfier, les chattes ont des griffes Dorian … » souffla-t-elle avant de laisser ses doigts redécouvrir, redessiner pour son propre plaisir cette cicatrice, jusqu’à se saisir de la boucle de sa ceinture. Ses lèvres trouvèrent à nouveau celles de Jenkins mais dans un cruel jeu, le brun saisit sa main dans le creux de la sienne, la laissant goûter au désir qu’il éprouvait aussi pour elle, sans toutefois la laisser satisfaire cette envie. Hannah fronça les sourcils, croisant son regard, se satisfaisant de ses souffles contre ses lèvres.

Gallagher se redressa, en appui sur ses coudes en l’observant se relever, se défaire de ses vêtements. Sa langue glissa sur ses lèvres qu’elle mordilla avant de s’étendre à nouveau sous la carrure de Dorian, prisonnière de son emprise. Glissant contre lui, un soupir fila ses lèvres. « Je déteste que tu ais raison … » Elle avait effectivement besoin de repos, il n’était plus question de rester à se prélasser toute la journée, à se vautrer dans cette luxure qu’il lui inspirait. Hannah devait donner le change si elle voulait que l’affaire se tasse, revenir au laboratoire et reprendre son travail était la seule option envisageable, viable. Elle devait être pragmatique, délaisser la passion au profit de la raison, même si l’avoir près d’elle n’aiderait en rien.

« Fais attention sur les photos scandaleuses qui pourraient finir sur ma messagerie Dorian, qui sait qui pourra mettre la main dessus … » A moitié sérieuse, elle n’avait pas envie d’expliquer la situation à Penny pour l’instant. La rousse ignorait sa relation avec Gabriel, ou si elle l’avait toujours soupçonnée, elle n’avait rien demandé à son amie, préservant cette facette secrète de sa personnalité. C’était d’ailleurs pour cela qu’elle avait tant insisté pour qu’Hannah rencontre Jenkins, sans se douter de la supercherie, sans imaginer les conséquences qui pourraient en ressortir. La scientifique vint se blottir un peu plus contre lui, fermant les yeux avant de souffler dans un sourire de défi. « T’as intérêt d’être au niveau. » Un baiser déposé contre son cœur en guise de bonne nuit et il ne lui fallut pas plus de temps pour sombrer dans les bras de Morphée.

Le soleil n’était pas encore levé le lendemain matin lorsqu’Hannah s’extirpa des draps où elle l’observa encore endormi. Quelques clichés qu’elle garda dans son esprit et elle se prépara rapidement. Tailleurs gris, escarpins noirs, Hannah tenta une touche de maquillage pour camoufler les légers hématomes qui marquaient encore son visage, ne restait que cette blessure qu’elle pourrait faire passer pour une maladresse si toutefois elle croisait d’autres personnes que les agents de sécurité qui surveillaient l’endroit. Gallagher déposa un baiser contre la joue d’un Dorian toujours endormi avant de quitter l’appartement sans même avaler le moindre petit déjeuner.

Les locaux de la firme étaient relativement déserts lorsqu’elle y arriva, le cœur lourd elle rejoint le laboratoire, tria quelques documents avant de sourire aux post-it et notes que Winterbottom avait laissé çà et là. Il n’y avait là que des résultats à examiner pour elle, car elle était celle qui avait la plus grande vivacité d’esprit, génie parmi les génies. Au souvenir de la voix qui avait prononcé ces mots, de longues années en arrière, Hannah frémit, roulant des épaules sur son fauteuil avant de se reconcentrer sur son travail, installée à son bureau là où personne ne viendrait la déranger. Une poignée d’heures, personne ne lui en voudrait de raccourcir ses journées, elle pourrait dans le pire des cas ramener du travail chez elle. Une première heure passa, puis une deuxième. Les locaux commencèrent à s’animer, un coup d’œil à l’horloge projetée sur le mur lui confirma l’heure, sept heures passées de quelques minutes. Récupérant son interface ECHO, elle pianota un rapide message. « Ne mets pas mon appartement en désordre. » L’interface retrouva aussitôt le bureau, il verrait ce message lorsqu’il émergerait, qui qu’il soit à ce moment-là. Et elle espérait que la plaisanterie le ferait rire, effacerait peut-être le malaise que la discussion de la veille pourrait entrainer.
Lun 17 Mai - 18:55
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Aaron D. Jenkins
Age : 34 ans
Miscellaneous : "Parrain" de la famille Jenkins, fratrie influente de Palm-Spring Revival qui contrôle les allées et venues de crédits dans la région. Aaron possède une grosse partie des hôtels, casinos et autre commerces de la station balnéaire. A subi des expériences visant à le rendre plus fort et résistant, n'a obtenu des "opérations" qu'un déboulement de la personnalité sur lequel il n'a aucun contrôle. A récemment acquis l'entreprise Deana'S Dust de Fyrestone dont il a laissé la gérance à Drake Anderson.

Réfléchis, posé, sensé de nature, il est tout l'inverse lorsque son "double" - Dorian - prend l'ascendant sur lui.
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Hannah
- Vois ça comme un certain égoïsme d'ma part si ça t'ennuis tant qu'j'ai raison. Glissa-t-il contre sa peau.

Mais réellement, elle avait besoin de repos, davantage que si elle était revenue, ici, à Opportunity, c'était dans le but d'envisager un retour professionnel. Jusqu'ici il n'avait pas aborder le sujet et, à dire vrai, étant donné que cet enfoiré était en clinique, savoir qu'elle rejoindrait le bureau le lendemain lui insufflait moins de rage que s'il l'avait su lui capable de se traîner jusqu'au boulot. Elle ne tarderait plus à s'endormir, sous ses doigts il sentait son épiderme se refroidir, plus tempéré que les minutes précédentes, simplement réchauffé par sa propre peau. Son cœur battait plus lentement lui aussi, il en profita, du bout des lèvres contre sa carotide, n'étouffant un rire nasale tout contre que lorsqu'elle l'informa que de tels messages pouvaient potentiellement être ouvert part d'autres qu'elle. Immédiatement il songea à sa collègue.

Cette pie de Wintterbottom, elle n'avait jamais assez de parler, parler, sans arrêt, les seules fois où il s'était obtenu son silence, ce n'était que lorsqu'il lui collait la langue dans la bouche où, plus vile, lorsqu'elle avait subi une « rupture » plutôt délicate. Mais là, Hannah s'endormait et revenir sur le sujet n'était donc pas au programme, à contrario du programme du lendemain qu'elle ponctua avant d'embrasser son cœur et de papillonner. Ses doigts glissèrent entre ses mèches de jais, il en profita longuement, se calquant sur ses inspirations plus lourdes, hypnotisantes. L'observer dormir était au moins aussi fascinant que la contempler vivre. Aucun son, aucun geste, et pourtant elle était aussi belle qu'en temps normal. Tant qu'il n'en trouva le sommeil que de bonnes heures plus tard. Lorsqu'elle se leva, il ne l'entendit pas, ressentant à peine la chaleur d'un baiser qui l'enfonça davantage dans les bras de Morphée. Un sommeil sans rêve, rarissime pour lui dont l'esprit filait à mille à l'heure aussi bien de jour que de nuit.

Ce fut néanmoins la vibration de son interface ECHO, sur les coups de sept heures, qui le tira de ce repos tout particulier. Un instant il observa les draps froissés auprès de lui et esquissa un sourire en remarquant le nom lumineux, expéditeur du message reçu, qui brillait sur l'écran. Le contenu l'invita à sourire tandis qu'il se levait pour jeter un œil aux quelques bibelots entrevus la veille. Une déco sobre, presque trop, signe évident que jusqu'à présent sa vie personnelle ne la passionnait pas plus que ce métier qui lui tenait à cœur et à corps au point de s'être éprise d'un type qui y rôdait comme il exerçait une sale emprise sur elle.

Appareil en main, presque nu dans son salon, Jenkins s'attarda à la lumière journalière, bien différente de celle de Palm Spring, qui s'étirait sur le balcon. De deux doigts il ouvrit la baie et s'y invita, paupières plissées, puis s'accouda au garde corps avant d'humecter ses lèvres. Le poids d'un regard semblait peser contre lui et s'il imagina aisément l'hypothétique présence de la veille, qui l' avait rendue folle au point de le joindre, au point qu'il dévia les yeux vers l'intérieur. Dorian ne croisa rien sinon l’œillade particulière d'une de ses voisines qui, ayant très certainement la main verte, s'arrosait davantage les pieds que les plantes face à elle. Le trentenaire soutint son regard un moment, ce fut elle qui baissa les yeux, se rendant compte de la débilité de son geste dès l'instant que ses ballerines furent détrempées au point de l'en faire sourire et, enfin, passer un appel à la brune à quelques kilomètres de lui. La tonalité le poussa à mordiller ses lèvres qui s'étirèrent en sourire, faussement dédié à la blonde d'à côté, tandis que sa voix résonnait à son oreille.

- Faudrait qu'tu sois là pour foutre l'bordel ici, bébé. Les yeux rivés sur la blonde, il se hasarda à lui faire un léger signe, du bout des doigts, le tout en reprenant à l'attention de Hannah. Quoi qu'ta voisine semble envisager d'se faire culbuter sur son balcon. Là, la jeune femme en vira au rouge, se renversa le contenu de l'arrosoir sur les jambes et baissa les yeux pour mieux s'enfermer dans un appartement qu'elle ne quitterait pas de sitôt. Un rictus lui échappa puis il ancra les reins contre la balustrade, les yeux dans le vague à s'imaginer cette blouse qui devait couvrir ses courbes délirantes. T'as enfilé cette blouse hum ? Est-ce que t'es nue en d'ssous ? Sourit-il. Elle dut l'entendre ce sourire, tout comme elle dut l'entendre se saisir d'une de ses cigarettes, à peine revint-il à l'intérieur, tout en ouvrant le pc qu'il logea sur le comptoir de la cuisine pour vérifier ses mails. Bien entendu, le premier était de Lara. Il en roula des yeux. Dis moi bébé ? S'tu recevais un mail de stalkeuse, et j'cite un « où es tu ?! » quelle s'rait la probabilité qu'tu y répondes une phrase dont les mots principaux commencent pas un D, un T et un C ? Tout en conversant il répondit sommairement à ce mail, à n'en pas douter Miss Vasquez saurait à qui elle avait affaire. Tout c'passe bien ? Ici c'est calme, trop peut-être, et j'aurai donc une requête, trois fois rien. Reprit-il en tirant sur le filtre qui laissa échapper une volute de fumée. T'm'as promis un truc avec ta blouse l'autre soir, j'ai quelques idées qui d'vraient te plaire.

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Lun 17 Mai - 19:33
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Hannah Gallagher
Ses doigts s’agitaient sur le clavier, sourcils froncés en fixant l’écran, Hannah s’arrêtait pour prendre quelques notes, des annotations qu’elle devrait ajouter plus tard, pour devoir d’abord les confirmer. D’une pression sur l’interface du bureau, elle commanda aux ClapTrap ménagers du bâtiment un café, serré. Là, concentrée sur son travail, à étudier quelques détails qu’elle seule voyait Gallagher ne pensait plus trop à tous les problèmes, convalescents en clinique, qui ne manqueraient pas de pointer le bout de leur nez. Son ECHO vibra sur le bureau avant que le café n’arrive. Elle en tourna l’écran vers elle, esquissant un sourire. « Ne me dis pas que tu as déjà tout retourner en cherchant ma lingerie la plus affriolante ? » lui lança-t-elle, interface ECHO calée entre l’oreille et l’épaule pour continuer de pianoter les premiers résultats de certains tests.

Sa réponse l’invita à sourire de plus belle alors que les bruits autour de lui semblaient lui indiquer qu’il profitait des premières lueurs de l’aube sur le balcon. « Je te le déconseille vivement » commença-t-elle au sujet de la voisine, nullement jalouse, « j’ai vu plus de personnes défiler dans cet appartement que lors d’une parade … » Peste jusqu’au bout des ongles envers les gens qu’elle ne jugeait pas dignes de son intérêt, Hannah étouffa un mince rire. « J’ai effectivement enfilé une blouse, parmi tant d’autres de ma collection, par-dessus mon tailleur car je ne pouvais décemment pas aller travailler nue. Je ne voulais pas créer d’émeutes. » Le rythme de ses mots étaient ponctués par les données qu’elle enregistrait à l’écran, parfaitement rythmé par ses doigts sur le clavier. « Dis-moi que tu ne t’exhibes pas au voisinage sur mon balcon Dorian … »

Elle entendit ses pas se déplacer, imaginant aisément qu’il avait pris ses aises chez elle, et forcément attiré l’attention de la voisine d’à côté. Ou de n’importe quelle autre voisine qui poserait le regard sur lui. Et en moins de temps qu’il n’en faudrait pour le dire, sa réputation passerait de briseuse de ménage – pour ce que les voisins avaient pu entendre de quelques discussions avec Gabriel – à croqueuse d’hommes. Enregistrant sa dernière série de résultats, issue de documents que Penny avait décorés de cœurs et de fleurs à son attention, Hannah observa le ClapTrap qui lui apportait son café, tout en écoutant la question de Jenkins. « Nulle. Je ne parle pas comme ça Dorian. » Elle laissa filer le robot, récupérant la tasse pour y river les doigts et en humer le parfum corsé. « Sois gentil. » ajouta-t-elle, jugeant qu’il était dans leur intérêt à tous, Aaron y compris, de la jouer polie avec Lara. Car elle n’était pas dupe quant à l’identité de cette stalkeuse, le récit de la veille était assez clair.

« Hm… Penny avait décoré mes dossiers en attente, ils m’ont laissé les dossiers les plus complexes, j’ai encore quelques heures de travail mais je pourrai peut-être envisager de les faire depuis chez moi. » Sa voix oscillant entre l’agacement et une forme de tendresse lorsqu’elle avait évoqué Winterbottom et un ton hautain à l’évocation des dossiers restants. « Mes placard contiennent plusieurs blouses si tu souhaites réaliser l’un de tes fantasmes Dorian. » lui répondit-elle, se rappelant parfaitement de ce qu’elle avait évoqué à propos de sa propre blouse, mais préférant jouer de cette fausse naïveté. La brune s’offrit une gorgée de café suivie d’un soupir de satisfaction. Sourire aux lèvres, elle espéra que cela puisse faire naître dans son esprit qu’il disait fertile quelques souvenirs et images des jours précédents.
Lun 17 Mai - 20:49
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Aaron D. Jenkins
Age : 34 ans
Miscellaneous : "Parrain" de la famille Jenkins, fratrie influente de Palm-Spring Revival qui contrôle les allées et venues de crédits dans la région. Aaron possède une grosse partie des hôtels, casinos et autre commerces de la station balnéaire. A subi des expériences visant à le rendre plus fort et résistant, n'a obtenu des "opérations" qu'un déboulement de la personnalité sur lequel il n'a aucun contrôle. A récemment acquis l'entreprise Deana'S Dust de Fyrestone dont il a laissé la gérance à Drake Anderson.

Réfléchis, posé, sensé de nature, il est tout l'inverse lorsque son "double" - Dorian - prend l'ascendant sur lui.
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Date d'inscription : 05/12/2019
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Aaron D. Jenkins


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Hannah
Un « oh » amusé se forma sur ses lèvres à ce qu'elle lui offrait comme conseil, de quoi jeter un dernier regard au balcon voisin. Donc la blonde ne prenait pas soin que des plantes ? L'idée le fit rire alors qu'il quittait la terrasse, où le soleil avait remplacé la pluie de la veille, puis s'allumait une cigarette afin de vérifier les quelques mails reçus durant la nuit.

- Je n'te le dis pas alors. Sourit-il tout en allumant le pc et en s'installant à la place qu'elle avait occupé la veille pour dîner.

Ce n'était pas de l'exhibition, il était chaste avec le boxer qui emprisonnait ses hanches et ce dont elle pouvait se targuer être seule et unique actionnaire. Là encore il en sourit, humectant ses lèvres en découvrant, quelque peu blasé, le mail auquel, même s'il ne l'avait pas encore reçu, il se serait totalement attendu. Lara bien évidement, et Hannah supposa parfaitement de qui il s'agissait sans même qu'il ait eu à lui souffler le prénom de cette chère, et très dévouée, assistante. Sois gentil. Sa langue s'arrêta un instant contre ses pétales, il en sourcilla et plissa les yeux comme s'il l'avait face à lui. Dorian cala le cellulaire entre sa mâchoire et son épaule, entamant déjà une réponse bien sentie.

- Kind ? Rit-il dans le combiné en relisant les mots adressés à Vasquez. Hannah, je n'suis pas « gentil », d'avantage qu'ce mot a deux sens bien distincts et qu'ni l'un ni l'autre ne m'qualifie. Plaisanta-t-il avant d'envoyer le message. Autant changer de sujet, lui quémander si les choses se passaient bien là où elle se trouvait, si personne ne l'avait questionné quant à cette marque contre sa joue, si elle se sentait parfaitement bien dans l'un des endroits auquel elle était attachée, sans doute même davantage que son propre appartement. Penny... Cette fois ce fut un « fuck » que ses lèvres mimèrent tandis qu'il levait les yeux au ciel. Vraie qu'elle existait celle-ci, et que comme elle l'avait supposé plus tôt pour sa réponse à Lara, il n'avait pas été « gentil » avec elle. Mais bon, qu'importait, tout du moins ce que Gallagher lui disait à propos des esquisses sur les dossiers l'invita à ponctuer avec humour. Un peu comme celui dont elle avait usé concernant la blonde du dessous. Oooh, quel genre de décoration ? Mon prénom avec un p'tit cœur à la place du O, ou remplaçant le point du i ?

Qu'importait la rouquine, tout ce qui lui importait ici était qu'elle se sente bien, qu'elle aille bien. Néanmoins la réponse quant à sa requête à propos de la blouse l'invita à dévier les yeux de l'écran à la porte de sa chambre. Paupières plissées, Dorian pinça la lèvre inférieure entre ses dents, tira une dernière fois sur le filtre qu'il écrasa ensuite dans le cendrier, puis se redressa pour rejoindre la chambre quittée à peine vingt minutes plus tôt.

La pièce vide, où quelques particules de poussière dansaient dans le faisceau de lumière qui provenait de la baie, il observa les quelques placards, tiroirs et autres penderies encastrés dans les murs qui entouraient le lit. Il en pressa un, l'ouvrant pour y découvrir diverses étoffes. De la soie, de la mousseline. Ses doigts glissèrent entre chaque cintre, contre chaque étoffe, sa voix dans le creux de l'oreille, un peu comme s'il était capable de sentir son corps sous les tissus. Plus bas, et en rouvrant les yeux, il vit ce tiroir, impeccablement ordonné, contenant ce dont elle avait parlé plus tôt. Un sourire fila la commissure de ses lèvres tandis qu'il frôlait, de l'extrémité de l'indexe, l'armature d'une jolie guêpière.

- Uhm... i find your underwears. Reprit-il d'une voix plus suave. Il y en a un que j'vois parfaitement sous une blouse. Black. Silk and veil, very nice. Très joli, moins que celle qui le porterait mais elle serait très sexy dans cette étoffe. La retirant du tiroir, pour l'étendre sur le lit, il se laissa retomber, assis contre le rebord, avant de reprendre. Une douche froide m'fera du bien, tu n'auras qu'à penser à moi d'ssous, et moi, j'penserai au fait qu'tu rentreras très vite. Ses doigts glissèrent sur le dessous et un sourire ponctua leur conversation. I'll be Kind baby, until you here. Souffla-t-il avant de raccrocher, retirer l'unique vêtement qui le couvrait, puis de s'engouffrer sous la douche afin de détendre chaque muscle de son corps.

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Lun 17 Mai - 23:53
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Hannah Gallagher
Age : 28 ans
Miscellaneous : Chercheuse chez Hyperion, elle applique son savoir et sa curiosité à l'étude des effets de l'éridium sur le cerveau • D'un naturel froid, hautain, elle n'accorde en réalité pas grand intérêt à ses semblables, elle ne les déteste pas, elle ne les adore pas • Toujours polie, ne vous étonnez pas de la voir avec un sourire discret, Hannah est un brin moqueuse
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Hannah Gallagher
Assise à son bureau, Hannah leva les yeux au ciel aux mots qui filèrent les lèvres de Dorian, encore là-bas, chez elle, quant à son attitude et sa tenue. Les voisins ne manqueraient donc pas de se rincer l’œil, ce qui n’était pas un problème, juste avant de lui refaire une biographie de leur crû. Eh bien soit, la brune se contenta de secouer la tête alors que le ClapTrap arrivait et lui déposait un café. Elle évoqua les décorations laissées par Penny sur ses dossiers, esquissant un sourire à la réponse de Jenkins. « Non, au risque de te décevoir, je pense qu’elle t’a déjà oublié. Mais elle s’inquiétait pour moi et avait orné de quelques gommettes et quelques fioritures en stylo brillant des j’espère que tu vas mieux Hannah. » Elles étaient totalement différentes, le jour et la nuit, la chaleur et le froid extrême. Penny l’agaçait parfois au plus haut point, mais elle était la seule personne dans cette ville, dans ce monde, qu’Hannah pouvait considérer comme une amie. « Je n’arrive toujours pas à savoir si elle sera en colère ou pas que je lui ai volé le grand amour de sa vie … Enfin à ses yeux. » Elle savait que pour Dorian, elle n’avait été qu’un moyen de s’approcher d’elle, cela la mettait un peu en colère mais d’un autre côté, elle avait prévenu son amie de faire attention. Penny était adulte, naïve, mais adulte.

Lorsque Jenkins évoqua la possibilité de faire réalité les mots échangés quelques jours auparavant, la scientifique choisit la réponse qui l’inviterait à laisser libre cours à sa curiosité. Parce que c’était lui et non son autre version, Hannah savait qu’il ne résisterait pas à fouiller, fouiner. Elle entendit d’ailleurs le bruit des portes de placard, le léger bruissement des étoffes les plus ouvragées, et enfin le roulement de ce tiroir. « Je te saurais gré de ne pas les jeter chez la voisine pour m’obliger à m’en passer. » plaisanta-t-elle lorsque Dorian lui affirma avoir trouvé ses sous-vêtements. Sa langue glissa contre ses lèvres auxquelles elle porta la tasse de café à ce sous-vêtement qu’il lui décrivit. Le plus douloureux était de se rappeler quand, et surtout pour qui, elle avait acheté cet écrin de tissu finement travaillé.

La voix de Dorian suffit à la ramener au présent, loin de ces souvenirs et de tout ce qu’ils faisaient remonter à la surface. « Ne prends pas froid. Je suis très mauvaise pour m’occuper des gens malades. » Et elle ne mentait pas, Hannah n’éprouvait que peu de compassion, cela représentait toujours un problème dans sa vie sociale. Incapable de compatira avec ceux qui avaient perdu quelqu’un de proche, elle l’était tout autant face aux petits bobos du quotidien, rhumes et autres blessures. Penny le lui avait fait savoir plusieurs fois, mais là encore, elle n’y pouvait rien, c’était dans sa nature. Secrète, discrète, elle n’aimait pas à exhiber ses tracas et malheurs lorsqu’ils pouvaient subvenir, elle estimait donc ne pas avoir à supporter ceux des autres. Ce serait sans doute différent avec lui, peut-être, qui avait pris soin d’elle, mais elle n’en restait pas moins une mauvaise infirmière. « J’ai du travail Dorian, si je veux rentrer bientôt … tu ne devrais pas me mettre des images en tête. » Sa réponse l’invita à sourire, figeant bien malgré elle toutes ces images dans son crâne.

Lorsqu’il raccrocha, Hannah prit une grande inspiration et secoua la tête. Elle devait se concentrer pour avancer le plus rapidement possible. D’une part car elle ne voulait croiser personne aujourd’hui, d’autre part car elle voulait le retrouver. Et à nouveau, elle fut frappée par cette réalisation. Jamais personne n’avait attendu son retour, elle n’avait même pas de plantes chez elle. Gabriel se rendait disponible pour elle, selon ses propres termes, là où il le désirait, mais très rarement dans son appartement. La scientifique termina son café et se reconcentra sur le travail. Une nouvelle heure passa avant qu’elle ne saisisse son interface ECHO. « Je m’attendais à recevoir une photo de toi sur mon balcon, enroulé dans une serviette, en train de briser tous les couples du quartier. Je suis presque déçue. » Cette mince distraction passée, Hannah ne leva plus le nez de son écran pendant les deux heures restantes.

Hors du bureau, les voix commençaient à se faire entendre, et à leurs réactions lorsqu’ils ouvraient les dossiers en cours, chacun comprenait qu’Hannah était revenue, mais aucun ne fit l’effort de se demander où elle était, car en toute sincérité, la brune savait qu’elle n’était pas appréciée pour ses  talents sociaux. Il n’y eut que la voix de Penny pour lui assurer d’avoir toujours sa seule alliée ici. La seule qui comprenait également que si elle ne travaillait pas directement dans le laboratoire aujourd’hui mais dans un bureau attenant, c’était pour avoir la paix. « Je suis contente que tu sois de retour Hannah. Bonne journée ! » Son regard brun dévia vers le message, un sourire étira ses lèvres ; elle aurait la paix pour aujourd’hui. Elle s’accorda encore une heure, ayant liquidé les dossiers les plus complexes et saisi tous les résultats pour que l’équipe puisse continuer à les exploiter, et décida de rentrer.

Il n’était pas tout à fait onze heures lorsqu’elle glissa la clé dans la serrure chez elle, sans s’être annoncée au préalable, toujours vêtue de son tailleur gris et de ses escarpins noirs, sans la moindre ombre d’une blouse, au grand dam – sans doute – de Dorian.
Mar 18 Mai - 8:03
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Aaron D. Jenkins
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Réfléchis, posé, sensé de nature, il est tout l'inverse lorsque son "double" - Dorian - prend l'ascendant sur lui.
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Hannah
Un dernier sourire mit fin à cette conversation enrichissante. L'appareil reposé contre le lit, là où l'attendait le dessous sur lequel il s'était attardé davantage que les autres, Dorian retira le boxer et s'invita sous la douche. Quelques images, clichés des jours précédents, défilèrent un à un dans le creux de son esprit, de quoi garder l'envie intacte même si l'eau plus fraîche en tempérait les élans. Lavé, il enroula ses hanches dans une serviette, ramassa ses fringues de la veille et les plaça dans la machine pour un cycle rapide qui sécherait le tout ensuite. Sortir avec des fringues de la veille soit, néanmoins des fringues propres seraient mieux. Nu, du moins si on retirait l'éponge autour de ses hanches, le trentenaire rejoignit la cuisine et le pc abandonné plus tôt.

Il répondit aux mails, passa quelques appels et termina par une conférence avec différents chefs des secteurs de ce qu'il avait en sa possession. Lara était présente, assez sèche à l'autre bout de la ligne, de quoi l'invitait à sourire, doigts sur les lèvres, à l'écoute des différentes stratégies commerciales que lui énumérait l'un des types présents, il baissa les cils sur le message qu'elle lui envoya une heure plus tard. Un rictus lui échappa alors qu'on l'interrogeait quant à ses idées, ses directives, sur le sujet en cours.

- Monsieur Jenkins si vous n'avez pas la tête à ce que vous faites nous pourrions remettre cette réunion à plus tard. Le timbre mielleux de la brune le poussa à soupirer. Ça ira merci, excusez l'impatience de mon assistante messieurs, nous disions donc un bal … Uhm, je n'ai jamais vu ou assisté à un bal dans un casino, cela dépendrait donc du thème et de la cause pour laquelle vous le donneriez. Il imagina parfaitement la moue « boudeuse » de Vasquez, suffisant pour le faire sourire derrière l'écran où des notes se succédaient au grès des points abordés. Une cause, … Je voyais plutôt cela comme une stratégie marketing, pas comme un pied de nez à la charité Monsieur je... Qu'aiment les gens à votre avis Peter ? L'émotion, le genre de situation qui amène à redresser les yeux de son propre nombril, histoire de paraître mieux qu'on est, d'imaginer poser une pierre à l’édifice, dans le but d'avoir la conscience tranquille d'avoir dépensé des sommes faramineuses en futilités somme tout très inutiles. « Inutiles » aux yeux de la cause, car aux votre le dit achat, bien qu'il soit généralement compulsif, a un sens véritable. Le concerné se racla la gorge. Peu m'importe que vous soyez un échangiste sans scrupule, que vous vous plaisiez à vous vautrer dans une luxure infidèle auprès de femmes et d'hommes d'peu de vertu, vous m'trouvez une cause Peter, et vous la défendrez comme s'il s'agissait d'ce club dans lequel vous avez vos habitudes. Là, disons qu'je serai prompt à dépenser la somme que vous m'demandez pour votre « Stratégie Commerciale ». Le silence se fit sur la ligne de quoi remuer le sang de chaque tête présente, de quoi l'inviter à sourire lui. Uhm uhm, je suppose que la réunion est terminée, je prends notes des dernières requêtes de Monsieur Jenkis et reviendrai vers vous Peter pour ajuster les points cités plus tôt.

Un instant Dorian l'imagina aisément converser vices sexuels avec cet abruti de Peter Falls, de quoi le faire sourire alors qu'il quittait la salle virtuelle, puis le pc, et s'éloignait dans la chambre pour revêtir les fringues de la veille, propres et secs. Le pull enfilé, il entendit la clé dans la serrure, de quoi le pousser à froncer les sourcils et à revenir dans la cuisine, lentement, comme s'il se souvenait de la panique soudaine de Gallagher la veille. Néanmoins, en capturant sa silhouette dans l'encadrement, un vague sourire étira la commissure de ses lèvres. Enfin il avait loisir de la contempler dans ce tailleur, même de laisser ses yeux glisser jusqu'à ses chevilles tendues par la taille des talons qui la sublimaient davantage. Onze heures environ, de quoi le pousser à croire qu'il profiterait d'elle le reste de la journée en paperasse et sexe torride.

-  Ravi d'constater qu'me savoir ici te pousse à rentrer plus tôt. Souffla-t-il en déposant l'épaule contre le mur le plus proche. Cinq minutes plus tôt, néanmoins, t'aurais pu capturer l'cliché qui t'as manqué d'tes propres yeux. Délaissant l'appuie sommaire, le trentenaire s'approcha d'elle, les mains glissant à sa nuque, ses lèvres flirtant déjà avec les siennes sans encore l'embrasser. J'ai déjà envie t'arracher tes fringues Hannah, mais …. c'serait très impoli d'ma part. Sa langue glissa entre les siennes. Ses lèvres trouvèrent ce mimétisme chez elle, et le baiser fut plus éloquent encore que ce qu'il avait pu en imaginer durant son absence. Salut bébé. Souffla-t-il avant de récupérer les dossiers entre ses mains pour les glisser sur le comptoir où le pc se trouvait encore. J'allais sortir pour m'acheter quelques fringues, du moins si j'dois rester ici quelques jours, j'imagine qu'le fait qu'je sois totalement à poil t'plairait mais …... Si j'choppais froid tu t'occuperais pas aussi bien d'moi que quand j'suis en pleine forme. On pourrait en profiter pour aller déjeuner, on fera tes d'voirs ensuite, uhm ?

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Mar 18 Mai - 9:56
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Hannah Gallagher
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Hannah Gallagher
Son regard suivit le point d'origine de sa voix, esquissant un sourire en le voyant là. C'était étrange et étrangement rassurant que Dorian soit là, tout autant qu'Hannah trouvait ce fait plus étrange encore compte-tenu de son tempérament et de la peur qu'il a su insuffler dans ses veines. De deux maux, il fallait choisir le moindre, c'était sans doute cela qui s'appliquait ici. Gabriel l'avait blessée, Dorian l'avait protégée. Voilà ce qui les différenciait. "C'est la perspective de devoir inventer mille et un mensonges pour justifier ceci qui me pousse à rentrer plus tôt." De son index, la brune désigna la plaie à sa pommette avant d'ajouter. "La perspective de te retrouver est un bonus." Non négligeable, au point où elle en regretta de ne pas avoir pu capturé ce fameux cliché qu'elle avait elle-même évoqué. Par chance, Hannah n'avait pas à s'en sentir triste, car elle savait que tôt ou tard, elle aurait à nouveau l'occasion de glisser le regard sur chaque trait dessiné d'une main de maître.

Délaissant son sac à main, qui tomba dans un bruit sourd sur le carrelage de l'entrée, Hannah accueillit ce baiser, rivant ses doigts à son pull pour en froisser l'étoffe entre ses doigts, ses souffles mourant déjà au creux de ses lèvres, contre sa langue. "Hm je croyais avoir parlé de la blouse et non de mes tailleurs hors de prix ..." lui répondit-elle finalement, lui offrant un sourire, un regard, un frisson à ce surnom qu'elle aurait certainement détesté entendre entre d'autres lèvres.

Dorian récupéra les quelques dossiers qu'elle gardait contre elle, et elle en profita pour récupérer son sac à main échoué au sol. "Tout juste, comme l'a dit un grand sage, si je te veux, c'est en pleine forme." Elle dévia les cils vers l'horloge du four, séduite par la perspective de faire une entorse à son planning. "Bien, mais il faudra vraiment que je travaille ensuite. Tout le monde n'a pas le loisir de rouler sur les crédits et crois-le ou non, mais j'aime mon travail." Et là où certains devaient voir un travail de fourmis, des maux de têtes et des nœuds au cerveau à n'en plus finir, Gallagher vivait simplement sa passion. Elle le lui avait assuré, son travail était l'intérêt principal de son existence, les divers plaisirs qu'elle pouvait trouver à côté - et dont il faisait partie depuis qu'elle s'était laissée y succomber - étaient des bonus. Savoureux bonus.

"Laisse-moi juste quelques minutes." Déposant un baiser au coin de ses lèvres, Hannah disparut vers la chambre après avoir déposé son sac à main sur le comptoir de la cuisine. Son regard accrocha la lingerie posée là, lui arrachant un nouveau sourire avant qu'elle ne s'arrête devant le miroir de la salle de bain pour s'assurer que les quelques touches de maquillage du matin étaient encore à même de camoufler la réalité. Sa pommette était encore douloureuse, mais le fond de teint masquait efficacement l'hématome, c'était déjà cela.

De retour dans le salon, la scientifique saisit son interface ECHO. "Je nous appelle une navette ? Ses chaussures ne sont pas faites pour marcher." Simplement pour être élégantes, sexy, pour s'attirer de lui et de tous ceux qui le pourraient des regards qu'elle savait envieux. L'interface ECHO entre les doigts, la situation la frappa à nouveau. Taylor l'avait évidemment amenée faire du shopping plus d'une fois, pour lui ou pour elle, mais uniquement loin de la ville, à Sanctuary notamment, là où ils ne risquaient pas de croiser sa femme. Ils avaient souvent diner au restaurant, mais uniquement ces soirs où lui pouvait se libérer, où sa femme ne risquerait pas de l'appeler au milieu du repas. Elle savait, Hannah, que Gabriel n'avait jamais nourri la moindre honte à son sujet, bien au contraire, elle était bien souvent ce joyau précieux et raffiné qu'il aimait à exhiber aux yeux du monde, mais elle était aussi son secret, tout autant qu'il était le sien. Et les secrets n'avaient rien de viables, de durables, ils intoxiquaient l'âme, rongeaient le cœur. Un instant, en réalisant tout cela, Hannah sentit son cœur se serrer, elle força à nouveau un sourire sur ses lèvres peintes pour reprendre. "Allons-y"
Mar 18 Mai - 11:47
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Aaron D. Jenkins
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Hannah
Un bonus... Dorian en émit un rictus, quittant ses lèvres au profit des quelques dossiers dont il la délesta sans jamais la quitter des yeux. Son coup d’œil lui certifia encore combien son temps était précieux, néanmoins elle ne refusa pas cette petite balade en ville. Prometteuse de son point de vue, de quoi lui éviter de errer nu le temps qu'il passerait ici, de quoi tout autant profiter pleinement d'elle sans nécessairement passer par la case « chambre à coucher ». L'endroit même où elle se dirigeait d'ailleurs, à n'en pas douter elle verrait sa sélection sur le lit, néanmoins rien ne lui disait qu'elle enfilerait pareille chose, trop peu confortable, pour aller faire du shopping.

- Un grand sage … « gentil ». Sourit-il tout en vérifiant rapidement les derniers messages reçus sur le pc. Rien de bien changeant depuis la réunion, il fallait laisser le temps au temps, de quoi engourdir le crâne trop peu rempli de Falls. S'il avait un cerveau, ce dernier n'était pas situé comme il en était cas chez ses semblables. Une position plus au sud qu'il aimait à faire passer pour un sorbet aux yeux de nénettes qui n'avaient qu'une ambition dans l'existence, devenir riche quitta à se laisser sauter par un pervers dans son genre. J'te l'ai dit, je t'aiderai pour tes devoirs ensuite. Souffla-t-il depuis la cuisine où il refermait l'appareil. Et j'roule sur les crédits, mais … j'bosse pour ça, je n'ai pas passé le temps à m'complimenter devant l'miroir de ta salle de bain c'matin, j'ai bossé. Dur. Ponctua-t-il avant de redresser les yeux sur elle qui revenait, toujours aussi désirable, dans la pièce où il l'attendait.

Une navette ne serait pas de trop, davantage qu'elle l'invita à baisser les cils sur ses escarpins hors de prix. Marcher avec ça serait de la torture, néanmoins ils n'étaient pas faits que pour rendre grâce à une silhouette déjà très sexy. On pouvait y trouver un tout autre intérêt que les fonctions premières qu'ils étaient sensés remplir. Des idées plein la tête, à propos d'une association possible entre guêpière, blouse et escarpins, l'invita à sourire tout en agrippant son manteau qu'il enfila avant  de l'emporter, elle, hors du logement. Porte verrouillé, le binôme n'eut qu'à emprunter l'ascenseur pour gagner l'avenue dans laquelle se situait son appartement. Dorian lui ouvrit la portière de la navette, s'y engouffrant à sa suite, puis vérifia une dernière fois son interface ECHO avant de remarquer le regard du chauffeur, au creux du rétro central, sur la sublime créature à côté de lui. L'appareil dans une main, l'autre libre, il la fit glisser sur son genou, retroussant sommairement sa robe au point que le type en oublia le trajet une seconde, suffisamment pour le faire sourire alors qu'il humectait ses lèvres.

- Donc, qu'as tu ramené pour bosser c'soir ? Quels genre d'sujets traites-tu en c'moment ? Peut-être que ça la surprendrait autant qu'il se sentit surpris de lui poser la question. Un semblant de discussion, quelque chose dans ce goût là qui le poussa à émettre un rictus en baissant les cils sur l'interface qu'il termina par ranger dans la poche intérieure de sa veste. La seule avec qui j'ai discuté, et encore, ça n'avait rien d'enrichissant, visant bien plus à l'enfoncer dans un choix merdique d'sa part, doit certain'ment s'confondre en excuses auprès d'un autre à l'heure qu'il est. Avoua-t-il avant de dévier les yeux vers elle. Là, j'trouve ça au moins aussi fascinant que t'arracher tes fringues Hannah, c'est ….. surprenant. De l'autre coté de l'habitacle, le chauffeur se racla la gorge. Pour un peu il en aurait élargit son col de chemise subitement trop étroit, tout comme ce qui se trouvait un peu plus bas. En quoi consiste d'ton boulot ? L'étude du cerveau … c'est vaste, une tâche quasiment interminable tant on n'sait pas grand chose de cet organe, mais passionnant en un sens, même si j'préfère étudier les gens en les déshabillant du regard. J'me trompe rarement d'ailleurs, uhm... J'aurai p't'être dû être psy qui sait ?

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Mar 18 Mai - 13:23
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