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Le côté obscur
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Aanor Downs
Age : 32 ans
Localisation : Opportunity
Date d'inscription : 06/04/2020
Civilians
Aanor Downs
En bonne allumeuse, oui. Aanor avait soupiré, se retenant de lever les yeux au ciel. Au lieu de ça, elle l'avait suivit du regard, constatant qu'il se dirigeait encore une fois vers le sac d'armes. Inclinant la tête sur le côté, perplexe à l'idée de ce qu'il pourrait bien en sortir cette fois, elle capte la brillant de la lame, n'y voyant pas la même chose que lui. Tout dépendait de l'angle. Tout. Elle ne prêchait absolument pas le vrai pour avoir le faux, elle usait d'ironie. Pourtant, elle ne se défend pas sur ce point, ayant bien remarqué à quel point il pouvait être borné dans ces idées parfois. Souvent. A défaut, elle laisse couler, son regard toujours posé sur le couteau qu'il tient en main. L'ecstasy a complètement pénétré dans son sang, faisant palpiter son cœur un peu plus vite, un peu plus fort. Elle prend un mouvement pour en capter les mouvements dans sa cage thoracique, se souvenant du nombre de fois où elle avait pu connaître ça. Dorian s'approche d'elle, puis s'éloigne à nouveau, ce qui ne fait que dévier le regard de la blonde de l'arme à lui, alors qu'elle le voit s'accroupir de nouveau, mais à côté du cadavre du skag. Devinant ce qu'il s'apprête à faire, elle arque un sourcil. Peut-être qu'il pouvait consommer de cette bestiole, grâce à l'éridium qu'il avait dans le sang, mais pas elle et il le savait. Tout comme il savait qu'elle savait. C'était ça, son jeu ? Disséquer un chien sauvage ? Le second sourcil s'arque, alors qu'elle prend une autre gorgée de son cocktail.

Moins d'une demi minute plus tard, elle est assise devant le skag, face au brun, qui l'ouvre en deux. N'importe qui sait qu'on éventre un animal en se positionnant dans son dos, c'était moins salissant. Mais, visiblement, Dorian n'en avait strictement rien à foutre, puisqu'il ne bronche même pas quand sa chemine et son jeans se retrouve tâchés. La bête a beau venir de mourir, l'odeur qui s'en dégagé n'en reste pas moins violente et écœurante. Aanor grimace un bref instant, seulement celui de s'y habituer et noie le poisson en prenant une nouvelle rasade dans son verre. Elle remonte ses iris sur lui quand il joue la carte de la provocation. En guise de première réponse, elle sourit, témoignage indécent de son arrogance. Mon père m'a formée au tir et au combat, ma mère à la chirurgie. Tu penses vraiment que je n'ai fait que disséquer des grenouilles, des souris et des cœurs pendant mes études ? Elle incline de nouveau la tête sur le côté, sans le quitter des yeux. J'ai trifouiller dans des skags à foison, appris à les suturer et leur placer des organes électroniques aussi, je connais leur métabolisme par cœur. Elle redresse la tête, perdant son sourire, pénétrant dans ses yeux un regard bien plus sombre. Et des cadavres de bébés humains, c'est plus facile à faire sortir d'une morgue que celui d'un adulte. Inspirant et faisant la moue, son regard se baisse vers se skag, qu'elle jauge un court instant. Donc ça, c'est juste salissant, Dorian.

Pourtant, après une énième gorgée d'alcool, Aanor se penche vers le corps sans vie du skag et glisse une main à l'intérieur, jusqu'à ce que son avant-bras disparaisse dans la carcasse. Elle dégage une mèche de cheveux qui gêne sa vue, avant de faire finalement passer sa chevelure d'un côté de son cou. N'imagine pas encore un truc macabre avec ma jugulaire, s'il te plaît. Petit pique, note d'humour, alors qu'elle se concentre jusqu'à trouver la prise qu'elle cherche. Elle pose sa main libre au sol, dans la flaque de sang, s'y ancre et tire de toutes ses forces avec son autre bras, pour faire sortir les organes du skag, du moins ceux qui sont assez long pour le faire, sans les abîmer. Elle se rassoit en tailleur à sa place initiale et fixe Dorian. Ceci dit, c'est la première fois que je vais en trifouiller un encore fumant. Sourire amusé, alors qu'une vague de taz parcourt son sang, lui donnant une nouvelle bouffée de chaleur. Elle ferme les yeux, passant sa langue sur ses lèvres, s'y laissant prendre.

Quand elle rouvre les paupières, elle a de nouveau son regard posé sur le psychopathe qui lui tient compagnie. Mais non, désolée de te décevoir, même lui retirer le foie pour faire joujou avec ne me procure pas grand chose. Regard sur son bras maculé de sang, elle lève sa main et écarte les doigts avant de serrer le poing plusieurs fois. Parce que, disséquer des humains, c'est beaucoup plus trépidant. Noyant son regard dans le sien, elle se remémore ces opérations, trouvant enfin la différence entre celle faîtes avant son enlèvement orchestré par son père et celles faîtes ensuite. Les premières étaient une épreuve pour elle : de si petits corps, de si petits organes, imaginer la douleur des familles, ressentir en elle celle du gamin qu'elle ouvrait sur la table… Après son kidnapping, quand sa mère lui avait amené le premier corps, elle n'avait pas réagit aussi vivement, mais elle avait mis ça sur le compte de l'habitude ou de la colère qu'elle ressentait pour son père de lui avoir fait vivre ça. Ce soir, finalement grâce à Dorian, elle se rendait compte d'une chose : si elle n'avait pas été aussi touchée de disséquer un corps de bébé, c'était parce qu'elle y avait pris plaisir. Cette révélation la sort de ses réflexions et elle secoue la tête de gauche à droite, doucement, fermant une nouvelle fois les yeux.

Bon ok, t'as raison, j'ai peur. Aanor rouvre les yeux, les rivant dans ceux de son compagnon. Toi je sais que tu vas vouloir me faire chavirer de ton côté de façon définitive, mais tu sais que ce n'est pas ce que je veux et... Elle marque un pause, lui souriant pour la première fois gentiment, sans aucune autre émotion derrière. Aussi paradoxal que ça puisse être, je sais aussi que tu respectes ça. Elle passe sa langue sur ses lèvres, inspirant doucement. Ca lui faisait savoir beaucoup de choses ! Du coup, je fais comment pour ne pas me renier, sans avoir envie de buter le monde entier ? Elle bouge le bras, pour se relever, et constate que le sang coagule bien vite sur sa peau, la rendant collante et poisseuse. Elle soupire et se relève finalement, emportant son verre. J'ai envie d'une douche, Dorian, tu veux pas qu'on trouve un camp de pillards pas loin ? Oui, ça sous-entendait devoir se débarrasser d'eux pour pouvoir emprunter leurs installations. Mais ça, elle savait aussi que ça ne gênerait pas Dorian ! Sauf si ton p'tit cocktail de drogues te rend moins performant ? Et le voilà, le retour de son sourire moqueur, arrogant, provocateur.
Mer 21 Avr - 21:20
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Aaron D. Jenkins
Age : 34 ans
Miscellaneous : "Parrain" de la famille Jenkins, fratrie influente de Palm-Spring Revival qui contrôle les allées et venues de crédits dans la région. Aaron possède une grosse partie des hôtels, casinos et autre commerces de la station balnéaire. A subi des expériences visant à le rendre plus fort et résistant, n'a obtenu des "opérations" qu'un déboulement de la personnalité sur lequel il n'a aucun contrôle. A récemment acquis l'entreprise Deana'S Dust de Fyrestone dont il a laissé la gérance à Drake Anderson.

Réfléchis, posé, sensé de nature, il est tout l'inverse lorsque son "double" - Dorian - prend l'ascendant sur lui.
Localisation : Palm Spring Revival
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Aaron D. Jenkins


► No-one knows what’s going on in someone else’s mind
LE COTE OBSCUR
Aanor
Mon père … ma mère.... Bla bla bla. Même si les deux couplés, sortis de sa bouche le poussaints à compléter – aussi étrange soit la chose – par un « mes frères et mes sœurs » mental, elle le poussa à rouler des yeux face à la bestiole auprès de laquelle, néanmoins, elle daigna s'installer.  On se fichait de son père ce gros con, ou de sa mère qui sans doute ne valait pas mieux, cependant elle se fit montre d'un sourire narquois, préférant préciser ce qu'elle savait faire sur le bout des ongles, tout en l'observant lui qui ouvrait le bide du skag encore chaud. Dorian planta le couteau, dans le sable meuble, à coté de lui puis l'observa un instant. Certes il ne put s'empêcher de sourire à l'évocation de dissection plus macabre que celle qu'il lui proposait là, mais qu'y avait-il d'affolant là dedans au juste ? Les corps étaient froids, aussi minuscule fussent-ils, et les sensations n'entraient guère en jeu étant donné qu'il s'agissait d'un devoir, d'un boulot.

- C'tait scientifique, rien d'plus. Reprit-il tout en laissant traîner les yeux sur elle. De son point de vue, les veines emplies de substance illicite, il voyait une sorte d'aura briller à ses contours, ce qui ne faisait qu'ajouter d'ironie à l'instant. C'était un peu comme ordonner à un ange – étant donné la lueur qui semblait émaner d'elle – de dépecer un pauvre animal qui ne quémandait que le repos éternel. Un genre de blasphème en somme puisque cela ne servait ni le savoir, ni la science, juste le plaisir et le pouvoir de s’exécuter par pure envie. Silencieux lorsqu'elle plongea les doigts, puis le bras, dans les entrailles de la créature, Dorian glissa la langue entre ses lèvres. Un rictus ponctua la plaisanterie de la blonde, l'invitant à s’asseoir cette fois, genoux fléchis sur lesquels il déposa les coudes, sans se soucier du sang qui dégoulinait de ses avants bras et terminerait de tâcher plus encore ses vêtements. J'te demande pas d'me définir à quoi sert tel ou tel organe, j'suis pas totalement con, mais simplement c'que tu ressens à leur vision ou contact là. Le reste …. la manière dont tu t'y prends, j'm'en contrefous.

Néanmoins il était certain, d'après ce qu'elle venait de lui livrer, que cet exercice ferait remonter quelques souvenirs. Et ils seraient vifs, prenants, quasiment plus réels que la réalité elle même étant donné ce qu'elle avait gobé plus tôt. Lorsque les viscères s'étalèrent, il contempla l'image, une image primale, ne manquait plus qu'elle soit totalement nue pour parfaire le tableau, néanmoins l'organe qu'elle avait choisi n'avait pas autant d'attrait que celui qu'il aurait choisi lui. Elle ne ressentait rien, appuyant le fait qu'un corps humain aurait été plus amusant à ouvrir. Paupières plissées, Il redressa un peu le menton comme pour réfléchir, ce qui ne dura que peu de temps étant donné ce qu'elle avoua ensuite. Oh, on y venait, elle avait peur. C'était déjà un grand pas, mais la manière dont elle décrivit ses craintes l'invita à froncer les sourcils sans la lâcher du regard.

- T'as une vision particulière d'moi même, Sourit-il. C'était touchant en un sens, touchant de voir qu'au delà de s'intéresser réellement à lui, de l'avoir choisi lui pour l'accompagner dans ce cheminement personnel, elle le pensait meilleur qu'il n'était en réalité. Mais, étrangement, elle n'avait pas tort la blonde. Il ne la forcerait pas, simplement car forcer n'était en rien une victoire non, c'était comme tricher pour y parvenir. Alors soit, pour l'instant ce n'était pas ce qu'elle voulait, mais le temps passé ici lui apporterait sans doute des réponses quant à ce qui avait une vraie, véritable et indéniable, valeur à ses yeux. j'te dirai bien d'te trouver un alter égo qui s'coltinera la vie pépère tandis qu'tu pourrais jouir d'tes accès de violence, mais ….. même si tu d'venais une sirène, rien n'garantit qu'tu ferais naître une gentille, douce, et malléable Aanor pour partager ton esprit. Sourit-il, plus sincère même si ça pouvait paraître cynique, avant d'observer le cœur de la bête là, à l'air libre, et d'en suivre les veines, les artères, de le voir malgré la mort, pulser encore trop faiblement jusqu'à s'éteindre totalement au moment où elle rouvrit la bouche. Une douche. Le trentenaire arqua un sourcil en se redressant, de nouveau sur pieds, tout en glissant une nouvelle cigarette à ses lèvres sans même se soucier être maculé de sang. Okay …. Approuva-t-il sans même rebondir sur le reste de cette pic, après tout elle verrait qu'il n'avait aucun mal à agir, penser, effectuer même, sous l'effet d'une drogue qui, malgré la bonne dose, n'avait pas l'effet qu'elle aurait eut sur un organisme où l'eridium n'avait pas sa place. La garde du couteau enserrée, il le glissa à la poche arrière de son jeans, et avisa les lueurs à quelques bons mètres d'eux avant d'avancer dans leur direction. Elle s'offusquerait de ne pas le voir embarquer d'autres armes mais, à quoi bon ? Silencieux, ce ne fut que lorsqu'ils parvinrent aux portes du camp qu'il lui glissa quelques mots en jetant le mégot. L'jeu n'est pas fini, c'n'était que l'premier chapitre, maint'nant, voyons voir tes talents d'actrice. T'es couverte de sang, vu la quantité, difficile d'voir les plaies, s'il y en avait, et j'suis sûr qu'tu peux t'jouer d'eux pour ensuite leur montrer qu'faire confiance au premier connard v'nu c'était pas la meilleure idée qu'ils aient eue. S'éloignant d'elle, ne lui laissant pas le choix, Jenkins s'approcha, en feintant l'épuisement, et une boiterie totalement fake, vers l'entrée du camp où, lorsque deux types rivèrent leurs flingues vers lui, il s'écroula à genoux, comme usé, pour mieux feindre la détresse la plus intense qui soit. Notre ….. véhicule il ….. il est parti en flamme c'est …. la colonne de fumée vient d'là, j'ai réussi à tirer ma p'tite amie de la carlingue, elle était conscience mais ….. elle va mal. J'vous en prie, on a simpl'ment b'soin d'quoi l'aider et joindre la civilisation, rien de plus. Voyant l'un d'eux redresser le nez vers Aanor plus loin, et sans doute car les nanas du coin n'avaient pas autant d'atouts physiques qu'elle, le trentenaire esquissa un sourire. J'y vais, aide le mais fait gaffe à ce qu'il fout. Lâcha le type en laissant son collègue auprès de Dorian. Le temps pour ce dernier de décrire les fringues de son gardien, ce serait parfait. L'autre désormais proche d'Aanor, de dos, Dorian redressa les yeux vers celui resté auprès de lui. C'trop long...Hein ? Reprit-il.

Là, d'un geste sec, le brun extirpa la lame de sa poche, sectionna les tendons derrière le genou du type et lui colla un coup de poing pour éviter la profusion de cris avant de lui sectionner la carotide. A genoux, au dessus du corps, il reprit son souffle puis tourna les yeux vers la blonde, déjà prêt à désaper ce con là pour jouer les infiltrés et s'approprier le camp sans grandes embûches.

CODE BY ÐVÆLING // groover par une licorne


Jeu 22 Avr - 10:00
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Aanor Downs
Age : 32 ans
Localisation : Opportunity
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Civilians
Aanor Downs
En un mouvement souple, Dorian est de nouveau debout. Un autre pour ranger son arme, encore un pour observer les alentours et le voilà parti dans la direction des lumières d'un camp qui se sont allumées plutôt récemment, puisqu'elles ne luisaient pas quelques minutes plus tôt. Aanor, avant qu'ils ne quittent le camp, récupère un chargeur pour son glock, qu'elle glisse dans la poche à l'opposé de son flingue, et une lame, empruntée à Jacen, qui rejoint un des passants de son jeans, dans son dos. Elle enclenche le pas derrière lui, après avoir fini son verre cul sec, et ne dit mot, profitant des effets de la drogue sur son organisme. Le camp n'était pas si éloigné d'eux, elle s'étonne d'ailleurs que personne ne leur ait encore rendu visite. A mesure qu'ils se rapprochent de leur destination, elle remarque qu'il s'agit d'un lieu étape pour les pillards, pas d'un camp sédentaire. Elle soupire de soulagement, le plus discrètement possible : il ne devrait pas y avoir d'enfants. Ses talents d'actrice ? Les premiers mots prononcés par l'éphèbe à ses côtés la sortent de ses réflexions, elle fronce les sourcils. Simuler un accident de voiture, d'être gravement blessés et d'avoir besoin d'aide, c'était loin d'être une mauvaise idée ! Elle pensait qu'ils rentreraient dans le tas, mais comme elle lui avait dit vouloir jouer, il semblait prendre cette requête très à cœur… Davantage parce qu'il y trouvait ton compte, au passage, que pour la divertir.

A peine son plan balancé, Dorian la devance, se faisant rapidement braquer par les pillards qui surveillent cet abord du camp. Elle n'a de toute façon, plus le choix que de le suivre dans cette supercherie. Alors que l'adonis tombe au sol, à genoux, Aanor colle son bras couvert de sang contre son abdomen, se penchant un peu en avant, accompagnant le tout d'une grimace de douleur. Qui ne fait que, finalement, dissimuler un fou rire qu'elle doit réprimer alors qu'elle entend le baratin qu'il leur sort. Sérieusement ? Les pillards n'étaient certes pas connus pour leur grands esprits, mais de là à les prendre pour d'aussi gros demeurés… Et pourtant ! La blonde sent le regard des deux abrutis se poser sur elle et y répond en rendant le sien suppliant, préférant jouer la carte de la nana trop blessée pour réussir à articuler un mot, alors qu'une nouvelle vague de chaleur de la drogue qu'elle a ingérée couvre son corps. De la voir comme ça doit finir d'achever l'un d'eux à les croire, puisqu'il demande à son collègue de s'occuper de Jenkins, alors qu'il le contourne pour venir vers elle. Un sourire de remerciement se cale sur ses lèvres, son rôle d'actrice se faisant maintenant par automatisme. Par-dessus l'épaule du pillard, la trentenaire perçoit les mouvements d'une vitesse folle qu'exécute son psychopathe préféré et son sourire laisse place à une moue, impressionnée. Ce qui alerte forcément le pachyderme devant elle, qui entame alors une mouvement de rotation pour regarder ce qui se trame dans son dos.

Toujours par-dessus l'épaule de son sauveur de pacotille, Aanor rend son regard au brun, les yeux écarquillés par une vive émotion. Elle prend un moment, comme ça, sans mot dire, pour examiner ce qui se passe en elle. Peur ? Colère ? Tristesse ? Dégoût ? Non, aucune de ces émotions ou alors toutes à la fois. Dans tous les cas, celle qui prévaut, c'est l'excitation qui monte en elle. Elle bat plusieurs fois des cils et tire d'un coup sec son bras vers le bas, fermant un œil alors qu'elle se fait asperger au visage du sang frais du pillard et qu'un jet gicle sur sa poitrine. Frais, car venant à peine de sortir de la carotide qu'elle a sectionnée avec sa lame, l'ayant enfoncée jusqu'à la garde juste derrière son menton, ce qui a du titiller le peu de cerveau qu'il pouvait bien posséder jusqu'alors. Et pourtant chaud, d'une douce et agréable chaleur. L'odeur de fer qui s'en échappe la prend au nez, alors que le corps s'écroule à ses pieds, l'obligeant à reculer d'un pas pour ne pas s'en trouver bousculer. Un regard sur ce qu'il reste d'un homme vivant quelques secondes plus tôt et elle prend son arme, vérifiant le nombre de munitions dans le chargeur. Elle nettoie sa lame sur la veste du type, avant d'un couper un lambeau propre de l'autre côté. J'ai une question, Jenkins. Elle contourne son compagnon de route, avançant un peu pour vérifier qu'un autre pillard du camp ne vienne pas vers eux et ne reporte son attention sur lui qu'en constatant que ce n'est pas le cas. S'il n'y avait pas eu ce skag, t'aurais fait comment pour le sang ? Ses iris se posent ensuite vers le corps du gars qu'elle a tué et elle déglutit, repensant à cette vague d'excitation qui l'a submergée du moment où elle a saisi sa lame jusqu'à celui où elle l'a retirée de sa gorge. Par réflexe, elle l'avait voilée sous une montagne de morale et elle regrettait presque, maintenant, de ne pas avoir profité de ça plus longtemps, craignant de ne plus jamais le ressentir.

Une fois Dorian vêtu des affaires de son mort à lui, la blonde le regarde de haut en bas, le pointant distraitement avec l'arme qu'elle a pris sur son mort à elle, non-chargée. Je te propose de varier un peu les rôles... Elle enlève le chargeur de l'arme, le planque sous le premier truc venu, et abandonne le fusil. Elle montre le bout de tissu au trentenaire : Je suis la nana que tu es allée cueillir dans la bagnole qui prenait feu et que tu as décidé ramener au camp, ligotée et bâillonnée. Elle incline la tête sur le côté, avant de reprendre, lui tendant son glock et sa lame. N'abîme pas le flingue, je l'aime vraiment bien. Mais elle était bien obligée de lui confier, s'ils voulaient que la nouvelle mise en scène charme le public, elle devait être désarmée. Sans attendre de validation de sa part, elle ouvre la bouche et attrape le bout de tissu entre ses dents, le nouant derrière son crane. Elle tourne le dos, y loge ses mains, faisant mine d'être attachée et inspire. C'était aussi une façon de voir si elle pouvait lui faire confiance, puisqu'elle n'aurait aucun jouet pour se défendre. C'était également une façon de pimenter le jeu : passer de deux personnes à l'intégralité du camp, qu'elle avait estimé petit, aux vues des armes dont étaient équipés les gars et la façon dont il était implanté, par rapport à la colline rocailleuse.

Avançant tous deux en plein cœur du camp, Aanor s'arrête quand il lui semble que tous les regards sont braqués sur eux. Elle fronce les sourcils, prenant un air furieux, témoignant de son mécontentement d'être ainsi prise au piège. Jetant un regard noir à Dorian, elle le laisse se dépatouiller avec la situation, histoire de voir jusqu'où ses talents d'acteur peuvent le mener avant que les autres ne se rendent compte du subterfuge. S'ils sont aussi stupides que les deux premiers, il pourrait les mener en bateau en racontant simplement une blague de mauvais goût, en utilisant la psy en tant que protagoniste. Les premiers s'approchent déjà d'eux et elle reporte son attention aux alentours, les comptant mentalement, en prenant bien soin de tous les regarder d'un œil sévère. P'tain, t'nous ramènes une vraie lionne, j'ai l'impression qu'elle va nous bouffer sur place ! Le rire gras qui suit cette phrase fait rouler des yeux à Aanor, qui ne joue aucun rôle pour cette expression-là. On va bien s'amuser ! Prenant cette fois un air paniqué, la blonde recule d'un pas, tant pour feindre la peur que pour éloigner de leurs regards ses mains, toujours dans son dos, mais non réellement ligotées. Même si son magnifique partenaire de scène avait trouvé quelque chose pour l'attacher, elle ne l'aurait pas laissé faire : fallait pas pousser mémé dans les orties ! Ne voulant pas lui voler la lumière des projecteurs et des deux, étaient celui le mieux armé, elle préférait le laisser attaquer en premier, pour ne pas risquer un faux départ et, accessoirement, mourir.
Jeu 22 Avr - 23:47
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Aaron D. Jenkins
Age : 34 ans
Miscellaneous : "Parrain" de la famille Jenkins, fratrie influente de Palm-Spring Revival qui contrôle les allées et venues de crédits dans la région. Aaron possède une grosse partie des hôtels, casinos et autre commerces de la station balnéaire. A subi des expériences visant à le rendre plus fort et résistant, n'a obtenu des "opérations" qu'un déboulement de la personnalité sur lequel il n'a aucun contrôle. A récemment acquis l'entreprise Deana'S Dust de Fyrestone dont il a laissé la gérance à Drake Anderson.

Réfléchis, posé, sensé de nature, il est tout l'inverse lorsque son "double" - Dorian - prend l'ascendant sur lui.
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Aaron D. Jenkins


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LE COTE OBSCUR
Aanor
Un peu de sang lui avait giclé sur la paupière inférieure, à peine, mais de quoi l'inviter à sourire malgré tout car, la lueur dans les yeux déjà morts de ce type, il l'avait vue s'échapper en un battement de cil. D'un bref coup d’œil, il observa la blonde à quelques pas de là, savourant l'expression, cette sorte de panique dans ses prunelles, entre le moment où elle dut agir et celui où elle s'y plia. Elle avait hésité, une brève seconde, néanmoins voir le soubresaut du type qu'elle venait de planter le poussa à mordiller sa lèvre inférieure tandis qu'il virait déjà chemise et jeans dans le but de se vêtir avec les frusques du pillard. Chose faite, il en était déjà à boutonner grossièrement les pressions de cette chemise plus épaisse, forcé de constater qu'elle n'avait pas jugé bon l'imiter, lorsqu'elle revint vers lui.

- Oh, tu changes les règles... D'accord. Reprit-il sans même s'offusquer ou ronchonner à l'idée que son plan ne serait pas celui qu'il avait imaginé en ancrant les semelles dans le sable brûlant des Dead Sands. Après tout, c'était elle qui désirait jouer, et pour s'amuser il fallait bien, à l'occasion, partager les manettes. Quant à sa question sur le Skag il se redressa, glissant la bandoulière du fusil de chasse contre son torse puis s'approcha d'elle en arquant un sourcil d'un air entendu. Qui sait, j't'aurais p't'être éventrée. Répondit-il d'un rictus tout en l'observant se rendre captive.

L'image était somme toute plaisante, lui qui parfois usait de ce stratagème durant l'acte sexuel, ne pouvait nier que la voir s'auto infliger le bâillon ne l'excitait pas. Cependant il avait parfaitement imprimé le revirement qu'elle voulait tester, elle était l'intruse, la prisonnière, il était le bourreau qui l’amènerait à ses petits collègues qui, il en était sûr pour connaître un peu ce genre de spécimens plus proches des bestiaux que des hommes, se feraient un plaisir de l'accueillir au sein de leur « tribu ». Des sauvages rien de plus, ils n'avaient aucun respect pour la mort, aucune bonne manière de l'infliger, aucune sinon l’appât du grain, et ce qui le débectait plus encore dans leurs actions à ces abrutis là, c'était la faculté quasi systématique à s'adonner à la contrainte sexuelle, le viol.

Ça, aussi cinglé pouvait-on le dépeindre, aussi psychopathe était-il, Dorian n'avait jamais contraint quiconque à baiser. Après tout, c'était plus appréciable encore d'être désiré, pleinement, et d'ensuite voir la détresse dans le regard de celle qui voyait qu'elle n'avait sans doute pas fait le meilleur choix de son existence en le désirant, lui, entre ses cuisses. Couteau dans une main, Dorian récupéra le flingue qu'elle lui tendit et le colla au passant du jeans déchiré, entre sa peau et les fibres, pour ensuite agripper ses poignets qu'elle avait collés dans son dos.

- T'en fais pas pour ton flingue, j'soigne particulièrement bien mes jouets, et j'respecte suffisamment ceux des autres, même si t'as l'droit d'en douter. Lui souffla-t-il à l'oreille avant d'avancer, avec elle, pour mieux rejoindre le centre névralgique de la zone. Pourrie, clairement, ce n'était qu'une installation sédentaire, comme une résidence secondaire, dont ce groupe de pégus se servait durant les trajets qu'ils faisaient entre leur Q.G, sans doute plus « confortable », et le but à atteindre. Tous les regards glissaient sur eux, du moins sur elle, signe évident que ces débiles manquaient cruellement de jugeote et ne pensait qu'avec leurs putains de queues. Dorian en sourit, préférant laisser se faire les choses, ne pas réagir premièrement, écouter ce qui de disait d'une oreille, imprimer le moindre détail sordide, tout en évaluant la situation. Les secondes filèrent, se muant en minute, Aarnor aurait le temps de stresser, de s'imaginer qu'il allait l'abandonner à leurs pattes crasseuses et qu'elle servirait de réceptacle à tous ces putains de cons dont les femmes, ou conjointes, n'étaient bonnes qu'à pondre des gosses et à demeurer au camp de base tandis que les hommes s'occupaient des « affaires » capables d'offrir à béqueter à cette colonie de cafards inutiles.  C'certain qu'on va passer un putain d'moment. Glissa-t-il en avisant le nombre de cons juste là, face à eux, jusqu'à s'arrêter sur le faciès du plus tanné d'entre eux. C'était cet abruti qui avait parlé, signe évident que s'il y avait un cerveau ici, même s'il faisait la taille d'une noisette, c'était à lui qu'on le devait. J'te l'amène … j'suppose qu'c'est normal qu'le butin t'revienne en premier, même s'il s'agit pas de crédits, et qu'tu « partageras » ensuite ?

Le leader s'esclaffa, invitant les autres à l'imiter, puis l'invita, d'un geste de bras à le suivre jusqu'à sa planque. Dorian poussa la blonde, au creux de ses doigts, contre ses poignets, il sentait les vibrations plus vives de son cœur. La porte de merde, aussi merdique que la bâtisse de pierre boueuse, poussée, il projeta Downs sur ce qui servait de plumard, et laissa le chef avançait vers elle, déjà à virer sa putain de braguette. Dorian observa la scène et déjà il n'existait plus aux yeux d'une des deux personnes présentes. Quant à celle qui sans doute craignait qu'il en reste là, qu'il la laisse aux désirs dégueulasses de ce type, il lui offrit un plissement d'yeux avant d'agripper une pierre, sorte de galet décoratif, sur le guéridon tout proche. Certes elle avait les mains libre, certes elle pouvait tenter de le repousser, sans hurler cela dit, mais vu le poids du mastodonte, y avait vraiment peu de chance qu'elle subisse pas ce qu'il désirait lui faire subir.

D'un pas, puis de deux, il fut à hauteur du type déjà quasiment couché sur elle au point qu'elle ne dut pas le voir agir. D'un geste brusque, d'une violence quasiment millimétrée, le trentenaire lui asséna un bon coup dans la tempe pour le voir s'écrouler au sol et là, même s'il crèverait de cette blessure, il s'assura de l'achever en le martelant de coups. Sec, dur, brutal, comme s'il se dissociait de son corps, jusqu'à se stopper, lorsque le sang cessa de lui consteller les traits et que le visage de ce type ne fut plus qu'un vieux souvenir. Chose faite, il glissa la manche contre ses traits, comme il l'aurait fait après une séance de sport, puis offrit le couteau à la blonde.

- S'tu veux un souvenir c'est l'moment, parce que j'ai parfaitement entendu qu'tu préférais disséquer les être humains, et là … Tous ces pauvres débiles mentaux l'croient entrain d'te besogner, c'qui t'laisse hum... disons cinq bonnes minutes.


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Ven 23 Avr - 21:59
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Aanor Downs
Age : 32 ans
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Aanor Downs
Putain que c'était long ! Aanor attendait que l'autre réagisse dans son dos, à mesure que le basané s'approchaient d'eux. Elle inspire longuement, se voulant discrète, alors que son corps se tend, vacillant un peu vers l'arrière, pour tenter de mettre de la distance entre elle et le pillard, même juste quelques millimètres. Dorian parle enfin et l'autre arrête ses pas, conquis par son amorce. La blonde relâche l'air qu'elle avait emmagasiné, se rendant compte seulement maintenant qu'elle avait retenu son souffle, appréhendant ce qu'ils avaient en tête. La suite la fait frissonner de dégoût, alors qu'elle imagine les mains, les lèvres et le reste du corps de ce balourd contre le sien. Heureusement qu'elle s'était bâillonnée, sinon elle lui aurait déjà cracher au visage, à minima. Sous la pression qu'exerce le brun contre elle, elle amorce le pas, suivant l'hôte lugubre jusqu'à sa tanière. A chaque mètre qu'elle couvre, approchant dangereusement de l'endroit où il compte lui passer dessus, elle sent les battements de son cœur taper plus fort dans ses veines, faire vibrer sa cage thoracique. La drogue la rend un peu paranoïaque, à se demander si Dorian ne va pas se contenter de regarder l'autre faire, plutôt que de l'aider. Envisageant cette possibilité, elle commence par s'insulter de ne pas y avoir penser plus tôt et finit par observer le gros lard, essayant de voir un point faible, une boiterie, une plaie fraîche, n'importe quoi qu'elle pourrait retourner contre lui.

Sortie brusquement de son analyse par le contact du matelas miteux sous son corps, Aanor se retient de retirer les bras de son dos, pour se relever et repousser le chef de meute qui, déjà, s'avance vers elle, affamé. Un regard rapide à ses mains qui s'affairent à libérer son sexe, elle grimace, non pas de peur, mais de dégoût, écœurée du spectacle qui s'offre à elle. Souhaitant, plus encore que tout à l'heure, mettre de la distance entre elle et cette erreur de la nature, elle pousse sur ses jambes, pour s'éloigner sur le lit, arrêtée douloureusement dans sa course par le murs de pierre sur lequel le haut de son dos s'écrase avec violence. Elle ferme les yeux une seconde, le temps de se remettre du choc, mais les rouvre à temps pour voir l'expression que lui lance son sauveur, par-dessus l'épaule de l'agresseur. Pour ne pas le trahir, elle continue de tenter de fuir, râpant la peau délicate de son dos sur le bitume, sans quitter l'autre des yeux. Jusqu'à le voir s'écrouler sur le côté, dans un bruit sourd, répondant en écho à celui qu'avait fait la pierre en lui brisant la tempe. Downs se relève du lit et ne le quitte pas une seconde des yeux, alors qu'il broie le visage de ce pillard, dans des gestes qui semblent jamais vouloir s'affaiblir. Eridium et drogues faisaient visiblement bon ménage dans ses veines. C'était fascinant : le bruit, le sang, les os qui se brisent, cette face horrible qui disparaît, l'adrénaline que ça faisait monter en elle, l'envie de l'arrêter, non pas par bonté, mais pour le relayer… Ce n'est que lorsqu'il lui tend le couteau qu'elle sort de son admiration.

Après plusieurs clignements de paupières pour revenir à leur réalité, Aanor jette un coup d'œil par une fissure dans la porte dans son dos, remarquant que les autres autochtones sont en train de s'occuper, sans pour autant s'éloigner, attendant sûrement leur tour pour lui passer dessus. Dans le même mouvement, elle détache le bâillon, jetant le tissu au sol. Elle revient à leurs moutons, récupérant la lame dans les mains de Jenkins et se penche sur le cadavre devant eux. Elle commence par glisser son index dans ce qui était, avant tout cela, le milieu de son front, retirant quelques bouts d'os crâniens, avant de l'y enfoncer complètement, étouffant à demi un rire narquois. Ah bah si, il en avait un pourtant. Elle retire son doigt et prend un temps pour observer les restes de son visage, la tête inclinée sur le côté, admettant qu'elle ne le trouve finalement pas plus laid qu'avant de se faire marteler à plusieurs reprises. Un regard rapide autour d'elle, jusqu'à trouver un pied de biche, parfait pour la suite. Imitant les gestes de Dorian sur le skag, elle éventre le pauvre homme, avec une facilité déconcertante, grimaçant de l'odeur : ouvrir un corps non-congelé libérait bien plus de sang et de puanteur, première leçon de cette expérience, bien qu'évidente. Elle échange la lame contre l'outil et s'en sert en guise de levier pour écarter les côtes de par et d'autre du thorax. Son regard tombe directement sur le cœur, qui s'éteint complètement sous ses yeux. Zut, tout n'avait pas finit de crever. Le cynisme est clairement palpable dans l'intonation de cette déclaration et elle relève le nez pour regarder Dorian droit dans les yeux. J'te laisse le cœur, j'ai cru remarqué que c'était ton péché mignon. Elle plisse les yeux et aspire bruyamment de l'air entre ses dents, reprenant la lame qu'elle avait abandonnée l'instant d'avant, se demandant quel organe elle pourrait lui éclater : pas de souvenir à rapporter à la maison, simplement ceux de sa mémoire.

Un instant de réflexion et Aanor avait fini par jeter son dévolu sur le foie. Il pouvait en penser ce qu'il voulait, c'était un organe clef dans le système du corps humain : s'il se mettait à déconner, tout partait en couille. certes, si le cœur s'arrêtait définitivement de pomper, c'était la mort assurée. Mais c'était inévitable. Alors que le foie… Ca vous tuait à petit feu, c'était insidieux, pervers. A contrario, c'était tendre, d'une couleur douce et vive à la fois. C'était une véritable contradiction à lui-seul. Elle sectionne doucement le canal hépatique, avant de glisser sa main dessous pour le retirer doucement des derniers filaments qui le retiennent. Et puis, le foie, c'était comme un journal intime, ça retraçait les méfaits de la vie sur l'organe, il portait en lui toutes les erreurs. Elle l'observe un moment et finit par serrer son poing dessus, laissant la matière couler entre ses doigts. Une force du corps humain qui pouvait être réduite en chair à pâtée uniquement avec la pression des doigts. Si intense et si fragile à la fois. La blonde se relève, jetant les restes de l'organe sur le lit où ce porc avait essayé de la violer. Un regard à Dorian et elle arque un sourcil. Prêt pour la suite ? Question rhétorique. Elle lui tend la main, pour l'aider à se relever d'abord, puis pour récupérer son arme et son chargeur, après avoir grossièrement essuyé ses paumes dans son débardeur, étalant le sang sur le tissu déjà imbibé.

Armes en mains, la trentenaire glisse le couteau dans le passant arrière de son jeans, comme la fois d'avant. Elle prend une inspiration, jette un nouveau coup d'œil par la fente de la porte et remarque le fusil à pompe dans l'un des coins de la pièce. Un sourire ravi s'empare de ses lèvres et elle s'en saisit. Seulement deux munitions, mais ça faisait son petit effet. Elle le charge et pousse la porte du pied, plus légère qu'elle ne l'aurait pensé. Quelques pas dans le camp, sans vraiment se chercher à se cacher. Les premiers regard interloqués glissent sur elle. C'est un sourire carnassier qui ourle ses lèvres maintenant, alors qu'elle vise et tire sur un pillard qui commence à bouger pour prendre son arme. En plein ventre. Elle rit, pendant qu'elle recharge l'arme, et tire sur le suivant, entre les deux épaules. S'en se débarrasser encore de l'arme, elle s'en sert en frapper ou suivant, d'une force violente qu'elle ne se serait pas vraiment soupçonnée, en plein dans le visage. Sans lui laisser le temps de rien, elle l'égorge, regardant l'homme se noyer dans son propre sang, debout, juste à côté de lui. Dans son dos, elle entend le massacre que réalise son coéquipier, mais cette vision la déconnecte un moment. trop longtemps, puisqu'un pillard la saisit par derrière pour tenter de l'étrangler. D'un mouvement souple, elle se défait de sa prise, le frappant au passage, en plein dans l'aine. Demi-tour, elle charge son glock et lui tire une rafale de cinq balles, comme pour le skag. Plus que sept munitions dans ce chargeur.

La petite tuerie dure pendant plusieurs minutes. Les cons s'étaient rassemblés au centre du camp lorsque Dorian l'avait amenée là, elle en avait donc bien compté vingt-trois. Le dernier, celui qui la départagerait du psychopathe s'avance vers elle. Aanor se joue un peu de lui, mais encore une fois trop longtemps puisque c'est le brun qui l'achève. Dorian ! Elle soupire de frustration, ses épaules s'affaissant. Il menait douze à onze. Un nouveau regard autour d'elle, au cas où l'un d'entre eux sorte comme une fleur d'un coin du camp, mais rien. Un silence de mort. Un sourire triomphal se saisit de ses lèvres et elle regarde son partenaire, s'avançant vers lui, presque guillerette. Son sourire s'envole d'un coup, quand elle est toute proche de lui et que sa lame se plaque en un éclair contre la trachée du brun, appuyant un peu. Ca va, t'as bien jubilé encore une fois, en mettant du temps à intervenir avec l'autre porc ? Elle fronce les sourcils, passant sa langue sur ses lèvres, alors que ses yeux se baissent sur les siennes. Elle déglutit et retire sa lame d'un mouvement sec, sans pour autant le blesser, regardant maintenant le spectacle autour d'eux. L'odeur de sang était forte, ça lui rappelait Sanctuary et le massacre de l'Archange. Ca allait surtout attiré les skags du coin, s'il y en avait…
Sam 24 Avr - 8:49
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Aaron D. Jenkins
Age : 34 ans
Miscellaneous : "Parrain" de la famille Jenkins, fratrie influente de Palm-Spring Revival qui contrôle les allées et venues de crédits dans la région. Aaron possède une grosse partie des hôtels, casinos et autre commerces de la station balnéaire. A subi des expériences visant à le rendre plus fort et résistant, n'a obtenu des "opérations" qu'un déboulement de la personnalité sur lequel il n'a aucun contrôle. A récemment acquis l'entreprise Deana'S Dust de Fyrestone dont il a laissé la gérance à Drake Anderson.

Réfléchis, posé, sensé de nature, il est tout l'inverse lorsque son "double" - Dorian - prend l'ascendant sur lui.
Localisation : Palm Spring Revival
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Aaron D. Jenkins


► No-one knows what’s going on in someone else’s mind
LE COTE OBSCUR
Aanor
C'était bien ce qu'elle avait assuré plus tôt, non ? Si, il l'avait parfaitement entendu, et retenu comme d'autres choses que les gens pensaient ne pas avoir dit, ni même sous entendu car ils l’oubliaient à peine prononcé, mais Dorian retenait les choses sans grand mal. Du fait, il lui tendit le couteau, garde vers elle, lame dans sa propre main le tout en esquissant un vague sourire en la voyant retirer le bâillon puis plonger le doigt dans ce qui restait de cette bouillie de faciès. Jusqu'au centre névralgique sans doute puisqu'elle lui arracha un rictus en ponctuant, qu'effectivement, il existait bien un cerveau dans feu ce crâne de piaf.

- D'la taille d'une noisette ? Sourit-il avant de se redresser, debout dans la pièce, déjà à observer ce qui pourrait lui être utile lorsqu'ils feraient leur entrée en scène. Néanmoins la voir s'emparer d'un pied de biche, histoire d'ouvrir rapidement son nouveau patient, l'intrigua bien plus que les quelques bibelots inutiles, trophées volés lors de nombreux pillages sans doute. L'homme ouvert, il plissa les yeux en remarquant la force qu'elle dut mettre dans ce geste qui, pour un type de sa carrure, n'aurait pas été plus simple. Une belle démonstration, prouvant ses nombreuses années d'études, qui l'intéressa bien plus que la parlotte autour de la dépouille du skag. Attentif, focalisé sur les gestes de la blonde, le trentenaire arqua un sourcil lorsque la cage thoracique, brisée par l'effort, craqua à en faire fleurir des frissons délectables à la rigole que créait sa colonne vertébrale. A nouveau elle s'empara du foi mais cette fois ci, elle semblait réagir davantage à la palpation, tout autant qu'à la contemplation, de l'organe. Un bon point que celui-ci. Soit la drogue la rendait plus sensible aux choses, soit elle changeait doucement, mais sûrement, son fusil d'épaule. Concernant le cœur, il l'observa battre une ultime fois mais le laissa dans son écrin de chair, de muscles et d'os, parfaitement mis en valeur ici alors qu'elle, comme si toute la rage qu'elle contenait s'évaporait enfin en ce geste, Aanor écrasait l’organe jusqu'à le jeter à l'endroit même où elle aurait pu y passer si, toutefois, elle n'avait été qu'une pauvre gazelle sans défense. Alors, t'as appris quoi ? Qu'il picolait comme un trou ? Est-c'que final'ment j'ai abrégé ses souffrances parce qu'il allait clamser d'une cirrhose ? D'une hépatite ? Sourit-il en la laissant récupérer son flingue tandis qu'il vérifiait le nombre de munition dans le fusil de chasse. Prêt oui, même si tu m'le demandais pas j'aurai déjà une longueur d'avance sur toi, « beauté ». En y repensant à ce Tommasinos, il jeta un dernier regard à la dépouille, lui trouvant une ressemblance quasi frappante avec le dealer croisé des heures plus tôt.

Deux cartouches, aussi ouvrit-il les tiroirs présents dans la tanière pour tenter d'y trouver son bonheur, en vain. Du moins s'il y avait un heureux à faire ici, c'était Aanor étant donné que dans le bordel environnant ne se cachaient que quelques cartouches pour le fusil à pompe qu'elle s'empressa d'embarquer avant de coller le pied dans la porte qui, de part sa fragilité et son usure, s'éclata quasiment sur le mur extérieur. Si elle déambula vers la place quittée un peu plus tôt, Dorian bifurqua à droite trouvant le sourire édenté d'un des pillards qui, pour passer le temps avant de se faire la blonde – sans doute – se tapait une petite partie couteau phalanges  avec son pote tout aussi cradingue.

- Elle est sacrément bien roulée la blonde qu't'as choppé dans sa bagnole, encore un peu et c'était l'explosion qui la sautait, pas nous. Ricana-t-il, à en arracher un rictus à Jenkins. Ce dernier observa la lame, la paume bien à plat sur la table entre les deux cons, puis  les doigts entre lesquels ce premier abruti pontait le bout du poignard de plus en plus vite. L'autre avait les yeux rivés dessus, lui assurant qu'il finirait par se blesser et qu'il arriverait jamais au bout de son meilleur score. Y a un meilleur moyen pour prendre du plomb dans l'crâne. Quoi ?

Sans prévenir, il eut simplement à ramener le canon vers lui, à peine le décoller de sa poitrine, et le colla à la tempe du mec interloqué pour lui faire sauter le caisson. Il s'écroula sur la table à peine son peu de cervelle venait de retapisser le sable tout proche. L'autre n'eut pas le temps de réagir, Dorian s'empara du couteau, lui planta dans la main, s'offrant les plus beaux des hurlements de douleur, et en profita pour lui loger le canon dans la bouche. BLAM Cette fois ce fut par la nuque que ce qu'il possédait de matière grise s'échappa pour rejoindre la terre. Plus loin il vit Aanor se démerder avec un type, puis un autre, tandis que de son côté il dégagea le fusil de son épaule et l'arma par dessus celle-ci pour, en saisissant le canon à pleine paumes cette fois, envoyer la crosse en pleine mâchoire d'un des cafards en pleine lutte instinctive. A la ceinture de ce dernier, une hachette qui trouva un nouvel appuie entre les deux yeux d'un quatrième. Les autres, onze jusqu'à présent, oscillèrent entre égorgement et éventration rapide. Quant au dernier, qu'il vit placé entre eux – la blonde et lui – Dorian esquissa un sourire et agita les phalanges, une à une, sur le couteau conservé depuis la mort du second crétin. Bien entendu, ce fut vers elle que ce connard se dirigea, le poussant à plisser les yeux, viser au mieux de ses capacités, et à lui envoyer, droit dans l'arrière du crâne, la lame qui dût ressortir par le front alors qu'il s'écroulait aux pieds d'une psy quelque peu outrée qu'il n'ait fait preuve d'aucune galanterie. Le calme revenait donc s'emparait des lieux, une opération rondement mené étant donné l'heure qu'il captura sur sa montre avant d'être forcé, de part ses gestes, de redresser le menton car elle le « menaçait » avec la lame qui avait ouvert le troisième morts de ce clan de pillards.

- T'es susceptible, dis toi qu'si j'avais agi trop vite, t'aurais certain'ment pas de réponse à ce que tu cherches désespérément, Aanor. Souffla-t-il en ancrant les yeux aux siens. Oh elle allait très certainement sourciller, s'interroger quant à ces fameuses réponses qui pour le moment ne lui venaient pas encore mais, ça ne tarderait plus, du moins, elles seraient plus évidentes, pour elle, lorsqu'il lui poserait les bonnes questions à la fin de ce petit séjour improvisé. Il n'eut pourtant pas à la faire céder, elle le fit d'elle même, reculant premièrement le bras pour ensuite reculer d'un pas. D'ici quelques heures, les carnassiers environnants viendraient nettoyer la zone, alors autant se magner un peu plus. Relâchant le fusil qui n'avait plus d'utilité, il s'approcha d'elle et lui agrippa le coude, assez brusquement d’ailleurs, pour l'attirer dans dans une des cases. Ne la relâchant qu'à l'intérieur, il se planta face à elle, déjà à avancer comme un prédateur, en l'avisant de ses deux bonnes têtes de plus. Enlève ton haut... Souffla-t-il. Là il jubilait, il jubilait de voir ce que pouvait suggérer cet ordre chez elle, ce qu'il l'invitait à croire, alors qu'en réalité il ne désirait que voir si, alors qu'elle s'était raclée la colonne contre le mur lors de sa quasi agression, elle n'avait rien capable de s'infecter et de la rendre bien plus chiante et inutile. Tout en la poussant à reculer, il émit un rictus lorsqu'elle heurta, à nouveau, un mur de brique derrière elle. S'tu veux qu'je m'assure que t'as rien, faut qu'tu vires c'putain de top. J'suis p't'être un Hulder, mais j'suis pas cet abruti d'gominé en collants bleus ma belle. Alors, t'accouche ou, si t'as potentiellement une plaie prête à s'infecter, j'te laisse lentement crever dans ton propre pue, uhm ? D'un bref coup d’œil, tout en arquant un sourcil, il remarqua aussi la douche sommaire dans le fond de ce logement précaire. On pourra même s'rafraîchir.

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Sam 24 Avr - 19:14
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Aanor Downs
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Aanor Downs
Ca aurait pu l'agacer, qu'il ait toujours autant raison, mais elle n'en montre rien. Parce que, finalement, ça l'intrigue bien plus que ça ne la lasse. Pour le moment, du moins… Effectivement, s'il était intervenu plus rapidement, quand l'autre porc lui grimpait dessus, elle n'aurait peut-être pas autant apprécié qu'il lui réduise le visage en miettes, elle n'aurait peut-être pas eu cette envie de prendre sa relève, elle n'aurait peut-être pas senti de la même façon cette adrénaline dans ses veines quand ils avaient réalisé leur petit carnage… Il avait raison : si elle voulait des réponses à des questions dont elle ne se doutait pas encore, il fallait qu'elle vive cette épopée à deux cents pour cent. A mesure que ses pensées évoluent, elle glisse sa main dans la poche de son jeans, sans s'en rendre compte, attrapant la boîte dans laquelle elle avait sectionné en deux l'ecstasy, pour en prendre l'autre moitié, à sec. Aanor est sortie de ses pensées par cette main qui agrippe son bras, sans préambule. Surprise d'abord, curieuse ensuite, elle le suit dans une autre maison, tout aussi glauque que la première. Il la plante au beau milieu de l'unique pièce, elle réalise à quel point il est grand alors qu'il s'approche d'elle, la dominant un peu trop pour ne pas devenir oppressant. Son premier réflexe est de reculer d'un pas, le deuxième est d'arquer un sourcil à son ordre, sidérée de cette demande. T'es sérieux ? Le ton est sec, cassant Elle ne rend pas compte qu'elle recule plus que d'un pas. Sentir le mur frappé son dos meurtri lui arrache un gémissement de douleur. En soi, la blessure était superficielle, mais elle sentait maintenant qu'elle ne s'était pas loupée. Les yeux fermés par le choc, elle les rouvre quand il reprend la parole. Son regard glisse vers la douche quand il aborde le sujet. Oh putain ! La drogue, ravivant les effets de la première prise, grimpe beaucoup plus rapidement dans ces veines, sans compter que le petit manège de Dorian a accéléré le rythme de son cœur. La première bouffée de chaleur la prend.

Aanor décolle son corps du mur et lui tourne le dos, retirant son haut. Elle décale ses cheveux sur le côté, son regard fixé sur la douche qui la nargue. Tes p'tits airs de dominant sont plus excitants qu'effrayants, tu sais. Petit pique gentillette pour signifier que s'il pouvait aller droit au but, plutôt que des "fous-toi à moitié à poil, bébé", ce serait sûrement plus efficace. Elle sourit, moqueuse, pendant qu'il regarde sa plaie, sans quitter la pommeau de douche des yeux. Dans tous les cas, faut que je me lave avant les soins... Elle se tourne de nouveau vers lui, observant les traits de son visage un bref instant. Ses mains descendent sur son jeans - à elle -qu'elle déboutonne lentement. Nouvel arc du sourcil et elle se glisse sur le côté, s'extirpant de cette proximité, pour ouvrir un sac de voyage posé dans la pièce. Elle en sort un pantalon et une chemise, fouillant encore un peu pour trouver une tenue complète. Les pillards étaient des porcs dans leurs comportements, mais leurs femmes étaient de vraies fée du logis. Elle jette le tout sur le lit, après avoir trouvé une serviette et des gels lavants. Visiblement, ils venaient d'arriver sur ce camp, puisque rien ne semblait avoir été utilisé. Retirant ses chaussures et son jeans, elle abandonne le tout au sol.

La douche est sommaire : une planche devant, pour protéger la pièce des éclaboussures et rien d'autre. Pas de rideau, pas de cloisons, rien. Aanor y entre, encore en sous-vêtements et observe un moment sa peau rougie par le sang de leurs victimes. Elle relève le nez, sortie de sa contemplation pour une nouvelle vague de chaleur, et elle se met nue, sans réfléchir à ce qui se passe autour d'elle. C'est bien, la drogue, ça désinhibe complètement ! De nouveau, cette fascination pour l'eau rouge qui coule à ses pieds, alors que le jet mouille son corps. Ca lui fait un bien fou, alors qu'elle lève les bras pour nettoyer son visage et ses cheveux, rendus poisseux par tant d'hémoglobine. Ce qu'une fois que l'eau n'a plus cette belle couleur carmine qu'elle se lave vraiment et sort de la douche quelques minutes plus tard, sans prendre le temps de se sécher, enroulant simplement la serviette autour de sn corps. Elle remarque Dorian dans la pièce, ayant presque oublié sa présence et se mord la lèvre, réalisant la scène qu'il a du voir. Oups. Tant pis. Elle s'approche de lui, chope la trousse de soins du pillard locataire de ce taudis, et lui tend, lui tournant simplement le dos. De nouveau, elle décale ses cheveux trempés sur le côté, enlève la serviette qui couvre son corps et lui tend par-dessus son épaule, pour qu'il puisse sécher la zone à nettoyer.

Putain, la drogue, c'est con. Le contact de ses mains sur sa peau déclenche un feu d'artifice de frissons. Aanor ferme les yeux, pensant bêtement que ça l'empêchera de fantasmer. Il doit la sentir, cette chaleur incandescente qui émane de sa peau, et il doit en jubiler, encore une fois. Elle vient des reins, puise dans le bas-ventre et chauffe son corps entier, faisant palpiter, bouillir, le sang que ses veines peinent à retenir dans sa course folle. Elle inspire longuement, rouvrant finalement les yeux pour se soustraire à la scène de film pornographique qui se projette sur ses paupières closes. Quand elle expire, elle tourne la tête sur le côté, apercevant Dorian par-dessus son épaule. C'est bon ? Elle aurait aimé prononcé ces deux petits mots sans avoir le souffle court et cette voix un peu trop rauque pour ne pas témoigner de son émoi, mais elle réalise surtout que les termes choisis sont sujet à interprétation et peuvent lancer l'éphèbe dans son dos dans une réponse lourde de sous-entendus salaces.
Dim 25 Avr - 12:18
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Aaron D. Jenkins
Age : 34 ans
Miscellaneous : "Parrain" de la famille Jenkins, fratrie influente de Palm-Spring Revival qui contrôle les allées et venues de crédits dans la région. Aaron possède une grosse partie des hôtels, casinos et autre commerces de la station balnéaire. A subi des expériences visant à le rendre plus fort et résistant, n'a obtenu des "opérations" qu'un déboulement de la personnalité sur lequel il n'a aucun contrôle. A récemment acquis l'entreprise Deana'S Dust de Fyrestone dont il a laissé la gérance à Drake Anderson.

Réfléchis, posé, sensé de nature, il est tout l'inverse lorsque son "double" - Dorian - prend l'ascendant sur lui.
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Aanor
Sérieux ? Finalement tout dépendait d'elle, mais le restant de sa phrase lui suffit pour comprendre qu'il parlait des quelques belles éraflures, prêtes à s'infecter, davantage encore dans pareil endroit, qu'elle avait dans le dos. Dorian en esquissa un sourire lubrique, n'arquant un sourcil que lorsqu'elle lui assura que son côté dominant était bien plus excitant que terrorisant. Il n'ajouta rien pourtant, l'ordre était suffisamment clair, les indications tout autant, aussi le trentenaire ne bougea pas d'un iota, préférant humecter ses lèvres lorsque Aanor lui tourna le dos pour virer son top et placer ses cheveux, dont quelques mèches étaient perlées de sang, sur son épaule histoire qu'il ait tout loisir d'inspecter l'état de son épiderme. Ses yeux coulèrent sur elle comme un fluide légèrement visqueux, avec parcimonie, doucement, comme s'il prenait de le temps de photographier chaque détail et ce jusqu'à les redresser dans les siens, sans même se hasarder à contempler sa poitrine, quand elle fit volte face, quasiment impérieuse, dans le but d'entreprendre de se dénuder totalement.

- Jolie vue, néanmoins ça n'reste qu'un corps, tout l'monde en a un ... Souffla-t-il en s'approchant de ce qui devait être le salon, du moins en théorie car dans ce genre de camp de fortune, il n'y avait que le nécessaire aux besoin primaires des gens. du moins, pas tous... non.

Une boutade qui n'échapperait pas à la psy étant donné ce qu'il était lui dans le corps d'un autre. Mais, le plus agréable ici, fut de la voir s'échapper vers la douche. Totalement nue. Dorian l'observa un temps, des perles d'eau chaude, mêlées au sang, qui faisaient darder sa poitrine ou quelques frissons contre le reste de sa peau. Ses cheveux dont la teinte s'assombrissait à mesure que le liquide les trempait. Un tableau qu'il aurait pu contempler des heures durant si, toutefois, l'eau n'avait pas eu la faculté de flétrir l'épiderme autant que de le sublimer dans les premières minutes d'une douche ou d'un bain. Si la scène dura cinq petites minutes, il en plissa les yeux sans même s'en cacher, après tout si elle n'avait aucune pudeur, pourquoi diable le spectateur aurait eu à se blâmer ?

La voyant s'enroulait sommairement dans une serviette, quittait la cabine ouverte pour revenir dans sa direction puis lui tendre le nécessaire pour désinfecter son dos, Jenkins émit un vague rictus en agrippant la trousse. La serviette tendue dévoila à nouveau son corps, et sans doute que ce qu'il y avait de plus beau chez elle étaient ses fesses. Une belle cambrure, deux fossettes indiquant clairement où ses reins filtraient les déchets dont son organisme n'avait guère besoin. Ses yeux s'y attardèrent un temps puis il épongea doucement, plus délicatement que lorsqu'il l'avait forcée à rentrer ici, les quelques plaies. L'éponge rejoignit l'espèce de sofa miteux, puis il agrippa une compresse désinfectante pour tamponner sa peau tout en y laissant glisser, comme s'il s'agissait de plumes, les doigts libres. Chaque frisson semblait rejoindre un point stratégique, sans nul doute que le restant du comprimé qu'elle avait pris y était pour quelque chose, néanmoins il se savait capable de la faire réagir tout autant qu'une drogue capable d'exacerber les sens. A sa question, alors qu'il lissait du bout du pouce une zone où la chair de poule semblait lui rappeler ces jeux d'enfants, où l'on reliait des points entre eux pour former une esquisse, et ce uniquement car elle s'étendait entre quelques grains de beauté, Dorian plissa les yeux et déposa la mâchoire à sa tempe tout en baissant légèrement les traits afin que ses lèvres soient suffisamment proches de son oreille et tout autant capable de générer d'autres frissons contre son buste cette fois. D'ici il eut loisir de contempler sa poitrine, plus dur dans son doute qu'elle ne l'était avant ce futile petit geste.

- C't'a toi d'me le dire ça, du moins …. tu pourrais certainement. Ou t'es adepte du « plus c'est long plus c'est bon » ? Sans trop s'éloigner d'elle, ce fut lui, cette fois, qui déboutonna cette chemise rugueuse, l'ôta d'un bref coup d'épaules, puis vira ceinture et jean qui s'échouèrent au sol. Sans prévenir, il se logea contre elle, dans son dos, puis s'éloigna ensuite vers la cabine précaire. Jet enclenché, Dorian lui fit face un moment tandis que le pommeau laissait s'écouler l'eau contre l'entièreté de sa silhouette. Il ne redressa les paumes à ses traits, pour plaquer les cheveux contre son crâne, que lorsque les gouttelettes, prisonnières de ses cils, lui brouillèrent la vue. Si on s'occupe d'ça tous les jours mouais, ….. ça sera bon. Reprit-il, sous cette pluie artificielle, avant de lui sourire. Pour ton dos j'veux dire, pour l'reste …. t'es libre d'revenir te rafraîchir encore si t'en as envie, y a personne d'autre que nous ici, et disons qu'il doit nous rester quoi, hum ? Une petite heure avant qu'les charognards du coin n'viennent nettoyer la zone. Qui sait si plus tard une telle occasion s'représentera.

Chose dite, il esquissa un sourire en pivotant pour faire face au mur, inclinant la tête uniquement pour que le jet, aussi peu vif était-il, détende les muscles de son cou. La drogue quittait déjà lentement son organisme, si les effets étaient somme toute fascinants, ils n'étaient jamais très longs, peut-être l'une des choses qu'il regrettait dans son existence au delà de toutes celles qu'il appréciait et dont il jouissait à leur maximum.

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Lun 26 Avr - 14:42
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Aanor Downs
Age : 32 ans
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Aanor Downs
Les gestes étaient étonnamment doux, jurant avec les fois où il était entré en contact avec elle. Le froid de la compresse et du désinfectant jurait avec la chaleur de sa peau et les doigts qui la frôlaient lui faisaient un bien fou. Aanor luttait en elle-même pour ne pas se laisser prendre à ses charmes, mais avoir encore une fois sa bouche qui laissait les mots siffler au creux de son oreille, c'était tellement… Excitant et frustrant à la fois. De plus, Dorian sautait sur l'occasion de déformer sa question, comme elle s'y attendait. Sa langue passe sur ses lèvres, réalisant à quel point elle lui est livrée, dans cette tenue d'Eve, ne prenant même pas la peine de répondre à sa "question". Bien qu'elle n'est rien à voir avec la première femme du monde, si on ne s'attardait pas sur le délicieux fruit qu'incarnait cet apollon. Figée dans sa transe, elle le laisse défaire sa chemise et son jeans, comme s'il attendait qu'il prenne la décision pour elle, sans bouger d'un centimètre. Son corps qui se colle un court instant contre le sien lui fait fermer les yeux et elle peine à avaler sa salive alors qu'il s'éloigne d'elle pour rejoindre la douche. La blonde le suit des yeux, ne perdant pas une seule seconde du spectacle qu'il lui offre. L'eau sur son corps, ses gestes, son sourire, ses mains… Ses mots.

Une longue inspiration la sort de sa transe et elle tourne la tête sur le côté, évaluant mentalement les avantages à s'envoyer en l'air avec lui. User du corps d'un dieu grec, prendre certainement un pied d'enfer, peut-être rendre jalouses les étoiles, ajouter un homme à son panel - et pas des moindres… Un nouveau regard sur son corps, avant de détourner une nouvelle fois les yeux, pour essayer d'avoir les idées plus claires. Et profiter de ce sexe prometteur. Pensant avoir rapidement fait le tour des petits plus à forniquer avec Dorian, elle incline la tête sur le côté, énumérant les inconvénients. Perdre Jacen - qui soit dit en passant était aussi un putain de bel homme, avec une capacité absolu à lui faire prendre son pied et qui lui avait donné plusieurs orgasmes - n'être qu'une conquête de plus au panel du brun, ne pas avoir la garante absolue de ce dont il se vante… Le ratio penchait en faveur de la raison, mais cette pute de tentation était pourtant encore là, sûrement parce qu'il était toujours nu sous la douche, à lui proposer de le rejoindre. Aanor lève le nez, observant le plafond sans le voir, les lèvres pincées. Oh et puis merde.

Il se tourne sous le jet, elle se tourne pour ne plus le voir et va enfiler les affaires qu'elle a pris dans le sac de voyage. La chemise et les boutons du pantalon encore ouverts, elle récupère le jeans de Dorian par terre, fouillant dans une poche pour récupérer son paquet de cigarettes. Quand elle sort du taudis, l'air frais du désert provoque un choc thermique avec la chaleur de son corps, la secouant de la décharge électrique d'un violent frisson. Aanor cale une cigarette entre ses lèvres, prend le temps de fermer correctement les affaires, remonte les manches trop grandes aux trois quarts de ses bras et allume la tige, aspirant goulument l'air saturé. Elle grommelle et regarde autour d'elle. La nuit est tombée, les lumières du jour sont encore à l'horizon, mais tendent à disparaître lentement, alors que des ombres lugubres grandissent de part et d'autre du paysage désertique et macabre. Les corps des pillards gisant au sol développent son imagination et semblent bouger parfois, du moins pour ceux qu'elle ne voit que du coin de l'œil. Nouvelle bouffée de nicotine, alors que son imagination glauque se voit gommer par le souvenir du corps de Dorian. Putain, c'est encore pire si tu restes uniquement dans ma tête. Ce n'était qu'un murmure, mais elle voyait enfin le danger qu'il représentait : si elle s'envoyait physiquement en l'air avec lui maintenant, elle perdait Jacen, mais elle condamnait la chose à un souvenir palpable. Si elle faisait le choix de la raison, elle pouvait encore sauver son couple - et encore, ce n'était pas gagné - mais elle n'avait alors que des fantasmes. Les fantasmes sont la pire arme psychologique, surtout quand ils sont imaginés avec une personne accessible, réelle et, accessoirement, partante pour souiller votre corps. Encore une inhalation.

Elle l'entend sortir de la douche, elle attend encore un peu, le temps de finir la cigarette et revient à l'intérieur. Aanor plante ses yeux sur lui. J'ai hâte d'entendre tes provocations quand tu auras reconnu que la neurologue te plaît tellement que tu lui cèderais de plein gré l'exclusivité. Nouvelle montée de drogue, mais sans la chaleur désarmante, davantage cette impression de flotter jusqu'à dominer le monde. Reprenant ses armes, glock et lame, qu'elle glisse à ses hanches, elle lui tend la paquet de cigarettes. Les skags ne nous ont pas laissé une heure. L'éclaireur avait repéré le carnage et était parti chercher le reste de la meute, les hurlements en témoignaient. Aanor ressort, renverse le jerricane de combustible près d'une jeep et y fout le feu. Elle monte à bord d'une autre et la démarre en quelques minutes, alors que le feu grandit dans son dos. Elle y attend Dorian et enquille la route entre ce camp et le leur en quelques minutes seulement. Quand elle se gare, elle se met debout sur la carlingue, pour mieux observer la débandade un peu plus loin : les skags sentent bien une piste qui s'éloigne du camp des pillards, mais sont trop perturbés par les flammes qui réduisent leur repas en cendres, se dépêchant donc de s'en saisir.

Aanor descend du véhicule et récupère sa pinte vide, qu'elle remplit d'une bonne dose de cocktail dragon, avant d'en vider la moitié d'un trait. Le jeu est donc fini ? Question à double niveau. Le premier étant le jeu auquel elle avait demandé de jouer, le second était les petits rôles lubriques qu'ils avaient tenus dans la piaule du camp en train de flamber. Un coup d'œil au corps du skag qu'elle avait abattu avant leur délire sanguinaire et elle fait une moue, se disant qu'il serait bon de le dégager rapidement ou de déménager leur camp demain. La jeep pourrait aider à la deuxième option. Tu comptes mettre le feu à ce véhicule là aussi ? Sourire moqueur, pourtant avec une pointe de complicité. A défaut de s'envoyer en l'air et de créer un lien charnel, il restait néanmoins indéniable qu'ils créaient quelque chose, depuis qu'ils étaient partis dans cette folle aventure. A savoir quoi…
Lun 26 Avr - 21:03
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Aaron D. Jenkins
Age : 34 ans
Miscellaneous : "Parrain" de la famille Jenkins, fratrie influente de Palm-Spring Revival qui contrôle les allées et venues de crédits dans la région. Aaron possède une grosse partie des hôtels, casinos et autre commerces de la station balnéaire. A subi des expériences visant à le rendre plus fort et résistant, n'a obtenu des "opérations" qu'un déboulement de la personnalité sur lequel il n'a aucun contrôle. A récemment acquis l'entreprise Deana'S Dust de Fyrestone dont il a laissé la gérance à Drake Anderson.

Réfléchis, posé, sensé de nature, il est tout l'inverse lorsque son "double" - Dorian - prend l'ascendant sur lui.
Localisation : Palm Spring Revival
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Aaron D. Jenkins


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LE COTE OBSCUR
Aanor
Elle avait le choix, il le lui laissait et lui laisserait toujours l'opportunité de choisir la direction qu'elle voulait prendre ou même donner à cette petite escapade, néanmoins il pouvait la diriger à sa guise, l'inviter à désirer une chose plus que l'autre et ici, il n'y avait strictement personne pour la ramener vers un chemin de « raison ». Nu sous la douche, la peau ruisselante des perles que déversait le pommeau, dos à elle, Dorian esquissa un sourire en délassant ses épaules. L'eau devait rouler contre ses muscles, se dirigeait précisément là où le regard de la blonde devait s'attarder au point qu'un rictus lui échappa. Elle en crevait d'envie, si elle s'y laissait prendre, qu'elle désirait au moins subir l'illusion qui devait se jouer dans son crâne, il ne lui ferait pas regretter. Après tout, elle s'en voudrait seule plus tard, autant si elle ne s'y pliait pas que si elle le faisait, dans les deux cas, fuir son cow-boy était une mauvaise idée, elle était pire encore depuis qu'elle avait décidé de foutre le camp en sa compagnie. D'un bref geste de menton, il dévia le regard par dessus son épaule, en voyant son ombre s'étendre et vaciller contre les parois, néanmoins l'écho de froissements de vêtements lui signifia qu'elle préférait encore tenir, se priver... Et lorsque la porte de la case résonna, il inspira profondément et se savonna sans même songer au carnage précédent. Ce n'était pas aussi jouissif que ce qu'il avait pu faire ou perpétrer parfois, ici ce n'était bien qu'un jeu pour la satisfaire, lui apporter des réponses qu'elle ne trouverait pas si elle refusait d'être parfaitement franche envers elle même.

Rafraîchissement terminé, Jenkins quitta la cabine, n'empoignant qu'une serviette pour s'éponger les traits, sans se soucier du reste ou de la pudeur que d'autres auraient cherché en se cachant derrière les fibres de coton. Le tissu abandonné là où il s'échoua, le trentenaire agrippa de quoi se couvrir, sommairement, un jeans abandonné là, sans doute parfaitement repassé et plié par une femme tout juste bonne à pondre après s'être faite passé dessus par un « époux » qui n'enviait d'elle qu'elle la ferme et cuisine ou qu'elle gueule de plaisir lorsqu'il la besognait. Pantalon enfilé, il vissa une paire de rangers à ses pieds et enfila les deux manches d'une chemise sombre dont il retroussa les manches, tout en récupérant le paquet de cigarettes qu'elle avait visiblement trouvé avant de quitter la piaule puis poussa la porte sans encore avoir reboutonné tous les boutons de la chemise.

Sa voix l'invita à redresser les yeux sur elle, à l'observer de longues secondes sans même se soucier des bestioles qu'elle témoignait ne leur laissaient que moins d'une heure à en juger la présence d'un de leur éclaireur. Pourquoi diable remettait-elle Hannah sur le tapis au juste ? Pourquoi parler d'elle, pour se donner raison ? Se donner raison de ne pas céder en l'imaginant lui, lui qui ne ressentait rien pour quiconque, pris dans la tourmente infernale de sentiments atrocement niais et inutiles ? Les yeux plissés, il l'observa alors qu'elle reprenait ses armes, s'emparait d'un jerrycan et retournait à l'extérieur pour faire flamber les restes d'une nuit de cauchemar pour ceux qui ne s'en relèveraient jamais. Il lui emboîta le pas, les yeux fixes sur elle, sur les flammes que généraient le combustible auquel elle mit feu. D'abord les roues de la jeep crépitèrent, jusqu'à péter, l'invitant à redresser le nez vers elle déjà au volant d'une autre bagnole dans laquelle, visiblement et en juger son air, elle l'attendait. Il y grimpa, collant un pied sur la boite à gant tout en glissant la langue entre ses lèvres. Quelques minutes suffirent à leur faire regagner leur position initiale où il se dégagea de la bagnole pour s'allumer une nouvelle tige de poison tout en mirant, au loin, cette nouvelle colonne de fumée remplaçant celle de sa propre caisse désormais éteinte. Tu y penses, elle a raison … Hannah. Le timbre était faiblard dans son crâne, mais il l'entendit, et ce dernier le poussa à plisser le front tout en redressant les doigts qui retenait la cigarette à sa tempe. Comme un retour de bâton alors que la drogue venait d'être entièrement détruite par son organisme, Aaron tentait de lui faire entendre raison.

- LA FERME!!!!!! Hurla-t-il sans même se soucier que Aanor pouvait le prendre pour elle étant donné ses deux dernières questions. Un instant, alors que sa main tremblait, il aspira une nouvelle bouffée de tabac tout en scrutant la psy comme un prédateur toisait une pauvre biche à sa merci. Il n'y avait que quelques pas entre eux, quelques pas le séparant d'une morsure dans laquelle il prendrait plaisir et noierait totalement Aaron qui pensait pouvoir reprendre le contrôle, lui rappeler que finalement, si la neurologue n'était pas encore morte, ce n'était que parce que lui aussi ressentait bien quelque chose même s'il n'imaginait ça que comme une fascination morbide. Mais le jeu se terminerait quand il le déciderait et ça Aanor n'en savait rien, jusqu'ici elle se berçait d'illusions, feintant une force mentale qui dépassait l'entendement, elle se raccrochait à une autre illusion qu'elle avait pourtant fui pour explorer sa part de noirceur. Si tu m'voulais auprès d'toi c'pour tout explorer d'cette ombre qui t'ronge les tripes, hein Aanor ? Ses yeux s'ancrèrent au sien alors qu'il balançait, d'un geste habile des phalanges, les restants de la clope dans le sable qui terminerait de l'étouffer. Pourtant tu reste sur la réserve, c'frustrant …... Non ?

En deux pas, il fut devant elle, en un troisième, il la repoussa contre le premier rocher dans son dos, d'un quatrième, son genou se cala entre ses cuisses et ses deux paumes se heurtèrent à la parois de part et d'autre de son visage qui se troublait, se muait, changeait à lui ramener des flashes de l'instant où il avait acculé Gallagher dans le parking de la tour Hyperion. Un instant il en plissa les yeux, pressa fiévreusement les paupières pour la chasser. Il ne les rouvrit que pour glisser une main au ventre de Downs afin de l’oppresser sur la pierre tandis que ses lèvres s'écrasèrent furieusement, sauvagement, contre les siennes. Hannah n'était rien, strictement rien et ici, dans cet acte ci, il invitait Aaron à se taire à nouveau, à cesser ses jérémiades et à songer au fait qu'il ne serait jamais en mesure de le chasser avec l'aide de celle pour laquelle il nourrissait déjà des sentiments.

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Dim 2 Mai - 21:21
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Aanor Downs
Age : 32 ans
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Aanor Downs
L'ordre hurlé par Dorian lui fait vivement tourner la tête vers lui. Elle le prend pour elle, comme s'il cherchait à faire taire ses provocations et l'étonnement dans son regard témoigne de sa surprise. Elle le savait impulsif, même s'il était calculateur à la fois, mais elle ne l'avait encore jamais surpris à se laisser aller à des émotions aussi désagréable que celle à laquelle il semblait enclin en cet instant. Aanor tente de capter son regard, en vain, avant que son attention ne soit attirée par cette main tremblante qui se portait à ses lèvres pour inhaler encore un peu de ce bâton de nicotine qu'il avait allumé depuis peu et déjà sifflé. Non, cet ordre insultant n'était pas pour elle. Un sourire triomphal ourle ses lèvres, quand elle comprend qu'avoir parlé de la neurologue a fait mouche. Et même si ce n'était pas Dorian qui cédait à sa provocation, Aaron l'avait poussé à le faire. Donc elle aussi avait raison. Peut-être qu'elle se voilait la face sur ce qu'elle souhaitait vraiment dans sa vie, peut-être qu'elle essayait de fuir des pulsions jusqu'à s'en rendre malade de frustration, peut-être qu'elle niait encore une partie de sa part d'ombre… Peut-être, mais elle avait raison concernant l'importance que cette scientifique prenait dans la vie de ces deux entités qui partageaient ce même corps. D'un seul hurlement, d'un seul tremblement de la main et de ce regard qui l'épiait maintenant, le brun avait mis à mal toutes ses belles paroles : ses valeurs, ses principes, sa ligne de méconduite… Tout pouvait s'effondrer d'une seconde à l'autre. Il lui faudrait une sacrée pirouette pour s'en sortir !

Le regard d'encre de Dorian se noie dans celui de la trentenaire. Un frisson de malaise lui intime l'ordre sourd de prendre ses jambes à son cou. C'était bien loin d'être la première fois qu'il posait sur elle ce regard-là, mais jamais elle n'avait ressenti, jusqu'à présent, le fait qu'il allait passer à l'acte. Pourtant, elle ne bouge pas, se contentant de plisser les yeux à ses mots, y répondant par le silence, avant de poser son verre sur le siège à côté d'elle. En deux pas, il est devant elle, en un troisième, Aanor se retrouve le dos plaqué contre la paroi rocheuse, d'un quatrième, ses cuisses n'ont d'autre choix que de s'écarter pour laisser son genou s'y glisser et ses deux paumes se heurtent à la pierre de chaque côté de son visage, sans qu'elle ne l'ait jamais quitté des yeux une seule seconde. Elle retient son souffle, dégustant sans condition le frisson du danger qui dévale son échine. Cette décharge dans le creux de ses reins, la même que dans le taudis du camp des pillards, la déguster, grisée par la drogue que l'adrénaline balance par flots dans ses veines. Il ferme les yeux, paupières exagérément closes, faisant naître sur les lèvres de la blonde un sourire carnassier. La main sur son ventre lui fait avaler une goulée d'air qu'elle aurait du prendre bien plus tôt, avant de se retrouver prise au piège par la violence de ses lèvres contre les siennes.

Se laissant prendre par l'ébullition du moment, Aanor se dérobe à ce contact furieux, ne revenant que mieux à la charge, moins brutale, mais plus entreprenante. Une main se glisse sur la hanche de Dorian, l'obligeant à plaquer son corps entier contre le sien, ne faisant que se rendre davantage prisonnière entre lui et la roche. De son autre main, elle glisse ses doigts sur la ceinture du jeans que porte l'éphèbe. Elle en saisit l'ouverture, l'empoignant même, avant de tourner son poignet en un cent quatre-vingt degrés qui enserre sa taille dans le tissu. Ce n'est que là qu'elle met fin à son baiser passionné, pour planter un regard fiévreux dans le sien. Certes, leurs actes avaient fait monté en elle une vague de chaleur ardente, mais la fièvre était aussi due à une satisfaction personnelle. De nous deux, qui est le plus frustré, Dorian ? Elle arque un sourcil, relâchant la prise sur ses hanches. Sans prévenir, elle donne un coup de reins pour se décoller du mur, avant d'y replaquer son dos immédiatement, laissant ainsi un nouvel espace entre leurs corps. Son regard noyé dans le sien, elle impose le silence un moment, relâchant finalement la poigne qu'elle continuait d'exercer sur le ceinture du jeans de l'adonis. Ce n'est pas moi que tu veux, qu'est-ce que tu cherches désespérément ? C'était jouissif de pouvoir retourner ses mots contre lui. Elle baisse les yeux sur ses lèvres, plaquant sa main contre celle que Dorian maintient contre son ventre. A moins que tu as peur de ce que tu découvrirais sur toi ? Sans aucune once de provocation, pour une fois, elle relève ses iris pour les planter dans les siennes.
Lun 3 Mai - 21:42
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Aaron D. Jenkins
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LE COTE OBSCUR
Aanor
C'était brûlant, comme s'il sentait les ailes qu'il n'avait pas se consumer. Les yeux clos, Dorian ne l'embrassait pas elle, il embrassait l'idée même de se sustenter des lèvres, de la peau, de la saveur qu'avait la scientifique absente à l'heure actuelle. Concernant Aanor, l'empreinte était simplement bestiale, physique, une pulsion agréable et assouvie certes, mais si on allait au delà, si elle cédait, ce ne serait qu'un besoin primale de satisfaire le désir physique. Il savait lui plaire, son enveloppe lui plaisait, certains traits de son caractère tout autant, néanmoins ce n'était bien que ça. S'il y avait une connexion elle n'était là que parce qu'il exerçait une certaine fascination chez elle et qu'elle, elle piquait une part de curiosité chez lui qui, jusqu'à lors, l'imaginait fade et sans relief. Incapable de faire ce qu'elle avait pourtant fait, plus tôt, dans  ce camp de pillards désormais rayé de la carte.

Sa langue s'offrit la chaleur bouillante de la sienne, ses lèvres l’élixir sucré des siennes. Reculant à peine, rouvrant les yeux pour qu'elle y noie les siens, il étouffa un râle alors qu'elle même, sous sa seule volonté revenait à la charge d'une manière bien différente de celle qu'il venait d'employer. A nouveau il ferma les yeux, se laissant envahir par son désir à elle, son corps s'imprimant sur le sien comme un spectre capable de la posséder à la seconde où elle le déciderait. Ses doigts firent tinter la boucle de sa ceinture, elle lui arracha un souffle étouffé, rauque, entre ses lèvres, en tordant ce lien de cuir, l'obligeant à serrer les dents, lorsqu'elle mit fin à l'échange, et à rouvrir les yeux afin de contempler la lueur plus vile qui brillait dans les siens.

Sa question le poussa à plisser les paupières comme pour mieux lui percer l'âme. Néanmoins elle n'attendait pas réellement de réponse, et là c'était davantage le besoin physique qui primait sur la raison qu'il avait en stock. Quand elle le repoussa d'un coup de hanche, l'une de ses mains – encore ancrée près de son visage – revint contre ses lèvres pour y dégager l'empreinte des siennes et le spectre de celles qu'il n'avait jamais encore embrassée.

- T'aurais dû la fermer pour mieux en profiter, même si t'as c't'timpression qu'j'me sers d'toi, je n'fais que c'que tu fais avec moi pour assouvir les putains d'pulsions qu'ton « petit ami » pourrait pas t'laisser satisfaire Aanor. Siffla-t-il tout en inclinant le visage près du sien. Ses yeux contemplaient sa bouche, ils dévièrent de cap pour s'attarder à sa main, serrée à craquer, contre sa ceinture, puis le redressèrent contre ses doigts qui filaient à la rencontre de sa propre paume toujours posée contre son ventre. Quelques flashes de l'instant où il avait acculé Hannah lui revinrent. C'était désagréable, enviable malgré tout parce qu'au delà de cette proximité avec la scientifique, il aurait eu envie de saisir ce qu'elle ne lui aurait jamais offert de son plein grès. C'était une première car jusqu'ici il n'avait eu qu'à prendre ce qu'on lui tendait sur un plateau, jamais à s'offrir les faveurs d'une femme qui n'avait pas ne serait-ce qu'une once de désir pour lui. Là, avec la psy, c'était l'entre deux. Elle en avait envie mais le lui refusait, se le refusait elle même comme pour retourner la situation en sa faveur. J'dirai qu'on est sur un pied d'égalité Aanor. Souffla-t-il contre sa tempe avant d'agripper sa main, celle affairée à sa propre ceinture, pour glisser le pouce en son centre, y presser un nerf et ainsi la forcer à rouvrir les doigts puis lâcher prise.

Le trentenaire était comme hors de son corps, déconnecté de la réalité, tant qu'il exerça de pression, lui tordit le bras et la fit faire volte face afin que sa poitrine embrasse l'endroit où son dos reposait les secondes précédentes. Contre elle, sans pudeur aucune, il l'invita à ressentir tout ce qu'elle désirait mais se refusait. Il ferma les yeux, le nez enfouie dans ses mèches blondes, tachant de retrouver l'odeur de celle qui n'était pas là, la cherchant dans ses pensées, sa mémoire, la trouvant à peine alors que l'une de ses mains revenait se heurter à la hanche de la blonde.

- N'parle pas d'elle, ça serait r'grettable pour toi alors qu'tu pourrais simplement t'offrir ce qu'elle n'veut pas ….... Tu pourrais être elle, j'serai c'lui qu'ton putain d'mec sera jamais, on sera tous les deux satisfaits Aanor, tu l'sais au fond d'toi. Souffla-t-il contre ses cheveux avant de glisser les lèvres à sa nuque, contre son épaule où, fugacement, ses dents lui frôlèrent la peau. J'pourrai t'retourner la question, pourquoi t'es avec moi là, parce qu'tu peux pas avoir tout ça avec lui ? On en est au même point toi et moi, c'est ça qui nous va pas, j'me trompe ?

Là où il estimait être plus tenace qu'elle, elle avait retourné la situation pour le lui faire avouer en être au même point qu'elle. Lui désirait en un sens s'élever un peu dans la lumière et elle désirait s'enfoncer un peu plus dans la noirceur, comme si leur rôle s'inversait comme si, l'un pour l'autre, ils étaient l'image précise de ce qu'ils désiraient d'autres personnes actuellement loin d'eux.

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Mar 4 Mai - 10:42
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