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Pillage mécanique.
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Pour la 4ème fois d'affilée, Artyom écouta le message ECHO que son vieux lui avait envoyé :

<<Quand tu auras un peu d'temps fiston, passe chez l'vieux Earl à Fyrestone. Apparemment il a un petit service à nous demander, mais ça a l'air d'valoir l'coup d'œil. Prends soin d'toi mon garçon, et tiens moi au jus.>>

Fyrestone hein ? Fait chier... Le train n'y passait pas, la flemme de louer un auto-loc, et encore plus d'y aller à pied. Bon, tant pis : ça aller coûter quelques crédits, mais la téléportation restait la meilleure des solutions.

Le mécano descendit de la grosse benne DAHL sur laquelle il était assis, réajusta sa tenue et tout son barda, puis se dirigea vers la borne de voyage rapide la plus proche. Quelques secondes (et une petite somme) plus tard, il se matérialisa dans le bidonville le plus sympa de tout Pandore. Si il fallait un jour se poser quelque part, c'est certainement cet endroit qu'il choisirai : pas trop de monde, un goût prononcé pour le fait-maison, un bon refuge pour les marginaux de son espèce, et deux-trois jolis p'tits culs pas farouches...
Inévitablement, la téléportation d'un individu dans ce coin paumé était un évènement, et tout le monde le fixa le temps d'une seconde qui parut être une éternité. Voyant apparaître une silhouette connue et pacifique, la plupart des personnes présentes se contentèrent de lui adresser un salut de la main ou un signe de tête amical. Le réparateur vagabond répondit sobrement en levant la main, saluant à 180 degrés devant lui, puis avança. Moins de deux minutes plus tard, il se tenait devant ce qui fut autrefois un gros conteneur à bestiaux, depuis longtemps transformé en une demeure de fortune, quoique plutôt cosy au regard des standards du coin. L'imposante structure métallique était adossée à la paroi rocheuse, et devant elle séchait un vieux bonhomme sur une chaise de plage au moins aussi vielle que lui. Lorsque le propriétaire des lieux s'aperçut qu'il avait de la visite, son visage ridé et buriné s'illumina d'un grand sourire édenté :

"_Artyom ! comme je suis heureux de te voir mon p'tit !
_Salut Earl, ravi d'te revoir aussi l'ancêtre !"
Les deux hommes échangèrent une solide poignée de main, qui se transforma immédiatement en une franche accolade.
"_C'est ton père qui t'envoie ! Il était pas obligé de faire si vite. Je lui ai envoyé un ECHO ce matin à peine.
_Tu connais la maison Early : les bon amis c'est comme les bonnes machines, il faut en prendre soin.
_C'est sympa les gars. Ca fait quoi ? Au moins six ou sept piges qu'on s'est pas vus ?
_J'pense ouais, et au moins le triple que t'es pas passé voir mon vieux ni mes frangins à l'atelier.
_Ehhh mollo p'tit gars ! J'ai pas l'exclusivité de la connerie : ils peuvent passer quand ils veulent eux aussi. Surtout que depuis que vous êtes grands tes frangins et toi, ton idiot de père pourrait ralentir un peu le rythme et faire le tour de ses vieux copains non ?
_Alors là tu rêves ! Lui, lâcher l'atelier ? Il y crèvera entre deux outils... Regardes, le seul moyen que j'ai trouvé d'lui échapper c'est de me balader dans tout Pandore.

Après avoir échangé quelques banalités et parlé des connaissances communes, le vieux Earl invita Artyom à entrer dans sa modeste demeure, mais le fils Skâhl fut immédiatement frappé par une odeur qu'il ne connaissait que trop bien. Derrière la puissante odeur de clope, il y avait dans l'air quelque chose de piquant, un mélange à base de dégrippant et de dégraissant, de l'acétone. Et enfin, quelque chose de bien plus lourd, une odeur qui laisse un goût de métal dans la bouche, de la poussière de rouille, récemment brossée... Aucun doute, le vieux Earl était en train de faire une restauration, et pas une petite machine.

"_C'est quoi le tas de rouille que tu rafistoles ? demanda Artyom sans prendre de gants.
_C'est la raison de ta présence ici p'tit." répondit le vieil homme sans même prendre la peine de regarder son interlocuteur. A la place, il se contenta de faire s'effondrer un pile de cartons vides, révélant une agréable silhouette bâchée, longue et basse. Lorsque l'ami de son père mit fin au mystère en soulevant la bâche poussiéreuse, Artyom resta bouche bée et sans voix.
"_Une authentique FreeBird modèle '76 ! s'exclama Earl avec fierté.
_Elle est superbe Early ! du sacré bon boulot mon pote !
_Seulement d'extérieur, je le crains. mais merci p'tit, ça m'touche.
_Comment ça ?
_C'est pour ça que j'ai besoin de mécanos compétents : la partie méca' est naze. Les joints et les filtres sont morts, et impossible de mettre la main sur du neuf. Je suis à cours de solution p'tit mec.

Quelle poisse, mettre la main sur une si belle bécane, se faire chier à lui redonner des couleurs, et pas pouvoir la remettre en ligne. Artyom s'alluma une clope, en tendit une au vieux Earl, et chercha une solution en silence, immobile devant la superbe monture aux teintes rouge-bordeaux.

"_Carbu' de 19 ?
_Non, 21 m'sieur. Et oui, madame cache bien son jeu...
_Tu déconnes ? Y'a un vieux Truck dans un ravin au nord de Lynchwood, un Kavkhar T85 : de mémoire c'est un quatre cylindres en ligne, avec un carbu' de 21. Niveau diamètre intérieur on est bon, et tout ce qui dépassera on aura qu'à recouper proprement... t'en dis quoi ?
_J'en dit que j'ai pas envie que tu risques ta grande carcasse dans ce nid à Skags, tout ça pour ma lubie de vieux déchet en mal d'aventure."
Artyom restait silencieux, un léger sourire en coin :
"_Tu vas y aller quand même, j'me trompe ?
_J'avais prévu d'y faire un tour un de ces quatre de toute façon tu sais..." balança Artyom en ricanant.
_Tu fais chier. Tu feras gaffe, petit ?
_Comme toujours Earl, comme toujours. Je fais un saut à Lynchwood : le temps de récupérer du matos d'escalade, un bond dans un ravin, et je serai de retour avec tes pièces."

Le vieil homme voulut ajouter quelque chose, mais il se contenta d'une solide tape sur l'épaule du fils Skâhl et d'un regard bienveillant.
Sans demander son reste, le mécano repartit d'un pas décidé vers le point de téléportation. Il y était presque lorsqu'il entendit derrière lui la voix enrouée de son vieil ami qui hurlait, inquiet :
"_Et comment tu vas trouver du matériel d'escalade à Lynchwood ?
_T'en fais pas. Je connais un type. Le croisement parfait entre un livreur et un missile !"
Sam 1 Mai - 20:56
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John Rider
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Miscellaneous : Pour toute question, demande ou autres. Voir Jacen.
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Hyperion | Modérateur
John Rider
Nouvelle journée pour le contrebandier, elle était un peu différente des autres puisque c’était plusieurs livraisons de clients qu’il devait livrer. C’était pour Lynchwood, donc aucun signe distinctifs de sa filiation avec Hyperion. Une tenue simple avec la présence non dissimulé de son flingue pour dissuader le tout venant. Pas de bicyclette non plus pour le facteur Hyperion mais un véhicule motorisé avec la capacité de transporter l’ensemble du fret du jour. Une bonne partie des marchandises était de non pandorienne. Elle venait d’autres planètes, c’était l’une des raisons pour lesquels on appelait John, il pouvait trouver des marchandises non-Pandorienne. Et là où il avait un avantage sur la plupart des gens du métier. C’était son propre vaisseau qui servait à de transporteur. Pas besoin de payer une rallonge pour cela. Donc des coût moins elevés et des prix plus bas et des clients contents.

Après une matinée à réceptionner les colis dit  « hors-monde » John avait mis ses gars au boulot pour leur faire livrer les paquets de manière parfaitement légales aux acheteurs. John proposait ses services via le réseau Echo. On pouvait faire une commande sur un site et si vous etiez nouveau client, le chauve se déplaçait en personne avec un cadeau de bienvenue en bonus. Bref, depuis des années, John avait roulé sa bosse, tout se passait bien dans l’ensemble et il continuait d’échapper à la patrouille sans trop de difficultés.

En plus des commandes habituels qu’il refourguait aux clients déjà bien connus de la région de Lynchwood, il en avait reçu une, très particulière, qui avait piqué sa curiosité. Le nom du gars ne lui était pas inconnu, mais impossible de le remettre malgré les efforts du chauve. Tellement d’effort que son crane avait failli transpirer. Cela lui reviendrait au moment où il croiserait son client. Il n’allait pas trop s’inquiéter de ça.  Les premiers échanges passèrent rapidement et sans aucun problème. T’as les crédits, tu peux embarquer la marchandise. Il ne lui restait plus qu’à attendre son dernier client avec sa commande. Dos appuyé contre son véhicule, le contrebandier attendait patiemment son dernier client en passant le temps sur son Écho en buvant un excellent café pandorien qu’il aidait à vendre. D’ailleurs il en profita pour voir l’effet de ce café sur les deux planètes sur lesquels, il l’avait vendu. Son fournisseur avait sauté de joie en apprenant cette ouverture à l’interstellaire « Entrée sur le marché timide mais intéressante. En axant sur le fait que c’est un produit entièrement pandorien, les gens sont poussés par la curiosité. Et vu qu’il n’y a pas la quantité pour fournir trois planètes, les gens mettront plus le prix pour l’avoir…. Ça se déroule bien. » Il rangea son echo, reprit sa tasse de café posée sur le capot et appréciant ce breuvage qu'il adorait tant.
Lun 3 Mai - 18:09
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"C'est quoi cette odeur ?" telle fût la première pensée d'Artyom alors qu'il se matérialisait à Lynchwood. Son flair en était certain, il y avait un truc inhabituel qui flottait dans l'air, une odeur agréable, donc extrêmement rare dans cette ville peut fréquentable. L'odorat, c'est le deuxième sens vital d'un mécanicien, le premier : c'est le toucher ! "Un bon mécano a des yeux au bout des doigts" aimait à répéter son père. Cela peut vous paraître étrange, mais soyez sûrs que quand vous avez les deux bras dans un bloc moteur, pliés et repliés derrière une durite, une clef dans une main et un tout petit petit écrou (de merde - et qui veut pas se visser en plus, sa mère la pXte je vais te souder la gueule !) dans l'autre, la vue devient on ne peut plus secondaire...

Mais cette odeur ? D'habitude, Lynchwood ça sent la merde (et pas seulement celle de skag), le sang séché et l'hygiène corporelle plus que douteuse. Bon, d'accord, ça sentait principalement comme ça aussi, mais là il y avait ce truc par dessus... Une odeur forte, mais agréable, quelque chose d'amer et sucré à la fois...du café. Du café ? DU CAFE ??? Il y avait une nana ou un mec suffisamment fou ou burné pour ramener du café ici sans craindre pour sa vie ? Deux solutions possible : soit cette personne s'était faite braquer sa précieuse boisson et une bande de hors-la-loi étaient en train de la savourer devant son cadavre pendu par les pieds, soit cette personne imposait tellement le respect que personne n'osait en réclamer ne serait-ce qu'une lichette.

L'information olfactive monopolisa tellement son attention, que le fils Skâhl en oublia presque la raison de son voyage rapide dans ce point précis de Pandore : le truck dans le ravin. Mais d'abord, le matos d'escalade ! C'était la première fois qu'il faisait appel aux services de ce "John Rider", mais nouveau client ou pas, il s'était montré à la hauteur de sa réputation. Tout ce dont Artyom avait besoin était en stock, la demande de confirmation tomba en quelques minutes, et à peine avait-il viré les crédits qu'un lieux et un horaire de récupération lui avait été transmit. Rapide et efficace, sans chichi ni bla-bla, tout ce que que le mécano aimait. Aussi valait-il mieux ne pas faire attendre le livreur, ça aurait con que le coursier ne prenne peur dans cette ville de tarés, qu'il refourgue le tout au premier connard venu avant de prendre ses jambes à son cou. Qui sait, Artyom aurait peut-être droit au patron en personne..? Certains disaient que c'était un agent d'Hyperion, d'autres qu'il était un contrebandier indépendant : les rumeurs, c'est un peu les rançons de la gloire après tout...

Bizarre, cette odeur de café s'intensifiait à mesure qu'Artyom approchait du point de rendez-vous et... Bordel de merde : aucun doute c'est lui ! Imaginez le tableau : un colosse de deux mètres adossé à un truck Hyperion banalisé, et qui sirotait son café sans soucis, comme si il était en terrasse. Laissé bien en évidence, son flingue faisait transparaître un message du genre "Cassez pas les couilles", une précaution légèrement superflue tant l'individu était massif et affûté, le genre gifle automatique avec options "chirurgie dentaire" et "reconstruction faciale" intégrées. Si le gars bossait effectivement pour Hyperion (ce qui expliquerai comment il avait pu se procurer une telle machine), alors il avait été suffisamment malin pour en camoufler les marquages. Traduction : en plus de pouvoir te briser la nuque à une main, ce type a aussi un cerveau qui fonctionne parfaitement bien... Donc ce type et cent fois plus dangereux que n'importe quelle brutasse.

Alors qu'il allait se manifester auprès du marchand, Artyom eut une idée : avoir avec lui un binôme d'une telle puissance physique pourrait s'avérer utile, voire vital, surtout si il restait coincé comme un con au fond de ce ravin. Ce mec devait certainement avoir un emploi du temps hyper serré, mais qui sait ? Peut-être accepterait-il de le suivre..? a défaut, il lui restait quelques crédits physiques sur lui, suffisamment pour négocier une tasse de kawa...
Sam 8 Mai - 18:29
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John Rider
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John Rider
Petit bâillement pour le contrebandier. A son âge, sortir le soir pour aller réconforter une ménagère de sa présence physique et dormir peu, ça laissait un peu de fatigue. De la bonne fatigue vu le bon temps pris mais il n’avait plus vingt ans. Il fallait se ménager, surtout que la tigresse du Blue Lagoon était une chasseresse d’élite qui méritait un John en excellente forme.  Son Echo bipa à nouveau, c’était l’une de ses filles, rappelant à son père qu’il devait être présent à une heure précise à un endroit précis…. Et avec elle, c’était deux heures en avance pour pas être en retard. John secoua la tête avec le sourire, il faudrait qu’il aide sa fille à ne pas autant stresser. Il releva la tête, voyant un barbu qui pourrait être son dernier client du jour. Il en avait la dégaine et il correspondait à l’imagination que John s’en était fait. « Je suppose que ce qu’il me reste dans le camion, c’est pour vous…. C’était quoi votre nom déjà… Le roi du boulon ? L’empereur du moteur ? Le prince de la mécanique. La reine de l’huile de vidange peut être ?Désolé, je me rappelle plus du nom qu’il y avait sur la commande. John Rider, enchanté. » dit-il en faisant un petit mouvement de tête pour le saluer. Le contrebandier attrapa le thermos et servit une tasse à son client du jour. « Café ?  Cultivé, torréfié, ici sur Pandore. Une trouvaille chanceuse pour ma part, c’est un jeune avec ses amis qui s’occupent de la plantation. » dit-il en lui tendant la tasse. « Vous m’en direz des nouvelles. »  John observa les mains de son client en lui donnant la tasse, des mains de travailleurs, le type devait connaître son job.

John huma le café, appréciant cette odeur à chaque fois, il en but une gorgée. Il fit signe à l’as du piston de le suivre pour lui montrer le contenu de sa commande dans le camion. « Voilà tout est là. Dites-moi, c’est pourquoi tout ce matériel, je suis curieux.  J’ai rarement ce genre de commande. Généralement, on demande des armes, des matériaux rares, ou des trucs plus en rapport avec la mode, voir des objets hors-monde.»

Le gars se pointait sans véhicule, John passa la main sur son crane lisse comme une piste d’aéroport, il allait se proposer d’être le chauffeur du barbu. Il ne lui ferait payer le service que plus tard, un échange de bon procédé, le jour où John aurait besoin de ses compétences, à condition que le barbu soit compétent. John était persuadé d’avoir déjà vu son client du jour… Mais plus vieux, son père peut être ?« Ta tête me dit quelque chose, rappelle moi ton nom déjà ? » John termina son café, un autre message sur son écho… C’était Marty son acolyte de toujours dans le business. La commande le surprit un peu. « Des fruits de la passion et des noix de coco….quelqu’un prépare des cocktails pour une méga fiesta ou alors un festival spéciale tropique pour cet été, avec une quantité pareil. C’est où que tu veux aller avec tout ce matos ? » dit-il de plus en plus intéressé par son interlocuteur.
Jeu 13 Mai - 14:10
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"_Artyom Skâhl. Enchanté de même. Et félicitation, vous avez parfaitement décrit mon père et mes frangins : pour ma part je me contenterai plutôt du "Soigneur de chargeur" ou "Infirmier des barillets", Ahah"

Merde alors, un gentleman ! Ca existait encore cette espèce là ? Posture franche, vouvoiement, et même une tasse de café gentiment offerte. Aucun doute, Artyom avait trouvé quelqu'un avec qui faire affaire. Après avoir dégusté l'un des meilleurs kawa de sa vie et en avoir remercié l'importateur pour son excellente qualité, il suivit le "transporteur" jusqu'à l'arrière du véhicule pour vérifier sa commande. Tout y était : un grappin,  trois cordes, quatre mousquetons, deux poulies et un baudrier. Forcément, c'est pas tous les jours qu'on a besoin de ce genre de matos, et Artyom dû satisfaire la curiosité de John :
"_A environ vingt-cinq kilomètres au nord d'ici y'a un taco au fond d'un ravin. J'ai l'intention d'y descendre vite fait pour piller quelques pièces du moteur." Son interlocuteur fit un mouvement d'approbation de la tête, comme si tout ceci était parfaitement normal. Puis le mécano tenta sa chance :
"_Vous voulez venir ?"
Le livreur fit quelques pas, visiblement intéressé. Il consulta son ECHO, parût un instant préoccupé par une nouvelle commande, puis revint vers l'avant du truck en passant par le côté conducteur, tout en faisant signe à Artyom de s'installer en siège passager. "Jackpot !" pensa Artyom : il venait de remplacer quatre heures de marche par vingt minutes de bagnole, même si il savait pertinemment que ça allait se payer un jour ou l'autre...

Sur les indication de Skâhl, le binôme motorisé arriva bientôt sur place. Rien n'avait bougé. Le vieux T85 était toujours là, retourné sur le toit. Hormis la roue avant droite qui était à moitié arrachée et qui ne tenait que grâce à la durite hydraulique du système de freinage, tout semblait à sa place. Surtout, du fait du retournement, le moteur était idéalement accessible par le dessus : nul besoin d'y ramper dessous comme un connard. Il y avait cependant un détail qui fit tiquer Artyom alors qu'il se pensait au dessus du précipice : les restes squelettiques du conducteur et du passager dépassaient de leurs portières respectives, visiblement violentés. Si il n'étaient pas morts sur le coup, il avaient à coup sur servis de festin à tout un tas de bestioles. En pillard avisé, il prit trois-quatre grosses pierres et les balança sur et autours de l'épave. Manifestement dérangée dans sa sieste, une créature réagit mais disparu si vite qu'Artyom n'eut même pas le temps de voir de quoi il s'agissait.
Avec l'aide de son solide compagnon de raid, il mit en place le grappin, y attacha les cordes grâce à l'un des mousqueton et y enfila une des poulies. A l'autre bout de l'une des cordes, il fit un nœud coulant, y passa un autre mousqueton et s'en servit pour y attacher son sac, indispensable une fois en bas. Enfin, il s'équipa ensuite du baudrier, y accrocha tout son matériel restant et se prépara à descendre.
Jeu 13 Mai - 21:29
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John Rider
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Hyperion | Modérateur
John Rider
Artyom Skhâl, voila le nom de son client. Ses deux surnoms firent rire John. Il l’imaginait en train de mettre des pansements à du matos. Un café, quelques échanges d’amabilité et une demande qui fit plaisir au contrebandier. Artyom proposa de l’accompagner. Cela voulait dire que John allait conduire mais il avait le temps puis, au moins, il pourrait observer l’infirmier des barillets en action. Puis vingt cinq kilomètres, ce n’était pas si loin que ça. C’était un petit geste commerciale de rien du tout qui ne lui coûtait rien. Accepter la demande du mécano semblait lui avoir fait plaisir. Tout le monde était gagnant. John se contenta de suivre les indictions de son passager, il savait où il allait. Aucune perturbation extérieur ne vint se mettre sur leur route. « Je viens de me rappeler pourquoi ton nom me disait quelque chose. Ton père m’a passé une commande, y’a…. » Il souffla un coup marquant sa réflexion pour se souvenir du lointaine commande « Peut être quinze ans ou dix huit ans, quelque chose comme ça. C’était carrément une autre époque. Tu étais peut être là, j’avais plus de cheveux à l’époque. Mais je rappelle de l’alcool qui m’avait fait goûté suite la rapidité de mon service, c’était délicieux mais ça tapait sur le crane. Il m’a dit qu’il se servait de vieille bagnoles pour le distiller. J’ai pas posé plus de questions j’avais peur de tomber un mécano un peu barré faisant des expériences bizarre. » dit-il en riant.

Il regarda le mécano faire son job, il s’assurait de pas faire attaquer en descendant. John aida Artyom a installer tout son barda pour faire de la récupération. « Je reste là pour veiller au grain, gueule si y’a un problème. » dit-il en le voyant descendre. Il y avait une belle carcasse. Pas étonnant qu’un mécano veuille venir fourrer son nez là-dedans à la recherche de pièces détachées encore en état. John regarda les alentours, pas de bestioles en approche et pas de bandits. Tout allait pour le mieux. Il regarda son Echo pour vérifier deux trois choses sur les prochaines livraisons.  Le Doc avait passé une commande habituelle, laissant un message disant qu’il était disponible pour des boulots s’il avait besoin. Étrange mais s’il avait besoin de renforts, c’en était un de qualité.  John retourna se servir un café. Il se rapprocha à nouveau du ravin pour communiquer avec Artyom. Ils n’étaient pas trop loin l’un de l’autre, leur permettant de discuter. « Alors le soigneur de chargeur, tu trouves ton bonheur ? » C’était pour faire la rime. Il but une gorgée de son café. « Une autre question comme ça par curiosité, tu t’y connais en vaisseaux spatiaux ? Pour l’entretien et les réparations j’entends. » Ouais, John avait son propre vaisseau pour la contrebande et si le gars était aussi talentueux que le souvenir que son paternel avait laissé à John, il aurait un gars pour s’occuper de ça.
Sam 15 Mai - 23:08
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La calamine, ça vous dit quelque chose ? Quand un moteur est trop longtemps utilisé en sous-régime, avec un carburant trop riche (en huile), ou des filtres saturés, il se dépose dans toute la partie combustion et l'échappement une fine couche poudreuse et noire semblable à du charbon. Au mieux, cette calamine réduit considérablement les perf' du moteur, au pire elle l'empêche tout simplement de démarrer. Pourquoi j'vous raconte ça ? Z'en faites pas, ça va venir...

Mais alors, cette calamine, comment s'en débarrasser ? vous pouvez bien sûr démonter chaque cylindre et chaque tube pour les brosser, mais c'est long, chiant, et cette saloperie de charbon vous bouchera les bronches plus vite qu'un paquet de clope de contrebande. Non, la meilleure méthode consiste encore à la faire péter en ajoutant un petit extra bien corrosif dans le carburant et à faire tourner le moteur à plein régime jusqu'à ce que plus aucune fumée noire ne sorte du pot d'échappement.

Les plus malins d'entre vous se rappelleront que parfois le moteur ne s'allumera pas à cause de la calamine, et dans ce cas, impossible d'utiliser la seconde méthode pyro-magique pas vrai ? Petit secret des ateliers Skâhl pour vous : si vous vaporisez l'entrée d'air du moteur avec une substance suffisamment inflammable, alors l'allumage ne se fera pas simplement avec de l'oxygène, mais avec ce petit extra' qui, à coup sur, ressuscitera votre tas de ferraille encrassé. Attention cependant, cette substance ne devra pas être trop inflammable non plus pour ne pas endommager le piston et les soupapes, assez liquoreuse pour adhérer aux parois de l'arrivée d'air, et légèrement sucré pour ne pas s'évaporer trop vite. Ah ça y est, y'en a deux-trois dans l'fond qui ont fait le rapprochement avec notre histoire.

Cette substance qui permet de transformer n'importe quel souffleur à feuilles en un dangereux lance-flammes, on appelle ça du "starter-spray"... Et ça coûte pXtain de cher ! Non sans déconner, sans passer par le marché noir et ses produits dangereusement instables, le seul fournisseur officiel c'est Hyperion : et j'ai pas besoin de vous faire un dessin sur les pratiques tarifaires d'Hyperion, surtout quand ils ont le monopole commercial. Du coup, oui, le vieux Yvan Skâhl fabrique (distille) son propre starter-spray... Et même qu'on en boit pour l'apéro. Mais eh, c'est naturel, c'est fait maison, et puis c'est vachement bon au dires de tout ceux qui y ont goûté !

"C'est pas simplement une histoire de rapidité, pensa Artyom : si mon daron t'as sorti du starter-spray, c'est que c'que t'as réussi à lui trouver l'a grandement sorti d'la merde dans laquelle il était..."
Mais les souvenirs du livreur étaient exactes :"_Nan nan c'est vrai, il se sert du bloc moteur d'une vieille BULIK Stratos de 84'. Quelle mémoire ! En même temps, c'est probablement aussi rare et bon que ton café !"

Si la descente se fit sans encombre, arrivé en bas Artyom eut une sensation de malaise, comme si quelque chose ou quelqu'un l'observait. Le soleil était haut dans le ciel, éclairant parfaitement le fond de la faille et son trésor mécanique, mais ses abords caverneux eux, restaient dans la pénombre la plus totale : avant tout outil, la première chose que dégaina Artyom, se fut son revolver. Il vérifia que le barillet fut plein, arma le marteau, ôta la sécurité, puis déposa son calibre à proximité et bien en évidence.

"Quel merdier !" Dès le premier écrou, le fils Skâhl sentit qu'il allait en chier : des décennies d'exposition aux éléments, au sable et à la rouille allaient transformer une simple cannibalisation de pièces en une véritable boucherie mécanique. En quelques minutes à peine, il était en sueur, s'était nXqué deux ongles, et s'était légèrement entaillé la main droite. Plusieurs mètres au dessus de sa tête, il entendait son binôme faire de l'esprit :

"_Ouais ouais, c'est pile ce qu'il me fallait". A peine avait-il répondu, qu'une autre question fusa, et sa vigie lui demandait désormais si il savait réparer des vaisseaux :

"_Carrément que je sais. Tu sais, à la base les bagnoles c'est pour faire plaisir à mon daron et aux copains. J'préfère largement la mécanique de précision pour être franc. En général c'est plutôt les armes ou les prothèses bioniques. Mais un vaisseau ouais c'est bien aussi. C'est propre, c'est bien conçu, y'a pas trois tonnes de sables, ni ces pxtains d'écrou de 15 de MERDE, TA MERE LA PxTE !". Comme par hasard, l'un des derniers axe était aussi l'un des plus récalcitrant, et quand la seule force de ses bras ne suffisait plus, Artyom se contentait de placer la clef à la verticale et de la bourriner à grands coups de pompes : c'est le meilleur moyen pour fusiller ses outils, ça ne garantit pas de mieux marcher, mais au moins ça détend.

Après de longues minutes de travail, de la sueur mêlée de sable pleins les yeux, et une large giclée d'huile qui lui avait bien pourri son T-shirt préféré, Artyom avait enfin récupéré tout ce qu'il fallait pour la bécane du vieux Earl. Il enroula le tout avec ses outils dans un torchon en tissus épais, le balança dans son sac et entreprit d'examiner la cargaison du truck. Déjà, l'un des cadavres avait une ceinture à balles en cuir encore garnie de munitions. Inutile de chercher l'arme qui allait avec : le côté de la carrosserie était criblé de balles, et si ce malheureux était en train de répliquer au moment du crash, alors dieu seul savait où avait été projeté son flingue. Ensuite... Des rations largement périmées, du matériel médical depuis longtemps inutilisable, une caisse verte olive fracassée de laquelle dépassait... Une bande pour mitrailleuse de deux-cent cinquante cartouches en calibre 7,92 Vladof "Jackpot !". A mesure qu'il rampait sous la carcasse retournée, Artyom en dégageait les sacs et contenant sans valeur, chamboulant sans ménagement tout le chargement : grossière erreur ! Une fois de plus, c'est son odorat qui l'alerta du danger en premier. Une odeur très désagréable commençait à lui brûler la gorge et à à lui faire monter les larmes : de l'acide ?!
Trois bagages devant lui, il vit avec stupeur un très vieux fusil électrique Tediore en sale état. Avec tout le remue-ménage provoqué par la fouille, l'arme venait tout juste de basculer sur le côté, laissant s'échapper l'acide de sa batterie gonflée et percée. Le liquide visqueux et corrosif coulait lentement sur un sac militaire en toile vert-olive rigide, et bientôt, de la fumée et des étincelles apparurent.

"Merde !" pesta intérieurement Artyom. Lui il avait ce qu'il voulait, mais ça le faisait chier de devoir remonter sans rien de valeur pour son camarade du jour. Il avait beau se tourner et se retourner dans tous les sens, il n'y avait sous ses yeux que des objets sans aucune valeur. Un bruit de combustion puis le crépitement des flammes l'informa que derrière lui le feu avait prit. Il fallait abandonner. Des mètres plus haut, il entendit son partenaire hurler, mais ne parvint pas à distinguer un traître mot. Son chemin initial désormais barré par un mur de feu, Artyom n'eut d'autre choix que de se faufiler par le poste conducteur à moitié écrasé dans le sol, et alors qu'il dégageait les restes du conducteur, il vit une large sacoche plate : un porte carte. En un coup d'oeil, il put y deviner le tracé d'un itinéraire, et des mots comme "point de chargement" ou "point de livraison x3". "Bingo !" : si il y avait des vieilles caches à fouiller, ça intéresserait sûrement John !

Artyom se dégagea enfin de l'épave à moitié en flammes. Premier réflex, il attrapa son flingue, remis la sécurité et le glissa dans son sac, de même que la ceinture à balle et le porte carte. Il sangla son précieux bagage en toute hâte, avant de l'attacher au mousqueton libre du bout de sa corde de rappel. Il revint devant la porte conducteur, tira sur la ceinture de munition, se la passa autours du cou, puis se jeta sur la corde pour s'y fixer à l'aide de son baudrier. A bout de souffle il se mit à hurler comme un dégénéré : "_REMONTE-MOI !!!"
Lun 17 Mai - 21:32
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John Rider
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John Rider
John avait vu juste et Artyom était là ce jour là. Ils arrivaient à échanger malgré la distance. Au moins ça passait le temps. Le contrebandier ne comprenait pas vraiment la partie mécanique des paroles de son client du jour mais la conversation se faisait.  Le gars s’y connaissait en réparations et maintenance de vaisseau spatial. Peut être que John pourrait se trouver un mécano doué pour entretenir son propre vaisseau de contrebande. Il pourrait peut être lui ajouter quelques options supplémentaires. Le genre d’option utile quand on faisait de la contrebande. John regardait de temps en temps en contrebas, de temps en temps aux alentours. Ils seraient cons de faire surprendre par une bestiole sauvage de se retrouver tous les deux en contrebas, comme deux couillons. Une odeur bien connu atteignit le nez du contrebandier « Ah… ça va cramer » dit-il pour lui même. Pas besoin de l’avertir en bas, il devait déjà le savoir. Il faudrait pas qu’il traîne trop, sinon sa barbe allait prendre feu. Artyom hurla vers John pour qu’il le remonter en express apparemment. John usa de sa force pour remonter rapidement son client du jour. Il aurait même pu tenter, s’il s’était échauffé, de le remonter d’un seul coup mais non. Il préféra garder le rythme, le remontant petit à petit l’éloignant des flammes du véhicule en contrebas.

« Alors on a la barbe qui a un peu chauffé ?» dit-il l’air amusé quand Artyom fut remonté. John regarda en contre bas, voyant les flammes prendre possession du véhicule. Une fois détaché, le colosse démonta tout le matériel le rangeant dans le camion. Il laissa le mécano souffler un peu. Il avait fait tout le boulot jusque ici, il pouvait bien s’asseoir et prendre une tasse de café en attendant. « Boulot terminé » dit-il en rangeant la dernière pièce de matériel. John ramassa le porte carte que Artyom avait ramené. Comprenant de quoi il s’agissait, le contrebandier eut un sourire. « On va jeter un coup d’œil ? » dit-il en direction du mécano. Il y aurait peut être des choses intéressante à récupérer. Avant de remonter dans le camion, John alla satisfaire un besoin naturel, le café, ça fait pisser. Il s’amusa à pisser sur le camion en flamme. John remonta dans le camion, regardant à quelques distance se trouvaient les deux points de la carte. Un rapide calcul. Une trentaine minute de route pour atteindre le point de chargement. Cela ferait un petit détour mais un détour qui pourrait rapporter gros. « Je vais aller jusque là » dit-il en désignant de la main, le point de chargement. « Je te redépose après. »

Trente minutes de route plus tard, le camion et ses deux occupants arrivèrent devant une grille délabrée et une porte qu’on devinait. Cette dernière avait été camouflé en étant recouverte du même revêtement que la roche autour. Un entrepôt creusé à même la roche. Roulant au pas, John  fit céder la grille pour se garer devant l’entrepôt.  Le colosse descendit du camion. « Hum… Maintenant il faut trouver les commandes d’ouverture de la porte et certainement l’alimentation électrique de tout ça. »  Si rien de tout cela ne donnait de résultat, il resterait la méthode forte pour ouvrir la porte.
Dim 23 Mai - 10:15
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L'instinct, encore et toujours : sans ce contrebandier gentleman et sa puissante musculature, Artyom serait sûrement encore dans ce ravin, regardant l'épave se consumer, et sa corde de rappel avec, se demandant comment sortir de ce trou... Son acolyte fit quelques remarques humoristiques, puis proposa d'aller fouiller la planque notée sur la carte : "Tu viens de sauver mon cul, mec ! Même si tu dois me faire faire un détour de trois jours, j'te suis !" Le reste de la route se fit sans accroc : Skâhl se contenta de guider le contrebandier, tout en vidant une gourde entière de flotte.

Une fois sur le point cible, John fit une nouvelle démonstration de sa finesse en abatant la grille du lieu d'un coup de parechoc au ralentit. Aucun doute qu'il en ferai de même avec la porte blindée de la cache si ils ne trouvaient pas rapidement le moyen "normal" de l'ouvrir. Suivant une série de câbles, Artyom se retrouva vite devant un boitier de commande dissimulé à deux rochers de là. Il y avait là une excellent occasion pour l'armurier de prouver à son potentiel client son talent pour le génie électrique. Il commença par arracher le cache métallique du boitier, dévoilant une infinité de fils et de platines. L'adrénaline étant redescendue, il put lui aussi faire une blague bien sentie à son partenaire :
"_C'est de la très haute technologie militaire... Théoriquement, c'est impossible à pirater..."
Une expression concernée se dessina sur le visage de John (ouais... il fronça un sourcil quoi...), puis le technicien ajouta :
"_Enfin c'était vrai il y a trente ans, ahah. Donne moi cinq minutes et la porte sera ouverte."
Il reçut une solide tape sur l'épaule, et vit le contrebandier s'éloigner en direction du véhicule...
"_Si il te reste du café j'suis preneur !" beugla Artyom par dessus son épaule, les mains toujours dans le boitier.


Quelques courts jus plus tard, une diode passa du rouge au vert, suivie par toutes les autres qui changèrent une à une de couleur. Dans un bruit de vapeur et de vérins, la porte révéla une imposante poignée via un mécanisme dissimulé dans la structure blindée elle-même. L'instinct, une fois de plus, commanda à Artyom de dégainer son revolver Jakobs, au cas où une saloperie aurait élue domicile dans la cache... Mauvaise idée : en se retournant, il vit que que John pointait son flingue sur lui. C'était pas un petit flingue, et pourtant il faisait presque "jouet" tant son utilisateur était massif :
"_J'vais pas te braquer mon pote. Cette cache n'a pas été ouverte depuis des décennies, et j'veux pas avoir les mains vides si un horde de scaylions dégueule de là !"
Artyom souffla de soulagement en voyant le contrebandier baisser son arme : merde, pensa-t-il, il avait failli crever deux fois en une demi-heure... A ce rythme là, son cœur n'allait plus tenir très longtemps.
D'un signe de main, Le mécano désigna la poignée à John, lui indiquant qu'il lui laisserai l'honneur de révéler ce que la cache renfermait... Et bordel, ils n'allaient pas êtres déçus !
Dim 30 Mai - 5:02
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John Rider
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John Rider
Le trajet était fait, la problématique d’ouvrir la porte se mit en travers du chemin du contrebandier et du mécanicien. Pas très longtemps vu les propos  tenus par le mécano barbu. « Y’a toujours du café ! » répondit le colosse chauve. Il en servit une tasse au mécano et lui amena là le talent de son client était plus utile, remettre en état le système d’ouverture de la porte. John lui regardait les alentours de ce lieu, cherchant et comprenant la raison sur le choix de ce lieu précis pour y mettre un entrepôt de stockage. Si Artyom était en mesure d’ouvrir la porte, John pourrait récupérer ce lieu pour ce business à lui. Il faudrait refaire beaucoup de chose mais au moins le lieu était déjà trouvé. Un stockage secondaire voir tertiaire dans les affaires du contrebandier serait un plus. Augmenter les stocks de certains produits ou stocker des marchandises rares pour les apporter plus rapidement aux clients, c’était une bonne idée.

Il ne fallut pas attendre longtemps pour entendre les prémices de l’ouverture de la porte, suivit un bruit moins rassurant, celui d’une arme qu’on sortait de son étui. Il avait prévu de le doublier, sérieusement ? John dégaina et fit face à Artyom. Tous les deux armes en mains, John ne dit rien, attendant d’avoir la justification du barbu. Il fit un mouvement de tête comprenant la réaction. John décala le canon de son arme vers l’entrée de l’entrepôt. On avait frôlé l’incident diplomatique. « Désolé, réflexe. »

En entrant avec lampe et flingue à la main, John sentit que l’air était chargé. La ventilation avait du tomber en rade lorsque les générateurs s’étaient arrêtés, l’ouverture avait soulevé pas mal de poussière. On en retrouvait une couche à peu près partout dans l’entrepôt. Il avait du stocker de la nourriture qui avait pourri depuis, vu l’odeur. John ajouta la désinfection des lieux comme première tâche en prenant possession des lieux. « Si le matériel de sécurité était considéré comme la meilleur technologie du moment, il est fort probable que le contenu vieux d’aussi longtemps ne soit plus si prestigieux que ça. » Mais ça pouvait toujours se revendre, soit en l’état, soit en pièce détachées. Peu importe. Les collectionneurs pouvaient toujours raffoler de vieux flingues ou avoir besoin de pièces pour des antiquités « Y’a quand même pas mal de ménage à faire là dedans » dit-il en voyant l’état des caisses ou des supports. « Je vois rien qui ressemble à un bureau, par contre ça…. » dit-il en avançant rapidement. « C’est une porte de coffre fort ouvert, vide certes, mais il existe. Il reste des papiers posé au sol.» Le contenu était moyennement intéressant, le lieu l’était bien plus pour le contrebandier. Il envoya un message à son équipe sur son Echo, il fallait pas traîner, ça serait rapidement utile ce coin là.  « Alors Artyom, tu vois des trucs sympas là-dedans ? » dit-il en éclairant une autre caisse encore... scellée. La curiosité de John fut piquée. Le contenu serait-il encore à l’intérieur, préservée de l’épreuve du temps et donc en excellent état ? John s’approcha dépoussiérant  l’interface. Écrit dans une autre inconnu et verrouillée…. Il y aurait un peu de boulot pour l’ouvrir mais rien de bien compliquée quand l’équipe arriverait avec le matériel.
Mer 2 Juin - 18:13
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Si son camarade semblait perplexe, Artyom lui était ravi. Alors oui, il y avait pas mal de poussière et une grande partie de la cargaison était bonne pour la benne à ordure. Mais au centre droit de la pièce, sur le sol, il y avait une flaque d'huile. Une large tâche noire imprimée dans le béton poussiéreux : c'est ici qu'ils stockaient le camion, et donc son matos d'entretien. "Bingo !", pensa le mécano en voyant dans le coin arrière droit de la salle un pile de pièces et de bidons de produits diverses. Plus important encore, il y avait des outils, et de manufacture militaire qui plus est : du fiable et robuste ! Avant de l'embarquer, il désigna tout le matériel à son partenaire par de grands gestes, comme pour dire "ça t'intéresse ou pas ?". John fit un simple non de la tête, plongé dans ses projets de rénovations, laissant Artyom libre de charger le tout près de son sac, dans le véhicule de John.

Un tour du local n'apporta rien de plus, rien qui ne l'intéressait réellement du moins. Il y avait bien ce coffre fort, ouvert évidemment... Quelques papelards, des bons de commandes... sous format papier ?! "Mais quel âge avait ce foutu hangar ??" pensa-t-il. Avec un peu de chance, il y figurait une mention de "l'Objet 62", ou au moins d'une pièce peu commune qui s'y rapporterai... Mais non. Une fois de plus, Artyom n'allait découvrir aucun indice supplémentaire sur l'arme ultime qui motivait presque chacune de ses expéditions...

John n'avait toujours pas bougé. Un homme d'affaires comme lui n'ayant généralement pas de temps à perdre en contemplations, cela voulait surement dire qu'il avait d'ores et déjà un projet en tête pour ce local. C'est à ce moment là qu'Artyom regretta un peu la façon dont il avait traité le boîtier de sécurité : il avait fait vite et bourrin, et le remettre en état pour une nouvelle utilisation prendrai un temps monstre. Tant et si bien qu'il serai plus simple pour le mécano d'installer un système tout neuf, et pour pas cher bien sur.

Quelque chose perturba finalement la vision périphérique de Skâhl : l'imposant contrebandier était en mouvement. D'un pas décidé, il avait un rejoint un tas de caisse et en avait dégagé une bien singulière : "Quel œil !" pensa Artyom. Si quelque chose avait de la valeur dans ce vieil entrepôt, c'était bien ce conteneur, le seul encore verrouillé et scellé. Se portant au niveau de son partenaire, il lui demanda :
"_Tu veux l'ouvrir ? Non parce que perso' là j'ai clairement pas le matos pour..."
Mar 15 Juin - 22:24
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John Rider
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Hyperion | Modérateur
John Rider
John envoya un message à son équipe pour se doter du matériel nécessaire pour ouvrir ce container encore verrouillé. « Non, on va pas l’ouvrir. Cela va attendre un peu. L’équipe va se pointer avec le matériel nécessaire pour ouvrir ça. » Il ne restait plus qu’à attendre. John arpentait à nouveau l’entrepôt. Rien de particulier attira son attention sauf un container ouvert et vide ce coup-ci. « Cela fait longtemps que j’en avais pas vu un comme ça. Ce genre de caisse n’est plus en circulation depuis trente deux ans environ. » Il y avait du ménage à faire mais tout portait à croire que cet entrepôt avait commencé à servir une cinquantaine d’année auparavant. Et il avait au moins subi une mise à jour avec le matériel le plus performant vingt après sa mise en service.

« Les containers qu’on voit là étaient les plus utilisés, les plus communs, quatre décennies plus tôt. L’ancien propriétaire n’a pas trop renouvelé son fret. » Vu la poussière et l’état du matériel, personne n’était venu ici depuis plusieurs années. Faut dire aussi que le véhicule dans le ravin devait être là depuis un moment. Le contrebandier continua d’arpenter les lieux, envoyant des mise à jour à son équipe pour le matériel à amener en priorité pour remettre le lieu en état. « Personne n’est venu ici depuis longtemps. Le proprio a du claquer avant de pouvoir remettre ce colis » Il pointa le container encore en état et verrouillé. « Assez étonnant que ce lieu n’est pas déjà été éventré et vidé de tout son contenu par des pillards. » Il faut dire qu’ouvrir ce truc n’était pas à la portée de n’importe quel trou du cul. « Si t’as les outils, tu sauras le faire ? » demanda-t-il au mécano barbu. « L’un de mes gars pourra s’en charger mais disons, que ça pourrait être un entretien d’embauche de te faire ouvrir ça ? » dit-il avec le sourire. Il jouait carte sur table. «  Les gars devraient être là dans trente minutes. En attendant, on prend un café. Après t’ouvres le container et je te ramène au téléporteur le plus proche. » Voilà ce que le contrebandier avait prévu. Il avait déjà fouillé les lieux et ses hommes feraient une fouille plus poussé de l’entrepôt. Si John avait des gars, c’était pour faire des trucs qu’il voulait pas faire. Nouveau café pour le contrebandier et le mécanicien.

Les gars de John arrivèrent une quarantaine de minutes plus tard avec un camion et du matériel, chacun connaissait son taf. Les voilà avec leur dégaine approximatif et leur matériel commençant leur job pour retaper les lieux et en faire une entrepôt pour John et son business.
Mer 30 Juin - 20:39
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